À sa petite questionnette comme elle le disait si bien, Karl lui donna une réponse qui ne coupa guère la poire en deux, bien au contraire, celle-ci conserva entièrement le fruit : les occasions à saisir sans retenue concernaient tout aussi bien le fait de jouir que de danser avec lui. Et à la rétorsion de son séduisant professeur de danse, la jeune blanchette hocha fébrilement la tête. Son regard larmoyant plongeait dans le sien si hypnotique, se perdant dans ses si beaux yeux sombres quelques instants en le contemplant, avant de se retrouver à fermer ses jolies mirettes écarlates admiratives, poussant ensuite un puissant cris aigus en tremblant de plaisir de tout son corps sous les puissants assauts délicieusement endiablés que lui offrait le beau brun.
Tandis que la danse était répartie de plus belle, Rubis put entendre Karl reprendre la parole, ou plutôt les chuchotements, venant lui susurrer sensuellement qu’il avait très bien compris son petit manège depuis tout à l’heure. Cette révélation lui fit ouvrir en grand ses mirettes, tout en la faisant devenir aussi rouge qu’une belle tomate bien mûre ! Mince, il l’avait remarqué… Est-ce qu’il était fâché ? Ou vexé peut-être ?
Mais ses interrogations n’eurent pas le temps de fleurir davantage dans la petite caboche de la jolie albinos, qui se retrouva à fermer de nouveau les yeux en miaulant plaintivement quand son charmant collègue commença à bichonner de ses dents et sa langue son oreille, sa nuque et ses épaules, faisant ainsi naître une douce chaire de poule sur l’ensemble de la peau de la demoiselle, qui souriait aux anges sous l’effet que cela lui faisait. C’était tellement bon ce qu’il lui faisait, qu’elle dû se faire violence pour réussir à rouvrir un peu les yeux, cherchant son regard à nouveau, luttant pour réussir à lui adresser quelques murmures entremêlés dans ses soupirs d’extase.
« Je… Par-pardon… Je… Je voulais… Me retenir pour… Pour tenir le plus long-longtemps… Pour t-toi… Pour ve-venir a-avec toi… »
Une fois qu’elle réussit tant bien que mal à faire ce petit aveu, qui la fit rougir un peu plus, jusqu’aux oreilles par ailleurs, Rubis se remit à murmurer de nouveau, sans quitter Karl des yeux.
« Je ne me re-retiendrais plus, pro-promis… Je… Je danserais sans au-aucunes re-retenues… Je te do-donnerais tout… Je ferais t-tout ce que tu voudras p-pour me faire par-pardonner Karl… »
Et c’est d’une voix chaude et mielleuse à souhait, alors qu’elle commença à onduler plus vivement sous Karl, cambrant davantage son bassin pour s’offrir encore plus à lui, se rendant plus que vulnérable sous cet angle qui allait lui offrir un accès encore plus rapide à son sanctuaire, que Rubis joignit le geste à la parole.
Même si jusqu’à maintenant son corps n’était pas resté sans rien faire, bien au contraire, la belle rebelle à la chevelure de neige accelera plus vivement la cadence, déchaînant son corps sous celui de son séduisant professeur. Dansant en parfaite synchronisation avec lui, les hanches de la belle se mouvaient rapidement et puissamment contre les siennes, ses petites fesses rebondies claquant avec frénésie contre son bas-ventre, alors que son fourreau jouait à se desserrer encore et encore autour de sa puissante lame virile, qui ne cesser de glisser dans son chaud écrin chaleureux en jouant une gourmande symphonie, tandis que la demoiselle accompagnait cette dernière en chantant à gorge déployée de sa petite voix aiguë qui montaient en décibel à chaque claquement et union de leurs deux corps enflammés. Oui, l’anatomie de la petite blanchette était tout aussi déchaînée que le corps de ce merveilleux professeur de danse qu’était Karl.
Mais, malgré toute cette folie bestiale qui s’échappait de leurs ébats dansants, la jolie albinos gardait cette douceur et tendresse qui lui était si singulière. Venant à bouger légèrement ses mains à un moment, afin de les contorsionner légèrement pour venir caresser du bout de ses doigts délicats la main du beau brun, pour ensuite venir se saisir avec douceur de ses lèvres dès que son visage fut proche du sien. Et là, elle lui offrit un tendre et long baiser, dénotant totalement avec la fureur et bestialité sexuel de l’instant. Puis, après quelques longues et douces secondes, la jeune serveuse reprit des baisers plus fougueux, plus sensuels, mêlés à des gémissements de plaisir tandis que son corps, qui avait légèrement ralentie la cadence durant le tendre moment qu’elle offrit au videur, reprit un tempo plus animal, nourrissant ainsi le feu brûlant de tout son corps pour la faire monter au paradis.