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Prélude / Re : Lovely Craftycat ^*^ Princesse féline intrépide et amoureuse [Valiprincessisée]
« le: samedi 31 août 2024, 19:29:22 »
Re-bienvenue à toi ^ ^
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Vous nous quittez déjà ? / Re : C'est la mode !
« le: lundi 19 août 2024, 08:24:15 »
Bon retour par minou 
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Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: samedi 17 août 2024, 21:09:46 »
Retour doux avec ma voix rocailleuse ~ mais sans microbe, promis !
Je me permet de passer pour prévenir mes différent.es partenaires que les réponses arriveront tantôt. Sachez que l'ordre de réponse ne dépend pas de mes préférences ou de ma volonté pour nos rps, mais je prends un peu par-ci par là sans forcément respecter de chronologie, alors ne vous vexez pas si je réponds pas de suite aux vôtres et qu'un autre pop avant. >> Je préférais prévenir. Je sais que certain.es peuvent craindre que cela dénote d'un manque d'envie pour leur plume, alors que ce n'est pas du tout le cas.
De la paix et de l'amour sur vous mes cailles.
Je me permet de passer pour prévenir mes différent.es partenaires que les réponses arriveront tantôt. Sachez que l'ordre de réponse ne dépend pas de mes préférences ou de ma volonté pour nos rps, mais je prends un peu par-ci par là sans forcément respecter de chronologie, alors ne vous vexez pas si je réponds pas de suite aux vôtres et qu'un autre pop avant. >> Je préférais prévenir. Je sais que certain.es peuvent craindre que cela dénote d'un manque d'envie pour leur plume, alors que ce n'est pas du tout le cas.
De la paix et de l'amour sur vous mes cailles.
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Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: samedi 17 août 2024, 00:14:16 »
Ooohlala. Jessica a hâte de rencontrer mister Marston. (Et la joueuse parce que Chris Redfield et parce que MARSTON quoi....)
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Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: vendredi 16 août 2024, 23:28:13 »
JE REVIEEEEEENS 
Je suis crevée, malade, angine 3000 puissance pied dans laggle, tousse comme une cancéreuse en fin de vie (t'as cas arrêter de fumer...allez vous faire foutre, je fume pour avoir une voix sexy) mais vivante.
Piquée de partout, avec des muscles qui poussent à force de bouger, mais vivante et motivée.
Madafakaaa...
A bientôt les petits proutistes d'amour
Je suis crevée, malade, angine 3000 puissance pied dans laggle, tousse comme une cancéreuse en fin de vie (t'as cas arrêter de fumer...allez vous faire foutre, je fume pour avoir une voix sexy) mais vivante.
Piquée de partout, avec des muscles qui poussent à force de bouger, mais vivante et motivée.
Madafakaaa...
A bientôt les petits proutistes d'amour
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Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: vendredi 26 juillet 2024, 19:53:34 »
HI !
Je suis navrée. Avec les vacances scolaires, les enfants, le Soleil (qui me tue), les activités, les moustiques (sa mère) et le reste, je n'ai pas eu de temps pour me poser devant le pc. Je ne vous oublie pas, je suis juste très occupée ces temps et souvent trop fatiguée le soir...
Histoire de ne pas faire de la merde, je préfère revenir quand j'aurai l'énergie. Là ce sera encore quelques jours de camping et de sortie, tant qu'il fait chaud (même si je ne supporte pas ça). Je vous love de partout, dans la moiteur la plus totale !
Des kissous !
Je suis navrée. Avec les vacances scolaires, les enfants, le Soleil (qui me tue), les activités, les moustiques (sa mère) et le reste, je n'ai pas eu de temps pour me poser devant le pc. Je ne vous oublie pas, je suis juste très occupée ces temps et souvent trop fatiguée le soir...
Histoire de ne pas faire de la merde, je préfère revenir quand j'aurai l'énergie. Là ce sera encore quelques jours de camping et de sortie, tant qu'il fait chaud (même si je ne supporte pas ça). Je vous love de partout, dans la moiteur la plus totale !
Des kissous !
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Blabla / On se complimente ?
« le: samedi 29 juin 2024, 20:16:51 »
Je me suis dit, pourquoi ne pas s'offrir parfois de jolis mots ? Histoire de...je ne sais pas. Parce que ça fait plaisir ? Alors voilà les règles toute simple.
