Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Bapitsm By Fire [PV Rinako Yukimitsu] [Fini]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Rinako Yukimitsu

Humain(e)

  • -
  • Messages: 299


  • FicheChalant

    Description
    Humaine,Celkhane, dans l'armé pour luté contre l'esclavage

Re : Bapitsm By Fire [PV Rinako Yukimitsu]

Réponse 45 samedi 26 janvier 2013, 17:37:20

Citer
Rinako en son for intérieur :
YEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEES \o/

Esquive réussie. C’est la glace à la noisette, ça. Les joues encore roses je baisse la tête pour cacher un petit sourire.

« Je m’en souviendrais... Suki. »

Je réalise seulement, avec un gros travail sur moi-même pour ne pas sauter de ma chaise, que le Lieutenant vient de me proposer un rendez-vous... J’ai un rencard avec Suki Tetsuhiko ! Je sais de moins en moins que penser de cette journée. Finalement il faut peut-être que j’arrête de me prendre la tête. J’ai assez de pièges à éviter, inutile de me bouillir la cafetière par-dessus le marché. De toutes façons elle boue d’elle-même par la suite. Un peu personnel ? Un rêve ? Je voudrais lui répondre en allant l’embrasser, comme ça, sans prévenir, devant tout le monde. Quelque part je sens bien que j’esquive la question pour moi-même.

Sa façon de décrire la chose n’appelle que des échos lointains et farfelus en moi, un peu comme son délire d’adopter toutes les orphelines. Qu’est-ce qu’elle est belle comme ça, les yeux dans le vague avec ce petit sourire, à regarder ses rêves. Une femme, des filles... Je n’avais pas encore été jusque là dans ma tête, mais quelque chose me dit que ça pourrait être envisageable. On va tout faire pour, en tous cas. Le Lieutenant en mère de famille, ça reviendrait presque à parler d’une tortue volante. À sa façon de jouer avec son verre, puis de le vider, elle ne croit pas plus à ce rêve qu’à l’autre.

Je lui accorde un petit sourire, même si j’ai un peu de mal à la regarder en face en parlant.

« Vous brisez rien. Même si quand on vous voit on a du mal à vous imaginer en maman. »

Je baisse les yeux vers la petite coupe où je réduis en bouillie ma demi-boule de glace.

« Je pourrais vous dire que c’est peut-être pas une bonne idée. On mène une vie dangereuse, un jour ou l’autre on risque de pas rentrer, et ainsi de suite... Tout ça vous le savez. Et vous êtes encore jeune, vous avez le temps. »

Je relève les yeux avec ce petit sourire.

« Mais d’un autre côté, il y a beaucoup de filles qui voudraient une mère. Et beaucoup de femmes qui... qui seraient heureuses d’être avec vous. »

Une en particulier, assise juste en face d’elle. Ça sonne vraiment hypocrite de lui dire tout ça alors que si j’avais le courage... Mais non, je reste là à rougir comme une cruche.

« Je pense que vous feriez une mère géniale, et que votre femme aura beaucoup de chance. Je vois pas ce qu’on pourrait rêver de mieux, alors ça a rien de con. »

C’est moi qui suis conne de dire tout ça. De quoi je rêve, moi ? Maintenant que j’ai entendu ça je vais rêver d’elle pour plus qu’une nuit, pour autre chose que des galipettes après le combat. Est-ce que je pourrais assurer en temps que mère, ou que femme ? J’en sais rien mais j’ai envie de le découvrir, avec elle.

Redescend un peu sur Terra, ma fille ! Ça va pas se faire en dix minutes autour de cette table. Et puis j’ai que seize ans, une seule mission à mon actif, rien d’autre que ma piaule ininflammable à la caserne, un hymen intact et un sérieux problème de sociabilité. Je me leurre pas, je suis loin d’être prête à me caser. Je baisse à nouveau les yeux avec un sourire presque déçu.

« Moi, je rêve que de marcher dans les pas de ma mère, à l’armée. Pour le reste je sais pas ce que je veux. »

Est-ce que je veux vraiment quelque chose ? J’en sais rien. Je veux Suki et tout ce qui ferait son bonheur du moment que je pourrais au moins la voir. Plus je passe de temps avec elle, plus je la découvre sans armes ni cibles, plus ça devient désespérément clair. Dire qu’elle est juste là, à portée de bras, que lui dit de profiter tant qu’elle peut sans se poser question alors que je reste assise sur ce tabouret.

Je sourie à nouveau en relevant les yeux pour les balader sur le reste de la salle.

« Mais j’ai jamais vraiment cherché. Vu qu’on est là vous pourriez m’aider à m’y mettre ? »

Je viens de frôler la crise cardiaque en disant ça.

Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Re : Bapitsm By Fire [PV Rinako Yukimitsu]

Réponse 46 vendredi 01 février 2013, 22:26:44

Suki ouvrait son cœur, ce n'était peut-être pas la première fois qu'elle le faisait? Après tout, l'alcool lui ouvre bien des vérités sans pour autant en garder une trace dans le cerveau? Mais là, elle savait ce qu'elle disait et avec qui. Ce n'était pas un simple verre qui allait la foutre sous la table. C'est vrai que c'était dur de l'imaginer en mère de famille, le tablier autour de la taille avec une louche dans une main a appelé une bande de petits monstres aussi intenable qu'adorable mais on ne juge personne sur les apparences. Rinako devait le savoir mieux que quiconque. Comment comparer la jeune femme qu'elle avait vue avec une arme à la main tireé sans la moindre pitié sur des chiens dangereux et cette petite femme très douce qui passait la plupart de ses temps libres à jouer avec des enfants, leur offrir des petits quelques choses et sourire comme jamais elle ne l'avait fait avec une arme entre les mains. Deux faces opposées, une même personne. Fonder une famille n'était peut-être pas la meilleure idée vu qu'elle était Lieutenante, souvent sur le terrain mais ça elle le savait. C'était un peu égoïste de sa part d'ailleurs car malgré tout, elle voulait des enfants, une famille pour pouvoir se sentir vivre, heureuse en rentrant de mission, serrant chacune des femmes de sa vie dans ses bras, écouter leur histoire si banale mais tellement prenante d'un quotidien sans danger que Suki et tant de Celkhane leur offrait. Rendant à la fois Terra et Caelestis plus paisible.

C'est vrai aussi qu'elle avait le temps, dix-sept ans. C'était déjà un âge jeune où il était rare de voir une personne si gradée dans l'armée mais c'était aussi pour ça qu'elle voulait fonder une famille. Qui sait si la prochaine mission la ramènera sur Caelestis? Dans quel état? Elle ne voulait pas mourir seule, pas avoir quelqu'un à qui penser pour tenir, ne pas aller vers cette fameuse lumière blanche. Cette nuit-là, à Tékhos, Mélinda aurait très bien pu lui coller une balle en pleine tête et à qui elle aurait fait de la peine? Ses parents, sa troupe, l'armée? Et? Pas de veuve, pas d'orpheline? C'était triste d'y voir du bonheur dans le malheur mais la solitude était tout aussi pire pour elle. Suki en avait marre de la solitude, ses soirées ici en sont témoins? Quitte à oublier avec l'alcool, c'est une chose mais pourquoi vouloir toujours inviter une fille chez elle? Ou squatter chez une autre femme? La solitude évidemment. C'était aussi effrayant qu'un monstre qui se cachait dans le placard d'une petite fille la nuit pour la terroriser. Rinako savait lui foutre le moral au plus bas pour la tirer par le bras et lui faire voir quelques rayons de soleil. Il y avait des tas de petites qui adoreraient avoir une mère, c'est sur. Mais une femme qui voudrait être avec elle... il y avait toujours chargeur à son fusil mais de ce côté-là, Suki avait plus de difficulté. Bourré, elle devait être amusante, charmeuse, sexy mais au naturelle, connaissant sa réputation, c'est par peur que des filles accepteraient de la suivre. Suki affichait un petit sourire amusé en se frottant les yeux. La fatigue? L'alcool? Non, surtout la fatigue, ce n'était pas un verre qui allait l'assommer.

Elle attira le verre que Rinako avait refusé mais n'y toucha pas pour le moment, préférait écouter sa camarade. Elle sera une mère géniale, de même en tant que femme? Voilà des paroles sincères, elle espérait que Rinako disait vrai.

« Ouais, j'espère que tu dis vrai. »

Quitte à parler confidence et rêve, Yukimitsu lui fit part de ses rêves. Marcher dans les pas de sa mère. C'est vrai qu'elle n'a jamais vraiment observé son dossier, dans un sens, elle ne lit le dossier militaire des autres que lorsqu'elle en est obligée. Mais demain elle devrait au moins le faire? Ne serait-ce que pour voir de quoi la mère de Rinako était capable, quels étaient ses missions, son taux de réussite, ses plus grands exploits. C'était noble comme rêve, et elle espérait qu'elle y arriverait en ayant une plus longue espérance de vie bien sur. Elle ignorait qui elle était mais elle avait bien compris cela. Mais en dehors de ça, elle ignore son rêve? Mouais, avoir un rêve, c'est déjà bien. Mais elle ne comprenait pas bien le sens de sa question? Qu'est-ce qu'elle entendait vraiment par-là? Chercher un rêve pour elle? En dehors de devenir mère, Suki n'avait jamais vraiment rêvé d'autres choses? Elle n'était pas comme ses bourgeoises Celkhanes qui rêveraient de visiter des coins de Terra ou l'esclavage serait aboli. Après tout, sans ce défaut, Nexus ou Ashnard pourrait être un beau pays? Les voyages, ce n'était pas son truc. Après il y avait eu quelques rêves simples à réaliser et court comme essayé le dernier modèle tout droit sorti du centre de recherche Celkhane ou même Tékhan, ça aussi, ils avaient de bonnes armes.

