- « Mon cher Alexandre, vous savez dangereusement plaire aux femmes. Je n'ai nul doute que vous saurez venir à bout de ce qui se trouve sur votre chemin vers la gloire. »
Terria regardait son assiette vide, le ventre plein, repus et comblée de ce voyage culinaire à travers les phases de sels, les montagnes de sucres, les subtiles amertumes et les sûrs délicats. Le goût était l'un de ses sens qui s'était développé avec l'âge et l'accès à la richesse. Elle voua une affection aux produits salés, sa dent de sucre n'était plus. Alexandre venait y jeter sa langue, partageant les arômes qui étaient encore sur ses papilles. Terria vint y goûter, un deuxième dessert.
Persistant, comme à son habitude, Alexandre se penchait sur elle. La belle déposa une main sur la table afin de garder l'équilibre tout en continuant de rendre cette attention du vampire. Elle sentie l'extension de l'homme se ruer contre elle en témoignage du désir échaudé qui s'était renouvelé.
- « Oh! » fit Terria en surprise
La femme sentit la chaleur se déposer sur ses joue, de plus que la boisson qui accompagnait le repas l'avait émoustillé. Elle regarda autour, les domestiques étaient immobiles, tel les meubles et vases qui décoraient la pièce. Endoctrinés sur la bienséance et ne portaient pas de regard maladroit en leur direction, elles étaient des véritables bibelots. C'était comme si les amants se donnaient en spectacle sans attente du public. Une situation que la belle n'avait pas vu souvent, mis à part lorsqu'elle était le centre d'attention d'une salle remplie de viles pervers. Son corps voulait montrer à ces chères le plaisir qu'elle prenait à être là. Maîtresse, concubine du vampire.
- « Le contrôle, hmm? Je crois... je crois que ce ne sera pas,... hmmm... de mal. »
La belle avait fermé ses yeux, cherchant à se concentrer sur ce qu'Alexandre lui disait. Elle détestait la magie, mais le vampire lui avait apprit quelque chose de considérable. Ainsi il était possible de développer une résistance à la magie. Si elle devait résister à la magie rose des vampires pour arriver à ses fins, alors cela renforçait son désir de se commettre à la tâche.
Elle inspira profondément tout comme le sexe de son amant s'enfonçait en elle. Terria eu du mal à contenir le fluidité de sa respiration au début. À chaque coup de bassin, l'envie parcourait son corps. Son système nerveux réagissait de plus belle et ses mains recherchaient à se crisper sur le corps de Dowell.
- « Hmph... » fit-elle en expirant
Il était clair qu'elle ne maîtrisait pas encore son souffle. Autant elle possédait une vaste expérience sexuelle, Terria ne s'était jamais appliquée à contrôler cet aspect. Du coup, son essence se saccadait malgré elle. Or, comparé à une novice, ses prouesses étaient déjà remarquables. Possiblement, elle pouvait explorer un autre chemin pour l'aider dans son apprentissage. Pendant longtemps, Terria avait pensé que seuls les adeptes de magie pouvaient résister à celle-ci.
- « Contrôler les émotions de son corps ? »
Toujours les yeux fermés, Terria était perplexe. Pensant d'abord que le vampire s'était exprimé d'une façon cryptique, elle se disait que quelque chose lui échappait. Elle cherchait, puis, elle vit une lumière dans le noir de ses pupilles. Ce simple phosphène observé l’intrigua. Si elle devait contrôler les émotions de son corps, elle devait d'abord les lires, les voir. C'est à ce moment que l'idée de la méditation, ou encore la concentration vint. Il lui fallait se concentrer, ouvrir une porte, un troisième œil sur le ressentit.
- « Je crois,... je crois comprendre. Hmm... faites de moi votre disciple. » l'invita-t-elle le sourire aux lèvres
Les parois de la douce s'unissaient au rythme de sa respiration et exhibaient le plaisir de par leur sécrétion abondante.