Quelqu'un nomme un personnage et la personne du dessous dit ce qu'il, elle, aime chez ce, cette dernière. Physique du personnage, caractère s'il/elle a écrit avec, plume de l'auteur. Vous pouvez être originaux ou simple, mais ce doit absolument être positif. Et si la personne du dessus vous propose un personnage que vous ne connaissez pas, vous avez le droit d'aller checker rapidos qui c'est pour pouvoir faire un joli compliment. Un pavé ou en deux trois mots, c'est égal. La longueur ne compte pas, c'est...la manière.
Et il faut évidemment proposer quelqu'un pour la personne d'après.
Je me suis dit que ce pouvait être sympa, plutôt que noter la beauté, les nichons ou même la plume, juste...être gentil, gentille.
Évidemment, vous pouvez aussi en profiter, si quelqu'un vous a fait un compliment, de lui répondre si l'envie vous prend.
Je propose Anéa, puisque c'est elle qui travail à nos validations avec talent et minutie ! <3
Quelqu'un nomme un personnage et la personne du dessous dit ce qu'il, elle, aime chez ce, cette dernière. Physique du personnage, caractère s'il/elle a écrit avec, plume de l'auteur. Vous pouvez être originaux ou simple, mais ce doit absolument être positif. Et si la personne du dessus vous propose un personnage que vous ne connaissez pas, vous avez le droit d'aller checker rapidos qui c'est pour pouvoir faire un joli compliment. Un pavé ou en deux trois mots, c'est égal. La longueur ne compte pas, c'est...la manière.
Et il faut évidemment proposer quelqu'un pour la personne d'après.
Je me suis dit que ce pouvait être sympa, plutôt que noter la beauté, les nichons ou même la plume, juste...être gentil, gentille.
Évidemment, vous pouvez aussi en profiter, si quelqu'un vous a fait un compliment, de lui répondre si l'envie vous prend.
Je propose Anéa, puisque c'est elle qui travail à nos validations avec talent et minutie ! <3
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Blabla / Re : J'épouse, j'esclavagise, je tue
« le: samedi 29 juin 2024, 20:10:33 »
Je ne connais pas tout le monde personnellement. Mais je dirais...
mmm...Difficile.
J'épouse...Spike, il est pas mal du tout.
J'esclavagise...Dur dur...Sidonie ? Ce doit être plaisant de soumettre une "pétasse" haha
Et...euh...je tue, désolé, Marmelade. Rien de personnel, mais c'est le jeu ; - ;
Jack Marston, Anubis, Serenos !
mmm...Difficile.
J'épouse...Spike, il est pas mal du tout.
J'esclavagise...Dur dur...Sidonie ? Ce doit être plaisant de soumettre une "pétasse" haha
Et...euh...je tue, désolé, Marmelade. Rien de personnel, mais c'est le jeu ; - ;
Jack Marston, Anubis, Serenos !
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Blabla / Re : Embrasses-tu / n'embrasse pas
« le: samedi 29 juin 2024, 20:08:32 »
Ahro m'a l'air un peu jeune...je ne sais pas. Je ne pense pas. Ou alors un petit bisou sur la tête.
Je préfère les barbus qui piquent quand on les embrasse.
Embrasserais-tu le gros orteil de Zeus ?
Je préfère les barbus qui piquent quand on les embrasse.
Embrasserais-tu le gros orteil de Zeus ?
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Blabla / Re : [Jeu] Le cadavre exquis
« le: samedi 29 juin 2024, 20:05:31 »
Ce matin, je me lève de mauvaise humeur comme d'habitude car un cercapithèque endimanchés vient de me voler mon préservatif préféré... Oui ! Celui rose bonbon avec des petits cœurs dessus pour plus de plaisirs ! Pourtant, je croyais que ces singes l'avaient caché en faisant une croix sur la carte. Tipiac ! Non, Pirate ! La carte était en réalité... Quelque part au fond du jardin, là où Canardman, le plus grand des méchants de toute l'histoire de la nouvelle Angleterre, a mangé ses chocapics au ketchup et copeaux de chocolat blanc dans un bol en forme de bite ! Pour le récupérer, pas le choix, il fallait souder les couilles d'un dragon d'or avec des oreilles de chauve-souris du Mont-Saint Michel. D’ailleurs, le forgeron c'était décidé à joindre cette quête du préservatif perdu dans l’espoir de devenir l'homme le plus riche de tout Paris !
