Mission suicide ? [Jill Valentine]

« Ils arrivent !
 -  Retenez-les, empêchez-les d’approcher !
 -  Seigneur tout-puissant ! »

Ils étaient nombreux, s’avançant rapidement, poussant de sombres grognements, tandis que les balles fusaient, les atteignant. Cependant, les tirs ne les arrêtaient pas, et beaucoup des habitants de la ville étaient tombés entre leurs crocs. Ils défonçaient les portes, s’avançaient dans les maisons, furieux et affamés. Des zombies nerveux et agités, qui fonçaient sur les humains. Ils venaient de la mine de diamants et du campement qui se trouvait à proximité, à quelques lieues d’ici. Les villageois se réfugiaient dans l’église, où la défense s’organisait principalement. Cette ville était située dans le désert, et s’appelait Hasbel. Elle ressemblait à une ville digne du Far West, se situant en effet dans le long désert qui séparait Ashnard de Tekhos. Hasbel était une belle ville, le long d’une des routes commerciales qui menait, soit à Tekhos, soit dans l’Empire. Il y avait une petite milice privée, gérée par un marshal, des entrepôts de stockage, et même une rivière. Hasbel était une ville faisant penser au Far West terrien, à cette différence près qu’il existait quelques instruments technologiques hérités de Tekhos, donnant lieu à de singuliers contrastes, quand on voyait des robots protocolaires se mélanger à des chevaux. Mais, pour l’heure, la seule chose qui préoccupait les habitants était les mineurs etles autres habitants qui s’avançaient vers eux.

Ils avaient des yeux rouges révulsés, des crocs, et grognaient. Des zombies, tout simplement. Les autorités locales ne pouvaient pas le savoir, mais les mineurs avaient été les premières victimes d’un nid de Formiens qui était en train de couver dans les profondeurs de la mine, un nid fécondé par la Reine des Lames. Tout ce que les villageois savaient, c’était tenter de repousser les monstres.

« Ils sont trop nombreux ! »

Depuis des toits, des hommes et des femmes tiraient avec des carabines et des pistolets sur les zombies. Les balles avaient beau les blesser, ils se relevaient quand même, et il en fallait en larguer un grand nombre pour les abattre. Un cheval s’approcha alors rapidement, et la tête de l’un des zombiezs explosa, tandis qu’un homme descendit du cheval, atterrissant sur le sol. Les hommes le reconnurent, et un sentiment de soulagement s’empara d’eux. C’était le marshal, Brad. Il venait avec plusieurs de ses adjoints, après s’être rendu à une ferme où on avait signalé des morts. C’est là que Brad avait affronté des zombies. Il portait une carabine, et, surtout, le long du bras gauche, un dispositif tekhan qui permettait de balancer des ondes de vent. Il l’activa, et l’onde de vent fila le long de la rue, balayant la poussière, fauchant plusieurs zombies. Poussant des grognements, ces derniers se détournèrent des portes de l’église, qu’ils avaient tenté d’enfoncer, pour s’avancer vers eux, tendant les bras en courant rapidement.

« Flinguez ces saloperies, ordonna le marshal. C’est notre ville qu’il s’agitr de protéger ! »

- Flinguez ces saloperies. C’est notre ville qu’il s’agit de protéger !

Ordonnait le marshal de ma troupe ( pour l'instant ) qui comptait 5 personnes me comptant. Je m'appelle Jill Valentine, j'ai 24 ans et je fais partie des agents de la B.S.A.A de l'association S.T.A.R.S . Ma mission, c'était presque du suicide. Les morts-vivants que l'on devait exécuter n'étaient pas le même zombie propagé par le Virus-G créé par la compagnie Umbrella corporation. Il était normalement peu rapide mais ceux-ci, il courait sans arrêt faisant de nombreuses victimes sur leur passage. Je me demandais bien, en rechargeant une de mes armes, qui était l'auteur de cette race absolument coriace et dangereuse ? On allait surement le savoir bientôt. On faisait escale proche d'une ferme. Lorsque le signal fut donné ( deux coups de poing sur le métal du camion qui nous transportait) on sortait tous en courant. Je pris mes deux magnums assez puissants et commençais à tirer d'une balle dans la tête dans la foule de zombie. J'avais un visé excellant il paraissait. Lorsque la plupart dans le secteur fut exterminé, j'étais essoufflé et m'approchais d'un mort-vivant lui touchant le corps. Il se relevait soudainement donc je fis quelques pas de recul le visant ne perdant tout de même pas mon sang-froid.

