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Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

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Olga

Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

dimanche 01 février 2009, 17:52:47

" Tourrrnevis. "

Fit-elle calmement, des énormes lunettes grossissantes sur son nez. Elle tendait sa main en direction d'une fillette de 8 ans en robe noire et aux cheveux coupés moyen, qui était assise sur un tabouret en tenant fièrement une trousse à outils sur ses genoux. Elle tendit alors l'objet, et Olga put se remettre au travail: la confection d'un propulse-intrus.

Encore une belle journée productive pour la Maison. Depuis des semaines, tout allait bien, mieux même: pour la première fois, leurs "récoltes" étaient si fructueuses que les vivres, les médicaments et autres objets s'entaissaient dans le grenier, signe qu'elles avaient pu faire pas mal de provisions en cas de coup dur. Et ça, c'était une excellente chose, surtout pour Olga qui avait mis la main sur une décharge de matériaux métalliques et autres pièces mécaniques, indispensable à la constructions de piège et gadgets fiables.


" Bon. Je crois que ca devrait aller. "

Elle se gratta brièvement le menton, avant d'embarquer son engin. Ca ressemblait a une espèce de champignon métallique avec un ressort en guise de pied, surmonté d'une plaque en métal. C'était un dispositif prévu pour propulser dans les airs tout intrus voulant passer par la porte principale, un piège supplémentaire parmi tant d'autres. Elle le mettrait en activité ce soir, en attendant elle le déposa bien sagement à côté de la porte d'entrée, dans l'énorme hall qui résonnait des paroles et des cris d'enfants qui jouaient. Elle les regarda d'un air maternel et souriant, avant de croiser les bras. Et tout d'un coup, la porte s'ouvrit en fracas, prenant Olga par surprise qui eut la porte en plein dans le nez et fut expulsée trois mètre plus loin, en glissant sur le parquet poussièreux.

Miyoko Sasake

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 1 lundi 02 février 2009, 12:44:08

Miyoko s'éveilla. Elle était roulée en boule sous l'escalier qu'elle ne quittait presque plus lorsqu'elle se trouvait à La Maison, à part pour aller manger ou pour les soirées entre filles qui pouvaient s'organiser assez rapidement dans La Maison.
Elle frotta ses petits yeux tout groguis de ses petits poings fermés, gros comme une balle de golf. Sa petite bouche s'ouvrit bien rondement, formant un "o" de ses petites lèvres et elle bailla sans bruit, en crispant ses épaules contre son cou.
Elle se mit assise en taille et commença à sucer son pouce d'une main, tendit que l'autre lui grattait la tête à travers le tissu de la capuche.

Elle observait les filles qui couraient dans La Maison. C'était leur cavalcade dans les escaliers qui l'avait réveillée, mais Miyoko était loin d'être rancunière. Elle ne se mettait jamais en colère contre les gentilles filles de La Maison. Seul un gros vilain méchant monsieur pouvait l'énerver, et encore fallait-il qu'elle le trouve méchant !
La petite fille avait encore du mal à retenir les noms de toutes celles qui étaient dans La Maison, bien qu'elle y soit installée depuis quelques semaines maintenant. Sa mémoire était loin d'être défaillante, mais Miyoko ne voyait pas l'intérêt de retenir tout ses prénoms qui se ressemblait. Pour la fillette, un prénom ne signifiait rien, ce n'était pas parce que les filles s'appelaient Olga, Yuki ou La Fouine qu'elle avait été accueillie ici, mais parce que ces filles étaient gentilles.

S'aidant de sa main valide (celle qui n'était pas affairée dans sa bouche), elle bascula à quatre pattes, posa sa main au sol, appuya dessus, releva ses petites fesses, puis appuya très fort sur sa main pour faire balancier et se retrouver debout. Elle vascilla quelques secondes puis elle se mit en marche, arpentant la maison à pas lents, ses pieds traînant sur le sol, usant petit à petit le tissu de son déguisement de chat.
Elle parvint jusqu'à un endroit où les filles se lançaient des miettes de pain. La nourriture était abondante en ce moment et les fillettes en profitaient pour se lancer des bouts de pain. Evidemment, elles ne voulaient pas gaspiller et ne s'envoyait que des miettes. Parfois, certaines, un peu plus audacieuses, prémâchaient leur projectile avant de l'envoyer sur l'ennemie.
Au milieu de ce cafarnaum, Miyoko s'assit en tailleur et attrapa les bouts de pain qui traînait autour d'elle. Elle retirait son pouce le temps de les enfourner dans sa bouche, puis, le temps qu'elle en cherchait un autre, son pouce revenait se loger dans son domaine particulier.

C'est alors qu'au milieu des cris des filles de La Maison, la porte s'ouvrit avec un grand fracas qui fit sursauter une bonne moitié de l'assemblée, tandis que Miyoko continuait de déjeuner. Elle était loin d'être sourde, mais tant que les choses ne la concernaient pas personnellement, elle ne voyait pas l'intérêt de s'en préoccuper.

