Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[End] I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 60 mardi 28 mai 2013, 21:13:11

Comme elle l'avait prévu, la belle américaine se glissait hors du lit pour aller prendre sa douche. En s'étirant un peu, Aoki se glissa à son tour hors du lit, à pas de velours dans le salon, elle récupéra près de l'ordinateur la délicieuse photo d'une Félicia toute petite, tout bébé, si charmante déjà à cette époque. Elle laissa sa main glisser sur la tête d'un des chats dans le salon avant de retourner dans le lit où elles venaient de faire l'amour. Mais avant de rêver un peu sur la photo, elle prit son portable pour passer un coup de fil à sa voisine. C'est vrai qu'elle venait d'oublier Kumaneko et Rex, il ne vaudrait pas oublier de les nourrir. Et sa voisine avait une adolescente si serviable, elle rêvait d'avoir un chat ou un chien mais ses parents refusait. Alors quand Aoki devait s'absenter une soirée ou quelques jours, elle lui avait laissé un double pour les nourrir, changer la caisse de la chatte et sortir le chien. Bien sur, elle lui donnait aussi un petit salaire à son retour. Un coup de fil, quelques banalités au téléphone en expliquant avoir un problème familial et le tour est joué! Elle espérait que Rex n'avait rien fait de trop grave avec ses besoins... ça fait plus d'une demi-journée qu'elle a quitté son appartement déjà... Au pire elle lui donnera un petit bonus à son retour.

Dans le lit, elle fantasmait à l'idée d'un bébé issu de son ventre et de Félicia, une chose totalement irréalisable car quand bien même l'une d'elles aurait un enfant, il y a forcément un père dans l'histoire! Si elle savait ce que Terra sait faire, elle n'en croirait pas ses yeux. Mais une fois l'eau éteinte, elle entraperçut Félicia se diriger vers le salon et elle se leva à son tour, récupérant le tee-shirt et la culotte qu'elle lui avait prêter pour la nuit et mettre tout cela au sale. Elle aussi passait entre dix et quinze minutes sous la douche, à se laver et tenter d'oublier. C'était dur d'oublier, seul le sommeil pouvait lui faire oublier tout cela mais ce n'est pas sûr. Si elle fait un cauchemar? Rien que repenser à ce drôle de rêve qu'elle avait fait chez elle avant de venir ici, tous ses morceaux de rêve incompréhensible et Félicia à la fin en Chatte Noire qui souriait mais qui avait l'air si inquiétante! Ça lui filait des frissons même en étant sous l'eau chaude! Elle emprunta une serviette pour s'essuyer et une autre ensuite autour de la poitrine pour ne pas se balader toute nue quand même! Elle retourna dans la chambre en ayant le regard directement attiré par la photo posé à coté de son portable. Elle se posa sur le lit en se massant la nuque, tombant en arrière pour sentir un peu l'oreille de sa belle super héroïne! Dieu, ce qu'elle l'avait dans la peau! Elle se redressait et s'apprêtait à l'appeler pour lui demander de lui prêter une fois encore des affaires mais son portable vibrait. Peut-être sa voisine pour avoir des renseignements?

Non, un numéro inconnu? Ha, si ça se trouve, des gens qui répondent à ses cartes données à des jeunes qui avaient des talents plus ou moins exploitables pour la boîte? Pas de chance, elle ne travaille pas mais elle allait au moins quand même prendre cet appel, qui sait, ce n'est peut-être pas ça? Et si c'était les parents de Kanzaki? Comme elle n'était sûre de rien, elle décrocha.

« Oui, allô? »
« Hoho, jolie voix ma jolie. »
« Qui est à l'appareil? Si c'est pour une blague, je vais raccrocher. »
« Oh non, pas tout de suite, j'avais besoin de t'entendre un peu! Je passerais bientôt te voir, vois-tu? »
« Qui est à l'appareil?! »
« Tu ne sais pas? Pourtant tu penses à moi sans arrêt je suis sûr! Tu rêve de m'arrêter ou bien pire encore, héhé! Ta petite copine, Kanzaki, elle était si belle quand elle hurlait! À chaque coup de couteau, elle semblait quitter ce monde mais ce n'était qu'au bout du cinq ou sixième coup qu'elle m'a abandonné... J'ai adoré laisser mon couteau planté dans sa chair, j'étais uni avec elle, ensemble! Et toi, combien de coup me faudra-t-il pour que tu m'abandonnes? HAHAHAHAHA!! »
« NNNAAAAANNN!!! »


Elle jeta son téléphone par terre en pleurant et en hurlant, tremblante de tout son corps en observant ce portable maléfique! Comment? Comment ce taré là connait? Comment il a eu son numéro? Est-ce que c'était elle qui était visé depuis le début? Mais qui alors? Qui était ce taré? Au moins elle était sur maintenant que c'était un homme, pas une femme qui tuait ses filles. Quand Félicia déboula elle plongea sa tête dans son cou pour parler, essayant de lui raconter ce qu'elle venait d'entendre au téléphone mais ce n'était pas simple avec ses pleurs et ses gémissements. Une chose est sur, elle avait peur maintenant. Finie la colère, la peur l'avait remplacée.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 61 dimanche 02 juin 2013, 11:22:16

Une rapide recherche sur Internet lui permit d’obtenir quelques informations essentielles. Elle se rendit sur la page Wikipedia d’Alan Wake. C’était un Américain, un auteur de thriller, et elle découvrit où elle avait entendu parler de lui. Il était l’auteur d’une série de policiers à succès impliquant comme héros central un policier, Alex Casey, une sorte de policier assez désabusé qui affrontait le crime. La série avait offert à Alan Wake une forte popularité, s’articulant autour de six tomes, le dernier numéro s’appelant « The Sudden Stop ». Ce n’était, pour autant, pas la série d’Alex Casey qui avait lancé la carrière d’Alan Wake, mais un récit qu’il avait écrit dans sa jeunesse, « The Errand Boy », et qui avait été publié dans un magazine littéraire gothique, « Dark Visions ». La publication de cette nouvelle avait permis à Alan de se rapprocher d’une maison d’édition, et de se lancer dans l’écriture d’Alex Casey. De ce que Félicia pouvait lire, la série littéraire avait plutôt bien marché, et il y avait visiblement eu des accords et des négociations pour une adaptation télévisée. La série s’était en tout cas terminée au sixième tome, par la mort d’Alex Casey. Dans une interview, Alan Wake avait justifié ce choix par la volonté de dépasser le cadre d’Alex Casey, et d’explorer d’autres horizons.

Cependant, Alan n’avait jamais exploré d’autres horizons, mais l’article sur Wikipedia ne disait pas grand-chose. Elle consulta donc l’interview, qui était donnée dans les sources, et apprit qu’Alan Wake avait la volonté de travailler sur « Departure », son nouveau projet. Filant sur Google, en associant les mots-clefs « departure » et « alan wake », elle obtint une série de résultats. L’éditeur d’Alan Wake, puis son agent, Barry Wheeler, rassuraient les fans en leur assurant qu’Alan Wake travaillait « d’arrache-pied » sur son dernier roman, et serait bientôt en mesure de diffuser quelques extraits.

*Que t’est-il arrivé ?*

Félicia retourna sur la page Wikipedia, et alla à la section « Disparition ». Elle apprit qu’Alan Wake avait disparu à Bright Falls, où il y menait des vacances avec sa femme. Rien de plus, rien de moins. C’était très sibyllin, même pour un article de Wikipedia. Elle essaya de se renseigner sur Bright Falls, mais le lien hypertexte dans la fiche Wikipedia menait à un lien mort. Intriguée, elle alla dans Google, et tapa « bright falls », puis envoya la recherche. Le moteur tourna rapidement, et, à sa surprise, elle vit le message suivant s’afficher : « Aucun document ne correspond aux termes de recherche spécifiés (bright_falls). »

« Qu’est-ce que ça veut dire ? »

Elle relança la recherche, mais eut, à nouveau, aucune réponse. Ce n’était... Ce n’était tout simplement pas normal.

*Le moteur de recherche devrait me renvoyer au moins sur la page de Wikipedia...*

Félicia se demanda ce que tout cela voulait dire, quand elle entendit Aoki hurler. Sursautant, Félicia se redressa, et la rejoignit rapidement. Elle renversa pour le coup l’un de ses chats, qui s’était tranquillement posé sur ses genoux. Le chat se mit à grogner. Félicia rentra dans la chambre, et Aoki se jeta sur elle. Elle cligna des yeux, surprise, tandis qu’Aoki se mit à lui parler, ou, plutôt, à tenter de lui parler. Ses explications, confuses, étaient entrecoupées de sanglots et de gémissements, mais elle comprit, à son regard, qu’elle désignait le portable. Félicia le prit, et entendit la tonalité. Elle appuya sur une touche, et rappela le correspondant.

« Détends-toi, Aoki, respire un bon coup... »

La tonalité cessa, et Félicia entendit une voix féminine lui parler :

« Je suis désolée, le numéro que vous demandez n’est pas attribué...
 -  Hein ?! »

Était-ce une erreur ? Non, c’était impossible.

« Qui êtes-vous ?
 -  Le numéro que vous demandez n’est pas attribué...
 -  Arrête tes conneries !
 -  Le numéro que vous demandez... »

Félicia pesta, et raccrocha rageusement. Elle allait devoir se renseigner auprès de Norman. Google qui faisait lettre morte, un écrivain qui disparaissait dans un lieu disparu, et un message téléphonique venant d’une adresse disparue... Il y avait beaucoup de points d’ombre autour de cet Alan Wake. Félicia posa ses mains sur les épaules d’Aoki, afin qu’elle la regarde.

