Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Les contrées du Chaos / Re : Fille de la Terre et Fils des Astres [Olympe]
« Dernier message par Serenos I Aeslingr le Aujourd'hui à 05:54:06 »
Serenos ne ressentait pas souvent de l'inquiétude. De fait, suivre Olympe vers sa destination ne lui suscita absolument aucune méfiance, pour la simple raison qu'il n'y avait pas grand-chose sur le territoire qui puisse le menacer. En même temps, une part de lui n'aurait assurément pas rejeté l'opportunité d'une bonne bousculade. Il devait admettre que si Olympe avait pour but de le mener dans une embuscade, elle était très, très douée pour ce travail. Que ce soit dans sa façon de parler, de le regarder, de le toucher, si elle pouvait feindre cet intérêt dans le but de le débourser ou pire, il lui aurait peut-être même offert un travail, après avoir brisé les os de ses partenaires.

Mais Olympe n'en avait aucunement l'intention. Du moins, il n'en détecta aucune provenant d'elle. Comme elle lui avait demandé de ne pas parler, il ne dit pas un traître mot en la suivant, se contentant de garder un œil sur leurs environs au cas où quelqu'un aurait eu, pour leur part, des intentions néfastes à leur encontre. Après tout, il était de l'extérieur, et elle était une femme. Il n'arrivait pas souvent que les truands s'en prennent aux résidentes, certes, mais parfois, certains oubliaient où ils étaient, et il se faisait un devoir de le leur rappeler, à sa façon.

Elle le guida vers une ruelle, et lui demanda s'il lui faisait confiance, et pour maintenir sa parole de ne rien dire, il lui prit sa main, et y déposa un baiser sur ses doigts, et de l'autre, lui fit signe de procéder, et qu'il la suivrait, le tout avec un sourire. Malgré la noirceur presque complète, les yeux du Roi s'adaptèrent rapidement au manque de lumière, lui permettant de discerner les formes du mur et du sol, marchant aussi confortablement dans le noir absolu qu'en plein jour, bien que cela requiert un peu de concentration. Ils arrivèrent bientôt à une porte dissimulée dans une ruelle sombre, et elle frappa à celle-ci. Manifestement, elle était connue, puisqu'en quelques mots, la personne derrière la porte ouvrit, sans demander de mot de passe ou de poignée de main secrète, ce qui sembla presque décevoir le Roi, qui se plaisait à lire les rapports de la garde et le démantèlement des organisations criminelles ou leurs interactions avec des sociétés secrètes. Mais il n'en fit pas de façon, bien sûr.

L'individu derrière la porte ne lui dit rien du tout. De fait, à bien l'observer, il était surpris de tomber sur une personne qui avait un physique aussi similaire au stéréotype askandr Meisaen; une apparence masculine et pourtant très féminine à la fois. Il se laissa guider par Olympe, se contentant d'un geste de la tête envers leur hôte, qui sembla presque insinuer quelque chose de particulièrement sulfureux, mais Olympe s'empressa de lui dire de l'ignorer.

"C'est déjà oublié", l'assura-t-il avec un sourire, avant de la suivre dans les ténèbres.

Après un long, presque interminable voyage, ils se retrouvèrent dans un… hm… pour une fois, Serenos ne trouva pas un terme pour décrire cet endroit. Un repaire ? Un refuge ? Difficile à dire. Il reconnut rapidement l'odeur de l'opium et les rires délirants qui y étaient associés. Son nez, trop fin pour ce genre d'endroit peu aéré, ne négligea pas de détecter les odeurs du plaisir charnel. Il suivit Olympe, en faisant bien attention de ne pas marcher sur la jambe de quelqu'un ou de trébucher sur les tentures, la suivant jusqu'au fond de la pièce, où elle l'attira sous une d'entre elles, bien isolés.

Elle lui dit de s'installer avant de disparaître, sans laisser au Roi l'opportunité de lui poser des question. Il soupira et, après avoir jeté un coup d'œil à la pièce, haussa des épaules et réarrangea un peu les coussins, et par souci d'hygiène les nettoya d'un sort, qu'il soit ou non nécessaire, avant d'y prendre place.

Elle revint bien vite en l'informant que quelqu'un allait revenir avec de la nourriture et des raffraichissements. Considérant l'endroit, Serenos n'était pas complètement sûr d'avoir envie de manger ou de boire ce qu'on allait lui apporter, mais il n'allait pas non plus vexer la demoiselle. La voyant retirer ses souliers, il en fit de même pour ses bottes, qu'il plaça dans un coin.

Les pieds du Roi étaient enrobés dans des bandelettes de tissus rappelant vaguement des pensements. Débutant sous les orteils, la bande était passée autour du pied jusqu'à la cheville, avec trois épaisseurs. Comme le Roi était un grand voyageur, c'étaient ces bandelettes qui protégeaient ses pieds des inconforts de la route.

Il observa la jeune femme, qui lui demanda s'il lui en voulait de son silence.

"Du tout," dit-il avec un sourire. "Je me suis dit que, peu importe ce qu'il pouvait arriver, cela était surement plus intéressant que de rester seul dehors. Et bien que je n'ai aucun problème à rectifier le caractère d'ivrognes, j'apprécie davantage un moment de quiétude avec vous."

