Elle avait des jarretelles... Quel genre de prof venait en cours avec des jarretelles ? Sûrement pas celle qui était uniquement préoccupée par la culture de ses élèves. Cette femme s’était reçu deux gifles, et Mélinda aurait bien continué... Si elle n’avait pas senti à quel point cette femme appréciait ça. Ce fut particulièrement visible après la deuxième gifle, quand elle se mit à remuer ses fesses, quémandant une autre gifle. Mélinda, néanmoins, voulait voir si elle était déjà dressée. Pour que ce soit si rapide, il fallait clairement que Florence ait déjà été, jadis, une soumise... La petite vampire ignorait totalement qui avait fait ça, mais elle la remerciait. Cet individu, probablement une femme, avait fait un très bon travail. Dans la domination, le sexe des parties était très important. Mélinda avait remarqué qu’on dressait généralement bien plus facilement les personnes de sexe opposé. Dès qu’on dépassait les préjugés entre les sexes, la curiosité naturelle qu’un sexe ressentait pour l’autre pouvait muter en une sorte de fascination. Son expérience d’esclavagiste lui avait montré que, de manière très égale, autant un homme qu’une femme pouvaient être dressés. La technique était fondamentalement la même, avec quelques changements selon la nature des personnes et le niveau de dressage souhaité. En l’espèce, Florence ne semblait pas contre l’idée d’être battue, et c’était tant mieux. On rencontrait tellement d’humaines douillettes, qui ne supportaient pas le moindre coup, de nos jours... Certes, Mélinda n’était pas, en soi, une femme violente, mais ce n’était pas pour autant qu’elle n’aimait pas, de temps en temps, faire preuve de violence. Et, si c’était avec une prof’, ce serait encore mieux !
La vampire y songeait alors que Florence, après quelques hésitations, se pencha vers son pied, que Mélinda lui tendit. Le fétichisme, un autre de ses péchés mignons... Elle aimait tellement ça, qu’on lui baise les pieds... Pour elle, c’était la plus belle preuve de soumission. Quand on en arrivait à lécher les pieds de quelqu’un, c’est qu’on lui était entièrement soumis. Le temps sembla se suspendre, alors que, lentement, la senseï scellait son pacte de soumission. Mélinda sentit sa respiration s’alourdir dans sa poitrine, et, alors que Florence allait poser ses lèvres...
*DRING !!!*
Même Mélinda sursauta, naturellement surprise... Et Florence poussa un cri hystérique qui ne passa pas inaperçue. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la situation évolua totalement. Une lycéenne que Mélinda ne connaissait pas du tout entra dans la pièce, la referma en la verrouillant, et écarquillait les yeux de surprise en voyant la prof’, en sous-vêtement, en train de se dandiner. Le cerveau de Mélinda se réenclencha rapidement, et elle s’écarta prudemment de Florence, voyant cette dernière se dandiner, prétextant avoir une araignée sur le corps. Est-ce que ce serait suffisant pour convaincre la lycéenne ? Sûrement pas, mais elle semblait pour l’heure trop occupée à se rincer les yeux. Florence se tortillait, et Mélinda était trop intelligente pour savoir que ce n’était pas là un genre de provocation... Jusqu’à ce qu’elle se mette à aboyer, un « Wouf » très discret, presque inaudible, mais que Mélinda entendit très distinctement.
Un sourire amusé traversa les lèvres de la vampire, qui regarda malicieusement sa petite chienne.
*Me narguer te plaît, hein ? Petite chienne rebelle... Je vais te montrer qu’il n’est pas très malin de me défier...*
Mélinda reporta son attention sur la lycéenne, qui observait délibérément les seins de la prof’, tout en parlant avec les garçons coincés de l’autre côté.
« Allez, laisse-nous entrer, quoi !
- Je... Mais à quoi est-ce que vous jouez, toutes les deux ? Ne me dites pas que... »
Mélinda s’approcha rapidement d’elle, et la plaqua contre le mur, une main sur la bouche. La lycéenne écarquilla les yeux, et Mélinda fit pointer ses canines. Elle grogna, et les planta dans sa gorge rapidement. La lycéenne poussa de petits cris paniqués, alors que la vampire se mit à sucer son sang. Elle agit assez rapidement, afin que Florence ne panique pas. Les garçons continuaient à s’impatienter dans le couloir, et la lycéenne devint pâle. Mélinda ne prit que quelques secondes, buvant de grandes quantités de son sang, et la relâcha. Inanimée, la lycéenne s’écroula mollement sur le sol, et Mélinda se retourna rapidement vers Florence, l’attrapant à la gorge pour l’empêcher de crier, et la plaqua également contre le mur. Du sang coulait des lèvres de Mélinda, un sang écarlate. Elle passa lentement sa langue dessus, les avalant.