« Reste calme, Aoki, okay ? Je suis là, tout ira bien ! »

Ce n’était vraiment pas le moment qu’Aoki pète les plombs.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 62 vendredi 14 juin 2013, 14:38:07

Comment ne pas craquer? Comment ne pas pleurer? Comment ne pas avoir peur après ça? Depuis hier, sa vie semblait s'écrouler à la moindre plume de bonheur qui se posait sur elle. Elle passe une nuit sensuelle, torride avec Félicia, elle apprend au petit matin que Kanazaki, sa fausse petite sœur est décédé, tué par un des abominables tueurs en série du moment. Le tout semble plutôt bien se passer ensuite, suivant la trace qui mena la Chatte Noire dans une boîte de nuit, Aoki la suivait et une autre victime était à déplorer. Bon, elle ne connaissait pas cette fille mais entre le type dans la foule de curieux qui l'avait regardée bizarrement Félicia attaqué par quelqu'un ou quelque chose, sans parler des objets qui bougeaient tout seul, Aoki commençait à croire que le monde est bien plus étrange au-delàs des super-héros comme Félicia et surement, d'autres camarades. La nuit est calme, le matin est tout simplement génial, pas de trace de griffure, de claque, d'insultes salaces ou autres mais c'était agréable à vivre de temps en temps. Et ce petit bonheur n'avait aucun cout? Non, à croire que chaque fois qu'elle frôle les bonnes choses, on enfonce un peu plus le couteau de la souffrance en elle. Jamais elle ne pourrait oublier cette voix qui lui faisait froid dans le dos. Ce taré semblait tout connaître d'elle, ça faisait vraiment peur! Et Kanzaki était peut-être juste le prélude de sa peur? Elle était peut-être destinée à l'attirer à lui? Elle ne supportait pas tout ça, c'était trop pour elle! Elle se croyait forte mais elle avait l'impression d'être une toute petite fille face au monstre du placard, la porte était entrouverte et il allait sortir d'un instant à l'autre.

Même si Félicia était là pour la rassurer, elle tremblait dans ses bras, se disant qu'elle pourrait être la prochaine? Si ce salaud voulait bousiller sa vie, Félicia sera surement la dernière pièce à abattre avant qu'elle ne décide à se mettre un nœud coulant autour du cou.

« Mais qui c'est, putain! Qui c'est ce connard! »

Les larmes coulaient pour la peur, sa voix parlait pour la colère mais en rien elle n'était forte. Même ne y pensant rapidement, elle ne pouvait pas mettre de nom sur cette voix? Ni même une photo? Dans l'agence, elle s'occupait surtout des mannequins/idols, ça lui arrivait de s'occuper des futurs chanteurs/chanteuses, groupes mais même en allant par là, elle n'avait rien qui aurait pu pousser quelqu'un dans une tuerie? Ni même pour les mangakas, surtout que pour cela, elle dépanne des collègues en retard ou absent et si elle voit le même apprenti deux fois, c'est déjà beaucoup pour elle. Non, elle ne voyait pas qui ça pouvait être? Sa voix lui était inconnue. Totalement. Elle ne se détachait pas de Félicia qui était plus que tout important dans ce genre de moment surtout, son courage avait filé à toute vitesse. Peu importe si elle reste loin du danger contrairement à Félicia, la soirée plus ça, elle se savait en danger, même dans un bunker.

« Quittons la ville! Je veux pas rester ici! Pas une minute de plus! »

Elle releva la tête pour regarder Félicia, plus paniqué que jamais.

« On parle de ça à la police, on prend un hôtel dans un autre ville, loin d'ici, une semaine, deux, un mois! Je veux pas rester ici tant qu'il rode! »

Aoki tremblait de tout son être, ça devrait être compliqué de ne pas la voir apeurée, de ne pas la sentir trembler mais ses nerfs étaient à deux doigts de craquer. Un rien pourrait en être la cause et quitte à détruire son téléphone, elle ne voulait plus entendre cette voix.

« S'il me vise, je veux pas te savoir en danger! Je m'en fous de ma vengeance, je laisse ça aux flics! Moi, je veux pas mourir... je veux pas te voir en danger non plus... »

Elle essuya ses larmes sans lâcher pour autant Félicia, peu importe cette tenue si légère qu'était leur serviette entourée autour de la poitrine. Elle voulait prendre les premières choses qui lui tombent sous la main et avoir plusieurs villes entre elle et Seikusu.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 63 samedi 15 juin 2013, 14:26:54

La situation commençait à se compliquer. Un mystérieux auteur, un village disparu, un serial killer magicien qui contrôlait les objets... Et maintenant un mystérieux coup de téléphone. D’où venait ce numéro ? Félicia était tombée sur une boîte vocale de l’opérateur lui annonçant que ce numéro n’était plus attribué. La seule explication possible était que la magie était derrière tout ça. Cet être devait être un magicien. Elle espérait que la police arriverait à lui mettre la main dessus. Contrairement à bien d’autres super-héros, Félicia ne voyait pas en la police un tas d’incapables. Le Japon avait réuni de vastes forces pour retrouver ce tueur, et elle avait envie de leur faire confiance... Mais sans vraiment y arriver. La police parvenait généralement à résoudre des problèmes, mais, face à des individus comme ça, il fallait presque un miracle. Hier encore, la police ne semblait avoir aucune piste sur la trace de l’Éventreur, mais, maintenant, ils avaient son identité, et ses empreintes génétiques.

Elle y réfléchissait silencieusement, alors qu’Aoki se mettait à paniquer entre les mains de Félicia. Elle voulait partir, fuir, quitter la ville, ce qui, en soi, n’était pas une solution. Félicia ne disait rien, se contentant de lui caresser le dos. Elle pleurait à moitié, et Félicia vint frotter son nez contre le sien, tandis que la jeune femme continuait à trembler.

« Aoki... murmurait-elle, mais sans qu’Aoki ne l’entende, cette dernière continuant à parler.
 -  S'il me vise, je veux pas te savoir en danger ! lâcha Aoki. Je m'en fous de ma vengeance, je laisse ça aux flics! Moi, je veux pas mourir... je veux pas te voir en danger non plus...
 -  Aoki ! »

Félicia avait fait monter le ton, et son regard put croiser celui de la jeune femme. Félicia la regardait gravement. Elle avait déjà fui New York, une fois, afin d’échapper aux séides du Caïd. Une erreur qui lui avait valu de perdre sa famille, de se retrouver à Seikusu, dans un studio minable. Elle avait un énorme appartement ici, et ne tenait pas à fuir à la moindre alarme.

« Nous ne partirons pas, martela-t-elle. Ôte-toi cette idée de l’esprit, Aoki. Nous avons nos vies ici, il est hors-de-question de fuir. »

Elle lui caressait la nuque, et, comme pour anticiper une éventuelle réplique d’Aoki, elle posa un doigt sur ses lèvres.

« De plus, si ce type veut vraiment te tuer, je ne pense pas qu’il abandonnera parce que tu fuis... Si nous partons, nous irons dans un endroit qu’on ne connaît pas, et nous serons bien plus vulnérables. »

C’était un raisonnement de bon sens.

« Respire un grand coup, et détends-toi. »

Félicia retira lentement son doigt, puis s’écarta d’Aoki. Elle reprit son souffle. Contrairement à sa belle blonde fétichiste, Félicia savait conserver un self control, et ne pas se laisser aller à la panique. Elle avait l’expérience de ce genre de choses, et savait très bien que la chose qu’il fallait impérativement faire était de conserver son calme, de ne pas se laisser aller à la panique, afin de ne pas agir dans la précipitation. L’Éventreur s’était sûrement adressé à elles parce qu’il était tombé sur elles hier soir. Il avait probablement du les suivre.

« La police a une piste, lui avoua-t-elle alors. Un écrivain américain nommé Alan Wake, et qui est suspecté d’avoir commis tous ces crimes. »

La Chatte Noire prit doucement la main d’Aoki, et la conduisit dans le salon, où elle alluma son énorme télévision. Comme elle s’y attendait, on parlait d’Alan Wake.

« ...La police certifie avoir de sérieuses preuves d’incriminer tous les crimes commis ces derniers jours dans la commune portuaire de Seikusu à un Occidental, Alan Wake. Le préfet de Kyoto a tenu personnellement à réagir à cette information en assurant que la police ne négligeait aucune piste, et que les services de recherche, grâce à la coopération des forces de police internationale, avaient réussi à recouper les échantillons d’ADN prélevés sur les scènes de crime avec celui d’une personne connue des services de police de New York, Alan Wake... »

Comme pour justifier ce que la présentatrice, une image apparut au milieu de l’écran, montrant le dénommé Alan Wake :


« ...Ce cliché fait parmi des nombreuses photographiques que les forces de police américaines ont envoyé. »

L’ADN... Félicia savait que bon nombre d’enquêtes policières se résolvaient maintenant par des preuves scientifiques. Un cambrioleur notoire avait été arrêté à cause de ça. Son ADN avait été relevé contre le mur du couloir d’un appartement qu’il avait dévalisé, et ce dernier était déjà connu des services de police, dans la mesure où, il y avait quelques années, il avait donné un coup de poing à un homme. Il avait été arrêté par les services de police, et son ADN inscrit dans les répertoires de la police. Alan Wake avait eu des problèmes avec l’alcool. Il avait même agressé jadis, à la sortie d’une soirée, un paparazzi qui lui avait sauté dessus, l’envoyant en garde-à-vue, où son ADN avait été prélevé.