Il regarda autour pendant un moment, puis ne voyant rien de bien significatif, dû à la tente qui leur procurait cette intimité, il posa de nouveau son regard sur Olympe.

"Je dois vous avouer, cependant, que je suis surpris. Si on m'avait dit que je me retrouverais, ce soir, dans un repaire souterrain avec une jeune femme rencontrée quelques heures plus tôt, je crois que je ne l'aurais pas cru."

Ceci dit, il marqua une pause, réfléchissant un moment.

"… Et ce n'est même pas vrai, en plus, c'est exactement le genre d'embrouille dans lesquelles je me trouve…"
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Centre-ville de Seikusu / Re : Are you a genie ? [Jessica Rabbit]
« Dernier message par Em le Aujourd'hui à 01:03:04 »
Ah non, hein, ne t'approche pas du bar ! N'ouvre pas cette porte ! Ne franchis pas le pas ! Ne t'approche pas du bar ! PUTAIN !

Ce gros con a complètement ignoré toutes mes protestations mentales. Si seulement il n'y avait pas autant de monde ! Un peu de Domination et il est ressorti aussi vite qu'il est rentré. Enfin… merde, quoi ! Une nana ne peut pas boire un verre dans cette ville sans qu'un gros lourd déjà complètement ivre ne vienne lui pourrir la soirée.


"Soir’..." qu'il dit avec l'haleine puante du mec qui a déjà bien trop picolé, avec un accent bien américain dans son anglais brisé par la boisson. "Z’avez un truc à boire ?" Il est tellement bourré qu'il ne voit même plus les bouteilles derrière Lily. "J’ai de quoi payer." Bah oui, il vaut mieux, tocard ! "Et j’aimerais des informations aussi." Moi aussi ! Du genre est-ce que tu peux foutre le camp !? "Je paierai. Cher."

Argent? Ah, bah ça va, alors. Il a du fric.

Il demande si on avait vu une rousse. Une jolie rousse. Avec des gros seins, et puis il râle qu'elle ne s'est pas pointée à l'aéroport. Vu la gueule du mec, et son état avancé d'ébriété, il m'est avis que madame a dû trouver plus intéressant que de passer le reste de ses jours avec ce fin spécimen de rebus social. Pendant un moment, la chanteuse du cabaret local me vint en tête. Ah non, hein. Surement pas. Si cette nana a dû choisir un mari, c'est certainement pas un mec qui était incapable de se tenir en présence du public; sa réputation en prendrait un sacré coup.

J'ai même pas encore eu le temps de lui répondre de décarrer, ni même Lily d'ailleurs, qu'il se lance sur une autre lancée, promettant richesses démesurées en échange d'information, et pour être honnête, j'étais sacrément tenté. Vraiment, énormément, beaucoup. J'aime la thune. C'est bien, l'argent. Ca aide à acheter de la poudre. Ca aide à payer la chambre d'hôtel. Ca aide à payer la machine à sous au casino. Et s'il était prêt à tout cracher pour trouver sa bonne femme, ce serait un simple procédé pour moi de prendre son offre et~~

Il montre sa photo.

C'était Jessica.

Bien sûr qu'on connait Jessica. C'est pas tous les jours qu'une Toon débarque au Japon, après tout, surtout pas une nana aussi connue pour ses talents de chanteuse, même si, en vrai, personne ne savait grand-chose de Jessica. Elle bougeait beaucoup, travaillait beaucoup. J'ai vu quelque uns de ses spectacles, à l'occasion, lorsque tel ou tel mec me trimbalait pour une soirée "romantique" en me promettant un peu de cocaïne en échange de le faire bien paraître auprès de ses collègues de travail.

Alors ce type prétendait qu'il était son mec?

Ouais. Mon cul.

Probablement un autre harceleur. Un autre merdeux incapable de comprendre la différence entre un sourire poli et une invitation à se faire sucer dans la ruelle d'à côté, qui prend ses fantaisies pour des réalités. Mais contrairement aux malades qui étaient sérieusement atteint, lui, je le voyais dans son regard, était parfaitement persuadé d'avoir raison.

Okay.

"Yeah, I know where your redhead is, handsome~" dis-je avec un anglais digne d'un film noir hollywoodien.

Lily me lance un regard. "Em, c'est…" dit-elle en japonais.

Je la regarde à mon tour, et je l'interrompe immédiatement. "This gentleman is just upset because his wife is so inconsiderate of his feelings."

Je me lève alors de mon tabouret, et je glisse ma main sur la main de l'ivrogne.

"I understand. It is so… disrespectful and frustrating of her. Especially when such a fine…" La main remonte sur son bras, puis son épaule, alors que de l'autre, je lui touche le torse. "strong…" Je m'approche encore un peu et je presse ma cuisse contre sa région virile, faisant bien attention qu'il ne soit pas capable de détecter… eh bien… la mienne. "sample of a man cares so much for her."

Lily semble comprendre où je vais avec ce discours, donc elle ne s'interposa pas plus.