Himeko

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 2 lundi 02 février 2009, 22:21:32

Himeko avait elle passée une bonne partie de la nuit éveillée, à roder lors d'une fête particulière où elle avait ses entrées depuis un moment. Mais si elle s'y était rendue, ce n'était nullement pour s'amuser mais pour au contraire y glaner tout ce qui pouvait être utile dans la Maison où elle vivait désormais depuis assez longtemps. Ainsi un bon moment passé à errer à travers tout ces jeunes enfiévrés lui avait permis de ramener au bercail plusieurs parts diverses de gâteaux ainsi que même de belles parts de viande fraiche. Et elle n'avait presque pas eu besoin de se servir de sa petite barre à mine personnelle pour refroidir certains fêtards à certains endroits sensibles. Autant dire que c'était une belle opération, cette fois-ci!

Rentrant ainsi comme souvent tard au bercail, en évitant soigneusement les pièges tendus tout autour par leur (peut être trop?) ingénieuse chef, la jeune fille s'était glissé en silence dans la Maison, avait glissé la viande au frais avant de déposer les friandises sur la table pour le petit déjeuner à venir. Pas un mot ni un signe de qui avait déposé cela là, juste une présence chaleureuse qui s'effaça en montant dans les combles de la bâtisse. Désirant ne déranger personne, Himeko avait ainsi dormie dans son débarras/grenier/stock de choses désagréables à poings fermés.

Elle sortait lentement de sa torpeur tardive le lendemain matin, réveillée par le chaut provenant d'en dessous. Souriant d'un air entendu et vaguement inquiétant en caressant la paire de menottes flambants neuves récupérées aussi en bonus à la soirée et accrochées sous sa jupe, la jeune fille commença à émerger de son mini-repaire. c'est alors qu'elle entendit le fracas de la porte d'entrée brisée. Son esprit, malgré son récent émergement, ne fit qu'un tour, et elle sortit en trombe de son réduit pour se précipiter dans l'escalier.
Elle ne savait pas ce qu'il se passait, mais surement pas des choses agréables. Néanmoins, malgré sa précipitation, Hime' s'élança silencieusement dans les marches, sautant plusieurs d'entres elles et s'accrochant à la rambarde pour cela. Elle se retrouva ainsi rapidement à l'angle du dernier palier menant directement au rez-de-chaussée et s'y embusqua furtivement, jetant un coup d'œil depuis sa cachette sur ce qui se passait en bas et tâtant calmement l'arsenal qui l'accompagnait toujours sur elle. Pour bien agir face au danger, sa méthode était d'agir depuis les ombres, et ce n'était certainement pas le moment de changer, si elle voulait pouvoir aider sa famille face à ce qui arrivait....


Yuki Ryudo

Humain(e)

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 3 mardi 03 février 2009, 09:46:17

Yuki avait passée une assez bonne nuit. Elle avait fait tous ce qu'elle c'était fixée. Vérification des pièges d'Olga. Elle n'aimait pas ces pièges trop efficace d'après la gardienne. Elle avait aussi vérifiée si des intrus n'étaient pas passés. Elle se souvient le jours où un voleur de bas étages avait voulut entré dans leur demeure. Yuki  l'avait quelque peu incité à ce taire sous peine de venir lui faire la tête en carrée. Il faut dire que Yuki peut se montrer très persuasive. Elle avait aussi fait l'entrainement sur le kung-fu. En bref elle était crevée, mais ce n'est pas la fatigue qui va l'arreter. Elle rentra par un passage connue uniquement de la famille. Il faut dire que ce manoir renferme des passages secrets fort impressionnants.

Elle arriva dans sa chambre. Elle piqua un somme jusqu'à l'aurore, environs deux heures. Elle alla près de la rivière longeant le manoir et entreprit de se laver, elle enfila sa robe favorite, noir, blanche avec des rubis écarlates. Elle passa par un fenêtre pour entrer dans le manoir. vous l'aurez comprit Yuki n'est pas une personne passant par la porte. Elle allait voir Olga pour demander si elle pouvait faire un piège à lapin.

Soudain, Yuki eut un frisson, cela ne voulait dire que deux choses, primo quelqu'un avait fait une intrusion sur leurs domaine, deuxio que les pièges n'avait pas fait effets ou très peu. Yuki fila dans sa chambre sortit d'un tiroir une paire de gant de baston de rue rouge écarlate, les mit et se positionna là où elle était sur que l'intrus débarquerait. Elle se plaça au dessus de la porte suspendu, par ces cuisses, sur une tringle en acier qui servait jadis à cacher la porte une fois à l'intérieur.  Yuki n'eut pas à attendre longtemps, la porte vola en éclat, autant dire qu'il devait être fort et laissa place à l'intrus.