« Mais ce n'est pas possible ! Je l'ai tiré dans la tête ! »

La mort des zombies ne dérangeait nullement Sarah. Ils n’étaient pas ses enfants, rien d’autre que des humains qui avaient subi un petit virus de son fait, afin de devenir des sortes de créatures anthropophages, et particulièrement agressives. Rien à voir avec les zombies inoffensifs de Romero, en effet. Ceux-ci étaient rapides, nerveux, dangereux, ressemblant plus à des espèces de prédateurs. Depuis sa mine, Sarah voyait tout ce qui se passait à travers sa fille, Thorne. Elle se tenait sur un toit, invisible, utilisant ses propriétés de camouflage pour se confondre avec le décor. Les humains, comme c’était prévisible, s’étaient réfugiés près de l’église, en quête de foi et d’espoir. Comme elle, avant que la Cause ne lui montre la vérité. Les zombies s’attaquaient aux portes avec acharnement, essayant de les défoncer. Ce fut à cet instant que des renforts arrivèrent en chevaux. Un petit groupe d’hommes incluant une femme. Thorne les regarda. Il y avait le marshal de la région, Brad, un Tekhan qui avait obtenu une affectation dans cette région, afin de la protéger des raiders. Il portait un puissant fusil, et, surtout, un gantelet énergétique. Il fit parler ce dernier en frappant un zombie, le déchiquetant à moitié, l’envoyant au loin, faisant ensuite feu avec son fusil à pompe, envoyant de puissantes cartouches explosives qui déchiquetèrent un autre zombie.

Thorne observait surtout la jeune femme en combinaison moulante, sur ordre de sa mère, sa mère qui, sans être physiquement là, était tout de même présente. La femme s’approchait de l’un des zombies blessés, avant que ses cellules ne se régénèrent. Ne paniquant pas, elle recula, et ouvrit le feu.

« Mais ce n'est pas possible ! Je l'ai tiré dans la tête ! » s’exclama-t-elle.

Le zombie se mit à foncer sur elle, mais se reçut dans la joue le gantelet de Brad. Il décolla du sol, et alla s’écraser contre un abreuvoir.

« Tirez mieux que ça ! »

Il ouvrit le feu sur le monstre, qui se relevait, et le tir de fusil à pompe lui arracha les deux jambes, et lui fit exploser la tête. Le zombie cessa de s’agiter, et la paix fut rétablie. Sarah n’avait après tout que peu de zombies. Brad se retourna vers Jill et ses hommes, puis s’avança vers l’église, recevant les acclamations de la foule. Thorne, de son côté, observait surtout la femme, jusqu’à ce que el amrshal la nomme.

« Beau boulot, agent Jill Valentine. Je ne vous faisais pas spécialement confiance quand je vous ai vu dans cette ferme, mais vous êtes très douée. »

Jill Valentine... De sa position, Sarah mémorisa ce nom, ayant trouvé sa nouvelle proie, la prochaine femme à féconder. Thorne se mit à descendre lentement, poursuivant l’un des adjoints du shérif, un certain Tim, qui s’avançait entre les rues, cherchant des cadavres. Thorne le traquait silencieusement, et finit par bondir sur lui. Elle s’écrasa sur son corps, et il émit un léger sifflement, avant que la seconde peau de Thorne, cette espèce d’excroissance noirâtre, ne commence à le recouvrir, lui offrant une mort assez détestable, puisque tout son corps fut broyé dans celui de Thorne. Ceci fait, la femme prit l’apparence de Tim, et rejoignit le groupe.

« Tim, putain ! Je vous cherchais partout !
 -  Désolé, chef, je... Je faisais une patrouille. »

Brad haussa les épaules.

« C’est pas grave. Vous et Jill, vous allez partir tout de suite vers Anachore, afin d’obtenir des renforts. Vous savez à qui vous adresser ?
 -  Au colonel Cox, oui.
 -  Alors, dépêchez-vous. Plus vite vous y irez, plus vite nous pourrons lutter contre cette épidémie ! »

Tim haussa la tête, puis tendit sa main vers celle de Jill.