"You know what, handsome?" Je lui demande en caressant encore plus son torse, glissant ma main sous sa chemise. "She has been so rude, so mean. You must be so pent up. How about you come with me… I'll help you unwind, so you are less upset when you see her~"

Le piège était posé. Dans son état d'ébriété, il devait être convaincu d'être tombé sur soi une prostituée très volontaire pour remplir son travail, ou alors il croyait vraiment qu'une nana comme moi lui tomberait dans les bras aussi soudainement. Mais j'évaluais mes chances à 50/50; il était tellement bourré et imbu de sa propre importance, juste l'idée que quelqu'un puisse valider cette perception de lui-même devait être excessivement tentante.

"Don't worry… you are cute, so I won't charge you much~"
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Il s'était bien dit que ses mots ne serait pas si facilement crue, mais bon, il ne pouvait pas vraiment dire autre chose, il avait toujours été très nul pour mentir, alors mélanger les choses pour faire paraître les choses plus crédible, il avait du mal.

Il ne put s'empêcher de laisser un léger soupire se faire entendre quand il eut l'impression qu'elle avait l'air de le croire. Son dialogue tenait et comme elle le disait, il ne connaissait rien en magie, juste qu'il n'aimait pas vraiment s'en approcher car cela lui apportait toujours des ennuies, la preuve actuel étant suffisant pour le prouver. Par contre il fut totalement surpris lorsqu’elle lui annonça lui offrir une chambre le temps de résoudre son problème de voyage.

" Je .... je vous en remercie grandement."

Dit-il en faisant une légère révérence sur sa chaise. Il ne se voyait jamais offrir quoi que ce soit, il avait toujours sué ou saigné pour obtenir ce qu'il avait aujourd'hui.

Sur la suite de leur discussion, il put se rassurer un instant en l'écoutant, venant lui répondre sans hésiter

" S'il y a quelque chose qui se trouve dans mes cordes, je serais de vous rendre service pour payer ma présence ici."

Nettoyage, protection, cuisine, il pouvait bien faire toute ses choses si cela lui était demandé pour payer son séjour en ses lieux et il préférait cela au fait de se voir offert quelque chose, car, de toute façon, une partie de lui, disait que cela pouvait toujours cacher des choses qui se retournerait contre lui. Il put ensuite la voir regarder la jeune femme qui se trouvait à ses cotés, un geste du visage, un regard échangé, lui laissant deviner qu'elle se parlait sans dire un mot.

Avant de partir pour la suite de ce périple, la maîtresse des lieux lui indiqua à l'avance qu'il devrait rencontrer quelqu'un d'autre, le faisant hocher la tête avant de se relever.

" Je vous remercie grandement pour votre aide Madame."

Une legere révérence suivit ses mots, puis, il emboîta le pas derrière l'Aimante, sortant du bureau pour retourner pendant un temps parmi les long couloir de l'établissement. Pendant leur marche, il ne pouvait pas s’empêcher de regarder la jeune femme, curieux, non pas pour son physique des plus gracieux et plaisant à ses yeux, mais surtout pour ses oreilles si inconnue à ses yeux, sa curiosité lui brûlant les lèvres, mais se retenant en se disant que cela serait sûrement mal poli. Il arrêta juste à temps ses pensées pour ne pas être surpris quand elle s'arrêta près d'une nouvelle porte. Il fut d'abord surpris par le geste et la mimique plutôt attendrissante qu'elle eut d'un coup, venant à se rappeler d'un détail qu'elle tenta de lui donner avant de rencontrer leur nouvelle interlocutrice, mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle apparut en ouvrant en grand la porte.

Une jeune femme, vêtu de son habit de naissance, se tenait fièrement et joyeusement devant eux. Bien que cela le surpris un peu, il n'en fut pas choqué, les mœurs de son royaume l'ayant quelque peu habitué à ne pas être surpris par ce genre de chose. Le plus amusant fut le fait que tout deux se regardèrent, mais que ce fut elle qui le dévorait plus de regard que lui. Malheureusement la joie de la jeune femme fut vite gâché par les parole de l'Aimante et, il purent reprendre le cours de leur venue chez elle.

" Enchanté de vous rencontrer. Je me nomme Einrich."

Dit-il tout de même pour ne pas paraître grossier. La suivant dans sa chambre pour ne pas discuter en plein milieu d'un couloir, il écouta l'Aimante attentivement, pouvant voir ses joues legerement rosé par la gene, chose qu'il trouva plutot mignon à voir. Il finit pas hocher la tête pour acquiescer de ses dires.

" Et bien, pour commencer ..... j'étais en poste a la frontière entre mon pays et un royaume ennemie, un endroit ou très peu de gens ce promène sous les dangers environnant et les mines arcanique enfouis dans le sol, j'étais avec un autre soldat qui me surveillait depuis une tour, parce que l'on avait entendu des crie au loin. Le problème, c'est qu'il y avait beaucoup de brume au vue de l'heure et donc que l'on ne voyait pas grand chose. Mais rapidement, on s'est rendu compte qu'il y avait quelque chose dans la brume, on ne savait pas trop quoi, mais cela s'est mis à me chasser. Je me suis mis à courir à tout jambes pour retourner à la tour parce que je voyais bien que c'était quelque chose de très gros et que seul, j'allais juste y laisser ma peau. Puis, d'un coups, plus rien, noir total, et ensuite je me suis retrouvé à me cogner contre des objet et à me rendre compte que j'étais dans une petite pièce dans votre établissement."