Des années après, ce fichier était ressorti des services de police, et avait transmis un nom : Alan Wake. L’ADN ne mentait pas. Félicia entendit soudain son portable sonner. Le signal qu’elle avait reçu un message. Elle le prit distraitement, et fronça les sourcils. Elle le referma rapidement.

« Je dois aller voir quelqu’un, Aoki. Tu veux venir ? À moins que tu ne préfères porter plainte... Dans tous les cas, ce sera bientôt terminé. Tu vois, la police sait qui c’est, elle lui mettra rapidement la main dessus. »

Félicia ne pensait pas que ce serait aussi simple.

Pas quand on venait de recevoir un message de Norman Jayden, son agent de liaison au sein du programme de protection du SHIELD, qui venait de lui demander de le rejoindre instamment dans un restaurant.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 64 vendredi 21 juin 2013, 22:22:02

Comment garder la tête froide quand on apprenait qu'on était la cible d'un malade qui avait déjà tué des tas de femmes auparavant et qui a eu son numéro – et surement bien plus? Aoki savait rester stoïque, elle savait ne pas tomber le nez dans un piège. Les extraterrestres? Oui, une preuve ou deux qu'il pourrait éventuellement avoir une trace de petit homme vert sur Terre mais de là à croire qu'une lumière dans le ciel en pleine nuit est un Ovni qui nous espionne, c'est un peu gros. Les fantômes, elle y croyait déjà un peu plus mais le folklore japonais avait un tel éventail de possibilités qu'hormis les gentils fantômes qui cherchent seulement à rester près de leur proche et les poltergeist, les méchants esprits, le reste, elle n'y croyait pas vraiment. Comme les monstres, vampire et loup-garou, tout cela n'était que fantaisie qui jadis faisait peur aux autres, aujourd'hui transformé en jeune ténébreux ou bodybuldé et exploité au cinéma pour faire vendre un bouquin adapté au cinéma, c'est tout! Il y a vingt ans, un vampire aurait proposé de transformer une fille en lui volant son sang, elle aurait refusé. Aujourd'hui à cause d'un coup de pub, c'est limite si les adolescentes ne veulent pas en plus donné leur virginité en cadeau à ce vampire. Mais nous nous égarons. La jeune femme avait bien du mal à rester calme plus de deux secondes et il avait fallu que Félicia hausse la voix pour qu'elle daigne la regarder en s'arrêtant de parler. Elle avait raison mais elle ne parlait pas de fuir pour toujours, juste se faire oublier et attendre que l'éventreur soit sous les barreaux. L'affaire d'une semaine ou deux. Un mois au pire? Elle voulait rajouter cela mais elle l'empêcha de parler en continuant de lui parler, de la raisonner. Mais que devait-elle penser? Sa super-héroïne avait raison ou bien c'était elle qui disait vrai? À part se taire et rester contre elle, elle ne savait pas. Sa balance mentale pesait ses propos, les siens, le tout était en parfait équilibre et seule une plume aurait pu faire pencher la balance d'un côté.

Quand elle lui avoua que la police avait un suspect, ça lui faisait plaisir c'est sur. En voyant les information, cet Alan Wake, il ne paraissait pas être l'Eventreur? Bien des dangereux criminels ne semblaient pas être ce qu'ils donnaient l'air? Certains étaient beaux garçon comme lui. D'autre avait tout du visage du gentil voisin prêt à offrir un bon gateau un dimanche ou un petit apéro de temps à autre dans son beau jardin. D'autre donnait l'air du parfait grand-père gentil avec tout les enfants du quartier. Mais qui sait quel monstre se cache derrière tout ses sourires et ses bonnes intentions. Elle ne saurait dire si c'est le choc ou son apparence mais Aoki n'arrivait pas à le voir comme ça. Sa voix... cette voix horrible qu'elle à entendu ne donnait pas l'air de lui appartenir. Bien sur il y a les preuves mais Aoki avait vu assez de films ou feuilleton policier pour savoir comment ça se passe. Une empreinte, ils relèvent plusieurs point commun entre la personne et celle des indices et pouf, c'est la sienne! Pour elle, ce n'était pas fiable. Pour elle, l'ADN l'était. Un cheveu, du sang, du sperme, quelque chose qui est beaucoup plus sur qu'une empreinte. Bien sur, cet Alan pouvait être son croquemitaine qui l'effraie tant actuellement mais à choisir... elle ne savait pas pourquoi, elle le dirais non coupable. Alors que cet inconnu qui s'est battu contre Félicia, à joué avec les jouets du parc, celui qui l'observait avec un grand sourire dans la foule quand elle tentait de se faire passer pour la sœur de la victime de l'hôtel, eux ils étaient inquiétant. Le portable de Félicia sonnait, elle avait la phobie du portable à présent, elle avait peu que ce taré ne détienne d'autres numéros qui pourrait hanté ses proches. Mais ce n'était qu'une connaissance de la Chatte Noire qui la demandait.

Qu'elle s'éloigne de Félicia, elle ne se sentira pas en sécurité. Qu'elle soit avec elle, ça sera pareil. Et éloignée d'elle, elle se doutait qu'elle sera en danger elle aussi. Autant faire route avec la belle américaine, au moins elle ne sera pas seule.

« Je viens avec toi! Je veux pas être seule! Puis je veux quand même porter plainte et leur dire ce qui vient de se passer! »

Si cela pouvait démontrer que cet Alan était non coupable ou alors, que cela prouve une fois de plus que c'était lui alors autant mettre sa pierre à l'édifice. Si par hasard cet Américain passait un appel ailleurs au même moment qu'elle décrochait, ça prouverait que quand bien même ce type est coupable, ce n'est pas lui qui est tel un stawlker. Ce genre de dingue qui suit une personne constamment, pouvant faire ses poubelles et surveiller sa porte ou sa fenêtre des heures entières. Aoki se releva, demandant des vêtements à Félicia, se fichant de la couleur, goût vestimentaires ou autres, elles devaient s'habiller avant de quitter la maison.

« Nous irons d'abord à ton rendez-vous, je doute que mon témoignage soit une chose qui puisse tout basculer dans l'instant. »

Sa main a coupé que ça risque d'être un dossier classé sans suite. Se préparant dans son coin, elle ne voulant pas quitter Félicia d'une semelle. Combien de fois se sont-elles déshabillée l'une devant l'autre ou s'être rhabillé aussi? Elles n'étaient plus à ça près, elles étaient presque ensemble. Mais là pour le coup, même cette pensée ne la fit pas sourire, même pas accélérer les battements de son cœur. Elle avait peur pour Félicia. Si ce qu'elle pensait était vrai, elle ne voulait pas la mettre en danger mais il était peut-être déjà trop tard pour ça.

« Qui est cette personne que tu dois aller voir? »

Son travail? Sa famille peut-être? Elle n'avait que rarement parlé de ça, hormis le fait qu'elle a eu plusieurs maris ou amants importants et des enfants, sinon elle ne savait pas vraiment si elle avait régulièrement de ses nouvelles ou si elle avait totalement coupé les ponts pour leur sécurité? En tout cas, elle ne va pas la lâcher de sitôt. Elle serait surement capable de la suivre jusqu'aux toilettes. Pas ici, mais si jamais elles sont dans ses toilettes publique. La solitude l'effraie aujourd'hui...

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 65 lundi 24 juin 2013, 07:19:08

Sans surprise, Aoki voulait la suivre. Félicia ne fut pas surprise. À dire vrai, le contraire aurait été étonnant. Elle était en état de choc, et, en cette situation, la présence de Félicia la rassurait, la réconfortait. Elle ne s’éloignerait pas d’elle aujourd’hui, à moins d’y être complètement forcée. Félicia avançait dans l’immeuble, câlinant certains de ses chats, recommençant à leur donner à manger. Elle dépensait une bonne partie de son budget à les nourrir, mais ses chats faisaient partie intégrante de son existence. Elle les écouta miauler, et retourna voir Aoki, enfilant un léger manteau.

« Qui est cette personne que tu dois aller voir ? » s’enquit-elle.

Elle n’avait aucune raison de lui cacher cette information.

« C’est un expert, répliqua-t-elle. Tu l’as peut-être vu à la télé... Il s’appelle Norman Jayden. »

Elle sortit de l’appartement, et fila dans l’ascenseur, qui les emmena dans les niveaux souterrains. Félicia aurait pu prendre sa moto, mais elle avait pour habitude de ne l’utiliser qu’en étant la Chatte Noire. Elle opta donc pour sa voiture, qui, conformément à tout ce qu’elle avait, était un véhicule de luxe. C’était une Bugatti Veyron, une voiture qu’aucun prof ne pourrait jamais se payer, même les profs de fac’. La Chatte Noire avait volé cette voiture à un Yakuza, et s’était adressée à un garage clandestin pour changer les plaques et la peinture. Oui, Félicia n’était pas vraiment un exemple-type de super-héros droit et irréprochable. Elle avait des goûts de luxe, et n’hésitait pas à voler les criminels pour son propre compte. Ce n’était pas dans le même style que Robin des Bois, mais ça y ressemblait.

En sortant du parking, la voiture produisit un très agréable bruit. Félicia parlait essentiellement à Aoki de Jayden. À Seikusu, il était officiellement un avocat, mais il était aussi, en même temps, un agent de liaison du SHIELD, et qui avait été chargé du programme de protection de témoins dont Félicia bénéficiait.

