Alexandra avait toujours aimé les fellations. Pour elle, c’était là que toute l’ambivalence du sexe s’exprimait, et qu’il était difficile, concrètement, de déterminer qui dominait, et qui menait la danse. Était-ce Alexandra, parce qu’elle se tenait debout, qu’elle avait Shiroi à genoux en train de sucer sa queue ? Ou était-ce Shiroi, parce qu’il pouvait agir, parce qu’il avait la main ? Toute relation sexuelle reposait sur la même ambivalence : domination et soumission, les deux faces d’une même pièce. L’un agissait, l’autre subissait. Le coït, la sodomie, les baisers... Oui, il y avait toujours un dominant dans les ébats, mais, dans le schéma précis de la fellation, les deux se retrouvaient partiellement sur un pied d’égalité.
Shiroi se mit à jouir dans la bouche de Liana, qui ne pouvait qu’aimer ça. Si, jadis, le goût du sperme avait pu la rebuter, par son côté aigre, ce dégoût s’était depuis longtemps envolé. Liana était maintenant une belle perverse, fière de l’être, et qui admettait volontiers tous ses penchants lubriques. Malgré sa fine et délicate silhouette, l’agréable neko avait plus de 80 ans. Sa Maîtresse l’entretenait, utilisant les potions magiques fournies par ses amies magiciennes pour permettre à ses plus belles pièces, ses plus beaux esclaves, de rester jeunes. Liana était heureuse de faire partie de ces quelques heureuses élues. Elle avala goulument le sperme de l’homme, mais conserva son sexe dans sa bouche, jouant avec, le léchant tendrement. Ce n’était pas parce qu’il s’était déchargé, et que sa vigueur avait bien diminué, que ce pauvre petit sexe devait être à l’air libre. Maîtresse lui avait enseigné qu’un chibre n’aimait pas être dehors, et qu’il fallait toujours le fourrer quelque part, préférentiellement dans un autre corps. Il fallait le maintenir au chaud, et c’était tout à fait ce à quoi Liana s’affairait en ce moment, suçant cette queue avec une tendresse infinie, ronronnant tendrement.
Alexandra, elle, était un peu moins tendre, et son sexe était bien tendu. Généralement, les hermaphrodites qui se faisaient greffer des sexes héritaient d’organes conséquents, et c’était le cas pour Alexandra. Sa main agrippait Shiroi, et elle remuait en lui, savourant ça. C’était toujours bon quand une fille vous suçait la queue, mais, quand ça venait d’un mec... Disons qu’il y avait là une dose supplémentaire de perversion, une dose qui était tout simplement délectable et magnifique. Il fallait cependant bien reconnaître que, de manière générale, sans doute par inexpérience, les hommes étaient, sur ce point, bien moins doués que les femmes. Toutefois, ça n’empêchait évidemment pas Alexandra d’apprécier ce moment, et sa verge tendue en était le bon signe. Elle la remuait en lui, tapant contre le fond de sa gorge, se délectant de cette gorge profonde, avant de replier son sexe, pour le ramener dans sa bouche, continuant ce mouvement, sans chercher à le ménager. Sa main gantée se crispait à ses cheveux, les serrant, les pressant, et elle continuait ainsi à le prendre, sans relâche.
« Haaa… Haaaannn… Hmmmm !! »
Elle se laissait aller, pleinement, sans hésitation, remuant, l’amenant peu à peu à véritablement être un soumis. Elle lui baisait la bouche, son membre vorace s’enfonçant en lui, filant sans relâche, le pénétrant, et elle tint pendant plusieurs minutes ainsi, Liana soufflant sur les braises avec sa langue et ses doigts. Ses doigts caressaient en effet les testicules de Shiroi, et elle cessait parfois de le sucer, simplement pour l’embrasser, ou pour lécher les rebords de sa verge, afin de sentir la tension revenir, afin de sentir cette virilité revenir à la charge. Liana se régalait.
Alexandra mit un certain temps avant de jouir, confirmant l’extraordinaire endurance des femmes de Mélinda dans le domaine du sexe. Elle tenait bon sur la longueur, et, quand elle jouit, ce fut une véritable explosion crémeuse, son sperme déferlant dans la gorge et la bouche de Shiroi, alors qu’elle soupirait de bonheur, gémissant en sentant cette tension qui engourdissait tous ses membres disparaître rapidement.
« Aaaaahh… Ah putain ouais ! »
Elle venait de se décharger généreusement en lui, et conserva encore son sexe dans sa bouche, baignant dans une marée de sperme. Elle avait balancé de grosses giclées, attestant ainsi qu’elle était clairement une dominatrice.
Et ça faisait foutrement du bien !