Il se mit ensuite à réfléchir un instant, cherchant s'il n'avait pas oublié quelque chose, mais, rien ne lui revenait, alors il regarda de nouveau la ténébreuse en venant ajouter

" Voila, je ne vois pas quoi d'autre je pourrais vous dire."


Ajoutant un sourire un peu gêné à tout cela.
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One Shot / Re : Ô grande Sobek, ma nouvelle déesse. [Klaus]
« Dernier message par Klaus le dimanche 02 juin 2024, 23:47:06 »
Klaus pouvait entendre le bruit de l'eau se mouvoir sous l'approche de la déesse, écoutant attentivement sa voix, cherchant à savoir s'il n'avait pas attiré son courroux.

Son cœur continua de battre puissamment sous ses nouveau mots aussi doux que puissant qu'elle prononçait, venant confirmer ses doutes, elle était bien soi Sobek soi Ankti, mais il penchait plus su Sobek, car tout ce qui leur avait été transmis disait que la déesse Ankti n'avait pas de tête de crocodile.

Gardant son regard vers les eaux qui léchaient ses genoux, il l'entendit lui demander de se relever, suivant sa demande sans hésiter et sans perdre de temps, bombant le torse, se dressant le plus fièrement possible pour se montrer sous ses meilleurs jours devant elle, pour ne pas lui faire honte. sur ce mouvement, il put donc voir, lentement, la déesse qui se postait devant lui, tout ce qui la constituait le laissait sans mot, à l'image qui lui était raconté. ce qu'il avait prit pour sa tête n'était qu'un ornement trônant sur sa tête, surplombant une beauté sans nom,  un aura puissant, un regard acéré et sage, des écailles éparse plus verte que des émeraudes.

Il la laissa parler sans dire un mot, l'écoutant attentivement pour savoir ce qu'elle souhaiterais de lui, car oui, pour lui, il ne pouvait rien lui demander, il se devait d'accomplir son périple par lui même et de les rendre fier, Elle, Ankti, ainsi que son peuple. Il eut presque l'impression d’être figé, que son coeur n'allait faire qu'un tour en l'entendant enfin confirmer son nom, la  grande Sobek, gardienne des eaux et de son peuple.

Si sa venue était lié au destin, et non par Sobek elle même, peut être que Ankti y était aussi pour quelque chose. Il put par la suite, la voir marcher vers lui, le laissant admirer ses mouvements plus fluides que l'eau dans laquelle elle venait de sortir.

La question qui suivit fut forte, et Klaus en ressentait toute l'importance, toute l'importance de la réponse qu'il donnerait, il savait que, ce qu'il dirait influencerait son destin, influencerait ce que la déesse pensait de lui, voir qui pouvait lui coûter la vie. Mais il se devait une chose et devait une chose à la grande Sobek, c'était d’être sincère.

" Je me doit de retrouver mon peuple, de retrouver notre lieu de vie ainsi que la grotte de la vie pour m'assurer qu'elle soit toujours là, je suis prêt à tout ce que le destin ou tout ce que vous, o grande Sobek, ou ce que la Grande Ankti me demandera d'accomplir ou de subir pour y arriver. Ma vie appartient à mon peuple, mon âme à vous."
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Partenariats / Re : Devenir notre partenaire
« Dernier message par Le Grand Jeu le dimanche 02 juin 2024, 23:35:34 »
Salut, Tenshi,

Donc, notre équipe administrative a eu une rencontre au sujet de ta demande de partenariat pour débattre sur les points clés de nos demandes d'acceptation.

Malheureusement, il a été convenu que le forum est trop jeune pour faire office de porte à double-battant, le but d'un partenariat étant d'assurer un flux de joueurs réciproques, et le nombre actuel de joueurs sur RPO est trop peu élevé pour que cette réciprocité soit garantie.

Cela ne veut pas dire que nous sommes hostiles à un former un dans l'avenir, mais à ce moment, nous ne pouvons pas former ce partenariat.

Bien à toi,

L'équipe Administrative LGJ.
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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« Dernier message par Regalis le dimanche 02 juin 2024, 23:07:41 »
Tester? Je suis de loin l'un des plus doué dans la destruction ... Ne vous attendez pas à des résultats phénoménales sur les autres sujets  ::)

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Blabla / Re : J'offre mon corps à....dix
« Dernier message par La Clairière des Muses le dimanche 02 juin 2024, 22:57:04 »
Les Muses se feront un plaisir de vous tester...Les femmes, tout comme les hommes.  :D

Et de 1 !
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Ville-Etat de Nexus / Re : Du temps à muser ? [Lee & La Clairière des Muses]
« Dernier message par La Clairière des Muses le dimanche 02 juin 2024, 22:52:46 »
Deux jeunes clientes, à peine âgées de la vingtaine, minaudèrent lorsqu'un homme passa non loin d'elles.