« Je veux bien t'aider mais j'ai pas vraiment d'idée? À part abolir l'esclavage avant ma mort ou fonder une famille, j'ai pas vraiment d'étoiles dans les yeux. Je sais rester les pieds sur Terre. Je dois manquer de fantasie et d'originalité? Pff, pourquoi tu ne ferais pas comme moi? Fonder une petite famille? Suffirait de trouver une femme mais pour toi, ça serait bien plus simple. Souriante, de jolies formes, aimable, tu ferais rapidement craquer une femme! »

Pourquoi pas elle? Non... Suki la trouvait mignonne, même plus mais bon, fallait pas trop compter sur elle, l'alcool arrivait doucement dans le sang, le cerveau, bientôt une chaise risquerait de faire une très bonne femme pour elle. L'organisme de la petite lieutenante était un vrai mystère scientifique, elle pouvait tenir des litres d'alcool, rarement mais parfois, elle pouvait partir au quart de verre! Ce n'était pas le cas pour le moment mais elle restait déjà plus souriante, plus gaie.

« Pff... Tu nous imagines ensemble deux secondes, à éduquer nos enfants? Ha! Ça serait drôle... On élèverait une pauvre petite qui n'a pas eu de chance sur Terra, on lui offrira une nouvelle vie... »

Là par exemple, c'était surtout l'alcool, cette idée lui avait traversé l'esprit mais sans mesurer l'importance que pourrait avoir cette pensée pour Rinako. Souriante, son regard était un peu perdu. En imaginant cela, elle se voyait à côté de Rinako et entre elles, la petite tête blonde qu'elles avaient sauvée, en plus souriante. Alcool? Fantasme? Là, la réponse n'était pas si évidente.

Rinako Yukimitsu

Humain(e)

  • -
  • Messages: 299


  • FicheChalant

    Description
    Humaine,Celkhane, dans l'armé pour luté contre l'esclavage

Re : Bapitsm By Fire [PV Rinako Yukimitsu]

Réponse 47 vendredi 08 février 2013, 16:50:48

L’un dans l’autre la soirée n’est pas si catastrophique. Au moins j’en apprends un peu plus sur la belle blonde qui me fait craquer. J’ai encore un peu de mal à croire que c’est ce genre d’atmosphère que les autres recherchent après le combat. On ne fait que ressasser nos problèmes en leur trouvant des solutions nébuleuses, trop lointaine pour vraiment vouloir dire quelque chose. J’essaie de faire changer de sourire à Suki mais la vache ! Elle m’aide pas des masses jusque-là. Elle prend le deuxième verre. Évidemment que je suis sincère. Je suis peut-être pas une flèche mais je doute pas qu’elle ferait une bonne mère. Maman-gâteau ou lieutenante elle prendra soin de ses gosses, ça crève les yeux. Et pour ce qui serait d’une femme... Je ne sais pas, mais je voudrais bien me faire une idée.

Niveau fantaisie je suis encore plus mal lotie qu’elle. Ce n’est pas d’éradiquer l’esclavage que je rêve, seulement d’être à la hauteur de ma génitrice. Plus encore à cause de mes pouvoirs. Mais le reste... Je l’ai connue en tant que mère, je connais la soldate qu’elle était, mais la femme derrière tout ça je n’ai pas eu le temps de la découvrir. Elle est morte bien avant de pouvoir me parler de ces choses, je les ai apprises en cours ou en laissant trainer mes oreilles un peu partout. Est-ce qu’elle aussi avait rêvée d’avoir une femme ? Elle n’en a jamais eu, pas même d’aventure qui ait vraiment duré. Est-ce qu’elle était trop prise par ses devoirs envers l’armée et moi pour trouver ce bonheur-là ?

Quand Suki se met à me complimenter sur mon physique je commence par rougir avec un petit sourire gêné. Mais très vite ce sourire retombe. Je n’aurais pas de mal à faire craquer une femme... une autre femme. Non ! Reprend-toi, ma fille ! Elle voulait sans doute pas dire ça. Faut que je perde cette habitude de faire une montagne de tout, et surtout faut que je sourie. Mais une fois de plus elle ne m’aide. Elle commence à peine à parler que je retiens mon souffle. Je sens mon cœur se serrer à l’entendre parler de ça comme de quelque chose de trop fou pour jamais arriver. Est-ce que je nous imagine ensemble deux secondes à élever une gamine ? Ça fait déjà plus de deux secondes.