« Avant, Norman était un agent du FBI... »

Il avait fait partie d’un programme d’investigation scientifique expérimental, reposant sur la technologie ARI, pour « Added Reality Interface ». Le programme avait été abandonné, car les effets secondaires qu’il engendrait sur le sujet étaient redoutables. Norman avait eu son heure de gloire en neutralisant un serial killer qui avait défrayé la chronique, le tueur aux origamis. Il s’agissait d’un meurtrier qui avait pour particularité de laisser comme signature de ses crimes un origami. Un tueur d’enfants, qui noyait ces derniers. L’enquête avait été houleuse, difficile, et Norman avait permis de neutraliser le tueur. Il avait alors été invité sur de nombreux plateaux de télévision, afin de parler de cette traque. Par conséquent, il avait acquis une certaine notoriété.

S’il avait quitté le FBI, c’était à cause de la technologie ARI, et des effets secondaires. Il ne pouvait plus assurer des missions sur le terrain. Norman avait ensuite rejoint le SHIELD en tant que consultant, aidant l’organisme onusien, rattaché à l’OTAN, à trouver les criminels que le SHIELD pourchassait. Il s’était retrouvé affecté au bureau du SHIELD basé à Seikusu.

« J’ignore ce qu’il veut, mais je suis sûre que ça concerne l’Éventreur... »

Elle ne voyait pas de quoi d’autre il pourrait s’agir. Dans sa Bugatti, Félicia rongeait son frein. Cette voiture ne demandait qu’à rugir, mais elle devait respecter les limitations kilométriques, frustrantes pour un tel monstre. Le soir, quand elle n’avait rien à faire, il lui arrivait de se rendre sur l’autoroute, où elle pouvait filer à fond la caisse. Ce n’était pas aussi grisant qu’à bord de sa moto, mais ça restait malgré tout dantesque.

Trouvant qu’un silence un peu trop long s’instaurait, Félicia alluma la radio, qui se brancha sur la chaîne locale. Une voix caverneuse se mit à parler, avec un fond musical annonçant une tempête sonore :

« ... Deep in the ocean of darkness, in the mirror of light,
Balance becomes a stranger, and in your fantasies, he rides a storm on your peace…
»

La musique se tut subitement.

« ...Voici l’ouverture du tube mondial des Old Gods of Asgard, ‘‘Balance Slays The Demon’’, qui se produiront ce soir au Stade, à l’occasion du Cinquième Festival de Rock Indépendant organisé par la ville. Un évènement national, où des milliers de spectateurs sont déjà là, attendant l’arrivée de leurs groupes préférés. En ces temps de souffrance, voilà qui saura, espérons-le, réchauffeur le cœur de notre ville. Vous en revoulez un peu, chers auditeurs ? En voici ! »

Et un nouvel extrait musical vint déferler dans la voiture :

« …Like an evil twin, feel it scratching within,
Like an insane sovereign ranger,
And his beautiful face with his leathery lace,
So can't you see the play he's staging ?
»

Félicia arrêta la voiture devant un café avec une terrasse au sol, et à l’étage. Il y eut plusieurs regards vers sa voiture, et elle enfila des lunettes de soleil, avant de sortir. Elle portait une veste cintrée blanche avec un pantalon en cuir noir. Elle referma la voiture à l’aide du bouton de la clef, cette dernière émettant un petit clignotement, puis Félicia rentra. Elle ne tarda pas à trouver l’homme qu’elle cherchait.

Norman Jayden était assis à une table, portant des lunettes noires. Il ne pouvait pas les retirer, pour des raisons médicales. Félicia, elle, avait retiré les siennes, et le rejoignit. En la voyant, il se mit à sourire, et lui fit la bise.

« Mon rayon de soleil vient enfin d’arriver, plaisanta-t-il.
 -  Je n’aurais pas dit mieux... »

Elle s’assit en face de lui, et il regarda ensuite Aoki, sans manifester une quelconque surprise. Toutefois, comme il ne la connaissait pas, il tendit sa main.

« Et vous devez être Aoki, c’est ça ? Félicia m’a beaucoup parlé de vous... Je vous en prie, asseyez-vous ! »

Lui se rassit.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 66 jeudi 27 juin 2013, 15:58:15

Paniqué, à peine rassuré mais toujours effrayer, elle s'habillait en se posant des questions sur ce rendez-vous. Elle savait que ce n'était rien de grave, surement un rendez-vous normal pour Félicia, étrange pour elle? Après tout, elle ne connaissait rien au SHIELD ou aux autres organismes en rapport avec les super héros. De plus, en théorie, Félicia travaille au lycée donc un rendez-vous de la part de collègue ou autres semblaient impossibles à cette heure de la journée. Qu'importe si elle vient et sert juste de décoration, la solitude l'effrayait autant que la mort en ce moment et ce n'est pas ses chats qui vont la rassurer. Quand elle entendit le nom du fameux type qu'elle devait voir, elle était d'abord étonnée? Puis pas tant que ça finalement. Elle connaissait ce type qui passait souvent sur les chaines d'informations il y a quelque temps, quand il a déjoué les plans du tueur aux origamis. Cette histoire avait tenu en haleine l'Amérique, même au Japon et dans les autres pays on parlais de ce fou qui kidnappait des enfants, lançant des défis aux parents pour voir jusqu'où ils étaient capables d'aller pour sauver leur enfant. Tout cela à été montré une fois que le tueur avait cesser de faire parler de lui en trouvant la mort. Ce qui veut dire que ce type joue maintenant ailleurs qu'au FBI, le SHIELD alors? Ou autre chose, une agence de détectives privées peut-être? Ça faisait cliché mais c'est souvent ça qu'on voyait à la télé, des flics ou des agents du FBI mit à la retraite ou viré, les voilà sur les planches en tant que détective.

Suivant la jeune femme dans sa voiture, elle ne disait plus grand-chose, restant quand même perplexe sur ce suspect, cet Alan Wake. Vraie ou faux coupable, elle aura la réponse que lors de ses aveux, que chacune de ses preuves sera prouvé que c'est bien lui. Pour le moment, que ce soit lui ou non, il courait toujours dans la nature. Ça, ça faisait peur. Ce fou pouvait être n'importe où, depuis un appartement proche à l'observer avec une paire de jumelles ou bien à distance, qui sait combien de personnes se cachaient derrière l'Eventreur ou celui qui joue avec les nerfs de la jeune femme? Même la radio n'a pas de bonne nouvelle. Elle aimait bien la musique d'habitude, qu'importe le genre tant que ça ne fait pas mal à la tête. D'ordinaire, elle pourrait aimer ce genre de chanson mais là, elle n'avait pas la tête à ça. Le voyage en voiture fut plutôt silencieux, elle observait les gens derrière la vitre, se demandant s'« il » n'était pas dans la foule à l'observer ou à jubiler de sa victoire? En arrivant, Aoki sortait de la voiture en marchant à côté de l'Américaine, ne voulant pas se séparer d'elle. Elle avait pris un pantalon noir avec un haut blanc, caché en grande moitié par une veste noire, elle aussi. Évidemment, son portable était resté chez Félicia, hors de question que ce monstre téléphonique ne la suive! Elle fit l'homme aux lunettes noires déjà installée. C'est bête mais ça faisait clicher. L'ancien du FBI qui garde ses lunettes en toutes circonstances, dehors, dedans. Amusant. Pas assez pour la faire sourire mais bon, c'était un détail. Elle serrait doucement la main de Norman avant de s'asseoir, étonné.

Félicia lui avait parlé d'elle? Comment ça? Est-ce que pour Norman Aoki était une bonne copine, une fille amusante, une petite copine? Pour le coup cette phrase avait attisé sa curiosité mais elle ne disait rien, de toute façon, ce détail l'avait intéressé sur le coup et en d'autres circonstances, elle aurait aimé entendre Norman lui dire ce que la Chatte Noire avait pu dire d'elle? Ce type était peut-être un bon copain, collègue ou un ami proche? Comme elle ne savait pas, ça pouvait être tout et n'importe quoi. Elle s'installa dans le fond de sa chaise, écoutant sans rien dire ses deux-là. Qu'avait-il de si intéressant à dire à Félicia? Foutue merde, en d'autres circonstances, elle aurait vraiment été curieuse de ce qu'il savait sur elle... Un autre jour peut-être, quand bien même ça la travaillait dans ce moment de panique, cela était la preuve qu'elle aimait vraiment la Chatte Noire... énormément...

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 67 dimanche 30 juin 2013, 11:34:46

Norman avait commandé un café pour lui, tandis que Félicia opta pour un chocolat chaud. Il ne retirait jamais ses lunettes de soleil, et ce n’était pas sans raison. Les lunettes étaient prescrites pour son intérêt médical. Si on avait doté à Norman du système des ARI, c’était aussi parce qu’il était un mutant. Il avait été pris en charge par l’Institut Xavier, mais n’avait jamais rejoint les X-Men. C’était un mutant dont le pouvoir était d’avoir une sorte de vision amplifiée de la réalité. Les lunettes ARI avaient exploité de manière efficace ce système, mais, maintenant, il devait porter des lunettes, pour que son pouvoir ne se déclenche pas de manière inopinée. Félicia le savait, et elle ne comptait nullement insister là-dessus. Ceci donnait à Norman un genre très particulier, mais elle l’aimait bien. Il était professionnel, mais savait aussi se détendre... Ce qui était assez indispensable quand on travaillait avec Félicia, qui se caractérisait par une grande insouciance constante.

« Bien... Nous n’allons pas tourner autour du pot pendant des heures, Félicia.
 -  J’aime quand les hommes vont droit au but », rétorqua-t-elle, taquine.