" Tu crois que c'est une Muse aussi ? "
" Tu rigoles ! C'est un garde. Même si...C'est dommage. Même s'il est âgé, il a l'air si bien bâti. "

L'homme quarantenaire soupira longuement, s'éloignant des demoiselles bavant sur sa personne. Duncan ne tenait pas compte de ce que les clients pouvaient dire par rapport à sa personne. Chargé de la protection et du maintien de l'ordre de la Clairière, son statut était encore plus mis en avant avec son allure imposante mais toujours soignée. Son air froid et sûr de lui ne le rendait pas commode mais il n'était pas là pour ça. Sa toilette était toujours sans défaut, non pas que pour refléter le sérieux de l'établissement, mais aussi, il ne s'agissait là que de son côté soigné. Même sa démarche n'était pas dû au hasard, presque militaire. D'ailleurs, beaucoup de clients, ainsi que certains employés du personnel de la Clairière, songeaient que l'homme aux tempes grisées était auparavant un soldat. C'était possible. Les seuls détenteurs de la vérité de son passé était Céleste Albame et Duncan lui-même. Il était des plus discrets sur son existence entière.

Vaquant à ses occupations, Monsieur Artgal déambulait calmement à travers les couloirs de la Clairière. Malgré ses bottines, il se déplaçait avec aisance et discrétion, seulement présent pour garantir qu'aucun client ou intrus ne puisse blesser les Muses, hommes comme femmes d'ailleurs, bien que certains pouvaient très bien se défendre seuls, tels que Simon ou Droekor, et même Soanta et Yema. Cela lui faisait un peu moins de travail. Disons plutôt qu'avec ce genre de gros bras parmi le personnel, Duncan pouvait se permettre de dormir un peu plus longtemps pour reprendre du service ensuite. Généralement, il partait dormir à l'aurore, sa ronde reprise par Le Sauvage ou Le Colosse. Les heures du matin jusqu'au midi en général, étaient les plus tranquilles, alors c'était son moment privilégié pour retrouver Morphée.

Manque de peau, la nuit dernière, un malotru avait tenté de s'introduire dans la chambre d'Orianne, voulant profiter de sa cécité pour la prendre par surprise et la violer. Heureusement, Duncan faisait sa ronde dans le jardin et avait attrapé l'intrus alors qu'il tentait de grimper jusqu'à la fenêtre de La Rêveuse. Il avait été envoyée à des gardes de Nexus qui le mirent en cellule pour la nuit au moins. La Muse s'était rendue dans la chambre de La Ténébreuse pour se sentir en sécurité, les Muses hommes étant occupés avec des clients.

Un nouveau soupir siffla entre les dents du garde, chatouillant sa moustache bien taillée. Excédé rien qu'à l'idée que cet inconnu revienne cette nuit, il s'agace. Se dirigeant vers l'entrée, il vient aider Shahina alors qu'elle accueille les consommateurs des services de la bâtisse. Il vient fouiller certains clients, vérifiant que ceux-ci déposent leurs armes, afin qu'elles soient consignées et qu'ils puissent aller et venir à l'intérieur du bâtiment sans avoir un Duncan qui leur court après pour irrespect du règlement.

Alors que L'Accueillante prit la poudre d'escampette le temps de soulager sa vessie, un homme vient à pousser les portes de la Clairière. Duncan le salua d'un hochement de tête, et de son ton froid.

" Bienvenue à la Clairière des Muses, monsieur. "

Sans ciller, le garde jaugea un instant cet homme des plus...incongrus pour l'établissement. Le détaillant de haut en bas, il lui répondit d'un ton mesuré.

" Qui dois-je annoncer ? "

Duncan attendit la réponse de cet homme, le laissant se présenter. Son nom ni son physique ne lui disait quelque chose. Par la suite, il lui expliqua que s'il avait des armes, il devait les y déposer pour qu'il puisse les mettre dans un coffre. L'Accueillante revint à l'entrée de la bâtisse, saluant l'homme aux yeux bandés, tout sourire.

" Je te laisse. Je vais accompagner ce messire auprès de Dame Albame. "

D'un nouveau hochement de tête, il salua Shahina puis invita Lee à le suivre. Monsieur Artgal prit le pas, évitant soigneusement les endroits où les autres Muses étaient occupées avec la clientèle. Le bâtiment qu'était la Clairière des Muses était tout bonnement somptueux. Ils rejoignirent les escaliers d'un carrelage clair, surplombé d'un tapis de couleur crème aux bordures dorés, cachés derrière de longs rideaux bleutés. Il s'agissait là d'une simple séparation entre les lieux communs et ceux plus privés, pour ceux qui souhaitaient avoir plus d'intimité avec leur Muse. Les couloirs étaient d'un clair pur, simplement teintés de couleurs par les meubles présents ici et là, ainsi que les portes menant aux chambres. Au fond d'un long couloir, dans l'un des embranchements en U du bâtiment, se tenait là une porte double, au bois clair superbement gravé.

Duncan toqua à la porte, n'ouvrant la porte qu'à la réponse de la maîtresse des lieux. Passant le premier, il s'inclina légèrement avant de disparaître derrière la porte.