Selbina

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 4 mardi 03 février 2009, 21:49:59

Selbina était rentrée depuis cinq bonne heures, elle avait eu un sacré succés avec les enffants car ils voulait otus apprendre à danser comme elle, elle avait eu un sourire généreux envers ses derniers. Elle avait le don pour danser, elle le savait et ne le cachait pas, si bien que les bambins rstait là  à regarder cette adolescente se mouvoir avec tant d'aisance que bien des personnes ont regardé ce spectacle.

Elle deux longue robes légèresr la première et la plus longue, trasludice, puis, par dessus, une plus courte mauve, blanche au niveau de sa poitrine, elle avait des manches amplent d'un vert très pâle et dansait pieds nue. Remarque elle ne mettait jamais rien aux pieds.

Certains avait donnés de l'argent d'autre des petites choses, mais se que Selbina aimait le plus c'était la mine heureuse que les passants avait après avoir regardé son spectacle, car pour elle c'était un spectacle, même sans scène, ni musiciens.

Elle retourna vers la Maison quand l'un des passant, un peu trop ivre, voulut profiter d'elle, la jeune fille décrocha de son amulette un petite pointe, qui était une dague de trois centimètres et le fit laché prise, il avait eu mal et ne pourrait pas bouger durant quelques minutes, mais c'est tout.

Elle rentra donc en vitesse à la Maison tout en faisant atention à ne pas être suivit.

Elle était entrain de tirer les cartes qui annonçaient quelque chose de mauvais, lorsqu'elle entendit le bruit d'une porte qui s'ouvrait avec une extrème violence, elle mit sa petite dague dans son, amulette, en prit une véritable qu'elle loga contre sa hanche à l'aide d'un ruban opaque et épais cachant l'arme aux yeux des autres, puis elle descendit calmement voir de quoi il en retournait.

La Fouine

Humain(e)

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 5 mardi 03 février 2009, 22:37:44

La porte s'ouvrit et Marie se laissa tomber depuis le porche du plafond. Toujours faire comme ça, ça evite de tomber sur la nouvelle invention d'Olga. La dernière fois elle avait failli tomber dans un trou qui reliait directement celui qui marchait sur le paillasson vers la cave. Alors passer en s'accrochant au plafond était la meilleure idée, elle avait escaladé la palissade via le lierre grimpant et s'était balancée au dessus du perron avant d'enfoncer la porte d'un coup de pied pour finalement que ses mains glissent sous le mouvement de balance effectué par la jeune fille, et celle ci s'écrasa face la première sur le parquet.

"Ouille!"

La fouine se releva, elle allait avoir besoin d'un nouveau pansement sur le genoux mais ça n'était pas grâve. Ce qui était grâce c'était ce qui venait d'arriver. Olga allait devoir placer un autre système pour empecher les intrus d'entrer par la porte avant mais ça n'était pas grave. Techniquement La Fouine avait pas le droit de sortir aussi tard, c'était les horaires des "grands" mais elle se considérait toute aussi grande elle même pour ne pas avoir a subir ces horraires, aussi sortait t'elle contre la volonté de tous, et ne s'était jamais faite attraper, elle avait passé trois ans dehors, la nuit ça la connaissait, c'était là où on faisait les meilleurs affaires, en s'entravant, elle avait fait tomber la dizaine de portefeuilles qu'elle avait piqué dans la soirée, elle se mit a les ramasser frénétiquement

"Problème!Problème!On a un gros problème les filles!"

Fit La Fouine en se frottant les cheveux avec insistance, quelqu'un avec un peu plus de tact aurait été voir sans rien dire un des chefs de la cabane, le lui aurait expliqué en secret et ça aurait évité que tout le monde panique, mais La fouine n'était pas une cérébrale

"C'est Armelle!Elle a été enlevée par un inconnu!"

Cria La Fouine alors qu'elle se mettait elle même a paniquer de son coté tandis qu'on se rassemblait près d'elle

"Elle a été endormie puis placée dans une camionette!J'ai essayé de la suivre, mais elle m'a distancé, j'ai aucune idée d'où elle a pu aller!"

Elle faisait de grands gestes de mains tandis qu'elle mimait l'agresseur

"Le type, un grand gars, au moins aussi haut que ça!J'ai pas pu bien voir de quoi il s'agissait a cause de la nuit, mais ce type avait pas l'air d'être de la police ni des services sociaux. Est ce qu'on se serait fait un ennemi?!"

Olga

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 6 mercredi 04 février 2009, 06:39:49

Olga, dans son magnifique vol d'un mètre et son atterrissage la traînant sur deux mètres, se retrouvait les fesses au dessus de la tête, entre ses genoux, encore groggy. Elle resta dans cette position au moins une minute, tant le choc fut violent.

Elle put enfin se relever, et constata qui était l'hurluberlue qui avait fait décoller Olga plus vite qu'un F-16: Marie-Catherine, elle aurait dû s'en douter. C'était bien la seul qui faisait des entrées capable de faire peur aux plus petits, et surtout de casser quelque chose à Olga, vu qu'elle entrait TOUJOURS au mauvais moment. Comme à l'instant présent.

