Un anniversaire à ne pas manquer (Mélinda Warren)

Il n'était pas rare qu'Edessa s'absente du manoir Warren pendant de longues périodes, c'était un des privilèges qu'il y avait à être une esclave en qui sa maîtresse avait une totale confiance, elle était libre d'aller et venir où et quand bon lui semblait. Sa curiosité naturelle la poussait ainsi à aller voyager, explorer ce monde certes dangereux, mais tellement rempli de choses différentes qu'il fallait les voir. Edessa avait par exemple récemment fait la rencontre d'un groupe de magiciennes itinérantes, qui avaient bien voulu réveiller en elle son potentiel magique, en échange de quelques...gâteries de sa part.
Mais Edessa finissait toujours par revenir à son point de départ au final, ses absences même longues n'étaient que temporaires. Cela faisait cinq mois cette fois-ci qu'Edessa s'était absentée, mais elle était rentrée en toute urgence pour ne pas louper un évènement important. C'était ce jour là en effet que l'on célébrait l'anniversaire de Mélinda Warren, non pas le jour de sa naissance toutefois, mais le jour où elle était devenue vampire, ce qui ressemblait à une sorte de seconde naissance.

Edessa n'aurait manquée cet anniversaire de sa mère adoptive pour rien au monde, d'autant que sa longue absence avait fait naître en elle l'envie de revenir. Sa nouvelle maîtrise de ses dons était par ailleurs une chose qu'elle voulait montrer à sa maîtresse, peut être même tester avec elle, si elle en avait l'envie...
Le manoir semblait en effervescence quand elle arriva en vue de celui-ci, beau coup de monde dans la cour semblait s'afférer à divers préparatifs. Mais malgré la tension qui régnait, Edessa entra sans problèmes dans l'enceinte du manoir, elle était connue de tout le monde ici, et aimait à croire qu'elle était la préférée de sa maîtresse et en même temps mère adoptive.

*Il y a beaucoup de préparation pour cette fête, maîtresse a encore du préparer quelque chose de fastueux. J'espère juste qu'elle aura du temps pour moi*

Éternelle inquiète à ce sujet, Edessa entra en provoquant les salutations chaleureuses que quelques unes des servantes, à qui elle parvint à arracher la localisation de sa maîtresse, qui était au premier étage pour superviser certains éléments de la décoration. Edessa monta donc, et au détour d'un couloir, tomba sur sa maîtresse qui lui tournait le dos, encore occupée avec quelqu'un, à parler de choses et d'autres.
Elle se manifesta alors timidement.

Maîtresse ?

Aujourd’hui était un grand, un très grand jour ! Mélinda célébrait peu de fêtes. En faisant exception des fêtes ashnardiennes, elle ne célébrait personnellement que peu d’évènements... Et, parmi les quelques rares évènements qu’elle célébrait, il y en avait un qui était d’importance... C’était, tout naturellement, son anniversaire ! L’anniversaire de Mélinda était toutefois très particulier, car elle ne fêtait pas le jour de sa naissance, mais le jour, plus intéressant, où elle était devenue une vampire. Un jour symbolique où Mélinda la jeune était morte, la soumise, la faible, l’éternelle victime qui se laissait torturer en estimant que c’était normal. Cette commémoration était encore plus importante que celle où elle avait tué son père... C’est donc dire si elle était importante pour Mélinda !

Elle débuta assez normalement. Mélinda se réveilla dans les hauteurs de son harem à Ashnard. Son jour d’anniversaire était l’une des rares choses de sa vie qu’elle ne préparait pas. Elle laissait tout simplement les choses aller, faisant confiance à sa « famille » pour lui offrir une fête digne de ce nom. Elle avait toutefois eu vent des rumeurs, disant qu’un gros cadeau aurait lieu pour elle. Mélinda n’avait toutefois pas pu en savoir plus, simplement que la fête serait inoubliable. Comme à chaque fois depuis qu’elle avait inauguré son manoir sur Terre, sa dépendance terrienne, reliée au harem par un Portail, la fête avait lieu dans son manoir. Elle n’y était pas retournée depuis plusieurs jours, le temps de laisser à ses protégées le soin d’organiser tous les détails. Le début de la matinée s’était ainsi déroulée presque normalement. Le harem n’allait pas fermer, mais les activités étaient fortement ralenties, dans la mesure où la plupart des prostituées étaient occupées à célébrer un évènement important.