" Attendez ici. "

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit de nouveau, révélant le quarantenaire. Celui-ci invita l'homme aux yeux bandés à rentrer dans la pièce, lui restant à l'entrée en cas de pépin. Le bureau était d'un grand contraste avec l'établissement. Jusqu'ici, tout était d'un clair étincelant, parfaitement propre, alors que cette pièce était colorée de sombres teintes, mais toujours dans une esthétique à couper le souffle. De l'autre côté de la pièce, un petit salon était là pour permettre une ambiance sérieuse et confortable pour les affaires. Derrière le fameux bureau, une femme magnifique est assise dans son fauteuil confortable. D'un sourire franc et charmeur, elle se présenta.

" Bonjour et bienvenue dans la Clairière des Muses. J'en suis la propriétaire, Dame Céleste Albame. Que puis-je pour vous ? "

D'un geste délicat ainsi que d'un murmure, elle l'invita à s'asseoir dans le fauteuil en face d'elle.
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Assise sur son fauteuil derrière le bureau, la mère maquerelle était perplexe. La propriétaire des lieux, Céleste Albame, leva un sourcil intrigué en écoutant le récit d'Einrich. Elle croisa les doigts devant elle, son expression restant mesurée, mais ses yeux trahissaient une vive curiosité. Ce qu'il racontait semblait capillotracté mais tout à fait plausible à la fois. De ses iris dorés, elle ne se gêna pas pour le détailler. Sa tenue n'était pas des plus...adéquates pour venir dans un lieu tel que la Clairière. Son visage portait aussi bien les signes du temps mais aussi de celui passé sur les champs de bataille, ou tout du moins, à croiser le fer. Lorsqu'il eut fini ses explications, la propriétaire des lieux lui sourit, sans mauvaise intention derrière.

" Vous dites avoir traversé un océan en un instant pour vous retrouver ici ? ", répéta-t-elle lentement. " C'est effectivement des plus singuliers. Mais rien n'est impossible en ce monde, n'est-ce pas ? "

Terra était peuplé de bien des créatures, toutes plus folles que les autres, aussi bien physiquement que magiquement parlant. Alors est-ce que son récit paraissait absurde ? Pas du tout. Céleste se leva de son fauteuil, faisant le tour de son bureau pour se rapprocher de l'homme assis. Sa robe élégante glissait doucement sur le sol, sans un bruit, et son allure imposait naturellement le respect. Elle s'arrêta devant Einrich, légèrement appuyée contre le bord du bureau sombre, l'observant avec attention.

" Si ce que vous dites est vrai, alors il se pourrait qu'il y ait une force bien plus grande à l’œuvre ici. Je ne suis pas une mage et vous ne semblez pas l'être également, mais j'ai peut-être quelqu'un dans ma manche qui pourrait bien vous aider. Nous allons faire notre possible en tout cas. Sachez que vous offrirez une chambre en ma bâtisse le temps de résoudre le problème. "

La mère maquerelle s'arrêta un instant, son sourire plus insistant, une lueur différente faisant briller ses précieux yeux. Sa voix n'avait pas changé mais ses mots étaient lourds de sens.

" Je ne veux pas de problème dans mon établissement, et vous n'en voulez pas également. Bien sûr, si l'envie vous prend de rendre service, nous pourrons vous trouver quelque chose à faire, le temps de vous renvoyer chez vous. "

Céleste releva son regard et le porta sur Ilyana, lui faisant signe de s'approcher. Un bref échange de regard eut lieu, toutes les deux muettes. L'elfe hocha la tête, compréhensive, prête à agir selon les instructions de la maîtresse des lieux.

" Emmène-le auprès de la Ténébreuse, je te prie. "

Celle-ci acquiesça du chef, un sourire rassurant illuminant son visage de marbre. Elle fit un pas en arrière, se préparant à guider Einrich hors du bureau. Dame Albame, quant à elle, retourna à son siège, posant à nouveau son regard sur Einrich.

" Vous ne serez pas seul dans cette quête. Vous avez ma parole. Mais pour l'instant, suivez L'Aimante. Elle vous mènera à quelqu'un qui a des connaissances approfondies sur les...phénomènes étranges de ce monde, dirons-nous. "

L'elfe, toujours délicieuse, prit la porte, suivi de son nouvel ami. La belle jeune femme le guida de nouveau à travers les couloirs, tous aussi ornés et paisibles que les précédents, jusqu'à arriver devant une autre porte, moins imposante que celle du bureau de Céleste, mais toute aussi élégante. Ilyana frappa doucement contre la porte, attendant une réponse. Elle sursauta en se tapant le front, se retournant vers le balafré.

" J'ai oublié de vous prévenir. La Ténébreuse est du genre joueuse et pas pu... "

La porte s'ouvrit d'un seul coup, laissant apparaître une femme entièrement nue, à la peau d'un violet laiteux. Son regard d'or se posa sur Einrich, se léchant la lèvre inférieure avec délice.

" Tu me ramènes un tout nouveau client. Je vais me faire plaisir... "

" N...Non, La Ténébreuse ! C'est Dame Albame qui l'envoie. Il a besoin de notre aide. "

" Allons donc ! ", balança-t-elle, un brin déçue visiblement.