Se tenant le visage, elle constata qu'il n'y avait pas de sang, juste un gros bleu, heureusement d'ailleurs, parce que si son nez n'était pas rouge, ses yeux eux voyaient de cette couleur là. Elle fonça vers Marie-Catherine, en poussant des jurons en russe. Quand Olga était énervée, son accent ressortait beaucoup, ce qui déclenchait déjà des crises de fou rire parmi les plus petits.


" Le seul prrroblème ici c'est toi ! Ca t'amuses de me claquer la porrrte dans la figure ?! "

Elle ne prit absolument pas compte de Olga, et continua à paniquer toute seule, alors que les enfants se rassemblaient en cercle autour de la Fouine.

" Arrrmelle ?! Enlevée ? "

Olga avait une sacrée mémoire, car elle arrivait à retenir chaque nom, et un peu d'histoire de chaque enfant présent dans la Maison. Des nouveaux jusqu'aux anciens.

" Hum, je vois... "

Elle se mis à se frotter la joue, en pleine réflexion. Et soudain, une réalité affreuse lui vint en tête.

" A mon avis... Les enfants, on as un vrai gros problème. Si Armelle as été enlevée comme ça sans raison, on as soit affaire à quelqu'un qui as des comptes à régler avec elle, soit à un kidnappeur d'enfant. Dans les deux cas, il faut vite sauver Armelle ou on ne sait pas ce qu'il va advenir d'elle. "

Elle parla plus fort, pour que tout le monde entende. Olga pensait à tous les cas de figure: si c'était un kidnapping pour des comptes personnels, il n'y aurait pas lui de ces nouvelles normes de sécurité, mais si c'était un kidnappeur d'enfant, toute la Maison était en danger. Si, par malheur, Armelle venait à parler de la Maison, c'était tous les enfants résidant ici qui étaient visés et en danger. Olga ne savait pas ce qu'il pourrait le pousser à vouloir les capturer, dans tous les cas ca en faisait un individu dangereux qu'il leur faudra arracher de ses sales pattes leur pauvre Armelle.

" Nous sommes en temps de crise DÈS maintenant. A présent, AUCUN enfant ne sortira de cette maison sans l'autorisation d'un Grand, et certains devront être accompagné. INTERDICTION FORMELLE DE SORTIR LA NUIT ! Vous ne sortez que le jour, vous prenez votre appeau et surtout vous demandez l'autorisation. On punira ceux qui désobéissent. "

Elle se tourna vers Marie-Catherine, et lui prit l'oreille.

" Viens par là, toi. "

Elle fendit la foule, pour prendre la Fouine en aparté, tirant sur le lobe de la surexcitée de service.

" Je vais aller discuter avec tous les Grands, maintenant. Tu va venir avec moi, il faut que tu essaies de nous décrire le monsieur que tu as vu embarquer Armelle, le plus précisément possible. Tu t'y sens capable ? "
« Modifié: jeudi 05 février 2009, 21:00:00 par Olga »

Miyoko Sasake

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 7 mercredi 04 février 2009, 10:31:06

Miyoko s'amusait à trier les miettes de pain. Elle les empoignaient et les pétrissaient entre ses doigts afin de déterminer si elles provenaient d'un pain frais ou d'un pain datant de plusieurs jours. Avec ravissement, la fillette put constater qu'il y avait beaucoup de pain qui avoir été confectionné le jour même ou la veille au plus tard. Elle prit cependant soin de manger tout d'abord les miettes les plus anciennes. Elle les laissa fondre dans sa bouche, sentant la mie se désintégrer sous les assauts de sa salive et la croûte déposer des cristaux de sel sur son appendice.
Tout en mangeant, Miyoko écoutait d'une oreille distraite le dialogue entre la jeune fille qui était entrée avec grand fracas et Olga. Mioyko aimait beaucoup Olga et c'était d'ailleurs une des seules filles de La Maison dont elle se rappelait le prénom. Olga était intéressante à regarder car elle savait manipuler des bouts de ferrailles avec habileté et les transformer en pièges réels dont Miyoko pensait qu'il n'était possible de les réaliser que dans son imagination. Le travail d'Olga fascinait la fillette qui passait de nombreuses heures à regarder la fille d'origine russe. Et puis, Miyoko aimait beaucoup Olga à cause de son accent qui la faisait beaucoup rire.
D'ailleurs, Olga faisait rouler ses R à l'instant même et Miyoko se recroquevillait sur elle même pour s'empêcher de rigoler trop fort.