Il sourit légèrement, et but un peu de son café.

« Je suis au courant de votre petite escapade nocturne. Tout comme je sais que Kanzaki était une élève d’Aoki, et que tu côtoies beaucoup Aoki.
 -  M’espionnerais-tu ?
 -  Je te rappelle que tu fais partie d’un programme de protection des témoins, Félicia, et que ceci implique un minimum de surveillance. Rien de plus. »

Félicia en doutait. Elle savait que le SHIELD avait de légères tendances paranoïaques avec ses super-agents, et Norman avait l’air d’en savoir beaucoup sur sa vie privée... Est-ce qu’il savait qu’elle volait les nombreux Yakuzas ? Probablement... Mais quel mal y avait-il à voler les voleurs ? Elle ne dit rien, se mordillant les lèvres, se demandant où Norman voulait en venir. Il ne tarda pas à reprendre.

« Je ne veux pas que tu t’impliques davantage dans tout ce qui concerne l’Éventreur, Bright Falls, et Alan Wake. »

En une phrase, il venait de balayer tous les doutes de la Chatte Noire, de relier ensemble tous les éléments dont elle avait eu connaissance : le tueur en série, Alan Wake l’écrivain, et Bright Falls, ce mystérieux village sur lequel toute information, ou presque, semblait avoir été purgée du Web.

« Aoki a reçu un appel de ce détraqué, Norman. Je ne compte pas le laisser s’en tirer comme ça.
 -  En une semaine, les forces de police ont constaté une hausse significative des coups de téléphonique malveillants. Il y a eu au moins 2 000 dépôts de plainte dans toute la ville. »

Deux mille... Le chiffre donnait presque le vertige, donnant de plus en plus à Félicia le sentiment que quelque chose de grand était en train d’émerger. Aoki ne serait donc pas une cible privilégiée de ce tueur ? Dans un sens, c’était rassurant.

« Écoute, Félicia, je ne te l’ordonne pas, mais je te demande ça comme un service. Il ne faut pas rester à Seikusu...
 -  Et pourquoi ? enchaîna la femme. Qu’est-ce qui est si redoutable ici, Norman ?!
 -  Je ne peux pas te le...
 -  Ne te fous pas de moi, Norman ! siffla Félicia. Parle-moi de Bright Falls. Qu’est-ce qui s’est passé là-bas ? »

Norman secoua la tête.

« Ce qui s’est passé te dépasse complètement, Félicia. Tu ne peux pas rester en ville. Crois-moi, je sais de quoi je parle. Tout ça nous dépasse totalement, et... »

Il se racla lentement la gorge, et se pencha, avant de poursuivre :

« Le gouvernement japonais devrait autoriser l’usage d’une frappe nucléaire tactique sur la ville si jamais la situation devenait incontrôlable. »

Cet aveu sembla instaurer une sorte de long silence. Félicia ne lâchait pas le regard voilé de Norman, et finit par pencher la tête sur le côté.

« Tu te fous de moi ? »

Norman se redressa lentement.

« Tu ignores l’ampleur de cette crise, et je ne peux pas t’en dire plus, sans que tu ne veuilles partir. Cette option serait le pire des scénarios envisageable, mais, si jamais la situation empire, toutes les simulations sont formelles. Le seul moyen d’endiguer la crise, ou d’espérer l’endiguer, sera de détruire la ville... En espérant que ça le tue. »

À qui faisait-il référence ? Félicia était agacée par tous ces mystères, et avait du mal à croire que le SHIELD envisageait très sérieusement la possibilité de détruire toute une ville. Ça lui semblait... Bien trop extrême pour qu’on puisse seulement l’envisager. Que s’était-il donc passé à Bright Falls pour que le SHIELD tremble à ce point ? Mais elle n’osait croire que Norman voulait qu’elle parte. Il ne l’aurait pas appâté, autrement. Il la connaissait. À New York, Félicia était partie uniquement parce qu’il fallait protéger sa famille, et qu’elle tenait fortement à Gene et à Felicity, même en étant une très mauvaise mère.

« Tu ne veux pas vraiment que je parte, Norman, n’est-ce pas ? Autrement, tu aurais trouvé un joli mensonge à me raconter pour me faire fuir... »

Norman soupira, et attendit plusieurs secondes, avant d’exprimer le fond de sa pensée :

« Il faut retrouver Alan Wake avant qu’il ne soit trop tard. Le SHIELD a ses contacts, la police aussi, mais je sais que tu as aussi les tiens, Félicia. Cet homme ne peut pas se cacher éternellement, il faut impérativement l’appréhender avant qu’il ne soit trop tard.
 -  Est-ce que c’est le tueur ? »

Encore une fois, l’avocat attendit un peu avant de répondre.

« Non, lâcha-t-il. Et oui.
 -  C’est un magicien schizophrène ? »

Il aurait pu sourire, mais Norman, en réalité, souriait peu. Il se contenta d’attraper sa tasse de café, et but encore un peu, avant de lentement la reposer, s’humectant les lèvres.

« Ce que nous affrontons n’a rien à voir avec un vulgaire magicien, Félicia. C’est... Je ne saurais même pas comment te le dire précisément.
 -  Pourquoi est-ce que tu ne veux rien me dire, Norman ?
 -  Parce qu’il faut se concentrer sur l’essentiel, Félicia. Alan Wake est extrêmement dangereux, pas à cause de ce qu’il est, mais à cause de ce qu’il amène avec lui. Il faut que tu le retrouves, Félicia. Il faut que tu nous aides, et que tu mettes tout en œuvre pour réussir à lui mettre la main dessus. »

Norman entreprit de se relever, mais Félicia l’interrompit.

« Désolée, Norman, mais je ne t’aiderai pas avant que tu me dises ce qu’est Bright Falls. »

Il ne tarda pas à lui répondre :

« Bright Falls est... Était un petit village du Maine. Le genre coin paumé, accessible par bateau, un paysage de carte postale, avec des montagnes, des lacs, des arbres partout, tu vois le genre ? Je t’aurais bien dit que c’était un coin touristique, mais c’était bien trop paumé pour l’être... Un vrai petit village bien profond, avec la fête annuelle du cerf. »

Félicia se représentait plutôt bien le genre, en effet.

« En quelques jours, tout le village a été détruit. Et la même chose est sur le point de se reproduire à Seikusu... En plus grande échelle, comme une épidémie. Si tu veux en savoir plus, tous les dossiers sont à la base. Tu n’as qu’à y envoyer Aoki, si ça te chante, mais il faut impérativement mettre la main sur Wake. C’est plus important que tout, en l’état actuel des choses. »
« Modifié: vendredi 19 juillet 2013, 17:04:57 par Félicia Hardy »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 68 vendredi 19 juillet 2013, 13:19:42

Pour Aoki, c'était un peu surprenant comme discussion. Le peu qu'elle a parlé avec Félicia de son rôle de superhéroïne consistait à voler les voleurs, taper les méchants et c'était là le plus gros de son travail. Mais là, parler comme ça ouvertement du SHIELD et autres bases secrètes dans le monde? Ça l'étonnait un peu. Du même que ce Norman sache tant de chose sur elle? Autant qu'il sache des choses sur Félicia n'étaient pas très étonnantes si elle était surveillé par le SHIELD pour « protection » mais si elle en savait autant sur elle... savait-elle ce qu'elle avait pu faire avec la Chatte Noire le premier soir? Et les suivants? Sur le coup, si elle ne serait pas si chamboulée, elle en aurait rougi de savoir sa vie privée noter dans un coin d'un ordinateur comme le script d'une série ou d'un film. Mais s'il en savait autant même sur ce qui ne concernait pas Félicia, que savait-il vraiment sur elle? Surtout qu'avec Kanzaki, ça ne date pas d'hier, plutôt même d'avant sa rencontre avec la belle américaine. Elle aurait voulu corriger Norman mais elle avait déjà assez mal comme ça. Oui, elle était proche de Kanzaki qu'elle cotait beaucoup et non qu'elle côtoie beaucoup. Si elle serait encore vivante, ça ne serait pas aussi grave. La veille n'aurait pas été une succession d'évènements bizarres. Elle aurait passé une excellente journée avec Félicia et tout serait bien aller dans le meilleur des mondes.

La jeune femme n'avait d'autres choix que d'écouter leur conversation sans vraiment pouvoir réagir à tout ça. Buvant son thé, elle entendait les noms d'Alan Wake, d'un petit village en Amérique, d'évènement bizarre mais aussi de raser la ville? En quoi ce fléau serait si grave? C'était comme ses scénarios apocalypse que l'on voyait dans certains films? Un virus qui se répand dans une ville et qui transforme les gens en zombie avec pour seul moyen de les tuer, d'exterminer tout cela avec une bombe? Elle refusait elle aussi! Aoki avait tant de chose ici, ses animaux, ses parents, ses amis. Faire sa vie ailleurs n'est pas tellement un problème si elle sait que les autres vont bien mais s'ils disparaissent, ça n'ira pas pour elle! Elle releva les yeux quand ils parlaient d'une base, d'un coin sécurisé pour elle? Mais Félicia? Seule dans un endroit inconnu, elle ne voulait pas. Quitte à avoir l'air d'une petite fille apeuré, elle refusait de rester seule ou même avec des gens qu'elle ne connaît pas. Et Félicia doit retrouver ce Wake pour éviter que la ville soit rasée? Non! Elle voulait que Seikusu reste ainsi mais elle ne voulait pas que Félicia risque sa vie contre un fou dangereux! Levant sa main pour montrer enfin qu'elle sortait le nez de son thé, elle regarda tour à tour Norman et Félicia. Avait-elle le droit de parler de ça, elle une civile? Tant pis, si elle se fait remettre à sa place, ça ne la dérange pas.

