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Les contrées du Chaos / Re : Fille de la Terre et Fils des Astres [Olympe]
« Dernier message par Serenos I Aeslingr le Aujourd'hui à 05:54:06 »Serenos ne ressentait pas souvent de l'inquiétude. De fait, suivre Olympe vers sa destination ne lui suscita absolument aucune méfiance, pour la simple raison qu'il n'y avait pas grand-chose sur le territoire qui puisse le menacer. En même temps, une part de lui n'aurait assurément pas rejeté l'opportunité d'une bonne bousculade. Il devait admettre que si Olympe avait pour but de le mener dans une embuscade, elle était très, très douée pour ce travail. Que ce soit dans sa façon de parler, de le regarder, de le toucher, si elle pouvait feindre cet intérêt dans le but de le débourser ou pire, il lui aurait peut-être même offert un travail, après avoir brisé les os de ses partenaires.
Mais Olympe n'en avait aucunement l'intention. Du moins, il n'en détecta aucune provenant d'elle. Comme elle lui avait demandé de ne pas parler, il ne dit pas un traître mot en la suivant, se contentant de garder un œil sur leurs environs au cas où quelqu'un aurait eu, pour leur part, des intentions néfastes à leur encontre. Après tout, il était de l'extérieur, et elle était une femme. Il n'arrivait pas souvent que les truands s'en prennent aux résidentes, certes, mais parfois, certains oubliaient où ils étaient, et il se faisait un devoir de le leur rappeler, à sa façon.
Elle le guida vers une ruelle, et lui demanda s'il lui faisait confiance, et pour maintenir sa parole de ne rien dire, il lui prit sa main, et y déposa un baiser sur ses doigts, et de l'autre, lui fit signe de procéder, et qu'il la suivrait, le tout avec un sourire. Malgré la noirceur presque complète, les yeux du Roi s'adaptèrent rapidement au manque de lumière, lui permettant de discerner les formes du mur et du sol, marchant aussi confortablement dans le noir absolu qu'en plein jour, bien que cela requiert un peu de concentration. Ils arrivèrent bientôt à une porte dissimulée dans une ruelle sombre, et elle frappa à celle-ci. Manifestement, elle était connue, puisqu'en quelques mots, la personne derrière la porte ouvrit, sans demander de mot de passe ou de poignée de main secrète, ce qui sembla presque décevoir le Roi, qui se plaisait à lire les rapports de la garde et le démantèlement des organisations criminelles ou leurs interactions avec des sociétés secrètes. Mais il n'en fit pas de façon, bien sûr.
L'individu derrière la porte ne lui dit rien du tout. De fait, à bien l'observer, il était surpris de tomber sur une personne qui avait un physique aussi similaire au stéréotype askandr Meisaen; une apparence masculine et pourtant très féminine à la fois. Il se laissa guider par Olympe, se contentant d'un geste de la tête envers leur hôte, qui sembla presque insinuer quelque chose de particulièrement sulfureux, mais Olympe s'empressa de lui dire de l'ignorer.
"C'est déjà oublié", l'assura-t-il avec un sourire, avant de la suivre dans les ténèbres.
Après un long, presque interminable voyage, ils se retrouvèrent dans un… hm… pour une fois, Serenos ne trouva pas un terme pour décrire cet endroit. Un repaire ? Un refuge ? Difficile à dire. Il reconnut rapidement l'odeur de l'opium et les rires délirants qui y étaient associés. Son nez, trop fin pour ce genre d'endroit peu aéré, ne négligea pas de détecter les odeurs du plaisir charnel. Il suivit Olympe, en faisant bien attention de ne pas marcher sur la jambe de quelqu'un ou de trébucher sur les tentures, la suivant jusqu'au fond de la pièce, où elle l'attira sous une d'entre elles, bien isolés.
Elle lui dit de s'installer avant de disparaître, sans laisser au Roi l'opportunité de lui poser des question. Il soupira et, après avoir jeté un coup d'œil à la pièce, haussa des épaules et réarrangea un peu les coussins, et par souci d'hygiène les nettoya d'un sort, qu'il soit ou non nécessaire, avant d'y prendre place.
Elle revint bien vite en l'informant que quelqu'un allait revenir avec de la nourriture et des raffraichissements. Considérant l'endroit, Serenos n'était pas complètement sûr d'avoir envie de manger ou de boire ce qu'on allait lui apporter, mais il n'allait pas non plus vexer la demoiselle. La voyant retirer ses souliers, il en fit de même pour ses bottes, qu'il plaça dans un coin.
Les pieds du Roi étaient enrobés dans des bandelettes de tissus rappelant vaguement des pensements. Débutant sous les orteils, la bande était passée autour du pied jusqu'à la cheville, avec trois épaisseurs. Comme le Roi était un grand voyageur, c'étaient ces bandelettes qui protégeaient ses pieds des inconforts de la route.
Il observa la jeune femme, qui lui demanda s'il lui en voulait de son silence.
"Du tout," dit-il avec un sourire. "Je me suis dit que, peu importe ce qu'il pouvait arriver, cela était surement plus intéressant que de rester seul dehors. Et bien que je n'ai aucun problème à rectifier le caractère d'ivrognes, j'apprécie davantage un moment de quiétude avec vous."
Il regarda autour pendant un moment, puis ne voyant rien de bien significatif, dû à la tente qui leur procurait cette intimité, il posa de nouveau son regard sur Olympe.