Elle s'en retourna dans sa chambre, dans une démarche chaloupée et tentatrice, sans se vêtir le moins du monde. Ilyana se tourna vers Einrich, confuse, le rose aux joues.

" Entrez, je vous prie. Et faites-lui part de ce que vous nous avez raconté. Dites-lui le plus de détails possibles. La moindre petite chose peut être importante. "
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Centre-ville de Seikusu / Re : Are you a genie ? [Jessica Rabbit]
« Dernier message par Jessica Rabbit le dimanche 02 juin 2024, 22:24:26 »
Il ne le sait pas encore, mais il vivait là ses dernières heures. Brian Williams, un homme qui pensait que la vie lui souriait enfin depuis sa rencontre avec la sulfureuse Jessica Rabbit. Il faut dire aussi qu’il avait tout fait pour entrer en sa possession. Ce qu’il ne savait pas par contre, c’était à quel point elle devenait insaisissable avec le temps. La rousse voyageait et déménageait désormais au gré de ses envies et de ses contrats de danse. Elle ne supportait pas de rester en place, ne supportait plus depuis la mort de son créateur et ancien propriétaire, d’appartenir à quelqu’un, de devoir se plier en quatre, d’être maltraitée, tout cela sous couvert de son statut de Toon. Autant dire que si elle ne vieillissait pas en apparence, elle changeait significativement d’année en année depuis sa création. Désormais, Jessica était presque une femme libre, qui osait désobéir à Brian et parfois, n’en faisait qu’à sa tête. Sa dernière lubie ? Disparaître sans laisser d’adresse. Mais c’était sans compter sur les moyens que possédait Brian, qui finissait toujours par la retrouver.

- JESSICA !!!!

Seikusu, Japon. Brian était de mauvais poil et légèrement éméché. Il avait prit un avion depuis New-York dans l’espoir de la retrouver et on lui avait donné son adresse. Ce n’était guère compliqué après tout, une rousse pareille dans les rues japonaise, ne passait pas vraiment innaperçue.

- JESSICA !!!!! Viens quand on t’appelle sale…

Brian trébucha sur une poubelle et l’envoya valser d’un coup de pied qui fit sursauter les passants. Débraillé dans son costume gris, il titubait entre le trottoir et la route, trébuchant parfois, sans jamais se départir de sa voix débraillée. Il hurlait des Jessica et des insanités, des insultes, le tout en anglais, ne connaissant pas d’autres langues, contrairement à la Toon, qui, par sa nature, pouvait parler n’importe quel dialecte avec facilité quasiment sans accent.

- Tu vas te montrer SALOPE ?!

Brian se planta devant un bâtiment. Il y avait un bar qui lui faisait de l’oeil, mais c’était surtout les fenêtres au-dessus qui l’intéressaient. Jessica devait être ici. Il le sentait dans son ventre et probablement dans son bas-ventre aussi. L’américain se baissa et ramassa une canette vide qui avait roulé jusque là et la jeta aussi fort que possible. Elle alla s’écraser contre le mur près d’une des vitres. Dans un bruit désagréable, le morceau d’aluminium retomba près de l’ivrogne, mais il ne fit pas un geste, si ce n’est reculer un peu.

- JESSICA tu me dois de l’obéissance. TU LE SAIS ! Sale...Pute !

Les gens parfois s’arrêtaient pour observer ce fou qui hurlait comme un damné dans une langue que certains ne connaissaient pas. Après avoir gueulé un moment, Brian fini par se fatiguer. Il passa une main tremblante sur son visage, le gosier sec. Il renifla avec dépit et dirigea son pas chancelant jusqu’au petit bar au-dessus duquel sa rousse était censée vivre. Il bascula contre la porte qui s’ouvrit, plus qu’il ne l’ouvrit lui et tomba de tout son long dans le lieu, les quelques personnes présentes le regardant s’affaler sans un geste. Lorsqu’il se releva, Brian épousseta son pantalon et sorti une liasse de billet en se dirigeant vers le bar, sans vraiment prêter attention à la noiraude, mais portant son intérêt directement sur la personne qui avait l’air d’être la barmaid.

- Soir’...z’avez un truc à boire ? J’ai de quoi payer. Et j’aimerais des informations aussi. Je paierai. Cher.

Brian n’attendit pas de réaction de la part de qui que ce soit, il lâcha les sous sur le comptoir et poussa les billets dans la direction de la barmaid. Il n’attendit pas non plus d’assentiment ou de refus. Il se contenta de continuer, comme un ivrogne qui soliloque par nécessité plus que par envie.

- Je cherche quelqu’un. Une rousse. Grande. Avec des seins comme ça.

Il mima une plantureuse silhouette et une grosse poitrine, trouvant son équilibre en prenant appui de son coude sur le comptoir. Il parlait plus doucement que précédemment, comme s’il se rendait compte que s’il continuait de vociférer, il risquait de se faire arrêter ou...allez savoir avec ses japonais. Il ne savait même pas si la personne à qui il venait de s’adresser parlait anglais et, ou, le comprenait et sa diction était passablement altérée par l’alcool ingurgité depuis le début de la soirée. Brian regarda sa montra, loucha dessus plutôt et secoua la tête en voyant qu’il était déjà une heure du matin.