C'est alors qu'elle entendit le prénom d'Armelle. Miyoko avait beau se creuser la cervelle, elle n'arrivait pas à remettre un visage sur ce prénom, mais l'important était qu'elle avait disparut et que La Maison était en danger. Rapidement, elle déglutit puis avala les miettes de pain frais. Elle qui avait passé tant de temps à trier les miettes pour pouvoir savourer le pain frais, elle n'en avait pas eu le temps. Une telle situation impliquait une réunion des Grandes. Or Miyoko, malgré son très jeune âge, dans cette Maison, faisait partie du cercle des Grandes, qui n'étaient pas très nombreuses.
Elle se releva difficilement ; son pouce s'était relogé dans sa bouche dès que les miettes de pain avaient été avalées et il n'était pas très évident de se lever en étant déséquilibré par une main qui ne pouvait pas servir de balancier. Pourtant, Miyoko s'en sortit avec facilité : son pouce était si souvent dans sa bouche, qu'il lui était presque plus facile de se déplacer ainsi qu'avec une main libre d'action. Puis elle se rapprocha à pas lents des deux filles qui s'étaient éloignées, en aparté.

Rien n'avait encore été annoncé, mais Miyoko était assez intelligente pour savoir qu'il fallait rester discrète. Heureusement, ce n'était pas très difficile pour elle. Elle ne parlait que très peu avec ceux de La Maison et ne jouait pas souvent avec les plus petits. Elle était loin de se sentir supérieure, mais elle avait une préférence pour le jeu en solitaire et en extérieur, or les petits n'avaient que très peu le droit de sortir.
Elle attendit sagement, à quelques pas d'Olga et de La Fouine. Elle ne s'approcha pas trop près pour ne pas les déranger, respectant le secret de leur discussion, mais resta assez proche pour ne pas manquer la suite des évènements qui allaient, plus ou moins directement, la concerner.

Himeko

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 8 mercredi 04 février 2009, 22:17:44

Himeko poussa un soupir de soulagement quand la personne qui apparue à la porte fracassée ne fut en fait que Marie. Vraiment, la jeune fille se demandait dés fois comment pouvaient résonner certains pour faire de telles entrées! Néanmoins, elle était plus réjouie qu'énervé, après tout, l'essentiel était que rien ne soit arrivé de grave à la maison et ses occupants. S'adossant lentement contre le mur, toujours au milieu des ombres, elle relâcha sa tension tout en observant et écoutant d'un air en apparence distrait la scène en contre bas. Les paroles que prononça alors celle surnommée 'la fouine" eurent ainsi tôt fait s'effondrer le soulagement de la jeune femme. Il était bien arrivé quelque chose à quelqu'un de la maison!

Tapie à l'écart, sous le choc, Himeko se mit à assimiler avec une certaine difficulté la nouvelle. C'était après tout la charge qu'elle s'était donnée, veiller sur sa famille afin qu'il ne leur arrive rien. Et voila que venait de lui être démontré toute l'étendue de son incapacité. Une sœur avait disparue, et la petite gothique n'avait rien pût faire, voir pire, n'avait même pas été au courant. Malgré l'abattement qui la saisit, elle continua d'écouter les propos de leur voleuse professionnelle. Qui ne faisaient qu'aggraver les choses, pour elle. Il s'agissait en effet d'un grand homme qui avait capturé Armelle, et Hime' espérait de tout cœur que ce n'était pas ce qu'elle s'imaginait. La jeune fille avait malheureusement connue cela et en avait été marquée à jamais, et depuis, elle savait de quoi les hommes étaient capables. Elle s'était d'ailleurs elle même chargée plusieurs fois en secret de "décourager" certains qui semblaient trop nettement attirés par Armelle et son ex édente poitrine. Plaquée dans son recoin, elle pria fiévreusement pour que cela soit en vérité tout sauf cela. Il ne fallait pas que cela arrive....

Pendant ce temps, Olga semblait assumer pleinement son rôle de chef et avait rétabli plus ou moins l'ordre. Devinant qu'elle allait très rapidement aller chercher les plus âgés de la Maison pour faire face à cette crise (c'était de toute évidence ce qu'il y avait de mieux à faire), Himeko sortie lentement de son réduit d'obscurité pour descendre avec affect les marches de l'escalier. Toujours aussi discrète, elle semblait se fondre dans la masse des enfants présents sans se faire trop remarquer, les couvant pourtant tous de son regard neutre et pourtant en profondeur tellement affectueux. Elle s'approcha ainsi de la dirigeante de sa famille en pleine discussion avec la messagère de la nouvelle, venant les rejoindre de son allure feutrée et se fondant presque dans le décor alors qu'elle s'immobilisait à coté d'elles. On aurait dit une statue figée sur place, ou bien une marionnette sans comédien, se contentant d'être là, et d'attendre la suite. Elle ne méritait pas de s'exprimer sur la question pour le moment, tout ce qu'elle pouvait faire était de faire par la suite tout ce qu'elle pourrait quand ils partiraient à la recherche d'Armelle. Ses "outils" étaient soigneusement rangés sur elle à présent, dissimulés dans son fatras de vêtements compliqués, mais prêts à être utilisées dés que cela serrait jugé nécessaire...