En entrant dans son bureau, Mélinda avait vu un gros cahier, et avait passé au moins une heure à lire, sans que personne ne vienne la déranger. Ce cahier était une série de phrases, de poèmes, de tirades, émanant de toutes ses filles, afin de résumer toute l’affection qu’elles éprouvaient pour Mélinda. Si cette dernière les lisait seule, c’était parce que lire ces centaines de mots était très intense pour elle. Or, une Maîtresse ne pouvait décemment pas pleurer d’émotion devant toutes ses esclaves. Par conséquent, elle les lisait seule, dans un coin. Il lui fallut une heure pour tout lire, quinze minutes pour reprendre son souffle, et elle sortit de son bureau, avant de rejoindre le manoir.

Une grande table avait été dressée dans le salon principal, et toutes ses esclaves étaient là, lui annonçant que son cadeau allait bientôt arriver. Mélinda restait donc assise, sentant des effluves émaner de la cuisine. On lui avait visiblement fait de nombreux gâteaux, et il y avait plusieurs cadeaux emballés. Impossible de savoir ce qu’il y avait à l’intérieur, les esclaves avaient du veiller à bien en protéger l’accès, afin qu’elle ne puisse pas sentir, d’un point de vue sanguin, ce qui se trouvait à l’intérieur.

« Bon ! On commence quand ? s’exclama Mélinda, impatiente, remuant sur son fauteuil.
 -  Patience... Votre cadeau principal n’est pas encore arrivé... »

Parfois, Mélinda ressemblait à une espèce de petite fille capricieuse, voyant ses nombreux cadeaux, sentant les multiples gâteaux. Elle en avait presque faim, et sentit l’une de ses esclaves venir dans son dos, lui massant tendrement les épaules, remontant vers sa nuque. Dans sa petite nuisette violette, c’était sa belle Shoko.

« Maîtresse est impatiente ? plaisanta Shoko.
 -  Hum... Cette surprise a intérêt d’être à la hauteur de mon attente... Je n’ai jamais été une femme très patiente...
 -  Là, là, détendez-vous, Maîtresse... Votre cadeau devrait arriver rapidement. »

Mélinda ferma les yeux, et perçut alors une odeur sanguine se rapprocher rapidement. Elle fronça les sourcils, reconnaissant cette odeur... Ce ne pouvait pas... Non, voyons ! Mélinda se redressa lentement, surprenant SHoko.

« Maîtresse ? Vous devriez attendre que...
 -  Cette odeur... »

Mélinda reconnaissait cette odeur entre elle… Cette sensualité, ce sang délicieux et magnifique… Edessa ! Elle s’avança, quittant le grand salon, et entra dans le couloir... Avant que Shoko ne l’attrapa par l’épaule, et ne la retourne.

« Maîtresse, c’est une surprise ! »

Mélinda sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine, et se mordilla les lèvres.

« Vous... Cette surprise, c’est...
 -  Maîtresse ? »

Cette petite voix chaude, cet accent sensuel, cette timidité… Mélinda sentit son sang sursauter dans sa poitrine, et se retourna d’un bloc, voyant, dans le couloir...

« Edessa ! »

Mélinda bondit sur elle, et la prit dans ses bras, l’embrassant en plein sur les lèvres. Elle la serra fort, tout en l’embrassant tendrement, caressant sa belle chevelure rouge et les cordes de sa si délicate robe. C’était bien elle ! Edessa ! Par tous les vampires ! Elles avaient été séparées pendant tellement longtemps... Un semestre ! Presque une éternité ! Mélinda l’embrassa langoureusement, et rompit son baiser, avec un grand sourire sur les lèvres.

« Petites cachottières... Vous m’aviez caché son retour, hein ?
 -  Toutes les femmes du harem certifient que vous aimez beaucoup Edessa... »

Mélinda avait un sourire sur les lèvres, et embrassa à nouveau Edessa. Elle lui caressa le dos... Et gifla alors ses fesses.

« Ça, c’est pour m’avoir privé de ton corps pendant tous ces mois... J’espère que tu as les reins solides, car tu as beaucoup de retard à rattraper, ma belle... »

Edessa avait espérée une telle réaction de la part de sa maîtresse, et se sentit heureuse de voir cet espoir ce concrétiser. Mélinda lui sauta dessus à proprement parler, la jeune succube faillit d'ailleurs en tomber à la reverse et ne se rattrapa qu'au dernier moment, lorsque Mélinda et elle échangèrent un baiser.
Sentir à nouveau ces lèvres sur les siennes était un vrai bonheur, au même titre que la réaction de sa mère adoptive en la voyant revenir après plusieurs mois d'absence. Cela lui avait pris du temps, et pendant un moment Edessa avait bien crû ne pas pouvoir arriver à temps, mais elle était là pour l'anniversaire de sa maîtresse, une douce attention qui avait visiblement portée ses fruits.
Edessa avait pour sa part posée ses délicates mains dans le dos de Mélinda, lui faisant un câlin en même temps qu'elle l'embrassait, elle la blottissait contre son corps afin de bien sentir sa présence, c'était si bon.