« Je suis ravi de voyager avec vous, Officier Valentine ! »

Je souriais face au compliment de mon Marshall du moment, il était fier de moi donc je l'étais encore plus ! J'hochais la tête, modeste, répliquant que j'étais faite pour mon travail. Et d'ailleurs ce n'était pas faux, mon corps l'était fait pour aussi. Sauf quelques attributs sur mon corps qui me nuisait quelquefois. Le sang avait éclaboussé il y avait quelques minutes lorsqu'il prenait son fusil à pompe et explosait les membres du zombie puis ensuite le décapitait. Heureusement, le sang n'avait taché qu'une partie de mes jambes. De quoi garder une propreté durant les missions ! Brad s'écriait quelques minutes plus tard vers Tim, qui ne semblait pas comme d'habitude, il n'avait pas l'air dans son assiette enfin. Le marshal nous expliquait qu'il nous associait ensemble pour aller chercher des renforts. Ouh là ... ce ne serait pas du joli, joli ! Tous les deux, on hochait la tête acceptant ses ordres et on commençait à partir vers la zone souhaitée. Il me tendait la main à présent.

- Je suis ravi de voyager avec vous, Officier Valentine !

Ok, là je savais que ce Tim devait avoir mangé quelque chose de périmé ou bus du détergent à lessive. D'habitude LE Tim ne me lançait même pas un regard, il semblait vraiment dégouter des femmes pensant surement que j'étais comme toute les autres des États-Unis. Snob et superficielle. Il s'en allait d'ailleurs dans la mauvaise direction ! Je tapotais son épaule en pointant l'autre direction d'un regard perplexe.

« Euh ... Tim, ce n'est pas la bonne direction ! Il faut allez par là ... »

Sous la peau de Tim, Thorne réalisa rapidement qu’elle avait une érection. Elle s’était rapprochée de Jill, suffisamment pour exciter sa mère, qui, comme toute bonne Formienne, adorait les beaux corps et les belles formes. Cette femme était puissante, ferme, et belle. Trois conditions qui en feraient une parfaite amante pour Mère. Et le plaisir de Mère se répercutait sur Thorne. Sur son cheval, l’intéressée fit donc route, quittant ce village sans intérêt. Son érection était dissimulée par le cheval, mais elle était assez belle. Elle fit route, et Jill réalisa rapidement que le chemin emprunté n’était nullement celui par lequel on allait à Anachore.

« Euh ... Tim, ce n'est pas la bonne direction ! Il faut allez par là ... »

La combinaison moulante... Un fantasme tekhan qui s’était propagé sur les Formiens, à force de capturer des femmes. Thorne tourna la tête vers Jill, et lui sourit.

« Je connais bien cette région, M’dame. C’est un raccourci qu’on utilise beaucoup. Rassurez-vous, et faites-moi confiance. »

Thorne ignorait totalement si c’était un raccourci, et s’en moquait. Sa cible était un embranchement où des Formiens les attendaient, afin de capturer Jill. Que pourrait-elle faire contre eux ? Rien. L’attaque serait rapide, afin de la neutraliser le plus rapidement possible, sans faire de vagues. Les chevaux s’avancèrent ainsi, le long d’un sentier serpentant au milieu de plaines arides, avec des cactus, et un soleil écrasant. La chaleur était forte, mais indifférente aux yeux de Thorne, qui aimait surtout voir les gouttes de sueur coulant le long des joues de Jill. Le sentier atteignit ainsi un autre sentier, avec des gros rochers. Thorne continua à s’avancer, son érection ne se terminant pas, et s’arrêta à l’embranchement.

« Par là, on rejoindra les montagnes, et on sera rapidement à Anachore. »

Elle laissa la proie s’approcher, ressentant une farouche excitation. Son cheval, ainsi que celui de Jill, se cambrèrent alors, nerveux, tandis que le sol vibrait légèrement. Quelques secondes plus tard, les Formiens débarquèrent. Ils avaient creusé des galeries avec leurs griffes, et bondirent autour de Jill, l’un d’eux la renversant. « Tim », de son côté, sauta au sol, tandis que les chevaux s’enfuirent, et que son corps changeait, révélant l’apparence de Thorne : une femme nue, avec une sorte d’excroissance noire formant comme une seconde peau le long de son corps.