Manque de bol, au moment de partir en quête il rencontra René la taupe, une taupe tellement moche qu'elle faisait peur à sa sœur jumelle Renée. D’ailleurs, le saviez-vous ? Les taupes sont des grandes amatrices de fanfiction impliquant les personnages d'Harry Potter avec une préférence pour Croûtard le rat. Mais Ratatouille jaloux a décidé de saboter l'histoire en mangeant le préservatif avec une bonne sauce à la crème ! Yummy ~~
Et moi pendant ce temps là, j'avais complètement oublié que je ne portais pas de culotte aujourd'hui sur la tête, j'en avais besoin pour me transformer en super-héro dont le pouvoir est justement de cracher des bulles roses qui sentent la rose. Mon pire ennemie est une fourmi géante des tropiques qui a comme particularité de ressembler à un sèche linge. Elle attaque grâce à la plus grande réussite de la technologie Shadok : des jets de mousse acide ainsi que la version Audible du Temps des Tempêtes ! A force ça me fait saigner les oreilles et chier des pendules à toutes les heures de la journée. Mais même en remettant les pendules à l'heure, j'avais passé mon année à faper sur Gelbooru et à cause de ça, j'ai la verge croutée. Du coup...
Manque de bol, au moment de partir en quête il rencontra René la taupe, une taupe tellement moche qu'elle faisait peur à sa sœur jumelle Renée. D’ailleurs, le saviez-vous ? Les taupes sont des grandes amatrices de fanfiction impliquant les personnages d'Harry Potter avec une préférence pour Croûtard le rat. Mais Ratatouille jaloux a décidé de saboter l'histoire en mangeant le préservatif avec une bonne sauce à la crème ! Yummy ~~
Et moi pendant ce temps là, j'avais complètement oublié que je ne portais pas de culotte aujourd'hui sur la tête, j'en avais besoin pour me transformer en super-héro dont le pouvoir est justement de cracher des bulles roses qui sentent la rose. Mon pire ennemie est une fourmi géante des tropiques qui a comme particularité de ressembler à un sèche linge. Elle attaque grâce à la plus grande réussite de la technologie Shadok : des jets de mousse acide ainsi que la version Audible du Temps des Tempêtes ! A force ça me fait saigner les oreilles et chier des pendules à toutes les heures de la journée. Mais même en remettant les pendules à l'heure, j'avais passé mon année à faper sur Gelbooru et à cause de ça, j'ai la verge croutée. Du coup...
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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« le: samedi 29 juin 2024, 20:03:56 »
Trois ptit chat, trois ptit chat...(cette chanson sera dans nos têtes jusqu'à la fin des temps.)
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Blabla / Re : Mon voisin du dessus
« le: samedi 29 juin 2024, 20:03:07 »
MVDD est musclé et...mouillé ?
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Vous nous quittez déjà ? / Ohlala
« le: mardi 11 juin 2024, 23:36:33 »
Je tiens à m'excuser auprès de mes partenaires, sur mes différents comptes. J'ai eu des journées chargées et j'ai bien peur que cela continue encore un peu...cela dit, ne vous en faites pas, je vais tenter de répondre dans les prochains jours, voir semaine prochaine.
Plein de bisou a tous et toutes en attendant !!
Du love de Jessica, Mona et les autres
Plein de bisou a tous et toutes en attendant !!
Du love de Jessica, Mona et les autres
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Les alentours de la ville / Re : C'est un Pokémon...{Dragunov}
« le: mardi 04 juin 2024, 18:22:29 »
La demeure est immense. Du genre que je n’oserais même pas décrire dans mes romans tellement il y aurait à dire. Je reste interdite un instant en entendant le brouhaha derrière la grande porte et je n’ose pas avancer. C’est Danny qui me tire avec douceur, mais fermement. Il sait que je suis à deux doigts de lui demander de me ramener chez moi. Il le sent aussi. On travail depuis assez longtemps ensemble pour qu’il connaisse le moindre de mes tracas. Il sait aussi, tout comme moi, que si j’ouvre la bouche pour lui dire de faire machin arrière, il m’écoutera. Alors il raffermit sa main sur la mienne et coincée entre ses doigts et son bras, j’inspire et le suit. La porte s’ouvre sur beaucoup de gens. Trop de gens. Mais je souris, comme j’ai si bien appris à le faire avec le temps. Un homme qui fait au moins dix mètres (j’exagère…) nous fait de la place, autrement on n’avance plus du tout. Je me sens mise à nue devant tout ces regards et je sens le trac monter en moi. Comme lors de ma toute première dédicace. Heureusement, je suis toujours accrochée à Danny, comme s’il était ma bouée de sauvetage. En vacillant légèrement sur mes talons, nous avançons dans la marée humaine. Danny à l’air plus dans son élément que moi. Il salue des gens, sourit à d’autres et je l’imite, laissant un personnage prendre ma place. Mona Duval, écrivain...perdue.