« Pardon mais... j'aimerais revenir sur une chose... L'appel que j'ai reçu... c'était plus qu'une menace c'était... enfin il savait de quoi il parlait, il savait que j'étais proche avec Kanzaki... il savait qu'elle était morte, de quelle façon elle... c'était pas une simple blague, une simple menace... »

C'était encore dur d'en parler, les évènements restaient encore présents pour elle mais quitte à éviter la destruction totale, autant voir cela différemment.

« Je pense qu'il me cherche ou du moins, que je sois une de ses prochaines victimes. Alors utilisez-moi si vous voulez stopper ce malade mais n'utilisez pas Félicia! Je ne sais pas qui mais je sais que Félicia n'est pas la seule personne spéciale dans cette ville. Alors utilisez quelqu'un d'autres! Je joue l'appât, vous me garantissez la sécurité et une de vos autres connaissances se charge de lui mettre les points sur les « I » à ce malade! »

C'était dangereux, risquer mais s'ils pouvaient attraper le malade qui a fait ça à Kanzaki alors elle aura mis sa pierre à l'édifice. Puis ce n'était rien. Aoki servait d'appât, Félicia la protégeait pas loin avec d'autres agents, une fois que l'Eventreur était là, c'était au tour d'une des collègues de Félicia de se battre contre lui.

« Je veux retrouver une vie normale. Je veux pouvoir m'endormir normalement et passer une journée normal sans avoir à subir des menaces ou qu'on me rappelle qu'elle est morte à longueur de journée aux informations. »

Car oui, ce malade faisait la une de toutes les chaines d'informations en plus.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 69 vendredi 19 juillet 2013, 20:13:01

Le SHIELD était un peu l’équivalent, dans l’imaginaire collectif, du Big Brother orwellien. Cette organisation avait beau être secrète, depuis la fin de la Guerre Froide, elle avait tellement diversifié ses activités que de plus en plus de gens la connaissaient. De nombreux activistes voyaient dans cet organisme la preuve la plus concrète que le gouvernement américain cherchait à contrôler le monde, et piétinait allègrement la Constitution, au nom de la lutte contre le terrorisme. C’était typiquement américain, une sorte de déviance de cette volonté américaine de toujours se considérer comme les maîtres du monde... Comme si le gouvernement américain, endetté de partout, avait encore les moyens de prétendre pouvoir contrôler le monde. Le SHIELD était un organisme de défense rattachée à l’OTAN, entretenant également des liens avec l’ONU, et qui, depuis sa création, luttait contre les menaces de tout ordre contre l’Occident. Initialement, il s’agissait essentiellement de lutter contre la résurgence néonazie en Europe et contre l’expansion communiste, mais son rôle s’était progressivement accru, intégrant ensuite les menaces extraterrestres. Le SHIELD avait de très bons réseaux d’informations, des contacts partout, était lié avec les agences de défense gouvernementales américaines, les services secrets des pays occidentaux et de leurs alliés, ainsi qu’avec les polices internationales du monde entier. C’était une massive superstructure qui avait eu un rôle de premier plan il y a quelques années, lors de l’introduction de l’Initiative. Depuis lors, le SHIELD avait développé tout un service consacré à la communication, y consacrant une bonne part de son budget.

Aoki se mit à parler, expliquant qu’elle pensait que l’Éventreur en avait après elle, et qu’elle préférait qu’on se serve d’elle, plutôt que de Félicia. Cette idée suffisait à irriter Félicia. Mettre Aoki en danger... Parlait-elle sérieusement ? Elle n’était pas faite pour ça, et Félicia l’avait bien vu hier. Face au danger, elle paniquait, et se mettait à agir de manière déraisonnable. Pour être honnête, si Félicia n’avait pas été là hier soir, Aoki aurait sûrement pété un plomb, et serait déjà en route vers une autre ville... Alors, venir faire la brave en demandant à servir de proie ? C’était parfaitement ridicule, et dangereux.

« Bien que Félicia soit inscrite dans le programme de protection des témoins du SHIELD, commença Norman, elle fait aussi partie des équipes d’intervention. Je lui fais confiance, et elle a signé des engagements dans lesquels elle reconnaît les risques qu’elle encoure. Vous, Aoki, êtes une civile. En théorie, nous ne devrions même pas avoir cette conversation, vous et moi. Nous avons mené une enquête sur vous, afin de déterminer si vous n’étiez pas une espionne. Vous comprendrez, je suppose, que le besoin de protéger la société nécessite de s’accommoder avec quelques impératifs de vie privée... Bien que nous n’ayons pas violé votre intimité, nous savons que vous êtes fiable... Mais vous n’avez rien à faire là-dedans. »

Norman parlait sur un ton calme et clair, mais assez irréfutable. C’était un avocat. Il était curieux d’entendre, dans sa bouche, qu’il était parfois nécessaire de violer la vie privée, car un avocat était avant tout censé défendre les libertés fondamentales. En réalité, Norman était quelqu’un de pragmatique. Il pensait que la liberté devait être protégée, mais que la liberté engendrait aussi les germes de sa propre destruction.

« Si votre sécurité est menacée, j’affecterai un agent à votre protection. Le mieux serait d’ailleurs que vous quittiez la ville, mais je ne pense pas que Félicia souhaitera le faire.
 -  J’ai déjà fui New York une fois, Norman, je ne fuirais pas encore... »

Mais elle se sentait bien capable de le faire, en réalité. Elle avait avant tout fui New York pour protéger sa famille, et, maintenant, sa famille, à Seikusu, se résumait plus ou moins à Aoki.

« Quant à retrouver une vie normale, Mlle Kou... Je ne suis pas convaincu que vous aurez une vie normale en sortant avec une femme dotée de superpouvoirs. »

Norman était d’une franchise brute, mais honnête. Aoki ne pouvait décemment pas s’attendre à avoir une vie normale... Surtout à Seikusu.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 70 samedi 27 juillet 2013, 21:02:50

Avait-elle eut les yeux plus gros que le ventre en voulant jouer l'appât? Peut-être bien. Sur le coup, elle s'est dite que ce tueur la recherchait, que Félicia risquait gros en allant sur le devant de la scène alors autant agir d'abord, l'attirer et faire en sorte que les collègues du SHIELD fassent leur boulot, attrapent ce tueur et laisse Aoki s'en sortir indemne. Oui, elle avait parlé trop vite. Un excès de confiance en se disant qu'elle pourrait mettre fin à sa route en agitant un drapeau rouge, espérant qu'il foncera tête baissée comme un taureau? Elle n'était pas étonné que ses agents aient fouillé dans  sa vie pour rechercher des choses sur elle. Qu'elle soit une espionne, elle trouvait ça un peu gros mais bon, ce n'était pas elle qui était parano. Enfin, pas sur ce genre de sujet en tout cas. Elle se doutait bien que certains de ces fouineurs avaient dû remonter à certaines choses privées chez elle ou dans sa vie mais elle se disait que ce n'était peut-être pas la peine de criser pour ça, c'était en quelques sorte inévitable si elle voulait fréquenter Félicia plus que pour un coup d'un soir. Mais quand il disait qu'elle n'avait rien à faire dedans, cela voulait dire qu'il refusait qu'elle fasse l'appât? Doit-elle bien le prendre ou mal le prendre?

Apparemment c'était le ça puisqu'il voulait au moins laisser un agent – ou plusieurs? – pour veiller à sa sécurité. Si cet agent est capable d'égaler Félicia et de tenir tête aux forces mystiques de la soirée ou face à l'Eventreur alors il ne serait pas de refus tant qu'il ne vient pas coller Aoki et la Chatte Noire. Si pour elle, elle ne voulait pas fuir, sur le coup, elle n'aurait rien eu contre quitter Seikusu et espéré se faire oublier par le meurtrier ou le fou qui était surement le meurtrier au final. Mais soit elle quittait la ville avec Félicia, soit elle restait avec elle, elle ne ferait pas la moitié des choses. Norman se permettait même une remarque qu'elle ne savait pas si elle devait prendre cela pour une franchise pur et simple ou alors comme une petite blague? Dans le doute, elle restait neutre mais sans pour autant hausser le ton ou se sentir gêné.

« Jusqu'à hier soir, je n'ai jamais connu le moindre problème en fréquentant Félicia. Même si je ne vis pas avec elle et donc, que je ne suis pas tout le temps avec, je suis sur que ce déglinguer m'a choisi pour cible. Soit naturellement ou une raison qui m'échappe mais je suis sur qu'elle n'est pas la raison. »

Pourquoi une célèbre voleuse serait la cible d'un malade? Les gens qu'elle volait étaient surtout des brigands après tout. À moins que l'un d'eux n'ait de super pouvoir lui aussi? C'est une possibilité mais elle préférait se dire que c'était elle la cible. Peut-être pas l'objectif de ce malade mais depuis qu'il avait posé les yeux sur elle, sa vie sera un enfer. Elle prit un peu de sa tasse de thé avant de s'essuyer la bouche avec.

« Pour ma part, je refuse moi aussi de quitter la ville sans elle. Je ne cache pas que j'ai peur et que depuis hier, j'ai l'impression que tout s'écroule autour de moi... Je suis une civile après tout ... »

On ne peut pas dire non plus que pour une civile, elle soit très forte. Elle est aussi forte que n'importe quelle femme normale, elle a à peine une maitrise pour un simple pistolet – au cas où – et pour tout ce qui est du reste qui pourrait faire d'elle une héroïne, elle ne les avait pas. Pas de costume, de pouvoir, de cachette, de gadget, rien.

