Boule de désirs inassouvis soudainement brisée, avalant avidement tout ce qu'elle avait toujours désiré et se refusait de vouloir, Saïki ne répondait plus. Elle essayait, peut-être, dans un coin de son esprit, mais elle était réduite à un état bestial, dénué de raison, plongée dans son seul plaisir et dans les abimes les plus profonds de la Luxure. La chute avait été généralisée, brutale, totale. Le succès était tel qu'Asmodée aurait pu être en droit de craindre une rémission en réaction à la violence du choc, mais le temps passait sans que l'ardeur et l'appétit de l'idole diminuent et il dut formellement reconnaître le succès de son approche. La réussite était d'une ampleur telle qu'il n'aurait presque pas osé la célébrer mais, comme l'évidence s'imposait, il laissa son sexe prendre un peu d'ampleur pour lui emplir la bouche et la gorge, et, non sans sa participation, il se laissa aller à leur fête dégoulinante de stupre.
Le prince infernal se délecta du spectacle qui s'offrait à son regard et échangea un regard de connivence avec l'incube qui, la verge bien fichée dans le fondement de la belle, lui prenait une virginité anale précieuse sans la moindre once de douceur, lui arrachant des gémissements et des cris étouffés par la queue du maître et les fluides qui se mêlaient en dégoulinant sur son menton. Il poussait son pelvis contre elle, lui tapait le nez, lui détruisait le maquillage, s'enduisait la hampe de rouge pétard pendant qu'à l'autre bout de la banquette son petit cul commençait à suinter du présperme démoniaque de Kinnel. Elspeth se régalait des fluides qui coulaient partout, les collectant d'une langue aussi agile qu'interminable à l'abri de la pénombre et des courbes de la gyaru.
Au volant, Tama, aussi prudent que possible, se masturbait en captant des bouts de la scène et en laissant les bruits trempés de leurs ébats se répercuter jusqu'à ses oreilles.
Après quelques minutes qui parurent sûrement interminables à Saïki, les choses évoluèrent sur l'initiative d'Asmodée, qui dirigea le quatuor comme un maître d'orchestres, de peu de mots et à grands gestes. Kanda se retira de la bouche meurtrie mais ne relâcha pas les cheveux de la belle.
"Recule !"Les mots, impérieux, n'étaient pas pour elle. Kinnel s'extirpa d'elle, la laissant vide de tous ses orifices, mais elle se fit bientôt tirer en arrière, pousser sur ses fesses. En un clignement, elle se retrouva sur le dos, la tête vers les deux jeunes gens et les jambes autour de Kanda. Kinnel n'attendit guère et se baissa sur elle, lui faisant lécher ses bourses, sucer sa bite sans ménagement. Elspeth les rejoignit encore, la caressant sans pudeur, branlant la base du sexe de son compagnon, le suçant goulument quand il se tirait de sa bouche. De son côté, Asmodée prit la place de Kinnel en poussant son membre vigoureux à son tour entre ses fesses, s'occupant de son vagin trempé de ses doigts fouisseurs. Il aurait probablement pu invoquer une autre verge, voire se donner un second membre, voire convaincre Tama de s'arrêter, mais il était peut-être tôt pour étaler si ouvertement son pouvoir.
Lorsqu'elle aurait reçu les foutres démoniaques et baigné dans l'extase de leurs semences, par contre, elle serait certainement prête à n'importe quoi.
Et, sans la ménager, il lui pilonna le fion en claquant bruyamment contre ses fesses, à chaque coup, dans un bruit humide et obscène.