« Je nous imagine très bien. »

Je l’ai vraiment dit ? Putain, mais qu’est-ce qui m’a pris ?! Soudain c’est la panique dans ma tête, la vraie de vrai. Je bloque sur ma coupe de glace vide, je sens mon visage qui chauffe. Si je portais pas mon bracelet d’obsidienne j’aurais déjà pris feu. Soudain je m’arrache à mon tabouret et je file vers la sortie. Et sans relever les yeux !

« Pardon. Merci pour le verre. »

Quelle conne ! Bordel ! Quelle conne ! Si elle avait pas deviné que je craque complètement pour elle, maintenant faudrait qu’elle soit encore plus conne que moi pour pas s’en rendre compte. J’aurais dû changer de sujet et lui pomper l’air avec ma série préférée au lieu de me lancer dans des discussions à cœur ouvert avec une supérieure.

Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Re : Bapitsm By Fire [PV Rinako Yukimitsu]

Réponse 48 mardi 12 février 2013, 21:55:40

Cherchant un rêve pour sa camarade, elle ne l'aidait pas vraiment, c'est vrai mais faut dire qu'il y a peu de chose qui font rêver la lieutenante Tetsuhiko. Alors trouver un rêve pour quelqu'un d'autre... Pourquoi s'était-elle mise à parler de ce rêve de la voir avec elle en train d'élever une enfant, orpheline surement pour offrir cette nouvelle vie à une pauvre âme qui a vu la sienne brisée. En tout cas, elle n'avait pas rêvé, Rinako s'imaginait bien dans ce rôle. Suki, grande professionnelle des armes, qui a une passion aussi grande pour l'armée et son travail, le but de toute Celkhane mais aussi mauvaise qu'une enfant de bas âge devant une équation lorsqu'on parle d'amour. Le message de Rinako était peut-être involontaire mais plutôt clair, sans équivoque, clair comme de l'eau de roche et pourtant... et pourtant, elle n'avait pas fait de rapprochement pour le moment. Un bref sourire en la regardant avant de la voir se relever, tête baissée vers la sortie. Pourquoi elle partait? Puis son verre! La glace certes était finie mais son... oh puis merde, c'est elle qui avait payé alors autant le liquider sur place! Une bonne descente avant de s'essuyer la bouche d'un revers de la main pour courir vers la sortie, titubant quelque peu après un verre cul sec!

Suki aurait-elle enfin compris que la gêne de la jeune femme n'était pas seulement due au lieu, à sa réputation, à sa gêne de voir Suki déballé son sac comme à une psychologue? Il y avait une chose évidente derrière tout ça, parsemé d'indices au cours des diverses conversations. Mais non. Suki régla avec une carte, à peine insérer, un petit code et hop, c'est réglé pour les deux verres et la glace de Rinako. Courant pour rattraper la demoiselle aux cheveux roses, elle titube de nouveau en se retenant au mur en cherchant la belle qui se trouvait... à sa droite, stoppé. Ouf! Pas besoin de courir de nouveau. La blondinette se rapproche avec un sourire gêné mais pour quoi? Elle n'oublie pas de parfois se tenir au mur. Quelques connexions se font dans son cerveau pour comprendre certaines choses sur elle, sur le sergent et la femme qui tenait ce rôle depuis peu.

« Rinako... Je... »

Elle l'observe mais elle ne sait pas quoi dire, elle ne sait pas quoi pensé. Il faisait bon dedans, ici, il fait froid et il est souvent déconseillé de passer à des températures si différentes rapidement après avoir consommé de l'alcool, ça fait plus facilement effet comme ça monte aussi plus rapidement au cerveau. Suki arrive à lui attraper l'un de ses poignées en baissant la tête. La voir courir ainsi, presque fuir... la soirée se finissait pour le duo mais il lui restait une crainte qu'elle affrontait tous les soirs, qu'elle avait du mal à assurer, d'où sa présence dans ce genre d'endroit.

« Je peux pas conduire... aide-moi s'il te plaît... »

Vérité ou mensonge? Bon c'est vrai que ça serait dangereux de la laisser conduire alors que le sol se mettait soudainement à bouger sous les pieds de Suki. À moins que ce soit ses yeux qui remue si vite. Quoi qu'il en soit, elle ne lâche pas Rinako, elle n'ose même pas regarder la jeune femme en face. La honte? Peut-être? C'est en s'accrochant à elle derrière le scooter antigravité qu'elle posa sa tête contre son dos et parle un peu de sa véritable demande derrière cette simple précaution de rentrée en un seul morceau.