Elle poussa un petit couinement lorsque sa maîtresse lui gifla ses fesses, c'était une sorte de rituel entre elles, car combien de fois Mélinda l'avait-elle complimentée sur cette partie de son anatomie ?

Je sais maîtresse...toutefois je pense que vous serez ravie de voir tout ce que j'ai appris durant mon absence.

Edessa avait une petite lueur maligne dans les yeux à ce moment là, elle était devenue une experte dans la manipulation de la magie rose au cours de ses dernières périgrinations, mais personne n'en savait encore quelque chose, c'était en quelque sorte son cadeau d'anniversaire.

Mais un peu plus tard, c'est une surprise et je ne voudrais pas la dévoiler trop prématurément. Et puis...vous devez très certainement avoir envie de moi maintenant ?

Edessa se faisant entreprenante, en lovant son corps contre celui de Mélinda, sa poitrine opulente surtout se pressait contre elle. Très subtilement, Edessa utilisait déjà un de ses sorts de magie érotique, le plus basique qui soit et aussi le plus indolore, elle émettait à petites doses des hormones aphrodisiaques.
L'apéritif d'un repas qui serait très long, et plein de surprises.

« Je sais maîtresse...toutefois je pense que vous serez ravie de voir tout ce que j'ai appris durant mon absence. »

Mélinda fronça lentement les sourcils, restant toujours blottie contre elle. Ce qu’elle avait appris ? Que voulait-elle dire par là ? Mélinda fut bien tentée d’en savoir plus, mais la petite lueur qu’elle discernait dans les yeux d’Edessa lui faisait clairement comprendre que cette dernière ne dirait rien.

*Je suis trop gentille avec elles... Elles adorent me faire tourner en bourrique...*

La vampire savait qu’Edessa était partie pour une durée d’un semestre, mais en ignorait précisément les raisons. Son voyage consistait officiellement à voir les maisons de charme de Nexus, une pratique usuelle chez Mélinda. L’esclavage n’était pas un monde opposant simplement le maître à l’esclave, mais aussi les maîtres entre eux. La concurrence était rude, surtout dans le domaine du sexe, et Mélinda avait donc pris l’habitude d’effectuer des espèces de stages avec ses esclaves, les envoyant chez d’autres esclavagistes, afin de voir leurs pratiques, découvrir de nouvelles manières de faire l’amour... Tant de choses qui pouvaient être utiles, dans la mesure où l’établissement de Mélinda visait à offrir à sa clientèle des prestations sexuelles de qualité. Edessa lui avait elle-même demandé ce long voyage, et Mélinda, bien qu’à contrecœur, avait du faire contre mauvaise fortune bon cœur, en acceptant de l’envoyer chez un esclavagiste nexusien. Bien que Nexus et Ashnard étaient en guerre, ça n’empêchait pas d’avoir quelques relations économiques.

Néanmoins, vu la manière dont Edessa était énigmatique, ce qu’elle avait appris ne devait pas se résumer à quelques positions supplémentaires... Mélinda savait qu’Edessa avait des origines démoniaques. Quand Edessa était encore un petit bébé, elle avait fait des tests sur elle, et les mages ashnardiens avaient clairement dévoilé qu’elle était une succube. Mélinda n’avait toutefois pas inscrite cette dernière aux académies magiques, pour des raisons juridiques. L’Empire étant un territoire démoniaque, les démons étaient considérés comme une espèce supérieure. Plus simplement, Mélinda avait eu peur que les Impériaux et les académiciens ne lui volent Edessa... Et, outre ça, l’envoyer à l’académie, outre l’impact financier, aurait amené Mélinda à devoir se séparer d’Edessa pendant plusieurs mois. Or, elle savait, par expérience, qu’un démon était très difficile à soumettre. Elle avait donc scrupuleusement veillé sur Edessa, en tenant compte du fait qu’elle n’était que demi-démone, pour obtenir son amour. L’opération avait été un succès.

Comme si Edessa comprenait intuitivement ce que Mélinda se disait, elle rajouta, de sa petite et adorable voix fluette :

« Mais un peu plus tard, c'est une surprise et je ne voudrais pas la dévoiler trop prématurément. Et puis...vous devez très certainement avoir envie de moi maintenant ? »

Un sourire pervers traversa les lèvres de Mélinda, qui avait toujours une main posée sur les fesses d’Edessa. Elle les pressa, sentant l’air se réchauffer autour d’elle. Elle l’embrassa dans le cou, mordillant un peu sa belle peau, frottant son bassin contre le sien... Et gifla à nouveau ses belles fesses.