Yuki Ryudo

Humain(e)

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 9 jeudi 05 février 2009, 18:36:25

Yuki avait faillit se jeter sur La Fouine, elle eut tous juste le temps de voir qu'il ne s'agissait pas d'un intrut. Yuki avait pour la première fois mal jugée ces instincts. Elle comprit très vite pourquoi La Fouine avait fait tant de bruit et de tapage. Elle vit les autres sous le choc, il faut dire que chaque membre était très importante pour les autres. Les ordres d'Olga était certe justifiés, mais ne plaisait pas à Yuki. Si cela avait été elle, elle aurait prit son équipement et se serais précipitées dans les petites rues pour avoir des informations et mettre la tête de l'aggresseur dans un hachoir. Mais elle ne désobeirait jamais à un ordre de Olga, c'était pour Yuki une grande soeur, voir une mère.

- Si vous me cherchez je suis dans ma chambre, j'ai des chose à faires. Prevenez moi si vous prevoyez un sortie.

Quand Yuki disait qu'elle avait des choses à faire, cela voulait en faite dire une chose. Dès que Olga donnerait un ordre d'assaut, elle serait la première à frapper et jusqu'à se jour personne n'a réusit à s'en sortir sans une égratignure.

Yuki referma la porte de sa chambre. Elle voulait cacher sont mal, Armelle était l'une de ces préferée parmit tous les cadetes, bien qu'elle aime tous le monde à un niveau entre mère et soeur, celui qui avait osé la kidnapper allait souffrir. Yuki sortit de son armoire un katana qu'elle avait volée à un riche proprio. Un Manche blanche comme la neige, une garde rouge comme la braise et un lame aussi noir que les ténèbres. Elle en l'avait sortie que une fois contre un groupe de voleur en voulant à son corps et à sa vie. Yuki sentait son corps s'embraser, mais de rage, si elle avait suivit Armelle, elle aurait put la proteger, en tant que gardienne, elle c'était promit de proteger les autres et ce ne fut pas le cas, elle se maudissait et s'en voulait à mort du kidnaping d'Armelle.

S'en suivit des cri et des bruit de pas rythmés. Yuki s'entrainait pour détruire l'agresseur d'Armelle et seul les ainées pourraient retenir cette fureur une fois devant le kidnapeur, un mots suffit pour contenir Yuki et ce mots c'est ... attend.

Selbina

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 10 jeudi 05 février 2009, 20:30:29

Selbina vit la fouine totalement paniqué, Olga dont l'énervement été palpable, du moins jusqu'à ce que la voleuse annonce une mauvaise nouvelle, l'enlèvement d'Armelle. La bohémienne regarda les trois cartes quel n'avait pas retournées et qui lui était resté dans la mains, elles annonçait le malheur sur une personne chère.

Lorsquelle était arrivée dans la Maison, se fut, hormis Olga, la première personne à lui parler, Selbina était un peu plus proche d'elle que les autres. Elle écouta les ordres avec attention comme toujours. Son visage devint plus sérieux que d'habitude, même si elle avait 13 ans elle en gagna au moins deux ans de plus.

-Si vous êtes d'accord je peut profiter de mes spectacles pour avoir des renseignement sur ce type. Si il faut protéger les enfants alors...

Elle tripota son amulette, qui avait la forme du mauvais oeil.
Si le type en question était dans son champ de vision il allait souffrir à tel point que l'enfer lui-même serais un havre de paix comparé à ce qui l'attendait.

Selbina était assez effrayante, d'ailleurs certains enfants s'écartèrent lorsqu'elle remontit dans sa chambre pour tirer ses cartes afin de savoir si Armelle allait bien. La réponse des bouts de papier fut positive, mais elle ne montraient pas de chose sur l'homme qui l'avait enlevé.

Il ne restait plus qu'à attendre la fin de la réunion avec les Grands et ses dons de voyance lui jouait des tours, elle n'aimait pas celà.

La Fouine

Humain(e)

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 11 jeudi 05 février 2009, 21:12:53

La Fouine eut toutes les peines du monde a se concentrer sur ce qu'elle voulait dire avec Olga qui roullait les R a coté d'elle. Il faut dire que c'était de loin ce qui la faisait rire le plus chez la russe, quand elle prenait son gros accent quand elle était en colère. Marie se débrouillait pas trop mal en français comme ses parents en étaient surement, mais bon, elle n'allait pas parler français dans un texte déjà en français!Par conséquent elle, elle ne risquait pas d'avoir l'air ridicule!Mais là n'était pas le point...

Hm, qu'est ce que c'était déjà?AH!ARMELLE!Oui!Elle avait failli oublier. Non c'est vrai, c'était important, elle avait dit ce qu'elle avait a dire a Olga, a présent elle pouvait peut être vaquer a ses occupations en attendant le plan d'action?Elle n'était pas une cérébrale, elle savait se débrouiller a l'intuition, a l'instinct, mais les plans, c'était toujours Olga le cerveau qui les faisait.


"Le seul prrrroblème c'est toi."

Fit La Fouine en pouffant avant de se faire attraper par l'oreille. Son point faible naturel qui la rendait totalement impuissante tandis que la russe la trainait dans la piece d'a coté et qu'Olga se débattait

"Aie aie!Ouille!Arrête ça fait un mal de chien!"