« Me laisse pas... »

C'était presque une supplication, avec quelque chose dans sa voix, elle avait l'air plus triste et seule que d'habitude. Où était la grande Suki, exterminatrice de salopard et bonne buveuse et même blagueuse en plein bar! Qui était cette Suki toute petite et fragile? Rinako ne le voyait pas mais elle avait la lèvre qui tremblait, ses yeux commençaient à perler. Que Rinako l'emmène chez elle ou qu'elle la conduise chez Suki, peu importe. Elle ne voulait pas rester seule, pas toute seule à affronter ses cauchemars, ses angoisses. Ses bras se resserraient un peu plus autour d'elle, ce n'était plus qu'une fille apeuré. Elle se fichait de coucher ou pas avec elle, sur le coup, elle voulait juste sentir quelqu'un près d'elle pour dormir et ne pas se sentir seule et abandonnée... comme son réveil dans la chambre de Mélinda. Kairi était là, certes, mais en y repensant comme chaque soir, cette dernière semblait heureuse et pas seulement pour avoir sauté le pas avec sa supérieure. Suki se sentait sale et même comme une terroriste Celkhane alors que Kairi était heureuse. Finalement, elle a sombré dans la folie donc elle ne peut lui reprocher d'être heureuse à ce moment-là mais... c'était son fardeau pour avoir échoué et coucher avec l'ennemie, y prendre même du plaisir. Une vie hantée, des nuits horribles où une pression sur la gâchette pouvait décider de son réveil ou non le lendemain. Personne ne savait ça et elle aimerait tourner la page. Mais tant que Mélinda était vivante, tant que Kairi était folle, comment tourner la page? La sensation de vitesse se stoppait et Suki n'avait pas bougé d'un poil dans le dos de Rinako, avant même de lui annoncer la couleur de la destination, elle profitait que sa voix pouvait se faire entendre.

« Reste dormir avec moi... je veux pas rester toute seule... »

Une nouvelle fois, Suki s'affichait sous un jour de faiblesse, une jeune femme effrayée, loin de son image. Sa voix était toujours troublé et tremblante...

Rinako Yukimitsu

Humain(e)

  • -
  • Messages: 299


  • FicheChalant

    Description
    Humaine,Celkhane, dans l'armé pour luté contre l'esclavage

Re : Bapitsm By Fire [PV Rinako Yukimitsu]

Réponse 49 mercredi 13 février 2013, 23:57:05

Je pense pas que l’archipel soit assez grand pour me permettre de fuir aussi loin que j’en ai besoin. En plus je suis à pieds, et je me les gèle dans cette foutu robe. Pas étonnant vu qu’il fait nuit. Je me retrouve dehors à grincer des dents, je peux rien faire d’autre que ruminer. Et où je vais comme ça ? Retour à la caserne ? Ma petite chambre où je suis toute seule uniquement parce que les autres risqueraient de rôtir si j’ai le sommeil agité, un pot de glace et une série à l’eau de rose débile, pleine de fille qui se prennent la tête sur de la merde au lieu de s’avouer qu’elles s’aiment. Finalement ma solution de repli est loin de me suffire. Je commence à piger, à choisir je préfèrerais retourner en opé tout de suite. Aller me terrer dans un trou en territoire ennemi, où je n’aurais que deux choses à l’esprit : survie et mission. Passé les limites de l’archipel les territoires ennemis c’est pas ce qui manque, ni les cibles.

« Rinako...Je... »

Sa voix suffit à me foudroyer. Je peux encore partir en courant, ou bazarder mon bracelet et m’envoler, tant pis si on voit mon cul. Non, je peux pas. Je suis figée sur place. Je sais même pas pourquoi je suis terrorisée à ce point, j’ai les neurones en rideau et je tremblote déjà. J’ai pas l’habitude d’avoir froid, mais c’est pas ce qui me fait frissonner. J’ai peur de me retourner. J’ai peur de ne pas supporter une désillusion de plus, pas après toutes mes bourdes. J’ai peur qu’elle me dise des choses qui me colleront une rage que je ne pourrais pas ravaler si facilement. Mais comme elle me prend par la main, ou presque, j’ai pas vraiment le choix. Ce que je découvre n’est pas à la hauteur de mes angoisses, pourtant ça ne me rassure pas. Suki a l’air aussi bouleversée que moi, plus incapable de le cacher vraiment. Et d’un coup elle a surtout l’air fatiguée, dans tous les sens du terme... les plus sombres.