« Tu es à nous, femelle. »

- Je connais bien cette région, M 'dame. C’est un raccourci qu’on utilise beaucoup. Rassurez-vous, et faites-moi confiance.

Il était vraiment bizarre se Tim ! Quelques heures avant, j'étais le parfait parasite. Et maintenant il m'appelait madame, comme si ne rien n'était. Comme si on était seulement des connaissances. À une tentative de rapprochement dans le camion pour lui serrer la main, il me traitait même de salope. Franchement. Il était bipolaire ou quoi . Malgré le fait que j'étais sur un cheval pour la randonnée vers Anachore, je suais quelque peu. Il faisait extrêmement chaud ! Je pris une gorgée de ma gourde d'eau et même quelque ml d'eau coulait vers mon uniforme qui donnait une vision très sexy de mon corps. Le regard que Tim me lançant était tout sauf du dégout.

- Par là, on rejoindra les montagnes, et on sera rapidement à Anachore.

Ça y et on était arrêté avec nos chevaux devant des gros rochers, mais la terre se mise soudainement à trembler, un tremblement de terre . Je descendis de mon cheval par précaution lorsque des fors miens débarquèrent de dessous la terre. Je lâchais un cri d'épouvante devant ses viles créatures ailées. Elles étaient monstrueuses, très monstrueuse. Je tremblais de tous mes membres quand Tim se changeait en une belle femme nue. Je paniquais je devais l'avoué.

- Tu es à nous, femelle.

« Mais c'est quoi ce cirque ?! Qu'avez-vous fait à Tim ? »

« Mais c'est quoi ce cirque ?! Qu'avez-vous fait à Tim ? »

La panique... Un sentiment qui excitait beaucoup Thorne. Des tâches noirâtres recouvraient une bonne partie de son corps, et elle s’avança vers Jill, qui était à terre, les chevaux étant partis. Les Formiens les entouraient en grognant dangereusement, tournant autour des deux femmes. Thorne se fendit d’un léger sourire, et posa son pied sur le torse de Jill, à hauteur de ses seins, la forçant à rester sur le sol.

« Tim... A été dévoré par moi. Il ne reste plus rien de lui, aussi on peut dire qu’il a tout simplement disparu. »

Et, vu le sourire qui traversait le visage de Thorne, cet état des choses ne la gênait pas du tout. Elle continuait à maintenir Jill contre le sol, faisant preuve d’une force herculéenne.

« Je m’appelle Thorne, et je suis la Fille de la Reine des Lames. Elle te désire, et ma fonction est de lui obéir. Elle te répondra. »

Thorne aurait volontiers abusé de son corps, mais elle savait qu’elle devait suivre les ordres, et commencer par amener la proie auprès de Mère. C’était sa mission. Elle tendit sa main, et un jet noir frappa Jill en pleine face, l’envoyant dormir. Thorne emmena ensuite la femme avec les autres Formiens dans la mine, s’enfonça le long des galeries, et atteignit la grotte, en contrebas. Le nid de Mère s’y trouvait, et elle siégeait sur son trône. Thorne balança le corps de Jill sur le sol, avant de récupérer la tâche noire sur son visage. On la délesta de ses armes, mais on lui laissa sa belle combinaison moulante. Elle n’avait pas été blessée, conformément aux souhaits de Mère, et cette dernière attendit patiemment que Jill se réveille.

Son sommeil ne fut pas très long. Elle était devant le trône, à quelques mètres à peine, les Formiens gravitant discrètement autour d’elle.

« Tu es réveillée, ma belle... Reprends tes forces. Je m’appelle Sarah Kerrigan, et... Tu me plais. Tu as l’immense honneur d’avoir été désignée pour être ma nouvelle pondeuse. N’est-ce pas merveilleux ? »

Ma panique ne semblait en rien déranger la femme devant moi, j'en étais bien enragé. Ça l'excitait même, elle avait un regard plein d'envie, pas le mien par contre ! Elle m'expliquait sans pitié qu'elle avait tué, ou plutôt dévorer, le mec qui me regardait auparavant avec dégout. Je l'aimais point bien sûr, mais ce n'était pas très gentil de l'avoir tué pour rien ! Elle poussa son pied contre mon torse près de mes seins. Ça faisait tout de même un mal de chien pour mon cœur. Je fronçais les yeux à cause de la douleur.