- C’est ma… - Il dut réfléchir un moment. - C’est ma femme et elle était… - il cherchait un mensonge plausible. - Elle était censée me retrouver à l’aéroport, mais elle m’a posé un lapin.

Il rit. Private Joke avec lui-même, car la toon s’appelait Rabbit et cela le fit rire de se dire qu’elle lui avait poser un lapin. En réalité, elle le fuyait et il le savait et ça l’énervait. En acquérant Jessica, il pensait pouvoir de temps à autre, il n’en demandait pas autant que son prédécesseur, pouvoir passer la nuit entre ses cuisses. Mais elle s’était toujours envolée avant son arrivée. Et lorsqu’il la chopait enfin, c’était pour se confronter à des excuses bidons. Bidon...elles ne l’étaient pas, mais Brian pensait que oui. Jessica était simplement occupée par ses spectacles qu’elle commençait à faire un peu partout désormais, plus uniquement dans des bars américains. Les gens semblaient apprécier sa plastique irréelle, surtout ici, sur Terre. Et cela faisait désormais quelques semaines qu’elle était à Seikusu, au Japon. Elle offrait ses courbes pour un spectacle dans un cabaret du coin, aussi, elle n’était pas dans son appartement ce soir, mais plus loin.

- Jessica ? Est-ce que ça va ? Tu as été super ce soir !
- Thank you darling…
- Tu n’es pas contente de ta prestation ?
- Mmm ? Oh. Yes...si. Oui oui, bien sûr. Je suis simplement fatiguée.
- Tu veux que je te ramène ?
- Cela ne te fais rien si nous restons encore un peu ici ?
- Non...bien sûr...mais…
- Please. Juste le temps de reposer mes jambes.

C’était un mensonge. Installée élégamment dans un fauteuil de sa loge, Jessica sentait qu’il se passait quelque chose. Brian était dans le coin. C’était difficile de dire comment elle le savait, mais elle le savait. C’était une sensation particulière qui la faisait frissonner. Mais ce n’était pas les mêmes frissons que le froid ou la peur. C’était autre chose. Et elle aurait été bien incapable de dire à quoi cela ressemblait, car les sensations humaines, elle ne les connaissait pas depuis longtemps. La Toon se leva et saisit son peignoir qu’elle passa sur ses épaules, sans un regard pour sa petite assistante japonaise qui lui servait de guide et d’assistante durant son séjour.

- Je suis navrée Natsu, je ne sais pas ce que j’ai ce soir. Je dois être fatiguée.
- Ne t’en fais pas Jess’, cela prouve simplement que tu es humaine ! Je commençais à me poser des questions…

Au visage que fit  Jessica, Natsuko se mordit la lèvre inférieure. Avait-elle dit une bêtise, elle se confondit en excuse, mais Jessica lui fit signe de ne pas s’en faire et lui demanda d’aller chercher des cafés. Une fois seule, elle se concentra pour ne pas céder à la pulsion de la Toon en elle, qui lui disait de rejoindre Brian et d’exécuter les ordres de son propriétaire.

Toujours au bar, Brian continuait son mensonge, s’enfonçant dans des explications qui ne semblaient pas toujours avoir de sens. Mais il était prêt à payer cher si on lui disait où était la rouquine et encore plus cher si quelqu’un acceptait de le mener à elle.

- Je vous assure, j’ai assez d’argent pour vous offrir le Lune. Alors il y a bien quelqu’un ici, qui sera d’accord de me dire où est cette...cette femme ? Je m’inquiète vous comprenez ? Et j’ai un avion à prendre dans deux jours. Je ne peux pas partir sans elle.

Il tapota sur le bar, fixant son regard d’ivrogne sur la noiraude, comme s’il la voyait pour la première fois depuis son entrée.

- Vous peut-être ? Je suis sûre que vous savez où elle est !

Rien ne lui disait que c’était le cas, mais dans sa tête d’alcoolique en manque de cul, il était prêt à parier que tout le monde savait où se cachait la belle et personne pour le lui dire. Comme s’ils la protégeaient. Peut-être que tout le monde la voulait pour lui après tout et c’était tout à fait légitime. Lui-même se sentait en veine de la posséder, même si Jessica avait tendance à disparaître et que Brian n’avait que rarement pu profiter de son corps et de son esprit soumis de toon.

- Et je suis sûr aussi que vous avez besoin de thune !

Il ramassa les billets, en laissant quelques uns pour les consommations et les secoua sous le nez de la gothique qu’il pensait être une prostituée. Il le sentait, comme tout mec ivre qui prend toute femme sexy pour une créature de la nuit qui se fait payer pour quelques instants de plaisir.

- Allez...je vous donne tout ça si vous m’amenez à Jessica. Vous pouvez pas ne pas la connaître. Regardez !

Comme si son cerveau embrumé se mettait enfin à fonctionner, il sortit son portable et lui montra une photo de la toon, dans sa fameuse robe rouge.

- Elle chante et fait des spectacles. Vous l’avez sûrement croisée dans le coin. On m’a dit qu’elle habita ici. Enfin. Là.

Brian pointa du doigt le plafond et se remit ensuite à secouer l’argent sous le nez de Em.
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