L’habit ne faisait pas le moine. Et ça, Mélinda était bien placée aussi pour le savoir. Combien de fois lui était-il arrivé de soumettre des esclaves plus grands qu’elle, plus corpulents, plus massifs ? On ne se méfiait jamais assez des personnes de petite taille, et, en l’occurrence, la vampire avait toujours aimé les paradoxes. La vie, tout simplement, était faite de paradoxes et de contradictions. Là, tout était fait pour qu’Edessa domine Sya. Elle était la démone, plus grande que Sya, et c’était pourtant l’Ange qui la pénétrait, la prenant en levrette. Pour autant, Mélinda ne se faisait guère d’illusions, et en eut la confirmation quand la queue caudale d’Edessa alla fouetter les fesses de Sya, réveillant la soumise en elle pendant quelques secondes... Avant que Sya ne remette son masque d’autorité, et ne recommence à bourrer sa succube.
*Oui, cette petite n’est pas faite pour dominer...*
Mais qu’importe, Mélinda se régalait. Les deux formaient un très beau duo. Sya finit par se retrouver lovée dans le dos d’Edessa, pétrissant ses seins avec ses mains, ses cheveux bleus formant comme des tentacules qui s’enroulèrent autour des jambes d’Edessa, pendant qu’elle la prenait fortement, remuant d’avant en arrière.
« Hmmmmmm... Haaaaaaaaaaa... !! »
Rebelle comme il le fallait, Edessa n’hésita pas, et retourna fouetter le cul de Sya, comme pour motiver l’Ange, redoublant ses ardeurs à chaque fois. Pour la démone aussi, ce moment était unique. Elle faisait l’amour avec une Ange ! De plus, cette Ange sentait le sexe et l’odeur de sa Maîtresse, si particulière, et si jouissive, à tous les étages ! Ha, c’était un vrai régal, magnifique ! Elle était déjà sûre que cette Sya allait rapidement devenir un pilier de leur petite communauté, et Edessa serait là pour y veiller. Endurante, Sya la pénétrait depuis plusieurs minutes, faisant mouiller Edessa, qui sentait son fondement continuer à se faire élargir par la queue de Sya.
Les délicieux couinements d’Edessa s’accompagnaient, comme souvent, de spores magiques qui suintaient de son corps, des spores chargées en magie rose, aphrodisiaques. Mélinda sentit sa respiration s’accélérer, crispant ses doigts contre les accoudoirs du fauteuil, pendant que Sya finit par atteindre, enfin, l’orgasme tant attendu. Son corps se tendit sur place, et la jeune Angelotte finit, dans un long cri, par jouir de tout son être dans, le corps d’Edessa, répandant sa chaude semence en elle.
Ceci fait, Mélinda se redressa alors, pendant qu’Edessa, se relevant à son tour, attrapa Sya entre ses bras, et la blottit contre elle, caressant d’une main ses cheveux, avant de l’embrasser.
« Eh bien, les filles, vous êtes vraiment très énergiques, ensemble... Mais je crois que tu vas avoir besoin d’aide pour t’occuper d’Edessa, ma petite Sya.
- Vo-Vous nous rejoignez, Maîtresse, hm... ?
- Précisément. Transporte-nous dans ta chambre, ma petite coquine. »
Edessa sourit, et, tout en conservant Sya contre elle d’une main, attrapa la main de sa Maîtresse dans l’autre, puis téléporta le trio.
Mélinda arriva ainsi dans la magnifique chambre d’Edessa. Plutôt grande, elle était proche de la sienne, et, comme on pouvait s’y attendre, était chargée en magie rose, tout en abritant quantité de sex toys... Ainsi qu’une statue en marbre de Mélinda, et des tableaux érotiques aux murs, montrant généralement Mélinda en train de faire l’amour. Impossible de le nier, Edessa était bien sa groupie. Il y avait, pour le reste, des chevalets, des variantes érotiques de la vierge de fer, des fouets, des sangles, et plusieurs croix de Saint-André... Dont l’une abritait une femme, avec des collants et de longs gants, un corset noir, une culotte-gode, un masque, et un gag-ball, ces vêtements étant bien évidemment en latex.
« Il y a toujours au moins une fille dans ma chambre, précisa Edessa, je ne suis véritablement apaisée que quand je ressens les pulsions sexuelles d’une femme. »
Autant dire que la magie rose d’Edessa infestait les lieux, Mélinda l’inhalant à pleines narines, pendant que la succube se délestait de sa robe, et s’asseyait au milieu du lit. Elle venait de faire sortir sa verge, et se masturbait lentement, regardant de manière irrévérencieuse ses deux amantes.
« Allez... Venez vous occuper de moi ! »
Mélinda défit également sa robe, et donna alors une gifle sur els fesses de Sya, comme pour la motiver.
« Tu es l’Ange de la Luxure, non ? Je suis sûre que tu vas adorer chaque seconde que tu vas passer ici, dans cette chambre... »
Cette chambre aurait tout à fait pu être un autel pour Lust. D’ailleurs, parmi l’un des tableaux, on pouvait, précisément, voir la Déesse de la Luxure.