- Je m’appelle Thorne, et je suis la fille de la Reine des lames. Elle te désire, et ma fonction est de lui obéir. Elle te répondra.

« Si vous croyez que je vais appartenir à quelqu'un, vous êtes vraiment imbécile et idiote ! »

Je n'aurais décidément pas dû prononcer ses paroles choquantes. La seconde d'après, je ne voyais que du noir qui éclaboussait mon visage. Je m'endormis. Sinon, lorsque je me réveillais, je vis la reine des lames. C'était vraiment étrange de la voir sur un trône comme dans l'ancien temps. Je e demandais si ce n'était pas une mauvaise blague comme à un show de télévision pour rire. Ha ha...... ce n'était vraiment pas drôle ! Elle n'avait même pas pris le temps de se lever pour me saluer. Elle posait sa main contre son visage d'un regard attentif, m'observant comme si l'on lisait dans un livre. Elle s'appelait Sarah Kerrigan, un nom commun après tout, c'était bien étrange en fait. Elle m'expliquait que je lui plaisais et que j'étais désigné pour être sa nouvelle... pondeuse ? Mais qu'est-ce que ...

« Woooo là, minute papillon ! Je ne suis pas la ... euh ... la pondeuse de personne ! »

« Woooo là, minute papillon ! Je ne suis pas la ... euh ... la pondeuse de personne ! »

Sarah ne répondit rien, car c’était inutile. Elle avait déjà parlé, et la Reine des Lames, à vrai dire, n’était pas ce genre de femmes qui parlaient beaucoup. Elle avait divulgué ses informations essentielles : son nom, et ce qu’elle allait faire sur Jill. Le reste n’était que des détails dilatoires, sans intérêt. L’Annexienne se leva, quittant son trône, et marcha d’une démarche tranquille et sensuelle vers l’humaine. La combinaison moulante, indéniablement, l’attirait. Cette femme était très belle à l’intérieur. C’était à croire que, dans leur for intérieur, les humaines rêvaient de se faire enlever par les Formiens. Sarah s’avança vers elle, jusqu’à arriver à sa hauteur. Jill, sur le coup de la surprise, ne s’était pas relevée, et Sarah le fit pour elle. Elle l’attrapa à la gorge, et la décolla du sol sans difficulté, et sans tenir compte de ses éventuelles protestations.

Elle la maintint en l’air, et tendit son autre main, venant peloter les seins de Jill à travers sa combinaison, de gros seins qui avaient l’air faits pour allaiter, et qui semblait coincés dans cette combinaison. Mais, à aucun moment, Sarah ne retira cette combinaison. Elle formait comme une délicieuse enveloppe protectrice, et elle pinça son téton à travers la combinaison, entre deux ongles pointus. Sarah pouvait modifier la taille de ses ongles, afin d’avoir des griffes particulièrement tranchantes, mais elle ne tenait pas à faire saigner Jill, simplement à profiter de la taille de ses seins.

« Tes seins sont lourds... Tes hanches solides... Tu as un corps parfait pour procréer. »

Et, après cette énonciation, Sarah relâcha la gorge de Jill, et posa ses mains sur ses épaules, la forçant à rester debout. Sarah était une femme assez grande, et dominait un peu Jill. Elle avait ses mains posées sur ses épaules, et en glissa une sous le menton de la femme, relevant sa tête, ce qui lui permit de se pencher, afin de l’embrasser. Un baiser qui dura plusieurs secondes, tandis que l’autre main de Sarah frotta le dos de la femme, caressant son uniforme.

« Ce n’est pas du latex... »

Sarah, si elle était jadis une humaine, connaissait bien des choses, mais, parfois, sa mémoire lui faisait défaut, notamment sur les textures. Elle était trop habituée aux combinaisons moulantes en cuir ou du latex.

