Assise sur elle, Catwoman trônait en maître, ou en maîtresse, sur le corps de la femme. Barbara léchait son sexe avec avidité, transportée bien loin, bien loin dans le désir et dans le plaisir. Tandis qu’elle léchait son intimité, enfonçant sa langue en elle, et sentant toute la mouille de sa jeune amante dégouliner sur son visage, elle ne pouvait s’empêcher de se demander comment Batman faisait pour lui résister. Quelle force herculéenne Bruce déployait-il contre cette diablesse ? Barbara n’en savait rien, car elle, en ce moment, elle était comme un misérable deux face à ce flush royal de luxure et de perversion. Impossible de la repousser, impossible de lutter contre cette délicieuse mouille qu’elle avalait comme du petit lait, contre ce corps svelte et fin, fait de courbes, contre les crissements du latex quand le corps de Catwoman filait lentement, d’avant en arrière. Elle apposait ses lèvres intimes sur son visage, titillant son nez, remontant sur sa bouche, d’avant en arrière.
Ses mains se crispèrent sur les deux cornes surmontant son casque, tirant un peu sur le visage, faisant hoqueter Barbara, qui conserva ses mains sur les cuisses de Selina, ne les déplaçant que pour palper les moelleuses fesses de cette dernière, qu’elle éprouvait à travers sa combinaison… Mais elle le fit assez rarement, son inexpérience l’amenant surtout à vouloir un appui stable, consistant en la présence des douces cuisses de Selina. Elle enfonçait ses ongles contre ces dernières, sentant sa chair, sentant le latex s’enfoncer un peu.
« Hmmm… Hmmmmm… »
Barbara ne pouvait rien faire d’autre, en l’état actuel des choses, que gémir et soupirer Ses cornes avaient avant tout une fonction esthétique, mais pas uniquement En réalité, pour l’utilisation de la technologie intégrée au Bat-casque, elles disposaient d’antennes, permettant de capter les ondes proches. Dans le costume, tout était bien pensé, et, tandis que Barbara léchait, elle sentait les doigts de Selina tirer dessus, s’en servant comme appui, tandis que, levant les yeux, elle voyait le plaisir irradier le long du corps (et, surtout, du visage) de Selina.
En soi, il n’y avait aucun risque que la femme abîme son casque, car il était résistant, et les cornes étaient rembourrées, de telle sorte qu’on ne sentait pas les antennes. Cependant, tandis qu’elle léchait, Barbara crispait ses doigts, tout en frottant inconsciemment ses cuisses l’un contre l’autre, autant de discrets gestes qui, en la présente, trahissaient son excitation sexuelle.
Batgirl continuait donc à la lécher, les minutes défilant. Elle sentait le petit bouton d’amour de Catwoman, elle sentait le nectar affluer contre ses lèvres, le plaisir ne faisant plus qu’un, comme si les deux notes de musique qu’elles étaient dansaient sur la même partition. Clignant des yeux, elle ne détachait pas son regard de son amante, de sa Maîtresse, fascinée par ses miaulements, ses soupirs… Puis par le visage extatique qui la traversa quand le plaisir afflua, atteignant le paroxysme.
Selina se vida contre elle, jouissant joyeusement, dans de grands soupirs, et Barbara soupira à son tour, tous les sens aux aguets.
Elle avait adoré cette scène, tout simplement. Adoré la sensation de sentir les cuisses de la femme posées sur sa tête, ce mélange ahurissant de sensualité et de soumission. Oui, elle avait vraiment adoré ce moment, et, après l’orgasme de Selina, la belle Batgirl se sentait encore toute chose. La jeune femme déglutit donc lentement, et tourna la tête vers Selina quand la chatte lui demanda de la câliner.
« Très bien, Selina… »
Sortant de sa léthargie, Barbara avança ses mains, et caressa sa nuque, puis son dos, et commença ensuite à la caresser, filant le long de ce beau dos, de ses hanches… Et de ses fesses. Barbara avait son visage proche de celui de Catwoman, et son cœur continuait à battre follement la chamade, tandis qu’elle multipliait les caresses sur le corps de la femme.
Comme Selina avait joué ses cornes, elle, elle finit par jouer avec ses oreilles, et en mordilla une, tirant légèrement dessus.
« J’adore te câliner, ma petite chatte… Je ne pensais pas que le latex était aussi… Attirant. Chez toi, il va à la perfection, c’est comme si tu avais une vraie fourrure ! »
Un sourire se dessina sur ses lèvres, et, se montrant, elle aussi, provocante, elle rajouta alors, en déposant un baiser sur son front :
« Tu es fatiguée, hein ? Je comprends ça. Les chats se fatiguent très vite quand ils ont fait un peu d’efforts… »