«Bonsoir, je suis heureuse d’être parmi vous ! C’est bien trop d’honneur que de...d’être ici.»
On ne m’a pas demandé de discours et je ne vais pas en faire, mais je sens que c’est mon devoir d’être polie. Mondanité commence par un M, mais Mona n’est pas faite pour ça. C’est une lacune. Un défaut. La maison d’édition me l’a souvent reproché.
«Bien évidemment, je serai toute à vous durant la soirée…»
Toute à vous. Je leur appartiens. A mes lecteurs et plus encore à celles et ceux qui financent les sorties, les cocktails et tout le tremblement. Je ne sais pas où donner de la tête, toutes ces femmes, ces hommes, je me concentre sur Danny qui me guide et me présente aux différentes personnes influentes qui sont présentes. J’ai envie d’un verre, mais je n’ose pas demander. Moi qui suis une sans gêne, me voilà boule de timidité. Nous avançons comme nous pouvons, d’un groupe à l’autre. Je sers des mains, laisse des gens m’embrasser, me serrer contre eux. Tous ces parfums de luxe me donnent la nausée, mais je tiens bon. Il le faut, pour ne rien gâcher. Je sens mon dos moite, des mains moites, des baisers humides. Je parviens à discuter sans donner l’impression de ne pas être à ma place. Cette fête en mon honneur, c’est trop d’honneur justement. Parfois j’adore ma notoriété, mais en cet instant, je la maudis. Les gens pensent que devenir écrivain célèbre c’est le rêve d’une vie, mais pour moi, pas vraiment. J’avais juste envie d’écrire du sexe. Prouver peut-être qu’une femme peut le faire aussi bien, mieux parfois, que les hommes. Loin des personnages clichés, avec des choses plus osées que ce que le public demande en littérature. Je pensais choquer et je l’ai fait. Je pensais intriguer et je l’ai fait. Je voulais déranger et je l’ai fait. Mais avoir autant de lecteurs et de lectrices, je ne pensais pas.
«Tu veux boire quelque chose Mona ?»
Danny me sauve une nouvelle fois. Mais il lâche mon bras en me posant la question que je n’osais pas et je met un temps à ne pas trop savoir que faire de ma main. Je sers la pochette qui me sers de sac.
«Volontiers...mais il vaudrait mieux que je..»
«Mais non restez avec nous mademoiselle Duval ! Nous avons tant de choses à nous dire !»
Puis-je dire non à une bourgeoise ? Une de celle qui donne beaucoup d’argent à la Maison d’édition, bien sûr que non. Alors je demande un champagne à Danny, lui faisant promettre de ne pas m’abandonner trop longtemps du regard. Il me sourit et s’en va. Je ne sais même pas s’il a compris ce que j’aurais voulu lui dire. Et l’asperge aux diamants commence à me prendre le poignet, m’attirant plus loin, toujours plus loin, pour me parler d’une idée de scénario qu’elle a eu, mais ne possède pas le talent pour l’écrire. Elle voudrait que je le fasse. Et c’est très perturbant d’avoir une sorte de comtesse aux ongles pareils à des serres, qui me tient la jambe en me parlant de cul avec force sourire et une voix qui porte. Je devrais écourter notre entrevue et lui dire que je n’écris jamais pour les autres ou au nom des autres, mais j’ai la sensation que si je le fais, elle va piquer un scandale. D’autant que son haleine sent déjà bien l’alcool et que dés que je tente une petite échappée, sa patte de vautour se raffermit autour de sa proie, et me tire un peu plus. J’essaie de trouver du regard quelqu’un qui pourrait me sauver. Mais je ne connais pas grand monde, à pars Danny qui semble perdu dans la marée humaine.
«Ton verre. Pardon, il y a beaucoup de monde et…»
«Merci Danny ! Est-ce que je n’ai pas le propriétaire des lieux à rencontrer ? Je ne l’ai pas encore vu et j’aimerais le remercier.»
C’est un appel au secours, avec un regard qui signifie clairement «Fais quelque chose ! Sinon je la tue.» Et Danny semble comprendre, car il me prend le bras, me tire des griffes de la harpie aux désirs littéraires et je me confonds en excuse, mon verre à la main et m’éloigne rapidement avec Danny. Je fuis. C’est le terme. Lorsque nous sommes assez loin, il me dit dans un rire.