« Je t’aurais bien fait l’amour tout de suite, mais il y a une fête à proximité... Et je suppose que tu veux te garder toute pour moi, alors, il va falloir patienter... »

Patienter fut relativement difficile. Mélinda s’écarta un peu d’Edessa, l’attrapant par la main en la guidant vers la salle. Les souvenirs affluaient rapidement. Elle avait développé avec Edessa un intense lien maternel, presque fusionnel. Ne pouvant avoir de fille, elle avait vu en Edessa une sorte de fille adoptive, même si elle n’avait jamais pu considérer Edessa comme sa propre fille. Quoi qu’on en dise, un vampire se référait toujours à la donnée sanguine, et ce n’était pas le même sang qui coulait dans leurs veines. Elle l’avait éduqué avec passion et amour, adorant notamment quand la succube venait tétait ses tétons, réclamant le lait maternel. Elle la faisait volontiers téter devant les clients, et, au fur et à mesure qu’Edessa grandissait, Mélinda comprenait de plus en plus que ses instincts de succube se réveillaient, et qu’elle ne tétait plus uniquement pour avoir du lait, mais simplement pour sentir de la bonne chair tendre et douce.

Edessa avait été sexuellement éduquée, Mélinda ne repoussant pas ses pulsions. Elle avait tété pendant très longtemps, et sa queue de succube avait progressivement poussé... Ce faisant, sa fille adoptive avait ainsi commencé à pénétrer Mélinda, n’arrêtant ses succions sur son sein que quand sa mère jouissait. La vampire lui apprit donc le sexe, et, plus Edessa grandissait, plus son éducation se poussait. Mélinda lui montra des films pornographiques en direct avec elle, quand elle faisait l’amour avec ses esclaves dans son lit. Edessa observait silencieusement la scène, et pouvait même toucher. Ce fut ainsi qu’elle s’amusa progressivement à embrasser et à peloter les petites fesses de sa mère, tandis que cette dernière prenait l’une de ses nekos. Parallèlement, Mélinda lui avait appris les notions élémentaires pour se déplacer dans Terra : géographie, histoire, biologie, mathématiques, géopolitique... Elle lui avait appris où se réfugier, quels amis allaient voir, et de qui il fallait se méfier. En somme, elle l’avait éduqué comme sa propre fille, et s’était elle-même chargée de la pénétrer, terminant son apprentissage sexuel.

La revoir était un bonheur pour Mélinda. Son odeur, son sang, sa beauté... Elle l’aimait, et, quand Edessa l’appelait « Mère », par inadvertance, elle ne s’en formalisait pas. Elles retournèrent donc dans la salle de fête, où la plupart des esclaves saluèrent Edessa. Elle en connaissait la plupart, comme Shoko, mais les filles les plus récentes devaient être complètement inconnues pour elle. En six mois, il s’était passé bien des choses... Clara, Ayumi, ou même Akira, sa propre fille... Autant de personnes qu’Edessa ne connaissait pas.

« Embrasse-les toutes, ma belle... Qu’elles se familiarisent avec toi... » lui ordonna Mélinda.

La plupart des esclaves de Mélinda étaient là, et cette dernière retourna s’asseoir, tandis qu’Edessa, lentement, faisait le tour. Shoko l’embrassa avec plaisir, lui pelotant volontiers les fesses, tandis que d’autres furent plus réservées. Conformément à ce que Mélinda entendait par « baiser », elles s’embrassaient directement sur les lèvres. Clara, qui n’avait jamais vu Edessa jusqu’ici, lui roula une superbe belle. La lycéenne aux cheveux roses adorait les démons, et suivait elle-même des cours de dressage avec des amies démoniaques de Mélinda. Voir un tel spectacle excitait déjà Mélinda, qui sentit qu’elle allait avoir bien du mal à se retenir jusqu’à ce soir. Même Akira eut droit à un gros baiser, ses joues devenant cramoisies. Akira fut le dernier baiser avant Mélinda, car, logiquement, sa fille vampirique se tenait à sa gauche. Edessa et Mélinda s’embrassèrent ensuite à nouveau, et Edessa put s’asseoir à droite. Voilà qui expliquait pourquoi aucune esclave ne s’était mise à droite. Lorsqu’Edessa s’assit, Mélinda posa une main sur sa cuisse, la caressant tendrement, promenant ses griffes.