« Mais dans ce cas, qu'est-ce qu'on peut faire pour le stopper? Car si ça continue comme ça... je vais pas tenir longtemps... »

Une journée avait suffi pour la faire craquer alors en admettant que l'enquête prenne du temps, que le meurtrier se cache, s'amuse à venir la hanter de temps à autre, elle risque de devenir folle.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 71 dimanche 28 juillet 2013, 13:02:48

Pour Norman, il était inacceptable de sacrifier la vie d’une civile. Félicia le comprenait, et partageait ce point de vue. Aoki était folle de proposer de telles idées ! Quand elles seraient seules, elle aurait droit à une magnifique fessée pour émettre de telles propositions... Oubliait-elle que Félicia avait des propriétés félins ? Elle tenait énormément à son amante. Quant à Norman, même si on était dans une ville complètement farfelue, il y avait tout de même des principes à respecter. Si l’Éventreur en avait après Aoki, alors elle serait protégée, mais ce n’était pas pour autant qu’il chercherait à l’exposer. De plus, même dans le scénario complètement invraisemblable où il chercherait à le faire, comment diable pourrait-il le faire ? Ils n’avaient aucune piste sur l’Éventreur, aucun moyen de le contacter. Alan Wake était leur seule piste, l’homme à capturer pour empêcher que les choses ne dégénèrent.

« Mais dans ce cas, qu'est-ce qu'on peut faire pour le stopper? Car si ça continue comme ça... je vais pas tenir longtemps... »

Norman but encore un peu, tandis que Félicia croisait les bras. Une voiture de police passa à côté du café, allant plutôt rapidement, mais gyrophares éteints.

« Je vous l’ai dit : mettre la main sur Wake. »

Plus facile à dire qu’à faire... Félicia ne comprenait pas grand-chose, et Norman se pencha, avant d’attraper un petit dossier, qu’il déposa devant elles. C’était un dossier rouge, avec, en feutre noir écrit dessus, deux mots : « BRIGHT FALLS ». Norman but encore un peu.

« C’est un résumé des évènements de Bright Falls... Ce dossier est naturellement confidentiel, mais je vous fais confiance, Mlle Kou. »

Félicia tourna la page du dossier. La première page était consacrée à localiser géographiquement Bright Falls, à l’aide d’une photographie satellite du Maine. On voyait un cercle rouge, indiquant l’emplacement de Bright Falls. Un petit document montrait que Bright Falls était isolée, au point d’un pointillé rouge au sud d’un énorme lac, Cauldron Lake. On y accédait par un ferry, ou par de petites routes de campagne austères et désertiques :


Il y avait ensuite plusieurs coupures du journal local de Bright Falls, que Félicia se mit à consulter :

« LA FÊTE DU CERF : UN INVITÉ D’HONNEUR, ALAN WAKE ! »

Norman but encore un peu de café. Un autre article était un fait divers extrait du New York Times, indiquant que, à la sortie d’une soirée arrosée, Alan Wake, un écrivain à succès, avait frappé un paparazzi qui lui était tombé. Visiblement, Alan Wake, après avoir écrit sa série sur Alex Casey, avait connu un syndrome de la page blanche. Le SHIELD avait obtenu des rapports hospitaliers  attestant qu’Alan souffrait d’une alcoolémie croissante le conduisant à avoir des crises d’épilepsie et d’agressivité forte.

« Alan Wake connaissait le pire maléfice pouvant arriver à un artiste : la panne. Dure, longue. Il cherchait à écrire un nouveau roman, mais les mots ne venaient plus, les idées ne se couchaient plus, ne se formaient plus dans sa tête. Il buvait pour oublier tout ça, et devenait agressif, inquiétant sa femme, Alice. Insomniaque, Alan ne s’en sortait plus, dans une spirale descendante, jusqu’à ce que sa femme apprenne l’existence, à Bright Falls, d’un institut psychiatrique très spécial. »

Félicia l’écoutait distraitement, regardant les différents documents réunis sur Bright Falls :


Bright Falls

Bright Falls était un petit village typiquement américain, très pittoresque. L’église était au centre de la place centrale, il y avait un entrepôt, quelques bâtiments, des commerces... Le genre de village où le shérif avait le double des clefs de tous les commerces, et où tout le monde connaissait tout le monde. Tout d’un coup, Félicia pensait à tous ces romans de Stephen King. C’était vraiment le décor typique pour ses histoires fantastiques, où le communautarisme des villageois dissimulait des tensions et des jalousies qui explosaient progressivement. Bright Falls était un petit coin isolé du monde, un petit bout de paradis situé le long d’un immense lac, Cauldron Lake.

« Cauldron Lake Lodge est un institut spécialisé créé par le docteur Emil Hartman, qui avait pour ambition de s’occuper des artistes ayant le syndrome de la page blanche, expliquait Norman. Poètes en panne d’inspiration, peintres n’arrivant plus à retrouver la flamme, musiciens ne parvenant plus à avoir de bons accords, Emil Hartman était un spécialiste du phénomène artistique, de la créativité artistique. »

Cauldron Lake Lodge était un sympathique manoir au bord du lac, et le dossier comprenait une légère brochure touristique, où on vantait les bienfaits de la vue paradisiaque de Cauldron Lake pour retrouver l’inspiration :


Cauldron Lake Lodge

Un bel institut. Félicia ne disait rien, tandis que Norman continuait à parler :

« Alice voulait qu’Alan aille à Cauldron Lake Lodge... J’ignore précisément ce qui s’est passé à Bright Falls, les évènements ayant conduit à sa destruction sont encore flous, mais je sais qu’Hartman connaissait le véritable pouvoir du lac. Cauldron Lake n’était pas un lac comme les autres. Tous les artistes qui y allaient retrouvaient l’inspiration, et pas n’importe quoi... Nos hommes ont fouillé les ruines de Cauldron Lake Lodge, et nous avons retrouvé des toiles de célèbres artistes ayant perdu l’inspiration. »

Norman déglutit brièvement, terminant son café :

« Nous pensons qu’il existe dans Cauldron Lake une force qui influe sur la créativité artistique, une force qui a manipulé Alan Wake pour le faire venir ici, à Bright Falls. Pendant des années, Hartman, par le biais de son institut, a nourri le lac, et lui a permis d’influer les hommes à distance. Cauldron Lake Lodge était un vivier créatif, et a notamment enfermé des individus qui avaient construit leur ferme à proximité de Bright Falls.... Les frères Anderson. »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 72 dimanche 04 août 2013, 23:24:51

Pour Aoki, il était difficile de rester les bras croisés à attendre que les forces de l'ordre, peu importe quel groupe, mettent la main sur le principal suspect, Alan Wake. Oui, c'est bien beau d'avoir une cible mais faut-il encore bien envoyer les fléchettes pour éliminer ou stopper cette menace. Elle ne saurait dire pourquoi mais à voir les photos de cet Alan, elle ne le voyait pas coupable mais un visage ne veut rien dire après tout. Les visages tout mignons pouvaient être démoniaques et les personnes que l'on fuirait en jugeant par simple aspect physique pourraient être les personnes les plus gentilles au monde. Même en faire un ennemi public numéro un, est-ce que ça sera suffisant pour le trouver? Combien de temps Ben Laden était-il caché avant d'enfin être trouvé? De même pour Sadam Hussein? Bon, eux ce sont d'anciens dictateurs ou chef de groupe terroriste mais même en prenant le même exemple des tueurs, violeurs ou pédophile en série? La technologie faisait des progrès incroyables mais pas encore assez pour bloquer rapidement les criminels... d'où leur situation aujourd'hui. La jeune femme était redevenue muette, écoutant simplement ce que Norman disait à Félicia et même si elle pouvait consulter les dossiers, que pourrait-elle y faire ou y trouver? Aoki ne va pas trouver la réponse pour tout gagner en deux trois pièces jouer, comme aux échecs.

Elle écoutait, purement et simplement, trouvant d'ailleurs étrange le fait d'en parler à haute voix comme ça alors qu'il y avait des gens autour? Était-ce des agents déguiser en civil pour couvrir Norman et ses invités? Peut-être? Ou non? Sur le résumé, l'auteur Wake était simplement en panne d'inspiration, noyant son syndrome avec de l'alcool et sa femme était insomniaque. Mouais, ce n'était pas la joie dans la vraie vie pour l'écrivain mais ainsi est la vie, avec ses hauts et ses bas. Cet institut semblait apparemment un bon remède pour les artistes, ça ne ferait pas de mal qu'elle y envoie une ou deux personnes pour qu'ils y reviennent débordant de talent, tient! Ce lac semblait une véritable mine d'or même si elle avait du mal à comprendre comment un simple lac pouvait soudainement raviver la flamme des artistes? Qu'un peintre tisse une toile digne de ce nom en se basant sur le lac, certes mais musicien, autre peinte, autres artistes, pourquoi un lac détenait un tel pouvoir? C'est comme la messe à Lourdre en France ou quoi? Norman commençait à partir sur le fait que deux frères – les Andersons – auraient surement leur rôle à jouer dans cette histoire mais Aoki voulait tout de même tenter de savoir certaines choses.

