Dire que, jadis, Mélinda avait tenu Edessa entre ses bras. Elle était alors un tout petit bébé geignard, qui avait appartenu à Mélinda dès sa plus tendre enfance. Mélinda avait essayé de retrouver les parents d’Edessa, mais en vain. Elle avait fini par se dire qu’elle était l’erreur de parcours d’un noble et d’une succube. Elle était une succube, mais elle avait aussi des gènes humaines dans le corps, ce qui confirmait cette théorie. Un beau petit bébé que Mélinda avait acheté à un marchand, lors de ses premiers jours. Un bébé qui pleurait beaucoup, et qui avait, très rapidement, manifesté ses affinités avec le sexe, alors qu’une queue de démon poussait entre ses fesses, et que des cornes pointaient sur son crâne chauve, avant de progressivement se recouvrir de cheveux. Sa virginité avait appartenu à celle qui l’avait éduqué comme mère : Mélinda. Ses beaux yeux émeraude avaient même amené beaucoup à croire qu’Edessa était la propre fille de Mélinda Warren. Malheureusement, c’était là chose impossible, car Mélinda était stérile. Cependant, dans l’esprit populaire, elle agissait comme si Edessa était sa propre fille, à tel point qu’il pouvait arriver qu’on l’appelle Edessa Warren... Même si, sur les actes administratifs et les documents officiels, Edessa n’avait aucun nom de famille, ce qui signifiait qu’il était impossible de la rattacher à une quelconque famille, et donc, en définitive, à affirmer qu’elle était née esclave, et qu’elle mourrait esclave.
Durant leur baiser, Mélinda songea à la manière dont elle avait jadis permis à Edessa de sucer son doigt, et de venir la téter. Maintenant, Edessa était plus grande qu’elle, mais ça ne changeait rien à cet état de fait. Elle était toujours son esclave, une esclave qui lui rapportait une petite fortune au harem. La vampire l’avait laissé quitter le cocon familial, afin de perfectionner ses affinités avec la magie rose, et, durant tout ce tour de table, elle avait pu noter que ses baisers étaient fortement aphrodisiaques, faisant mouiller certaines de ses esclaves, notamment les lycéennes. Tout le monde avait envie de coucher avec Edessa, et Mélinda se promit que, ce soir, pour célébrer son anniversaire, Edessa coucherait avec absolument tout le monde. Elle avait prévu une immense orgie dans le manoir, et, à cette fin, toutes les boissons et les gâteaux avaient été faits avec des aphrodisiaques, afin d’accroître la libido des personnes présentes, pour compenser leur fatigue, et leur permettre de faire l’amour continuellement, pendant toute la soirée, toute la nuit, et plus encore. Il était, en réalité, assez peu probable que, d’ici demain soir, la fête soit terminée. C’était une Bacchanale, et cette fête orgiaque se devait de durer un certain temps.
« Oh maîtresse, je crois que je suis à même de vous faire la même promesse... » sussurra Edessa en rompant le baiser.
Mélinda observa ses seins, cette robe insolente qu’elle portait, et déglutit lentement, tout en venant frotter son nez contre celui de la femme.
« Je l’espère bien... Tu me dois un certain nombre de nuits d’amour, ma belle, et tu connais suffisamment ta Maîtresse pour savoir qu’elle a, sur ce point, une très grande soif. »
C’était presque un euphémisme de le dire. Le harem de Mélinda était un lieu de débauche et de lubricité perpétuelle, une sorte d’environnement clos et spécial, fonctionnant avec ses propres règles, sous la bénédiction des puissants, qui y venaient pour se soulager. Mélinda avait envoyé Edessa pour la perfectionner, afin qu’elle revienne, et qu’elle l’aide à monter son entreprise, non seulement en agissant comme dame de charme auprès des clients, mais aussi pour servir d’intermédiaire entre le manoir sur Terre et le harem de Terra, en éduquant les lycéennes que Mélinda capturait, ou en l’envoyant directement à la chasse aux informations. L’affinité d’Edessa avec la magie était forte. Mélinda l’avait appris par le biais d’une puissante démone rouge ashnardienne, Samara, qui lui avait expliqué, tout en pelotant le cul d’Edessa, que la petite succube avait certainement, parmi ses ancêtres, une puissante mage. Sa nature de succube et l’éducation sexuelle qu’elle avait reçue, ainsi que l’absence réelle de formation magique pendant son enfance, avaient conduit à cette circonstance qu’elle avait développé de fortes affinités avec la magie rose, des affinités qu’il faudrait perfectionner pour la rendre encore plus attractive. C’était d’ailleurs auprès de Samara que Mélinda avait payé le dernier voyage d’Edessa. Samara avait toutefois u déléguer à une collègue. Edessa avait rejoint un groupe de magiciennes itinérantes, Samara lui ayant promis que, à la fin de ce voyage, Edessa maîtriserait parfaitement sa magie rose, et formerait un « pilier de l’empire Warren ». Mélinda avait donc décidé de se séparer plusieurs mois de son petit bébé.
Visiblement, l’expérience semblait être un succès. Mélinda aurait pu appeler une neko pour venir lécher son minou, mais elle préféra résister, afin de pouvoir mieux se déchaîner sur Edessa. Le repas dura moins d’une heure, et le sang qu’on lui offrit, un délicieux sang frais de neko, ainsi que les gâteaux, des mets délicieux et raffinés, ne suffirent pas à épancher sa soif de sexe. Un œil observateur aurait pu voir que sa robe était légèrement déformée par une bosse, que Mélinda avait dissimulée en relevant sa verge masculine, la coinçant contre sa culotte verte.
Au bout d’une heure, l’ambiance électrique dégénéra en un commencement d’orgie, mais Mélinda attrapa Edessa par la queue, tirant un peu dessus, en lui ordonnant de la suivre. Elles reviendraient plus tard voir les esclaves. Pour l’instant, il était temps pour la mère de voir ce que sa fille était devenue.
Elle conduisit Edessa dans sa chambre, une belle pièce avec un énorme lit.
« Mets-toi à quatre pattes, ma chérie... »
Elle ponctua cette ordre d’une claque sur les fesses d’Edessa, et, tandis que cette dernière obtempérait, Mélinda, qui avait quand même attendu une heure en miroitant sur le cul divin d’Edessa, défit le nœud autour de ses fesses, mais sans défaire sa robe. Cette robe spéciale était un cadeau de Mélinda à Edessa, une robe magnifique et qui avait coûté une petite fortune. En défaisant le lacet, elle put voir les belles fesses d’Edessa, un cul magnifique. Mélinda aventura alors son sexe, et la pénétra, envoyant sa verge se perdre dans son vagin, s’y enfonçant très rapidement.
« Haaa ! Haaa putain, qu’est-ce que ça avait pu me manquer, ça !! »
Mélinda leva alors sa main, et donna une nouvelle gifle sur les fesses d’Edessa, plus puissante que l’autre, tout en commençant à donner des coups de reins.