« Tu me crois, maintenant, petite peste ? Rassure-toi, elle n’est pas morte... J’ai juste pris assez de son sang pour qu’elle nous fiche un peu la paix... »
Le corps de Mélinda tremblait nerveusement.
« Le sang a une propriété particulière chez les vampires... Il m’excite. J’ai une phénoménale envie de te baiser, ma chérie... »
A cet instant, elle entendit encore des hommes taper à la porte.
« Soyez pas vaches ! On veut juste une photo, y a pas de mal à ça ! »
Comment se débarrasser d’eux ? Ils étaient un peu trop nombreux pour que Mélinda boive tout leur sang... Et ils risquaient d’attirer un surveillant. Elle réfléchit brièvement, faisant la moue, et finit par avoir une idée... Un sourire malicieux élargit son visage.
« Je pense savoir comment s’occuper d’eux, ma belle petite chienne... Mais, pour ça, je vais devoir commencer par te rappeler qui domine ici. »
Elle relâcha Florence, et l’envoya contre le bureau. En regardant la lycéenne avachie, on pouvait voir sa poitrine se soulever, signe que Mélinda ne mentait pas, et ne l’avait pas tué. Les humains étaient tellement pointilleux là-desssus... La vampire reposa fermement sa main sur l’une des fesses de Florence, et recommença à la fesser, sa frustration sexuelle l’aidant à administrer de belles gifles.
« Je... Pourrais t’ordonner d’aller les chasser... Mais ce n’est pas la tâche qu’on attend habituellement d’une chienne... Alors, à la place, je vais plutôt... Les inviter à profiter de toi... »
La tirade de Mélinda était entrecoupée par une série de gifles, tandis que les garçons continuaient à s’impatienter. Mélinda s’écarta alors de Florence, un sourire sur les lèvres, et déverrouilla la porte, l’ouvrant légèrement. Il y avait cinq ou six mecs derrière.
« Vous... Vous fabriquez quoi, ici ?
- Ne vous-a-ton jamais appris que la curiosité était un vilain défaut ?
- Où... Où est Shu ?
- Elle était un peu trop excitée, et fait un petit somme… »
Surpris, les lycéens ne savaient pas trop quoi dire, se regardant entre eux.
« Laisse-nous entrer, où on appelle les surveillants ! »
Mélinda aurait pu lui briser la nuque, mais elle se força à un sourire chaleureux.
« Je ne comptais pas laisser de si beaux hommes sur le palier, rassurez-vous. Entrez. »
Elle laissa la porte ouverte, et les hommes entrèrent, haussant des regards surpris en voyant Shu inanimée, et la prof’, cramoisie, à moitié nue.
« Mais qu’est-ce que... ?! »
Refermant la porte en la verrouillant, Mélinda sentait l’excitation ambiante des élèves monter. Le sang était drainé dans leurs testicules, et elle s’approcha de Florence, de sa petite chienne, et la força à se mettre à quatre pattes sur le sol.
« A quoi ça rime ?!
- Dans la mesure où vous tambouriniez à la porte, j’ai décidé de vous montrer plus rapidement que prévu l’une des nouvelles chiennes du lycée Mishima.
- Mais c’est Delajoue ! »
Les homes étaient décidément très perspicaces. Ils avaient déjà tous, plus ou moins, des érections. Mélinda leur sourit, et se pencha vers la senseï.
« Je t’offre ton premier public, ma petite chienne... Dis-leur à quel point tu es heureuse qu’ils soient là pour te voir... »
Elle parlait à voix forte, pour qu’on puisse les entendre, et rajouta alors, sur un ton plus bas, afin que seule Florence puisse l’entendre :
« Sache bien que, peu importe ce que ces macaques font, c’est moi qui t’enculerai comme une grosse chienne... Car je sais que tu en meures d’envie... »
Mélinda se redressa ensuite.