« Je suis tellement ravie de te revoir, Edessa... »

Elle glissa ensuite à son oreille, tandis qu’on amenait les nombreux cadeaux devant Mélinda :

« ...Et je te promets que je vais m’occuper de toi ce soir comme jamais auparavant... »

Patienter, il allait falloir le faire en effet, mais nul doute que cela allait être aussi "douloureux" pour Edessa que pour sa chère et tendre maîtresse. Avoir été loin de son foyer, de ses caresses, de leurs longs câlins l'avait rendue parfois triste, mais ce qu'elle avait appris avec ces mages en avait plus que valu la peine. Edessa revenait maintenant en ayant une grande maîtrise de la magie rose, un potentiel qu'elle avait en elle depuis toujours du fait qu'elle avait du sang de succube coulant dans ses veines, mais qui ne pouvait se matérialiser qu'en suivant un enseignement digne de ce nom. C'était ça qu'elle avait passé plus de six mois à maîtriser, d'abord avec difficulté, puis peu à peu la magie rose n'avait plus eu de secrets pour elle, et elle était certaine que cela serait une excellente surprise pour sa mère adoptive et maîtresse.

Pour le moment elle se laissa guider par elle, jusqu'à la salle du manoir où devait se dérouler la fête. Il était heureux qu'Edessa soit parvenue à rentrer pour cette date précise, pour rien au monde elle ne l'aurait oubliée, mais voyager sur Terra pouvait être parfois laborieux. Mais tout était bien, sa maîtresse lui tenait la main en l'ammenant, et la jeune succube pouvait sentir sans peine à quel point Mélinda avait envie d'elle. L'attente ne ferait que renforcer ce désir...oh elle avait déjà envie d'y être, mais certains protocoles se devaient d'être respectés tout de même.
Mélinda, une fois arrivée à la grande salle de fête, lui présenta certaines de ses nouvelles esclaves, des humaines, qu'elle avait du recruter dans ce lycée qu'elle fréquentait justement pour aggrandir son harem. Edessa n'était pas jalouse le moins du monde, elle avait toujours grandi ainsi entourée des autres amantes de sa mère adoptive, et puis la jeune succube savait qu'elle avait une place à part chez Mélinda, même si elle se gardait bien de le révéler pour éviter justement de froisser qui que ce soit.
Edessa souria délicatement, puis avec sa démarche féline s'approcha de chacune des servantes, de jeunes lycéennes, et leur donna à chacune un baiser ardent, non sans laisser dans leur bouche un peu de sa salive aphrodisiaque. Pas en quantité énorme, mais cela serait suffisant pour les titiller un peu.

Edessa vint enfin s'asseoir à côté de Mélinda, qui l'embrassa langoureusement, avant de lui faire la promesse qu'une longue nuit allait les attendre.

Oh maîtresse, je crois que je suis à même de vous faire la même promesse...

Lui glissa-t-elle avec un sourire ravageur. Oui, la jeune succube avait désormais bien plus d'un tour dans son sac, une infinité même.

Dire que, jadis, Mélinda avait tenu Edessa entre ses bras. Elle était alors un tout petit bébé geignard, qui avait appartenu à Mélinda dès sa plus tendre enfance. Mélinda avait essayé de retrouver les parents d’Edessa, mais en vain. Elle avait fini par se dire qu’elle était l’erreur de parcours d’un noble et d’une succube. Elle était une succube, mais elle avait aussi des gènes humaines dans le corps, ce qui confirmait cette théorie. Un beau petit bébé que Mélinda avait acheté à un marchand, lors de ses premiers jours. Un bébé qui pleurait beaucoup, et qui avait, très rapidement, manifesté ses affinités avec le sexe, alors qu’une queue de démon poussait entre ses fesses, et que des cornes pointaient sur son crâne chauve, avant de progressivement se recouvrir de cheveux. Sa virginité avait appartenu à celle qui l’avait éduqué comme mère : Mélinda. Ses beaux yeux émeraude avaient même amené beaucoup à croire qu’Edessa était la propre fille de Mélinda Warren. Malheureusement, c’était là chose impossible, car Mélinda était stérile. Cependant, dans l’esprit populaire, elle agissait comme si Edessa était sa propre fille, à tel point qu’il pouvait arriver qu’on l’appelle Edessa Warren... Même si, sur les actes administratifs et les documents officiels, Edessa n’avait aucun nom de famille, ce qui signifiait qu’il était impossible de la rattacher à une quelconque famille, et donc, en définitive, à affirmer qu’elle était née esclave, et qu’elle mourrait esclave.