Couinait Marie alors qu'elle était ammenée devant le conseil des grands, elle arriva finalement a faire en sorte qu'Olga la lache et lui tira la langue en guise de remerciement avant de se rappeller

"Hm, c'était un géant, l'était au moins grand comme ça."

Fit La Fouine en montant sa main au plus haut qu'elle pouvait, c'est a dire pour arriver au moins au menton de Don. La Fouine se mit a tourner en rond pour essayer de se souvenir

"Faisait bien sombre!J'ai rien pu voir, il a soulevé Armelle comme on soulève un sac vide et l'a mis a l'arrière de sa camionette, une camionette blanche, l'avait l'air assez mastoc, bronzé, les cheveux noirs."

Fit La Fouine en se rappellant ce qu'elle pouvait avant de lancer

"C'était sur le toit du batiment adjacent au terrain d'Basket que j'ai vu ça!J'crois bien que c'est tout ce que j'ai vu d'ailleurs!"

Elle se retira en tapant sur l'épaule d'Olga, croyant avoir fini

"Tu m'appelle pour ton plan hein!"

Olga

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 12 vendredi 06 février 2009, 06:46:28

Deuxième point horripilant chez la Fouine: le fait qu'elle aime critiquer son accent russe. Comment pouvait-on se moquer de son accent ? Olga avait toujours eu du mal de comprendre et, même si parfois elle faisait exprès de faire ressortir son accent en lisant des histoires aux enfants quand ils allaient se coucher.

Mais là, l'heure n'était pas à la lecture de conte de fée, ils étaient plongé en plein roman policier. Attrapant à nouveau l'oreille de Marie-Catherine, elle la tira à côté d'elle pour l'empêcher de s'enfuir à nouveau.


" Si tu m'avais écoutée, tu saurrrais que j'ai déjà un plan. "

Elle croisa les bras, en regardant autour d'elle. Tout le monde était bien là, c'était parfait. Faisant "resserer" le cercle à l'écart des autres enfants qui se questionnaient, Olga se pencha un peu en avant.

" Bon. Comme les indications de Marrrie-Catherrrine ne sont vraiment pas prrrécise, on va devoir faire un gros efforrrt sur la rrrecherrrche. Maintenant, interrrdiction aux enfants de sorrrrtirrr sans qu'on les accompagne, et toutes les nuits, vous allez m'inspecter la ville de fond en comble, en parrrticulier autourrr du fameux terrrain de basket. Il nous faut savoirrr qui as bien pu voir la capturrre d'Arrrmelle l'autre soirrr, en espérant qu'il n'y as pas que Marrrie-Catherrrine qui ne l'ait vu. Sinon, on va avoirrr du mal de retrouver ce fameux kidnappeurrr... "

Son accent était bien présent, parce que Olga était fort énervée.

" C'est comprrris ? Pour le moment, on doit trrrouver un maximum d'inforrrmation sur ceux qui ont pu en vouloir à Arrrmelle, aussi. Donc, il faut que quelqu'un aille cherrrcher si il lui rrreste de la famille, aller voirrr à son orrrphelinat, tout. Au boulot. "

Elle se retourna, et s'accroupit pour reprendre son piège inactivé qu'elle avait posé contre la porte. L'heure n'était plus à la conception de pièges, de toute façon...

Miyoko Sasake

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 13 vendredi 06 février 2009, 13:17:26

Olga avait été on ne peut plus claire. Evidemment, les enfants avaient d'abord beaucoup rigolé en écoutant son accent, et Miyoko avec eux. Mais les yeux de la mécanicienne lançaient des éclairs si terrifiants que bientôt, plus personne n'osait dire un mot et encore moins esquisser ne serait-ce qu'un sourire.
Avec toute cette avalanche d'informations, Miyoko en avait même cessé de sucer son pouce. L'heure était grave. Même si elle ne se souvenait plus très bien de qui pouvait être Armelle, c'était une fille à laquelle La Maison tenait beaucoup et tout le monde paniquait de savoir qu'elle avait été enlevée.

Les cavalcades des plus petites avaient cessé et maintenant, toutes les gamines jouaient en silence. On n'entendait plus que quelques petits "vroum vroum" ou des "tchhh" ou encore des "bzzzz".
Miyoko regardait tout ce petit monde qui semblait repartit dans des activités quotidiennes normales. Pourtant, on sentait une lourde tension planer dans l'atmosphère : la peur. Heureusement, aucun enfant n'avait fondu en larmes ; si cela avait été le cas, le chahut aurait été infernal ! Néanmoins, ce silence oppressant n'était guère plus supportable.

