MÉLINDA WARREN
Entre Ariman qualifier sa femme de «
salope » fit quelque peu tiquer la vampire. Mélinda considérait que, s’il y avait une seule personne sur Terra autorisée à insulter sa chérie, c’était bien elle ! Elle fronça donc les sourcils en tournant la tête, mais son regard sur sa femme lui fut bientôt coupé par un convive, qui s’interposa entre les deux. Elle cligna des yeux en voyant qu’il s’agissait d’
une élégante femme, très faiblement vêtue. Elle portait le long du corps une série de bijoux, et une tenue très courte moulant ses fesses.
Souriant, la femme attrapa avec sa main brillante la queue de sa femme, et masturba le sexe de Vanillia, qui gémit, hurlant même, en sentant la queue d’Ariman s’enfoncer dans son cul. Elle haletait, en sueur, et sentit alors l’invitée se hisser sur son corps.
«
Haaaaaa... -
Magnifique... Magnifique vampire ! »
La noble dame ne se fit pas attendre longtemps, et s’empala sur le sexe de Vanillia, coinçant ainsi la belle petite vampire entre cette femme et l’
Obliterator. Même si Vanillia était la femme de Mélinda, elle était tout de même loin d’avoir l’expérience sexuelle surréaliste de cette femme... Mais elle faisait de son mieux pour être à la hauteur, et la situation actuelle s’y prêtait plutôt bien ! Elle couinait donc sur place, en sentant la belle femme blonde onduler sensuellement sur elle, s’appuyant d’une main sur son épaule, offrant à Vanillia la vue de sa généreuse poitrine qui se balançait de haut en bas dans sa robe moulante, une vision hypnotique et particulièrement excitante.
De son côté, Mélinda s’occupait avec appétit du corps de Karuta, qui, peu à peu, se laissait aller. L’esclave d’Evangeline était effectivement une femme très douée, et, après avoir satisfait un homme, ce fut au tour d’
une très belle femme en robe rouge brillante d’approcher. Elle releva sa robe, et ouvrit une culotte en latex, révélant une belle verge, elle-même tenant une laisse avec, à l’extrémité, un homme attaché par le cou à cette dernière. Elle sourit malicieusement à Karuta, avant d’attraper sa chevelure d’une main, la forçant ainsi à prendre sa queue en bouche.
«
Hmmm... Là, voilà, belle et brave chatte ! »
La main de Mélinda fessa alors à nouveau Karuta, la forçant ainsi à remuer d’avant en arrière. La petite esclave timide connaissait avec Mélinda une véritable tornade de sexe, une descente formidable et jouissive. Rien ne semblait devoir arrêter la jeune femme, qui amplifiait encore ses coups de reins, accélérant le rythme. Sa queue s’enfonçait profondément dans son intimité, tapant contre son col de l’utérus, semblant grossir et s’épaissir à chaque coup, comme si celle-ci, en se gorgeant de mouille, grossissait. Ou alors, c’était une illusion d’optique, un délicieux mirage provoqué par le sentiment de plaisir ?
Quoi qu’il en soit, l’ambiance se détendait peu à peu, comme si cette scène sexuelle stimulait les autres. Les Poupées d’Evangeline réagissaient en conséquence, masturbant les convives masculins, faisant durcir dans leurs pantalons leurs sexes. Le succès devait aussi être attribué aux courtisanes de Mélinda, qui, tout en dansant avec les invités,
les échauffaient avec leurs douces mains, ou tout simplement avec
leurs superbes décolletés. Des courtisanes talentueuses, transformant progressivement la soirée en une délicieuse orgie généralisée.
Difficile de dire qui viendrait s’en plaindre. Après tout, si Evangeline avait demandé l’aide de Mélinda pour s’assurer de la préparation des festivités, il fallait bien s’attendre à ce que la soirée, tôt ou tard, dérape sur quelque chose de plus sexuel...
ALICE KORVANDER
Elles approchaient toutes les deux du point sensible, de la séquence où elles allaient s’abandonner et goûter au plaisir suprême. Alice pénétrait la guerrière avec énergie, dans une position de levrette. Cette situation restait toujours aussi excitante pour elle, qui continuait à pénétrer sans relâche la femme.
«
Hmmm... A-Anna-Marie, hmmm... »
Son gabarit ne plaidait pas en sa faveur, mais elle s’y faisait. La tête blonde continuait à la prendre, et les minutes défilaient. Le vibromasseur remuait dans le corps de la guerrière, jusqu’à ce que celle-ci goûte à son premier orgasme. Anna-Marie s’écroula sur le lit, éreintée, et la Princesse sourit alors. Alice se pencha vers elle, et sa main caressa doucement le visage en sueur de la jeune femme. Elle se pencha encore et encore, jusqu’à se lover contre elle, et l’embrassa tendrement. Alice se lova donc contre son corps, appuyant son corps au sien, et sentit la chaleur de la peau de la guerrière.
Elle était heureuse, soulagée, mais aussi repue, elle aussi. Elle embrassa d’ailleurs une nouvelle fois la femme.
«
Je te remercie pour ce moment, Anna-Marie... Mais je crois que tu as besoin de repos, maintenant. »
Alice se redressa alors, s’apprêtant à la laisser se reposer.
SAMARA
Tirant sur les lanières de son corset,
les deux Poupées parvinrent finalement à libérer les seins de Samara, et approchèrent ensuite leurs lèvres de sa poitrine. La démone soupirait de son côté doucement. Quand elle était arrivée à Ashnard, elle aimait le sexe, bien sûr, mais pas à un tel niveau. Et, maintenant, elle tremblait doucement sur place. L’Archimage gémit lentement, ses mains venant caresser ses cheveux, glissant sur leurs têtes, tandis qu’elle poursuivait sa conversation avec Evangeline.
«
Oui, je crois que vous avez bien fait. Mélinda... Je dois admettre qu’on s’y attache assez facilement. »
Samara avait initialement choisi d’être sa mécène uniquement pour asseoir son influence sur Ashnard, et pour en savoir plus sur les pontes locaux. Après tout, quand elle était arrivée à la capitale, elle ne connaissait personne, et elle s’était dit que se rapprocher d’un harem de luxe serait une bonne manière d’en savoir plus sur les Ashnardiens. Tout ça avait plutôt bien marché, et elle s’était finalement accommodée de la petite vampire, qui avait d’ailleurs la fâcheuse tendance de se retrouver impliquée dans quantité d’histoires dépassant, et de loin, un simple harem.
D’ailleurs, Evangeline continua à parler d’elle, et notamment d’une des esclaves de Mélinda. La démone comprit qu’elle évoquait Limma, et elle resta silencieuse. La vampire lui avait parlé d’elle, et Samara cherchait justement à réaliser une opération magique la concernant.
«
Je le comprends, oui... Et qu’avez-vous appris sur elle ? »
Le simple usage de ce pronom était comme un message implicite, la preuve que Samara en savait plus sur cette mystérieuse personne que ce qu’elle disait...