« Que portes-tu, femelle ? Est-ce du néoprène ? »

Elle l’embrassa à nouveau, l’empêchant de répondre, fourrant sa langue dans sa bouche. Les lèvres de Sarah étaient propres et délicieuses, et elle retira ensuite ses lèvres, frottant son nez contre celui de la femme, attendant une réponse.

La femme devant moi avait l'air de se moquer de moi à ne pas me répondre, comme si j'étais un attardé qui venait de dire n'importe quoi. Elle s'avançait vers moi après m'avoir examinée pendant de nombreuses minutes. Ladite reine des lames était très grande et différente, effectivement puisque ce n'était pas une humaine, pensai-je en l'observant de mon point ne voulant pas me lever. Elle était beaucoup trop dominante de sa taille.

Elle ne se gênait pas pour me lever par la gorge. Je croyais que j'allais suffoquer alors je lui faisais des coups de pied sur son corps. Soudain, elle prit son autre main pour tripoter ma poitrine encombrante. Je fis les yeux ronds. Mais qu'est-ce qu'elle faisait ?! Je n'étais pas son jouet après tout. Je gémissais d'un bon plaisir lorsqu'elle pinça une de mes auréoles entre deux ongles vraiment pointus. Mon regard gémissant semblait vraiment l'amusait.

Kerrigan me lâchait puis me tenait debout avec une force incroyable ! Elle était vraiment coriace et se penchait vers moi lorsqu'elle levait mon menton pour m'embrasser. Je retournais ma tête de l'autre sens mais elle m'agrippait les cheveux et posait ses lèvres sur les miennes. Sarah avait un don, j'en étais sûre ! C'était si agréable se baiser, si doux... Elle entrait sa langue dans ma bouche pour titiller la mienne. Après le baiser, j'avais un regard hypnotisé, je regardais dans le beurre ! J'étais perdue. Donc je n'entendis point sa question.

L’humaine ne lui répondit pas. Par signe de défiance ? Non, Sarah le voyait à son regard. Il était légèrement rêveur, évasif. Il fallait croire qu’elle avait du apprécier le baiser de la Reine des Lames, une réaction un peu étonnante. Généralement, les sujets, comprenant qu’elles allaient être méchamment violées, se débattaient avec fougue, ou faisaient preuve d’une résignation touchant au désespoir. Le plaisir venait, naturellement, mais pas aussi vite. Chez cette Jill, tout semblait bien différente. Les mains de Sarah caressèrent ainsi les joues de Jill, faisant tourner sa tête entre ses doigts.

« Hum... »

Elle hésita, et retourna se coller contre le corps de Jill, avant de lever l’une de ses mains, et de lui gifler les fesses, frappant fermement. Sa main rebondit sur cette masse de chair, et le petit cri que poussa Jill eut pour effet de la réveiller. Sarah frotta alors son front contre le sien, et enfonça un doigt dans les lèvres de Jill.

« Ne t’endors pas trop vite, ma belle, toi et moi, on ne fait que te commencer. Suce mon doigt. »

Sarah enfonçait son doigt dans la bouche de la femme, d’avant en arrière, glissant sur sa langue. Sa carapace était résistante, aussi Jill pouvait, sans hésitation, la mordre. Sa main libre venait désormais frotter les fesses de Jill, sa délicieuse combinaison. Elle n’aurait pas la réponse sur le contenu de cette texture, mais ce n’était pas bien grave. Un sourire sur les lèvres, Sarah enfonça son doigt profondément dans la bouche de Jill, la forçant à basculer la tête en arrière, lui provoquant un haut-le-cœur, puis retira sa main, et la poussa contre l’un des piliers du nid. Elle atterrit contre une espèce de structure rouge et organique, et Sarah se plaqua dans son dos, frottant ses fesses, avant de la retourner encore.

« Je vais te baiser fort. Tu es ma salope, à partir de maintenant. »

La reine des lames me regardait un peu surprise face à ma réaction lorsqu'elle m'avait embrassé. Qu'est-ce qu'elle voulait ? Il fallait croire que ça avait été ... spécial ! Elle faisait touner ma tête entre ses doigts, j'étais toujours perdue. Je ne pus remarquer qu'elle m'avait collé contre elle mais lorsqu'elle me giflait une fesse, je me réveillais d'un cri, surprise et je cherchais une arme proche de moi. Mais la salle... elle m'a volé toutes mes armes. Lorsque j'avais le regard retourné elle entrait un doigt dans ma bouche, ce qui me fit un peu de salive sur le coin de ma bouche. Non mais... Si j'allais lui mordre le doigt . Bien entendu ! Je croquais dedans avec une telle force, elle ne semblait pas très contente mais moi, moi j'étais fière de mon coup !