«Tu es tombée sur madame Harrington à ce que je vois ?»
«ELLE m’est tombée dessus. C’était horrible Danny…» Je baisse le ton et lui fait signe de se baisser pour ne pas être entendue par des oreilles indiscrètes. «une horreur cette femme. Figure toi qu’elle veut que j’écrive pour elle. Elle me prend pour une écrivain de seconde zone. Et ses idées...j’ai cru mourir.»
«Tu exagères non ? Enfin...Tu ne voulais pas rencontrer le propriétaire ? Randal Dragunov ? Par contre je ne sais même pas à quoi il ressemble.»
«Je voulais surtout me tirer de cette situation. J’ai besoin de prendre l’air et d’un coin un peu plus tranquille. Tu penses que c’est possible ?»
«Mmmm...en allant chercher une coupe, j’ai vu qu’il y avait un coin sur le balcon où il n’y a personne. Tu veux que je t’y accompagne ?»
Mais voilà que nous entendons la miss Harrington au loin, qui demande si quelqu’un m’a vu, avec «ce bel homme au grand nez ?» Danny. Je le regarde en le suppliant des yeux «Ne m’abandonne pas !».
«C’est par là-bas. File...je m’occupe d’elle...fuis tant qu’il est encore temps.»
«Danny...tu exagères.»
«Oh Monaaaaa ! Monsieur… ! Vous voilà, attendez moi, j’aimerais vous entretenir avec mademoiselle Duval.»
Elle fait signe de sa main baguée, mais Danny me pousse pour que je puisse disparaître dans la foule de corps qui se presse et discute. Je lui revaudrai ça. Je ne regarde même pas si elle lui est tombée dessus, ni rien, je me rue vers le balcon et arrivé à l’extérieur, retire mes souliers d’une main et esquive quelques personnes pour me rendre dans l’ombre, m’appuie sur la rambarde en soupirant. L’air frais me fait le plus grand bien. C’est alors que j’avise une haute silhouette, également dans l’ombre.
«Oh...bonsoir, je ne vous avais pas vu...vous aussi vous avez fui la marée humaine ?»
Je parle en m’approchant, mes pas silencieux, m’éloignant des lueurs que les fenêtres du bâtiments dispensent.
«Bonsoir, je suis heureuse d’être parmi vous ! C’est bien trop d’honneur que de...d’être ici.»
On ne m’a pas demandé de discours et je ne vais pas en faire, mais je sens que c’est mon devoir d’être polie. Mondanité commence par un M, mais Mona n’est pas faite pour ça. C’est une lacune. Un défaut. La maison d’édition me l’a souvent reproché.
«Bien évidemment, je serai toute à vous durant la soirée…»
Toute à vous. Je leur appartiens. A mes lecteurs et plus encore à celles et ceux qui financent les sorties, les cocktails et tout le tremblement. Je ne sais pas où donner de la tête, toutes ces femmes, ces hommes, je me concentre sur Danny qui me guide et me présente aux différentes personnes influentes qui sont présentes. J’ai envie d’un verre, mais je n’ose pas demander. Moi qui suis une sans gêne, me voilà boule de timidité. Nous avançons comme nous pouvons, d’un groupe à l’autre. Je sers des mains, laisse des gens m’embrasser, me serrer contre eux. Tous ces parfums de luxe me donnent la nausée, mais je tiens bon. Il le faut, pour ne rien gâcher. Je sens mon dos moite, des mains moites, des baisers humides. Je parviens à discuter sans donner l’impression de ne pas être à ma place. Cette fête en mon honneur, c’est trop d’honneur justement. Parfois j’adore ma notoriété, mais en cet instant, je la maudis. Les gens pensent que devenir écrivain célèbre c’est le rêve d’une vie, mais pour moi, pas vraiment. J’avais juste envie d’écrire du sexe. Prouver peut-être qu’une femme peut le faire aussi bien, mieux parfois, que les hommes. Loin des personnages clichés, avec des choses plus osées que ce que le public demande en littérature. Je pensais choquer et je l’ai fait. Je pensais intriguer et je l’ai fait. Je voulais déranger et je l’ai fait. Mais avoir autant de lecteurs et de lectrices, je ne pensais pas.
«Tu veux boire quelque chose Mona ?»