Durant leur baiser, Mélinda songea à la manière dont elle avait jadis permis à Edessa de sucer son doigt, et de venir la téter. Maintenant, Edessa était plus grande qu’elle, mais ça ne changeait rien à cet état de fait. Elle était toujours son esclave, une esclave qui lui rapportait une petite fortune au harem. La vampire l’avait laissé quitter le cocon familial, afin de perfectionner ses affinités avec la magie rose, et, durant tout ce tour de table, elle avait pu noter que ses baisers étaient fortement aphrodisiaques, faisant mouiller certaines de ses esclaves, notamment les lycéennes. Tout le monde avait envie de coucher avec Edessa, et Mélinda se promit que, ce soir, pour célébrer son anniversaire, Edessa coucherait avec absolument tout le monde. Elle avait prévu une immense orgie dans le manoir, et, à cette fin, toutes les boissons et les gâteaux avaient été faits avec des aphrodisiaques, afin d’accroître la libido des personnes présentes, pour compenser leur fatigue, et leur permettre de faire l’amour continuellement, pendant toute la soirée, toute la nuit, et plus encore. Il était, en réalité, assez peu probable que, d’ici demain soir, la fête soit terminée. C’était une Bacchanale, et cette fête orgiaque se devait de durer un certain temps.

« Oh maîtresse, je crois que je suis à même de vous faire la même promesse... » sussurra Edessa en rompant le baiser.

Mélinda observa ses seins, cette robe insolente qu’elle portait, et déglutit lentement, tout en venant frotter son nez contre celui de la femme.

« Je l’espère bien... Tu me dois un certain nombre de nuits d’amour, ma belle, et tu connais suffisamment ta Maîtresse pour savoir qu’elle a, sur ce point, une très grande soif. »

C’était presque un euphémisme de le dire. Le harem de Mélinda était un lieu de débauche et de lubricité perpétuelle, une sorte d’environnement clos et spécial, fonctionnant avec ses propres règles, sous la bénédiction des puissants, qui y venaient pour se soulager. Mélinda avait envoyé Edessa pour la perfectionner, afin qu’elle revienne, et qu’elle l’aide à monter son entreprise, non seulement en agissant comme dame de charme auprès des clients, mais aussi pour servir d’intermédiaire entre le manoir sur Terre et le harem de Terra, en éduquant les lycéennes que Mélinda capturait, ou en l’envoyant directement à la chasse aux informations. L’affinité d’Edessa avec la magie était forte. Mélinda l’avait appris par le biais d’une puissante démone rouge ashnardienne, Samara, qui lui avait expliqué, tout en pelotant le cul d’Edessa, que la petite succube avait certainement, parmi ses ancêtres, une puissante mage. Sa nature de succube et l’éducation sexuelle qu’elle avait reçue, ainsi que l’absence réelle de formation magique pendant son enfance, avaient conduit à cette circonstance qu’elle avait développé de fortes affinités avec la magie rose, des affinités qu’il faudrait perfectionner pour la rendre encore plus attractive. C’était d’ailleurs auprès de Samara que Mélinda avait payé le dernier voyage d’Edessa. Samara avait toutefois u déléguer à une collègue. Edessa avait rejoint un groupe de magiciennes itinérantes, Samara lui ayant promis que, à la fin de ce voyage, Edessa maîtriserait parfaitement sa magie rose, et formerait un « pilier de l’empire Warren ». Mélinda avait donc décidé de se séparer plusieurs mois de son petit bébé.

Visiblement, l’expérience semblait être un succès. Mélinda aurait pu appeler une neko pour venir lécher son minou, mais elle préféra résister, afin de pouvoir mieux se déchaîner sur Edessa. Le repas dura moins d’une heure, et le sang qu’on lui offrit, un délicieux sang frais de neko, ainsi que les gâteaux, des mets délicieux et raffinés, ne suffirent pas à épancher sa soif de sexe. Un œil observateur aurait pu voir que sa robe était légèrement déformée par une bosse, que Mélinda avait dissimulée en relevant sa verge masculine, la coinçant contre sa culotte verte.

Au bout d’une heure, l’ambiance électrique dégénéra en un commencement d’orgie, mais Mélinda attrapa Edessa par la queue, tirant un peu dessus, en lui ordonnant de la suivre. Elles reviendraient plus tard voir les esclaves. Pour l’instant, il était temps pour la mère de voir ce que sa fille était devenue.

Elle conduisit Edessa dans sa chambre, une belle pièce avec un énorme lit.

« Mets-toi à quatre pattes, ma chérie... »

Elle ponctua cette ordre d’une claque sur les fesses d’Edessa, et, tandis que cette dernière obtempérait, Mélinda, qui avait quand même attendu une heure en miroitant sur le cul divin d’Edessa, défit le nœud autour de ses fesses, mais sans défaire sa robe. Cette robe spéciale était un cadeau de Mélinda à Edessa, une robe magnifique et qui avait coûté une petite fortune. En défaisant le lacet, elle put voir les belles fesses d’Edessa, un cul magnifique. Mélinda aventura alors son sexe, et la pénétra, envoyant sa verge se perdre dans son vagin, s’y enfonçant très rapidement.