- Je vais te baiser fort. Tu es ma salope, à partir de maintenant.

Dit-elle en me poussant dans un truc ... disons ... organique et rouge, gluant et dégueulasse ? C'était le cas, auparavant, elle était entrée un doigt bien profond dans ma gorge qui me levait le coeur, j'avais les yeux exorbités. Elle voulait surement me punir pour l'avoir mordu. Ce n'était pas très plaisant en fait. Elle venait se plaquer contre moi frottant son sexe... mâle sur moi. Elle me retourna de l'autre côté et je la dévisageais.

« Si j'suis par la pondeuse de personne, j'suis non plus la salope de personne ! »

Je lui crachais sur la joue. Elle l'avait mérité ! Je n'étais le joujou de personne. Et la tigresse en moi était ressorti.

« Si j'suis par la pondeuse de personne, j'suis non plus la salope de personne ! » s’exclama la femme.

Sarah esquissa un léger sourire, avant que Jill ne lui crache à la joue. Elle relâcha la jeune femme, et s’essuya la joue du revers de la manche, puis la frappa au ventre. Elle serra son poing, et envoya ce dernier dans l’estomac de la jeune femme. Un coup puissant, contre une vulgaire humaine. Elle en fut pliée en deux, tombant à genoux, et la Reine des Lames s’écarta un peu. Lui cracher dessus... Un geste typiquement humain, preuve d’une très grande faiblesse.

« Tu ferais mieux de conserver ta salive, jeune femme. Elle risque de servir. »

Sarah se retourna alors, et un détail anatomique avait changé. Entre ses jambes, un sexe masculin venait d’apparaître. A l’image de soin corps, il était violet, te tendu, signe de son plaisir. Elle s’avança vers la femme, qui était toujours à genoux, cherchant probablement à retrouver une respiration cardiaque normale. Sarah était une Formienne, et, quand son corps d’humain avait été détruit pour cette nouvelle enveloppe, il avait été doté de petites subtilités afin de lui permettre de féconder d’autres femmes. Encore une fois, les Tekhanes avaient été utiles, car elles disposaient d’une technologie leur permettant de modifier leurs gènes pour permettre aux femmes d’être hermaphrodites, dans l’optique d’avoir une société purifiée de la présence des mâles. Les Formiens s’étaient inspirés de ceci pour doter leurs femelles d’appendices similaires.

Se rapprochant de Jill, elle attrapa ses cheveux, soulevant un peu sa tête, tandis que son sexe violet venait caresser ses joues. L’autre main de Sarah attrapa son sexe, et elle l’enfonça dans les lèvres de la femme, devant forcer le passage pour que les lèvres de la femme s’écartent suffisamment afin de faire passer ce membre. Sarah conservait sa main contre les cheveux de Jill, avec sa force herculéenne, empêchant cette dernière de s’écarter, et se mit à lui baiser la bouche. La reine des Lames agissait de manière incompréhensible pour les Formiens. En théorie, elle aurait du la pénétrer, mais Sarah avait toujours en elle des restes d’humanité. Ils s’exprimaient ici par sa volonté de baiser la femme, de prendre son temps, de savourer l’intégralité de son corps.

« Vas-y, mords... Fais parler ta colère, excite-moi ! »

Sarah ne craignait nullement ses dents, et ce même si cette partie de son corps semblait moins... Écailleuse que les autres. Comme pour mieux la motiver, Sarah leva l’une de ses mains, et la gifla sur l’arrière du crâne, tout en optant pour une gorge profonde, pendant quelques secondes, amenant les lèvres de Jill à toucher directement sa peau.