Ainsi donc, il ne fallait plus sortir seul. Miyoko se demandait bien comment elle allait pouvoir s'en sortir. Elle était la seule à porter un déguisement, et elle savait bien que c'était cela qui attendrissait les passants. Et puis, si elle manquait l'un de ses nombreux rendez-vous avec les marchands du coin, elle n'était pas sûre de continuer à recevoir son pain quotidien. Comment allait-elle pouvoir surveiller le terrain de basket ? Avec qui pourrait-elle parler et échanger des informations ?
Elle partit se recueillir quelques temps dans son petit coin sos l'escalier. Une fois bien installée, assise en tailleur, son pouce vint naturellement reprendre la place qu'il avait quitté depuis de trop longues minutes. La bouche occupée à avaler goulûment cet appendice de chair, Miyoko réfléchissait. Elle ne voyait pas l'utilité de se presser. Les choses venaient toujours à force de patience, et la fillette savait en faire preuve.

Le soleil poursuivait sa course dans le ciel dans le but d'atteindre son trône du milieu de journée. Alors qu'il en était à mi-chemin et que de nombreuses filles étaient parties, jamais seules, à la recherche de nourriture, d'argent ou d'informations, Miyoko se leva, décidée. Elle s'approcha de deux petites filles qui jouaient silencieusement aux billes.


"ça vous dirait de venir jouer dehors ?"

Les deux petites levèrent la tête et restèrent quelques secondes héberluées devant cette fille qui leur parlait derrière un déguisement. Puis elles sourirent, ravies de pouvoir sortir jouer dehors, elles qui pensaient ne plus en avoir le droit avant un bon bout de temps.
Prenant chacun une main de Miyoko, l'empêchant ainsi de sucer son pouce, elles avancèrent toutes trois en sautillant. Elles passèrent la porte en se serrant quelques peu puis contournèrent les pièges d'Olga avec une attention toute particulière, avant de pouvoir gambader dans les rues.
Les habitudes de Miyoko n'allaient pas changer, elle allait continuer à arpenter les rues et à s'installer devant les magasins, à la seule différence que deux petites joueraient maintenant à ses côtés, et qu'au lieu de ne pas porter attention aux passants, elle allait s'efforcer de les écouter parler avec la plus grande attention. Car, après tout, c'est bien connu, les commères aiment échanger des informations en achetant leur pain ou leur viande, et la disparition d'une gamine faisait toujours naître des rumeurs parmi ce genre de personnes bavardes.

Himeko

Re : Temps de crise [Fouine, Miyoko Sasake, Yuki Ryudo]

Réponse 14 vendredi 06 février 2009, 19:00:15

Himeko resta silencieuse tout le long de l'exposition des faits par Olga. Pourtant, ses yeux profonds et vifs témoignaient qu'elle ne perdait pas une miette de tout ce qui se disait. Elle fixait chaque élément dans son esprit, l'analysant à part pour elle même, stuquant chaque information pour constituer un tout qui lui permettrait de passer à l'action. Et pour le moment, les choses étaient assez simples, ce qui devrait faciliter leur tache.  Alors, à l'ordre du jour, donc, rechercher des infos sur un colosse bronzé.....hum, tout aussi bien simple qu'extrêmement dur. Tout dépendait de si ce type était du coin ou non, donc, sinon, ils risquaient d'en baver pour réussir seulement à déterminer de qui il s'agissait....et même si un témoin miraculeux.....

Plongé dans ses réflexions, la jeune fille quitta comme elle était venue le groupe des grandes, c'est à dire sans bruit ni remous, retournant avec discrétion à l'arrière plan. Elle quitta la Maison peu après par une issue latérale, se fondant dans la nature pour partir à la recherche de ce qui leur faisait cruellement défaut à l'heure actuelle, des informations.

Himeko savait qu'elle pouvait compter sur les autres grandes de la famille pour chercher au maximum partout où elles pourraient dans les rues de la ville. Mais elle, guère habituée à fréquenter ce genre de lieux surpeuplés ou fréquentés, ne connaissait que les lieux sombres et inquiétants, rendez vous des voyous ou jeunes aux mœurs étranges et sinistres. Un décor où elle avait évoluée avant même de rejoindre la Maison, et qu'elle continuait encore à fréquenter pour sa vraie famille. Il était donc temps d'utiliser au mieux ces lieux, afin que l'atteinte qui avait été faite aux siens soit réparée. Himeko avait décidé naturellement de prendre le terrain de basket comme point de départ de ses recherches, et de là aller de plus en plus loin dans les sombres ruelles et impasses inquiétantes qui se trouvaient aux alentours. Et là, elle tirerait de ceux qui y trainaient tout ce qu'ils savaient, même si ce n'était rien. Et ce par tout les moyens.

Son regard fut empreint d'une lueur inquiétante, ses traits se tordirent sous un rictus menaçant alors que son corps lui même semblait trembler d'une excitation malsaine. Barre à mine coincée dans ses vêtements, fil barbelé encerclant son bras dans sa mitaine, tiges de métal transpersantes éparpillées dans les replis de sa robe, menottes sanglées en haut de sa cuisse, scie égoïne et tenailles dans ses ailes repliées, Himeko s'en alla discrètement dans les bas-fonds pour le bien des siens. Rapidement, des cris de souffrance commencèrent à s'échapper des bas quartiers.....



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