Prisma fit les gros yeux en entendant la réponse. 2 nouvelles femmes en moyenne par mois c'était, dans son esprit, beaucoup. Elle ne devait pas s'ennuyer cette elfe avec autant de compagnes. Elle se sentit un peu jalouse, mais écouta la suite.
L'infériorité des femmes par rapport aux femmes lui rappela certaines tribus barbares de l'ancien temps où elles étaient soumises à un chef de clan. Elle espérait que le côté amicale de Tinuviel ne cachait pas une femme qui aurait des tendances esclavagistes. Après tout le meilleur moyen d'entraver une personne est de lui donner de la liberté, c'était une forme de manipulation indirecte.
Mais ici ces règles ne semblaient pas avoir cours, peut-être parce qu'il s'agissait d'un harem dirigé par une femme ou alors était-ce le cas pour tout les harems. Prisma ne savait plus trop quoi penser là-dessus. Elle aurait le temps de demander des informations, cela l’entraînerait par la même occasion à ne pas réagir négativement à la présence des créatures.
La question qui suivit provoqua la remonté de certains souvenirs, celle de sa petite amie tuée. Son visage se ferma, son regard se baissa et il ne répondit pas tout de suite à la question. La gynoïde avait,sans le vouloir, touché une corde sensible. La mort d'un être cher était une chose dont on ne pouvait se remettre facilement. Ensuite elle avait perdu beaucoup de temps dans sa croisade contre les créatures.
-J'en ai eut une,mais... Depuis ma transformation je n'ai eut ni le temps, ni l'envie d'en chercher.
Prisma tenta de sourire à Théa, cela peut paraître bizarre de sourire alors que plusieurs signe montre que l'on est pas heureux. L'être humain joue beaucoup avec le paraître car c'est cela qui compte dans notre société hélas.
-J'ai un peu trop fait trempette. cela a été un plaisir de parler avec toi, j'ai apprit beaucoup de chose.
Elle sortit et se drapa de sa serviette en se dirigeant vers l'endroit où elle avait entreposé ses vêtements. Elle avait le coeur gros, mais souhaitait le cacher. Prisma s'habilla et erra dans le couloir sans se préoccupé de ce qui se passait autour d'elle. Devait-elle rentrer chez elle ou non ? Devait-elle rester pour au moins une nuit ou non ? Qu'aurait pensé sa mère et sa petite amie ? Inévitablement elle percuta une des résidentes, ce qui eut pour effet de lui faire prendre conscience de son environnement. Elle paniqua un peu et s'inclina.
-P-Pardonnez-moi, j'avais l'esprit ailleurs