Ainsi accrochée à la bête, Pamela ne pouvait que subir. Elle s’y était attendue. Comment aurait-il pu en être autrement ? Ce monstre tentaculaire imposait son rythme, et il fallait suivre. Or, il était bien plus gourmand que le plus vorace des amants humanoïdes. Ses nombreux tentacules puants qui grouillaient autour du corps d’Ivy lui faisaient perdre la raison. Elle avait joui sans aucune difficulté, et cet orgasme ne serait que le premier d’une longue série. Elle ne saurait dire en quoi cette créature fantasmagorique, cauchemardesque, était si excitante à ses yeux, mais le fait est qu’elle y voyait une sorte d’harmonie et de beauté qui l’attirait inexorablement. Elle sentit la créature tressauter, remuer... Son instinct lui disait qu’elle était heureuse, et elle ne tarda pas à avoir satisfaction en la sentant jouir... Oui, elle jouissait ! Et cette substance blanche et gluante qui se déversa sur ses mains lui évoquait clairement du sperme.
Les doigts de Pamela avaient en effet plutôt bien excité les tentacules, caressant frénétiquement le bout de ces tiges gluantes, remuant dessus, jusqu’à ce que la Chose atteigne le point de plaisir suprême. Elle jouit entre ses mains, mais aussi dans sa gorge, et Pamela se mit à gémir, sentant ce sperme fondre rapidement en elle, l’étouffant à moitié. Elle en eut une espèce de hoquet, devant ces giclements violents, et ferma les yeux, sentant, sur le coup, quelques larmes couler. Elle secoua lentement la tête pour se reprendre, sentant les giclées de sperme continuer à venir. La bête était gourmande, et jouissait visiblement de manière assez particulière, puisqu’elle se retira des doigts de Pamela, jouissant sans que personne n’ait à exciter son membre. De grosses quantités de sperme éclatèrent sur le corps de Pamela, qui en frémit de plaisir. La Chose la salissait, mais cette laideur subite était la bienvenue, s’harmonisant à merveille avec son corps parfait. La Chose continua à jouir sur elle pendant un certain temps, crachant de nombreuses giclées de sperme, jusqu’à sembler apaiser.
*Elle ne réagit pas uniquement comme un animal... Une simple bête m’aurait déjà enfanté, mais elle... Elle a voulu se faire plaisir, ce qui, dans un sens, est très humain...*
Ni humain, ni simple animal, la Chose était atypique, tout simplement. Pamela se sentit alors retournée par la créature, qui avait retiré beaucoup de ses tentacules. Il en restait sur ses jambes, les écartant, sur ses seins, et autour de son ventre. Elle se retrouva la tête en bas, ses cheveux au vent, et regarda autour d’elle, un peu surprise par cette position. Elle était pour la moins inhabituelle, mais, à bien y réfléchir, tout était ici relativement inhabituel. Elle sentit alors le membre tendu de l’homme, ce gros tentacule qui l’avait fait jouir, glisser contre ses cuisses, se rapprochant de son vagin. Elle comprit alors qu’il l’avait mis ainsi pour faciliter sa pénétration, et réalisa tout simplement qu’il allait sauvagement la baiser.
Les tentacules sur ses seins avaient cessé de remuer, probablement pour la faire patienter. Elle regardait lentement autour d’elle, tentant de relever la tête, mais, dans cette opaque obscurité, elle ne voyait pas grand-chose. A dire vrai, la seule chose qu’elle voyait distinctement était l’un des gros yeux globuleux du monstre, ainsi que l’une de ses énormes bouches difformes. Un gros œil qui se plissait lentement, avant de s’écarquiller en la regardant, la détaillant. Pamela tendit l’une de ses mains pour tenter de caresser ce corps qui l’attirait tant... Avant de pousser un cri en sentant le membre s’enfoncer en elle, l’écartelant.
« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!! »
Elle poussait un véritable cri, mélange de souffrance et de plaisir, en sentant ce membre s’enfoncer assez loin dans son vagin, aussi loin qu’il était humainement possible de le concevoir. Elle en ferma les yeux, et ses craintes d’avoir un mal de tête à force d’être dans cette position s’envolèrent rapidement, remplacées par une douleur totale et intense. Elle se tortillait lentement, remuant les jambes, mais sans pouvoir trop s’avancer, et se mit à pousser de nouveaux cris. Le tentacule remuait voracement en elle, la baisant sauvagement. On y était, c’était l’heure ! Elle allait être fécondée par cette créature ! Car, en définitive, c’était bien l’objectif recherché par la Chose. Les animaux faisaient l’amour pour se reproduire, et l’intérêt majeur du sexe, outre la sensation de plaisir qu’il procurait, était surtout de se reproduire. Le plaisir, dans le fond, n’était qu’une forme de bonus offert par Mère nature afin de montrer à ses enfants la marche à suivre.
Pamela se laissait donc faire, sentant ce gros membre la pilonner, se tortillant, ses cheveux frôlant parfois le sol. Elle se forçait à regarder la bouche du monstre, son œil, mais elle devait parfois, sous la douleur, fermer les yeux. Le plaisir était là, oui, mais ce sexe était tellement gros, tellement épais, tellement dur, et tellement enfoncé, que la douleur était indispensable... Et elle l’était d’autant que la Chose la baisait sans la moindre retenue, sans la moindre forme de gentillesse ou sans la moindre touche de romantisme. C’était du sexe brutal, tentaculaire, naturel, le simple plaisir physique, dénué de sentiments humains... Autant dire que Pamela adorait !