« D’accord... je vous ramène. »

Je me mords déjà les doigts d’avoir seulement soufflé ces paroles. Elle m’en aura moins fait voir sur le terrain qu’au bercail, cette journée. Cette fois au moins on risquera pas de voir mon cul à cause du vent. Vite : sur le scooter, que je pense pas à qui ou ce qui peut mettre Suki Tetsuhiko dans un état pareil. Il y a assez de rumeurs sur sa dernière mission à Metropolis, et assez de silences. Je n’oublie pas que si j’ai été intégrée à sa troupe c’est parce qu’il y manque une soldate. Elle doit en avoir gros sur le cœur, et serrer les dents un peu plus fort à chaque mission. Je suis pas idiote, tout le monde a bien vu que la gamine qu’on a trouvé aujourd’hui l’a chamboulée. Alors qu’elle me parle de fonder une petite famille en adoptant des orphelines avec un verre dans le pif : c’était pas anodin. Avec un verre dans le pif ma mère était méconnaissable. Ses nerfs lâchaient, elle venait dormir dans mon lit et pleurait presque pendant des heures en me répétant qu’elle m’aimait. Sans raison apparente, et je savais pas comment la rassurer. Le lendemain elle me disait que c’était à cause de l’alcool, que ça « ouvrait les vannes », qu’on pouvait plus retenir ce qu’on a sur cœur. C’est pour ça que j’ai jamais bu.

Suki a l’air d’arriver à retenir, au moins elle retient ses fesses sur la selle. Quand elle me serre un peu plus je ralentis. Peut-être que je vais trop vite ? Peut-être aussi que je veux pas qu’elle me lâche trop vite ? Je l’entends marmonner dans mon dos, trop bas pour comprendre. Je sais pas où elle habite et j’ai pas franchement envie de taper la causette tout de suite. Elle a une piaule à la caserne vu qu’elle est lieutenant. Ça ira bien. Je ralentis encore en descendant vers l’entrée. Je trouve un lit, je la mets dedans et...

« Reste dormir avec moi... je veux pas dormir toute seule... »

Je ne reprends mes esprits que quand le scooter antigravité cogne contre les renforts de la station. Heureusement qu’elle a attendu qu’on soit presque à l’arrêt pour dire ça. Allez ! Va pas te faire du mal, ma fille. Elle tient à peine sur ses jambes, c’est la vodka qui parle. Elle aura déjà assez d’une gueule de bois à gérer. J’écarte doucement ses bras pour descendre du scooter.

« Lieutenant, je... »

Je... Je peux pas. Je sais que je devrais la jeter dans un lit ou sous une douche froide. Je sais que si je cède à ce qu’elle me demande ce sera moins pour la soutenir que pour l’avoir à moi cette nuit. Je sais que ça revient à profiter d’un moment de faiblesse, que c’est mal. Mais je passe un bras sous le sien jusque dans son dos pour l’aider à descendre.

« Je reste avec toi... Suki. »

Et puis merde ! Pourquoi je me prendrais la tête plus qu’elle ? Elle veut passer la nuit avec moi et je demande pas mieux. C’est pas comme si j’allais la violer. On a assez remué d’idées noires ce soir, alors je laisse pas passer ma nuit avec elle. Moi non plus je veux pas dormir seule, j’en ai marre de dormir seule. Et j’ai pas envie de dormir avec quelqu’un d’autre. Je lui souris en gardant le bras dans son dos, vu qu’elle marche pas droit. Mais la sentinelle, je lui balance un regard noir à éclipser ses belles dents blanches. Elle tourne la tête sans commentaire, et ça vaut mieux pour elle.

On arrive vite à sa chambre, et même si le bâtiment est chauffé j’ai encore la chair de poule. J’étais jamais venu ici. Ma chambre est une ancienne remise à munitions rénovée.

« On y est. Plus qu’à se mettre au lit. »

Heu... Même dans l’optique où il va rien se passer, je garde ma robe ?

Suki Tetsuhiko

Humain(e)

Re : Bapitsm By Fire [PV Rinako Yukimitsu]

Réponse 50 vendredi 15 février 2013, 21:54:43

Qu'est-ce qu'elle faisait? Suki redressa la tête, reconnaissant la maison. Pas chez elle, la caserne, elle passait le plus clair de son temps ici, c'était plus chez elle que cette petite maison sur l'archipel qu'elle avait. Faut dire que ça lui filait le cafard de rentrer et de tenir compagnie au silence. Au moins ici, il y avait du monde même si elle n'aimait pas se faire voir dans cet état pitoyable. Tant pis, au moins Rinako n'avait pas été vache puis elle sera pas en retard demain. Est-ce qu'elle devait bosser en fait? À part le rapport de mission, elle ne savait plus si elle bossait ou non? Foutue vodka! Aidée par le sergent, elle passait les couloirs en sa compagnie puis arriva devant sa chambre, un simple petit teste vocal et rétinien et voilà la porte qui s'ouvrait comme par magie! Pas de chambre collective pour elle, une chambre un peu plus grande que la moyenne et un lit pour elle seule! Le luxe d'être lieutenant. Indépendance, quelques mètres grattés sur les murs, vive l'armée! Elle repousse doucement Rinako, elle avait ses repaires maintenant, ça devrait aller. C'était propre, bien rangé, rien ne trainait ici, seule une photo de ses deux mères sur la table de nuit avec une petite fille dans les bras, un an à peine. Les cheveux blonds, son teint pâle et son visage qui se demandait ce qu'était ce petit appareil qu'elle devait regarder?