Danny me sauve une nouvelle fois. Mais il lâche mon bras en me posant la question que je n’osais pas et je met un temps à ne pas trop savoir que faire de ma main. Je sers la pochette qui me sers de sac.
«Volontiers...mais il vaudrait mieux que je..»
«Mais non restez avec nous mademoiselle Duval ! Nous avons tant de choses à nous dire !»
Puis-je dire non à une bourgeoise ? Une de celle qui donne beaucoup d’argent à la Maison d’édition, bien sûr que non. Alors je demande un champagne à Danny, lui faisant promettre de ne pas m’abandonner trop longtemps du regard. Il me sourit et s’en va. Je ne sais même pas s’il a compris ce que j’aurais voulu lui dire. Et l’asperge aux diamants commence à me prendre le poignet, m’attirant plus loin, toujours plus loin, pour me parler d’une idée de scénario qu’elle a eu, mais ne possède pas le talent pour l’écrire. Elle voudrait que je le fasse. Et c’est très perturbant d’avoir une sorte de comtesse aux ongles pareils à des serres, qui me tient la jambe en me parlant de cul avec force sourire et une voix qui porte. Je devrais écourter notre entrevue et lui dire que je n’écris jamais pour les autres ou au nom des autres, mais j’ai la sensation que si je le fais, elle va piquer un scandale. D’autant que son haleine sent déjà bien l’alcool et que dés que je tente une petite échappée, sa patte de vautour se raffermit autour de sa proie, et me tire un peu plus. J’essaie de trouver du regard quelqu’un qui pourrait me sauver. Mais je ne connais pas grand monde, à pars Danny qui semble perdu dans la marée humaine.
«Ton verre. Pardon, il y a beaucoup de monde et…»
«Merci Danny ! Est-ce que je n’ai pas le propriétaire des lieux à rencontrer ? Je ne l’ai pas encore vu et j’aimerais le remercier.»
C’est un appel au secours, avec un regard qui signifie clairement «Fais quelque chose ! Sinon je la tue.» Et Danny semble comprendre, car il me prend le bras, me tire des griffes de la harpie aux désirs littéraires et je me confonds en excuse, mon verre à la main et m’éloigne rapidement avec Danny. Je fuis. C’est le terme. Lorsque nous sommes assez loin, il me dit dans un rire.
«Tu es tombée sur madame Harrington à ce que je vois ?»
«ELLE m’est tombée dessus. C’était horrible Danny…» Je baisse le ton et lui fait signe de se baisser pour ne pas être entendue par des oreilles indiscrètes. «une horreur cette femme. Figure toi qu’elle veut que j’écrive pour elle. Elle me prend pour une écrivain de seconde zone. Et ses idées...j’ai cru mourir.»
«Tu exagères non ? Enfin...Tu ne voulais pas rencontrer le propriétaire ? Randal Dragunov ? Par contre je ne sais même pas à quoi il ressemble.»
«Je voulais surtout me tirer de cette situation. J’ai besoin de prendre l’air et d’un coin un peu plus tranquille. Tu penses que c’est possible ?»
«Mmmm...en allant chercher une coupe, j’ai vu qu’il y avait un coin sur le balcon où il n’y a personne. Tu veux que je t’y accompagne ?»
Mais voilà que nous entendons la miss Harrington au loin, qui demande si quelqu’un m’a vu, avec «ce bel homme au grand nez ?» Danny. Je le regarde en le suppliant des yeux «Ne m’abandonne pas !».
«C’est par là-bas. File...je m’occupe d’elle...fuis tant qu’il est encore temps.»
«Danny...tu exagères.»
«Oh Monaaaaa ! Monsieur… ! Vous voilà, attendez moi, j’aimerais vous entretenir avec mademoiselle Duval.»
Elle fait signe de sa main baguée, mais Danny me pousse pour que je puisse disparaître dans la foule de corps qui se presse et discute. Je lui revaudrai ça. Je ne regarde même pas si elle lui est tombée dessus, ni rien, je me rue vers le balcon et arrivé à l’extérieur, retire mes souliers d’une main et esquive quelques personnes pour me rendre dans l’ombre, m’appuie sur la rambarde en soupirant. L’air frais me fait le plus grand bien. C’est alors que j’avise une haute silhouette, également dans l’ombre.
«Oh...bonsoir, je ne vous avais pas vu...vous aussi vous avez fui la marée humaine ?»
Je parle en m’approchant, mes pas silencieux, m’éloignant des lueurs que les fenêtres du bâtiments dispensent.