« Haaa ! Haaa putain, qu’est-ce que ça avait pu me manquer, ça !! »

Mélinda leva alors sa main, et donna une nouvelle gifle sur les fesses d’Edessa, plus puissante que l’autre, tout en commençant à donner des coups de reins.

Une grande soif ? Oh que oui, Edessa était même très bien placée pour le savoir que sa maîtresse en était dotée. Combien de fois avaient elles fait l'amour ? Combien d'heures ? Edessa en avait perdu le compte depuis bien longtemps, simplement à cause de la trop grande masse de chiffre qu'il aurait fallu additionner. Mélinda était une vampire particulièrement prolifique, et Edessa était à moitié une succube, alors forcément quand une partie comme l'autre adore autant le sexe, cela ne peut que partir très rapidement.
Mais là il allait falloir encore attendre, alors que Edessa souriait tout en caressant elle aussi l'une des délicates cuisses de sa maîtresse. Sa peau douce et chaude, ses cuisses affinées et suffisamment fermes. Oh comme sa maîtresse lui avait manquée, le fait de l'avoir embrassée l'avait mise en appétit, et elle sentait l'aphrodisiaque disposé dans les pâtisseries que l'on amenait à la table. Cette fête d'anniversaire serait une gigantesque orgie, le contraire aurait été surprenant. Elle y participerait, mais pour le moment, Edessa se languissait surtout de retrouvailles en bonne et due forme avec Mélinda.

Elle tâche de cacher au mieux son impatience, ce qui était difficile à quel point elle ne pouvait s'empêcher de frotter ses jambes contre celles de Mélinda, de lui caresser furtivement les bras ou de se coller un peu contre elle. La jeune succube cherchait systématiquement le contact physique, car même sur elle les aphrodisiaques qu'elle ingérait faisaient leur petit effet.
Au bout d'un temps qui lui paru interminable, mais au cours duquel elle fit bonne figure par respect, Mélinda se décida à leur offrir un peu plus d'intimité alors que les invités commençaient à vraiment passer aux choses sérieuses. Elle se leva, suivant sa maîtresse qui la tenait par la main, s'éloignant de la salle de fête qu'elles rejoindraient sans nul doute plus tard...mais là, il fallait vraiment qu'elles soient un petit moment rien que toutes les deux.
Les portes devant lesquelles elles arrivèrent s'ouvrirent, donnant l'accès à une chambre avec un très grand lit, ce qui arracha un sourire à Edessa, mais pas autant que la façon un peu empressée dont sa maîtresse lui ordonna de se mettre à quatre pattes. Bien entendu elles s'exécuta, frôlant au passage le corps de Mélinda, dandinant ses superbes fesses sous ses yeux avant de se positionner avec toute la sensualité qu'une succube comme elle pouvait posséder.

Elle se mit à quatre pattes, les jambes écartées l'une de l'autre, tout en bombant ses fesses et en remuant délicatement sa queue, de droite à gauche. Mélinda elle ne se fît pas attendre, car sa verge dépassait de la petite robe qu'elle portait depuis toujours. Elle vint se placer derrière elle, défit le noeud permettant à sa robe de recouvrir ses fesses...si on pouvait appeller ça recouvrir, et sans perdre de temps elle s'enfonça d'un coup en elle.

HAN !

Edessa se sentit légèrement propulsée vers l'avant, sous la force de ce premier coup de rein. Mélinda n'avait aucune difficulté à se glisser dans son intimité, car Edessa mouillait déjà depuis un bon moment. Elle était chaude, plus que prête, et sentir de nouveau sa maîtresse lui faire l'amour après tous ces mois, c'était tout bonnement divin.

Oh Maîtresse...vous m'avez tellement manquée...Hum oui...Hnnnn...

Edessa utilisa alors sa queue particulièrement agile pour défaire la robe que portait Mélinda, la lui ôtant afin qu'elle soit nue. Bien entendu elle regarda alors derrière elle pour la mater, tandis que son propre visage se parsemait d'expressions trahissant le plaisir qu'elle ressentais.
Elle était en train de se demander, d'hésiter si le moment était opportun pour lui montrer certains de ses tours, avant de se raviser...pour un peu plus tard. Tout juste altéra-t-elle sa cyprine pour qu'elle agisse elle même comme un aphrodisiaque au contact, renforçant encore l'ardeur et l'endurance de sa maîtresse qui n'avait déjà de base rien à envier à qui que ce soit.