« Il serait donc possible qu'ici, à Seikusu, il y ai par exemple, le même genre de chose dans le lac du parc? Ou ailleurs? Quelqu'un ou une puissance qui aurait mené Alan Wake ici ou même quelqu'un d'autres? »

Avant de rencontrer Félicia, elle aurait conseillé à Norman de se lancer dans les romans fantastiques ou de fournir son scénario à un bon réalisateur mais elle avait la preuve que les super-héros, ça existe et elle avait eu hier la preuve que même des civils pouvaient être en danger face à des pouvoirs étranges... à part être une potentielle cible, Aoki n'avait pas grand-chose à dire ou a faire ici, à part donner son avis ou une idée. Elle ne pourrait pas combattre ce genre de force, elle ne pourrait pas les retenir ou si c'est le cas, ça serait une chance! Mais pour le moment, elle profitait du calme pour tenir ses idées d'angoisse loin d'elle, pour souffler un peu.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 73 lundi 12 août 2013, 13:54:41

Évidemment, même le SHIELD ignorait que Seikusu avait été un point de concentration pour permettre à Aphrodite de créer Terra, en s’inspirant de l’imagination débordante des êtres humains. Partant de là, Norman ignorait les raisons qui avaient poussé Alan Wake à venir ici, ni même comment il avait fait pour passer de Bright Falls à Seikusu. L’avocat et agent du SHIELD buvait tranquillement du café, quand Aoki posa une question. Norman fit la moue, le reposant. Curieusement, il ne semblait pas se soucier des gens alentours. De toute manière, même si quelqu’un aurait essayé de les écouter, il n’aurait rien compris. Parfois, les endroits les plus visibles étaient les plus discrets. Norman le savait, et c’était le mieux pour ce qu’il avait à dire à Félicia. Aucun risque qu’il y ait ici des micros ou des espions, la spontanéité était une arme très efficace.

« Je l’ignore, Mlle Kou, mais c’est une hypothèse valable. Entre Bright Falls et Seikusu, il n’y a qu’un seul élément commun : les frères Anderson. D’une manière ou d’une autre, ces derniers sont liés à ce qui se passe, et font partie des rares personnes ayant survécu à l’incident de Cauldron Lake Lodge. »

Que s’était-il vraiment passé à Bright Falls ? Le SHIELD l’ignorait toujours, et le rapport décrivait une ville ravagée. D’énormes fissures lézardaient les rues, des photographies permettant de les voir. On avait l’impression qu’un terrible séisme avait ravagé la ville, ce que les relevés d’un observatoire confirmaient. Félicia vit des diagrammes, des schémas, mais rien ne permettait de supposer un incident sismique... Surtout dans une région où il n’y avait aucun frottement de plaque tectonique, rendant de facto impossible la survenance d’un séisme.

Tout avait commencé par la venue de policiers dans la ville, une journée après les évènements de Bright Falls. Le plus proche village n’arrivait pas à contacter Bright Falls, et les effets de ce séisme inexplicable s’étaient ressentis jusque dans la ville. L’adjoint du shérif avait vu une ville totalement dévastée. Le FBI était intervenu, puis l’armée, et enfin le SHIELD. Un camp militaire avait été dressé le long de Cauldron Lake. On avait retrouvé des traces de lutte dans toute la région, dans les profondeurs de la forêt, et on avait fouillé dans les archives locales, afin de réaliser que Cauldron Lake était un endroit extrêmement particulier. Il y avait eu quantité d’incidents paranormaux. Cauldron Lake aurait tout à fait pu, s’il avait bénéficié d’une meilleure couverture médiatique, bénéficié du même succès que Roswell ou du Loch Ness. On avait retrouvé dans les débris de plusieurs magasins de grandes affiches concernant Alan Wake. Dans un bled paumé, la venue d’un célèbre romancier était une grande occasion, surtout quand elle survenait en même temps que la fête du cerf.

Alan Wake n’avait jamais été retrouvé. Sa femme, Alice, avait été retrouvée, nue, hagard, sur les bords de Cauldron Lake, amnésique. Elle ne se souvenait plus du tout des derniers jours, simplement qu’elle était partie vers Bright Falls avec son mari, prétextant qu’elle l’avait fait pour permettre à Alan de se ressourcer. Elle avait été contactée par le docteur Hartman, qui lui avait conseillé de profiter de formules promotionnelles pour inscrire son mari à Cauldron Lake Lodge.

« Hartman était un charlatan, un escroc. J’ignore comment il a fait, mais il était au courant pour le pouvoir de Cauldron Lake. Sa responsabilité dans ce désastre est grande. »

Ils avaient été à Cauldron Lake Lodge, pour voir que le manoir avait été violemment attaqué. Tout le bâtiment avait été détruit, et de nombreux hommes étaient morts. Parmi les décombres, on avait retrouvé quelques survivants, qui avaient parlé d’« objets animés », de « corbeaux meurtriers ». Difficile de comprendre quoi que ce soit, dans leur délire. On les avait mis dans des cellules d’isolement, et ils en étaient progressivement sortis, oubliant ce qui s’était passé. Et Alan Wake, lui, était toujours introuvable. L’enquête du SHIELD en était arrivée à la conclusion que ce dernier avait été possédé par l’âme qui hantait le lac, une âme qui avait disparu. Dans la forêt, on avait retrouvé des pages écrites par Alan Wake, parlant de cette créature, cette force maléfique qu’il appelait « l’Ombre Noire ».

L’Ombre Noire était partie de Cauldron Lake, probablement vaincue par Alan Wake, et, des mois après cet évènement, Wake avait refait surface, comme par magie, à Seikusu. Des objets s’animaient, ce que Félicia pouvait témoigner, mais quid des meurtres ?

« Je ne sais pas... Il est possible que l’Ombre Noire soit devenue plus agressive, que quelque chose l’ait énervé... Seikusu est une ville hors normes, vous savez. »

Félicia le savait, oui.

« Puisque vous ne voulez pas partir... »

Il soupira. Félicia avait reçu une quantité assez phénoménale d’informations, mais il fallait maintenant réussir à les trier. Comment mettre la main sur Wake ? Quel était le lien l’unissant à l’Ombre Noire ? Que recherchait-elle ici ?

« Les frères Anderson sont arrivés à Seikusu... Avec un peu de chance, ils pourront vous en dire plus. »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 74 dimanche 18 août 2013, 19:08:31

Dans cette discussion, Aoki était un peu inutile. À part donner son avis de civil ou de proche de Félicia, elle ne pouvait pas dire ou faire grand-chose. Félicia ne lui avait jamais vraiment parlé des « méchants » qu'elle avait pu affrontER ici ou en Amérique. Aoki aimerait bien écouté cela à l'occasion mais il y avait un petit problème c'est qu'en général, quand Félicia venait chez elle ou inversement, c'était à peine pour discuter du train-train quotidien, la suite était déjà plus intime. Elle écoutait donc tranquillement en sirotant son thé. C'est vrai que pour le moment, elle oubliait un peu cet étrange appel téléphonique. C'est sur que sans son portable près d'elle, ça aidait un peu. Il n'y avait donc que ses deux frères qui pourraient leur en dire plus? Mais avaient-ils une solution à ce problème? Voilà ce qui serait être une bonne question. L'incident dans ce petit coin perdu en Amérique était la faut de ce Hartman qui était donc porté disparu si elle avait bien tout saisi? Était-il arrivé à Seikusu sous un faux nom? Était-il là en ce moment? Avait-il déjà quitté cette ville, ce pays? Mais à côtoyer des gens qui sont loin d'être des gens ordinaires, Aoki en apprenait aussi des vertes et des pas mûrs... Seikusu, une ville hors norme? Elle n'avait jamais vraiment fait attention à ce genre de détails? Oui, elle avait déjà vu des articles dans les journaux sur des meurtres étranges mais Aoki avait déjà vu ce genre de crime étrange, sauvage et parfois inhumain dans d'autres pays? Que voulait-il dire par, une ville hors norme?

Si elle posait la question, Félicia pourrait surement lui dire des tas de choses mais voulait-elle vraiment le savoir? Pas vraiment, pas pour le moment en tout cas. Vu son état mental, un rien pourrait la faire paniquer. Déjà qu'elle était pour quitter cette ville avec Félicia mais cette dernière refusait alors la jeune femme ravalait ses pensées et restait près d'elle, tout simplement. De plus, Norman leur donnait une autre information qui pouvait avoir son importance mais qui prouvait aussi que ce type se fichait de ce qu'elle pensait? Oui, les frères Anderson sont là mais pourquoi le lui dire? Il ne pouvait pas envoyer un autre agent que la Chatte Noire? Soyons lucide, elle ne veut pas voir cette ville disparaître mais pourquoi envoyé Félicia? Il devait y avoir ici des agents aussi bons qu'elle voir plus fort? Elle était surtout une voleuse, pas une super héroïne avec plein de superpouvoir, des lasers qui sortent des yeux et autres encore.

« Je suis désolé de paraître égoïste mais pourquoi vouloir Félicia là-dessus? Personne dans cette ville ou même autour ne peut pas la remplacer? Je suis sur qu'en fouillant vos fichiers, vous trouverez quelqu'un. »

Elle ne disait pas cela méchamment mais elle était un peu agacée de paraître pour un bouquet de fleurs. Elle faisait bien ici mais elle n'avait rien à dire ou à faire en plus. De plus, est-ce de sa faute si Félicia assurait déjà sa protection en quelque sorte? Elle se moquait de la suivre mais elle avait conscience qu'elle sera surtout une gêne.

« Mais ses deux frères, vous pensez qu'ils auront une solution simple à apporter pour éviter que cela recommence ici? »

Oui car si c'est pour parler en énigme ou tourner autour du pot sans rien savoir, cela risque de vite la faire passer de l'agacement à l'énervement. 


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