Au début, elle se foutait de moi, mais lorsque ma salive atterrit sur sa joue. Voilà ! J'avais touché une corde sensible et je le regrettais bien vite. Elle frappait dans mon estomac me faisant cracher un peu de sang. Oh la salope ! Je tombais à ses genoux cherchant mon souffle. Mais j'allais suffoquer ou quoi .! Au moins, je trouvais de l'air qui passait à travers mon œsophage et je relevais la tête furieuse et ensuite bien curieuse. Mais comment elle avait fait cela ? Faire pousser un pénis comme cela sans avertir . Je ne la voyais pas avancé vers moi.

Elle agrippait une fois de plus ma chevelure brune et soulevait ma tête vers son membre violet. Violet ? Un pénis ? C'était étrange mais bon ... J'allais surement en revenir non . Ce monstre violet caressait ma joue et Kerrigan vint l'enfoncer dans ma bouche. Je fronçais les sourcils et fermais les yeux, non mais quel culot ! Elle était trop forte pour que je me défasse de sa poigne. Elle était vorace, très coriace aussi ! Elle donnait un coup derrière ma tête et là, je me défaisais. Je détestais les gorges profondes et j'allais lui faire savoir.

« Tu es donc bien sans dessein ! Conasse ! Pétasse ! Grosse PUTE ! »

Rawr, raaaawr ...

Le sexe violet de la Reine des Lames était dans la bouche de Jill. C’était un immense honneur pour cette pauvre mortelle, car elle touchait au sexe d’une souveraine, d’une redoutable Annexienne, de l’une des femmes les plus puissantes de Terra. Aucun sourire ne venait toutefois éclairer son visage, mais elle soupirait de temps en temps, tout en plaquant Jill contre son sexe. Cette dernière tentait de lui parler, de l’insulter, mais il lui était difficile de parler, d’articuler, car elle avait une très grosse queue entre ses lèvres. Sarah la plaquait contre elle, sans tenir compte de ses contestations. Pour elle, Jill était une sous-espèce, une humaine, dont le seul intérêt était de féconder des Formiens. Sa beauté était la seule chose qui justifiait qu’elle soit encore en vie... Même si sa colère était agréable. Elle continuait à maintenir sa tête. Jill profita du plaisir de Sarah pour se défaire, reculant sa tête, et put ainsi l’insulter.

« Tu es donc bien sans dessein ! Conasse ! Pétasse ! Grosse PUTE ! »

Le sexe de Sarah pointait, et elle se mit à sourire, malicieusement, puis se rapprocha de la femme. Dans le dos de Jill, une forme se matérialisa. Thorne venait d’intervenir, et posa ses mains sur la tête de Jill, la forçant à relever la tête. Une main se posa sur son menton, et elle s’écrasa contre son dos, tandis que le sexe revint dans la bouche de Jill. Thorne laissa sa main sur son menton, immobilisant sa tête, et posa son autre main sur ses fesses.

« Ne parle pas, ma belle, garde tes forces, sussurrait Thorne dans ses oreilles. Quand Mère en aura fini avec toi, et qu’elle se reposera, je te passerais dessus... Alors, économise ton énergie, ma beauté... »

Elle lui gifla son cul, et continua à le masser, tandis que le sexe de la Reine des Lames retournait s’enfoncer longuement dans sa bouche. Ce fut une gorge profonde qui dura une vingtaine de secondes, Thorne déplaçant un peu la tête de Jill, de manière à ce que le pénis de sa Mère puisse s’enfoncer dans sa gorge, sans tenir compte de ses gémissements. Sarah posa ensuite ses mains sur les joues de la femme, et retira son sexe, qui glissa le long de sa bouche, jusqu’à ressortir de ses lèvres, tapotant contre ces dernières.

« Lèche-là, ordonna-t-elle. Ou je l’enfonce encore au fond de ta bouche, jusqu’à te faire vomir. Lèche et embrasse ma verge. »

Le pouvoir... C’était quelque chose qu’elle adorait, autant que le sexe. Pour elle, les deux étaient liés. Elle offrait à Jill le choix. Résister, et subir une nouvelle gorge profonde, ou obéir. Thorne, de son côté, retournait jouer avec les seins de la femme, pinçant ses tétons, l’embrassant tendrement dans la nuque.

« Tu seras violée pendant des jours, glissa Thorne dans l’oreille de Jill. Tu ferais mieux d’agir intelligemment si tu veux apprécier ce moment, ou finir comme débris. »