Mélinda savait qu’elle ne pouvait pas se permettre d’être faible ou lente face à Edessa. Avant même sa formation magique, Edessa avait toujours été l’une de ses esclaves les plus talentueuses. Difficile de quantifier son expérience sexuelle, d’autant plus qu’aucun client n’avait jamais été insatisfait de ses services. Edessa était née pour le sexe, née pour servir Mélinda. Elle était tout simplement sa fille, quand bien même elles ne partageaient pas le même sang. Mélinda la considérait comme sa fille spirituelle, et il était fréquent qu’elle se fourvoie, l’appelant par ce qualificatif quand elle n’y prenait pas gare. De plus, elle revoyait enfin sa petite puce. Elle était donc doublement, voire triplement contente : heureuse, parce qu’elle revoyait l’une des plus belles femmes de tout son harem ; joyeuse, parce qu’elle revoyait sa fille, une créature qu’elle avait tenu entre ses bras, et dont tout son premier mot avait été ‘‘Maman’’, en désignant la vampire ; comblée, parce qu’elle savait qu’Edessa avait des surprises à lui offrir. C’était un très bon anniversaire, et elle ne comptait nullement le gâcher. Cette soirée allait s’étaler, elle allait très certainement déborder la nuit pour se prolonger sur plusieurs jours, ainsi que Mélinda avait l’habitude de le faire, quand elle organisait des orgies. Pour l’heur,e il lui semblait indispensable de baiser proprement Edessa.

Sa verge tendue était lourde et longue, le résultat de cette insupportable attente autour de la table de réception. Elle en avait été frustrée, et cette frustration s’exprimait ici par de raides coups de bassins, qui soulevaient Edessa, la faisant basculer d’avant en arrière, dans une levrette où la vampire, malgré sa petite taille, et cette apparence de fragilité qui se dégageait, y allait avec une hargne insoupçonnable. Ses pieds étaient plantés sur le sol, sur un confortable tapis, et ses mains se crispaient sur les cuisses d’Edessa, s’agrippant aux lacets de sa robe.une robe purement insolente, mais qui relevait son utilité dans ce genre de situations. Le sexe de Mélinda se perdait dans l’intimité d’Edessa, qui remua alors sa robe, pour la faire remonter jusqu’aux seins de Mélinda, filant le long du décolleté, tel un serpent bleuâtre.

Mélinda frémit à ce contact sur sa peau, entre les pans de sa robe, jusqu’à ce que le bout de la queue atteigne son nœud noir, et ne tire dessus. Le lacet se défit, et toute la robe s’affaissa, s’ouvrant en deux à partir du décolleté pour tomber sur le sol, glissant un peu sur le corps d’Edessa, avant d’atterrir sur le sol. Mélinda ne se débarrassa pas de ce vêtement : elle adorait faire l’amour dedans, en s’en servant comme d’une espèce de drap. Quand elle enfilait ensuite la robe, elle pouvait sentir sur son corps des tâches de sperme ou de mouille, qu’on peinait à voir, en raison de la texture extrêmement particulière de la robe. Elle n’avait pas coûté une fortune pour rien.

« Oh Maîtresse, lâcha alors Edessa dans un soupir. Vous m'avez tellement manqué...Hum oui...Hnnnn... »

Mélinda sourit, et leva alors l’une de ses mains, giflant les fesses d’Edessa, d’un coup sec, avant de se crisper à nouveau sur le lacet, renforçant ses coups de reins.

« Toi... Toi aussi, haaa... Petite insolente... Hunnn... J’ai défoncé beaucoup de putes dans ma longue vie, Edessa, mais toi, hummm... Toi, tu es une salope hors concours...Te baiser est toujours aussi bon, c’est à croire que ton con a été fait pour recevoir ma verge ! »

À force, Edessa avait que Mélinda aimait bien injurier ses partenaires quand elle faisait l’amour, et Mélinda savait qu’elle aimait ça. Elle ne voyait donc pas pourquoi se priver, et continua à la prendre. Son envie de la baiser ne faisait curieusement que s’accroître. Elle ressentait certes du plaisir à la prendre ainsi, mais ce plaisir était tempéré par une frustration de plus en plus grande... Mélinda mettait ça sur le compte de ce désir longtemps inassouvi qu’avait représenté le départ d’Edessa. Ne pas pouvoir coucher avec elle pendant des mois avait été une longue frustration. Bien sûr, il était plus probable que cette frustration vienne de la mouille aphrodisiaque de sa partenaire, mais, sur le coup, Mélinda était bien incapable d’y penser.

Son sexe s’enfonçait de plus en plus en elle, et elle sentait la queue d’Edessa glisser contre sa peau, filant sur sa peau douce, aussi tendre qu’une peau de bébé, qui était en train de lentement se recouvrir de plaques rouges. Avec sa robe en moins, Mélinda était maintenant toute nue, sans aucune gêne.

« Qu’a... Qu’attends-tu, in... Insolente… Défonce-moi le cul, tu sais que je n’attends que ça ! »

Autant que cette queue serve à quelque chose. Edessa aurait-elle oublié les bonnes habitudes ?