"Je dois vous avouer, cependant, que je suis surpris. Si on m'avait dit que je me retrouverais, ce soir, dans un repaire souterrain avec une jeune femme rencontrée quelques heures plus tôt, je crois que je ne l'aurais pas cru."
Ceci dit, il marqua une pause, réfléchissant un moment.
"… Et ce n'est même pas vrai, en plus, c'est exactement le genre d'embrouille dans lesquelles je me trouve…"
Mais Olympe n'en avait aucunement l'intention. Du moins, il n'en détecta aucune provenant d'elle. Comme elle lui avait demandé de ne pas parler, il ne dit pas un traître mot en la suivant, se contentant de garder un œil sur leurs environs au cas où quelqu'un aurait eu, pour leur part, des intentions néfastes à leur encontre. Après tout, il était de l'extérieur, et elle était une femme. Il n'arrivait pas souvent que les truands s'en prennent aux résidentes, certes, mais parfois, certains oubliaient où ils étaient, et il se faisait un devoir de le leur rappeler, à sa façon.
Elle le guida vers une ruelle, et lui demanda s'il lui faisait confiance, et pour maintenir sa parole de ne rien dire, il lui prit sa main, et y déposa un baiser sur ses doigts, et de l'autre, lui fit signe de procéder, et qu'il la suivrait, le tout avec un sourire. Malgré la noirceur presque complète, les yeux du Roi s'adaptèrent rapidement au manque de lumière, lui permettant de discerner les formes du mur et du sol, marchant aussi confortablement dans le noir absolu qu'en plein jour, bien que cela requiert un peu de concentration. Ils arrivèrent bientôt à une porte dissimulée dans une ruelle sombre, et elle frappa à celle-ci. Manifestement, elle était connue, puisqu'en quelques mots, la personne derrière la porte ouvrit, sans demander de mot de passe ou de poignée de main secrète, ce qui sembla presque décevoir le Roi, qui se plaisait à lire les rapports de la garde et le démantèlement des organisations criminelles ou leurs interactions avec des sociétés secrètes. Mais il n'en fit pas de façon, bien sûr.
L'individu derrière la porte ne lui dit rien du tout. De fait, à bien l'observer, il était surpris de tomber sur une personne qui avait un physique aussi similaire au stéréotype askandr Meisaen; une apparence masculine et pourtant très féminine à la fois. Il se laissa guider par Olympe, se contentant d'un geste de la tête envers leur hôte, qui sembla presque insinuer quelque chose de particulièrement sulfureux, mais Olympe s'empressa de lui dire de l'ignorer.
"C'est déjà oublié", l'assura-t-il avec un sourire, avant de la suivre dans les ténèbres.
Après un long, presque interminable voyage, ils se retrouvèrent dans un… hm… pour une fois, Serenos ne trouva pas un terme pour décrire cet endroit. Un repaire ? Un refuge ? Difficile à dire. Il reconnut rapidement l'odeur de l'opium et les rires délirants qui y étaient associés. Son nez, trop fin pour ce genre d'endroit peu aéré, ne négligea pas de détecter les odeurs du plaisir charnel. Il suivit Olympe, en faisant bien attention de ne pas marcher sur la jambe de quelqu'un ou de trébucher sur les tentures, la suivant jusqu'au fond de la pièce, où elle l'attira sous une d'entre elles, bien isolés.
Elle lui dit de s'installer avant de disparaître, sans laisser au Roi l'opportunité de lui poser des question. Il soupira et, après avoir jeté un coup d'œil à la pièce, haussa des épaules et réarrangea un peu les coussins, et par souci d'hygiène les nettoya d'un sort, qu'il soit ou non nécessaire, avant d'y prendre place.
Elle revint bien vite en l'informant que quelqu'un allait revenir avec de la nourriture et des raffraichissements. Considérant l'endroit, Serenos n'était pas complètement sûr d'avoir envie de manger ou de boire ce qu'on allait lui apporter, mais il n'allait pas non plus vexer la demoiselle. La voyant retirer ses souliers, il en fit de même pour ses bottes, qu'il plaça dans un coin.
Les pieds du Roi étaient enrobés dans des bandelettes de tissus rappelant vaguement des pensements. Débutant sous les orteils, la bande était passée autour du pied jusqu'à la cheville, avec trois épaisseurs. Comme le Roi était un grand voyageur, c'étaient ces bandelettes qui protégeaient ses pieds des inconforts de la route.
Il observa la jeune femme, qui lui demanda s'il lui en voulait de son silence.
"Du tout," dit-il avec un sourire. "Je me suis dit que, peu importe ce qu'il pouvait arriver, cela était surement plus intéressant que de rester seul dehors. Et bien que je n'ai aucun problème à rectifier le caractère d'ivrognes, j'apprécie davantage un moment de quiétude avec vous."
Il regarda autour pendant un moment, puis ne voyant rien de bien significatif, dû à la tente qui leur procurait cette intimité, il posa de nouveau son regard sur Olympe.
"Je dois vous avouer, cependant, que je suis surpris. Si on m'avait dit que je me retrouverais, ce soir, dans un repaire souterrain avec une jeune femme rencontrée quelques heures plus tôt, je crois que je ne l'aurais pas cru."
Ceci dit, il marqua une pause, réfléchissant un moment.
"… Et ce n'est même pas vrai, en plus, c'est exactement le genre d'embrouille dans lesquelles je me trouve…"