Dans son tiroir, quelques dessins des enfants qui lui réchauffe le cœur, qui l'empêche parfois de faire une connerie en pleine nuit. Fouillant sa mâle, elle ne cherche pas longtemps avant de trouver un grand t-shirt gris. Loin d'être un objet de mode, elle mettait souvent ça pour dormir. C'était grand pour elle. En général, elle avait une épaule dénudée avec ça lui arrivait presque aux genoux. Mais elle aimait bien, elle trouvait ça relaxant le soir. Elle fouillait encore dedans, cherchant surement autre chose et malgré quelques murmures de rage, rien. Tant pis! Elle referma le tout en soupirant avant de jeter son t-shirt à Rinako.

« Prend ça pour c'te nuit... »

Elle était bien gentille d'accepter sa requête, elle n'allait pas la laisser dormir en robe ou à poil! Un minimum de tenue si l'on peut dire ça ainsi! La porte de sa petite salle de bain était entrouverte au cas où elle voudrait laisser sa robe dedans et mettre le t-shirt? Elle lui annonça juste qu'elle allait se déshabiller donc le temps de se changer, passé un coup d'eau ou même un petit pipi et Suki sera prête, promis! Rinako absente, elle enclencha le code vocal pour retirer sa tenue si moulante, devenue si large avec  un col élastique, bien grand tout d'un coup. Le tout tombant mollement au sol, elle laissait ça près du lit en se plaçant sous le drap et la couette, jusqu'au cou. Une envie de dormir pour passer directement à demain mais elle devait encore remercier Rinako. La pauvre risquerait de bruler vive. Suki dormait soit en t-shirt, soit nue. En l'occurrence, son t-shirt était pour son invité, elle restait nue. A jeun, elle serait plus sérieuse mais avec un coup dans le nez, adieu pudeur! Nu comme un nouveau-né, la tête tournée vers cette jeune femme aux cheveux roses qui ressortait dans son « pyjama ». Déjà sur elle, ça faisait moins large! Mais ça lui allait bien! Elle aurait trouvé ça sexy si l'alcool ne l'aurait pas pris en traitre.

Elle se fichait bien de sa réaction quand elle découvrirait qu'elle était nue. D'ailleurs, elle avait déjà éteint sa lampe de chevet en voyant Rinako arrivée au niveau du lit. Plus de surprise! Une fois installé – avec ou sans mal – Suki se rapprocha, plaçant au hasard sa main de l'autre côté de son amie. Elle tentait de voir ses yeux dans cette obscurité non totale. Celui de Suki était moins... sobre mais elle la voyait et c'était le principal. Se penchant de plus en plus, elle déposa un petit bisou sur sa joue, presque sur le nez. L'obscurité, la fatigue, elle avait raté, qui sait où elle visait vraiment? En tout cas, Suki restait souriante et se décalait un peu avant de posa sa tête près de Rinako, laissait par contre son bras pour enlacer son sergent.

« Merci encore... »

La lieutenante gigotait un peu pour bien se placer, l'une de ses jambes se frottant contre la sienne sans arrière-pensée. Une fois bien installé, elle soupira d'aise en rapprochant sa bouche près du cou de la demoiselle, laissant échapper quelques mots avant de dormir paisiblement.

« Hum... je t'aime, Rinako... »

Un sourire d'ange sur les lèvres, Morphée venait la prendre aussi dans ses bras. Malgré son tempérament froid, Suki restait une fille généreuse avec ceux qu'elle aimait bien. Elle aimait beaucoup sa patrie, ses citoyennes. Logique, Suki veut après tout dire « Aimer ». Ses parents avaient bien choisi ce nom à leur fille.

Rinako Yukimitsu

Humain(e)

  • -
  • Messages: 299


  • FicheChalant

    Description
    Humaine,Celkhane, dans l'armé pour luté contre l'esclavage

Re : Bapitsm By Fire [PV Rinako Yukimitsu]

Réponse 51 mardi 19 février 2013, 11:59:55

« Pfffff... C’est quoi c’délire... »

Me voilà dans la salle de bain de Suki à causer à mon reflet dans le miroir. J’ai plus qu’à enfiler le T-shirt et la rejoindre au lit, mais je vois pas comment j’arriverais à dormir. Qu’est-ce qui va se passer dans cette chambre ? Elle va seulement s’endormir ? Je vais être son doudou pour une nuit ? Le pire ce que ça me poserait pas de problème, en fait je préfère ça qu’autre chose. Des choses qu’elle risquerait de regretter vu son verre dans le nez. Rien que d’y penser j’ai le cœur qui s’emballe, et j’ai pas l’air fin. À poils devant le miroir je rate rien. j’étais rouge comme ça toute la soirée ? Quoique mes joues sont pas si rouges, plutôt rosies... Bon allez ! Enfile ce T-shirt, ma fille plate ! Et arrête de te dire que t’aurais dû te mettre à la vodka !

Je la rejoins avec un sourire que je sens pas très assuré, encore moins vu que je rajuste le T-shirt à chaque pas. Je me penche à peine pour lever la couverture qu’elle a déjà éteins. Maintenant qu’il fait noir mon cœur bat un peu plus vite. Je me glisse au lit en me demandant encore ce que ça va donner, sans savoir moi-même ce que j’espère. Elle s’approche, elle se colle à moi... Elle est à poils ! Dire que je balisais parce que j’avais pas de culotte toute la soirée ! J’y crois pas, elle est complètement nue. Ça m’aide pas à me calmer, encore moins quand elle m’embrasse. Je reste pétrifiée tout contre elle, il n’y a que sa voix qui fait repartir quelques neurones pour que je la prenne au moins dans mes bras.

« ... P-pas d’quoi. »

Bin bravo ! Difficile de faire plus naze ! Je me tortille un peu avec elle, bien contente qu’on soit dans le noir pour pas qu’elle me voit rougir. Quelle cruche, sérieux ! Mais bizarrement je me calme. Le visage de Suki vient se nicher au creux de mon cou, je sens son souffle sur ma peau. J’ai quasiment le nez dans ses cheveux. Je suis avec elle, sur son lit, sous sa couverture, dans son T-shirt. Je la respire. Son odeur est partout, je pense déjà à lui piquer son T-shirt tellement ça me plaît.

« Hum... je t’aime, Rinako... »

Je relève les yeux vers... rien, vu qu’on est dans l’obscurité quasi-totale. C’est bizarre. En toute logique je devrais flipper encore plus. Rien. Ou plutôt si, justement : je me sens bien, satisfaite. Ça me fait même énormément plaisir d’être là, d’avoir Suki dans mes bras, et d’avoir entendu ces mots sortir de sa bouche.

« Moi aussi, Suki... Je t’aime. »

Depuis un bout de temps, ou pas. En une soirée j’ai fait du chemin depuis la petite commando rêveuse qui fantasmait sur son invincible supérieure. Je dépose un petit baiser dans ses cheveux, la serrant tendrement contre moi. De nous deux je suis la cadette. Ça ne compte pas vraiment, mais dans le contexte c’est amusant. Je ferme les yeux, et j’attends doucement le sommeil.

En y repensant je m’attendais à ce qu’on a trouvé sur le terrain, au moins dans les grandes lignes. Alors niveau surprises, il y aura eu plus de bon que de mauvais.

*
**

J’ai bien cru que j’allais la réveiller. Autant hier soir j’étais aux anges de m’endormir tout contre Suki, autant ce matin, à la seconde où j’ai ouvert les yeux, j’ai rien voulu d’autre que fuir. Je me suis glissée tout doucement hors du lit, à peine si j’ai renfilé ma robe, pour les chaussures j’ai attendu d’être dans le couloir. Je voulais pas attendre qu’elle se réveille... En fait si, j’en avais terriblement envie. Mais qu’est-ce que ça aurait donné ? Hier soir Suki était à la masse, j’ai eu peur que ce matin elle ne soit plus si heureuse de ma présence. J’ai filé dans la mienne pour me changer.

J’ai peut-être encore le temps ? Je passe au mess prendre quelque chose et je reviens avec le petit déj’ ?

Quitte ou double, et ça me tue de rester dans mon coin à me demander si pour elle c’était une connerie due à l’alcool. Elle a quand même dit qu’elle m’aimait, comment j’étais sensé le prendre ? De toute façon je dois bien prendre le mien, de petit déj’. J’aimerais passer le chemin vers le mess à peser le pour et le contre, mais c’est l’un ou l’autre sans nuances ni garanties. J’hésite un moment, et je craque. Je prends deux café, en espérant que ça lui ira, et aussi de quoi grignoter. Puis je sors et...

C’est la cohue dehors ! Des troupes partent vers les pistes de décollage. L’dehors ! Des troupes partent vers les pistes de décollage. L’alarme ne tarde pas à sonner. Je me retrouve au milieu de tout ça avec mon doggy-bag et mes gobelets de café. Il se passe quelque chose d’énorme, et que personne n’a vu venir... Une bonne excuse pour repousser le verdict.


Répondre
Tags :