Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[End] I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 30 mardi 08 janvier 2013, 22:28:55

La sentir contre elle, il n'y avait rien de mieux pour aller tout de suite bien! Contre Félicia, elle avait l'impression que tout son petit monde était sur un nuage! Si seulement il n'y avait pas cette raison de leur présence ici, ça serait tellement mieux. Elle avait emprunté ses petites affaires à la chatte mais c'était toujours mieux ainsi plutôt qu'avec les affaires qu'elle trimballait depuis ce matin. D'un autre côté, ça la rassurait d'avoir son odeur près d'elle, ne serait-ce que le temps du trajet pour la rejoindre, Aoki s'était tout de suite sentie mieux que seule dans l'appartement. Lui tournant le dos, face à ses compliments, elle agissait comme une petite jeune fille en fleurs, baissant la tête en la remerciant doucement. Aujourd’hui, Aoki avait remarqué qu'elle était un peu plus couverte que d'habitude d'ailleurs, elle remarquait à peine la fissure de ses seins presser l'un contre l'autre. Félicia refaisait les nœuds pour resserrer un peu plus son chemisier, ça épousera un peu mieux ses formes. Même quand des demoiselles entrèrent pour se remaquiller ou une pause pipi, le silence fut totale!

Le lacet noué, Félicia la retourna pour l'embrasser avec envie et la pauvre Aoki ne pouvait que répondre à son appel, ses mains plaqué sur ses seins, elle remonta doucement pour vouloir l'enlacer et ne plus jamais la lâcher. Dans cet état, elle se sentait plus vulnérable, seuls les baisers lui semblaient supportables mais elle voulait tant retenir Félicia et ne plus jamais la lâcher. Pourquoi un tel drame a gâché leur journée? Sans ça, la journée aurait pris d'autres tournures mais la vie ne pouvait pas toujours être rose bonbon et délicieuse. Le baiser rompu, la chatte voulait lui offrir ce chemisier, c'était gentil mais ce n'était pas de son chemisier dont avait besoin mais d'elle. Comment lui dire? Déjà qu'elle refusait de faire le premier pas. Comme on dit, jamais deux sans trois alors vu que les deux dernières fois, ça avait foiré, pas une troisième fois. Mais comment réagirait-elle si l'instant d'après elle réalisait son souhait? Elle ne pouvait pas savoir, un tel bonheur pour cacher une telle tragédie, non, elle ne voulait pas entendre ses mots aujourd’hui. Mais bien vite, elle reprenait son sérieux en demandant de ses nouvelles. Avec elle, ça allait toujours et c'était évidemment bien mieux que finir seule chez Félicia avec les deux chats comme compagnie et une photo de Félicia bébé.

« Je crois que ça va mieux... Ici, je me sens un peu plus utile que chez toi... Ce que tu m'as envoyé m'a vite fatigué les yeux et j'y comprenais pas grand-chose... Faut dire que ça ne nous avance pas beaucoup je trouve... Si seulement on avait un nom, un indice plus sérieux. »

Remontant ses lunettes sur le nez, elle observait la porte, se demandant si ce salaud était déjà en train de chercher une nouvelle proie? Comment le trouver? Dans les fichiers, à part des analyses mentales, elles n'avaient rien! Elles ne savaient pas s'il portait les cheveux longs, courts, lunette, mate, pâle, costume chic ou plouc, aucun indice important! C'est vrai que ce n'était pas écrit sur le front des gens s'ils ont tué des gens la veille?

« Il va falloir être très prudente en observant les autres, surtout ceux ou celles qui viennent nous voir... si ça se trouve, il sera plus proche qu'on ne le pensait... »

Après tout, ça pourrait être un homme charmant qui les inviterait à boire un verre? Elle le qualifiait comme un homme car ce n'était pas possible que ce soit une femme selon elle qui ait pu faire un tel crime. Les femmes tueuses existaient mais pour ce coup-là... elle sentait que c'était un homme, un putain de maniaque tueur! La main sur la poignée de la porte, elle était prête à l'abaisser en repensant à Kanzaki, c'était pour elle qu'elle était là ce soir. Mettant le fun de coter pour régler quelque chose d'important. Elle pourrait se dandiner avec Félicia au milieu de la piste, faire ça dans les toilettes, obligeant l'autre à faire le moins de bruit quand quelqu'un est dans une des cabines, il y avait tant de choses amusantes à faire en boîte. Des choses dont elle ne devait pas penser ce soir car il y avait plus important à faire. Gardant un léger sourire, Aoki restait tout de même sérieuse en lui annonçant cela.

« Il ne faudrait pas que l'on se perde de vue, qui sait ce qui pourrait nous arriver avec tout ce monde autour. Je pense que séparer, on aura plus de chances de localiser une ou deux personnes louches que toutes les deux... Après, c'est toi qui as plus l'habitude des filatures ou des recherches de suspects. »

Pour elle, ce n'était que les films et les romans qui nourrissaient cette connaissance des choses. Et quelques reportages à la télévision aussi mais peu de choses comparé à une professionnelle. Avant de commencer leur recherche, Félicia avait peut-être eu de nouvelles informations dont en sait où?

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 31 jeudi 10 janvier 2013, 18:03:19

« Ho ! Vous allez arrêter votre cirque, oui ?! »

L’homme tapa furieusement contre la porte, mais il n’y eut aucune réponse. Derrière la porte, il y avait une musique rugissante, tonitruante, assourdissante. Il arrivait parfois que les nuits de Gaku soient raccourcies, à cause des tarés qui sortaient de la discothèque d’à côté, le K-Night. Les rares fois où Gaku dormait, il lui arrivait ainsi d’être dérangé. Une chance qu’il dormait peu ! Cependant, le voisin d’à côté était en train de dépasser toutes les limites, à tel point que Gaku avait pu l’entendre malgré sa partie. Casque sur la tête, il était plongé dans les bruitages d’une partie de Starcraft 2, lorsque les hurlements et les accords déchirants de la musique avaient fini par avoir raison de sa patience. L’otaku était sorti de son studio, se dirigeant vers l’autre, juste à côté, mais la porte était fermée. Solidement fermée. Il avait tambouriné dessus à plusieurs reprises, sans qu’on ne daigne lui répondre. Furieux, il hésitait, et vit d’autres voisins sortir. Un couple. Un retraité.

« Qu’est-ce qui se passe ?!
 -  Je ne sais pas ! répliqua Gaku, avec véhémence. J’ai beau tambouriner à la porte, personne n’ouvre ! »

L’homme se rapprocha, furieux, une robe de chambre rapidement mise sur le corps, et, comme Gaku il y a plusieurs minutes, frappa également à la porte. Cette dernière trembla, mais al musique ne s’arrêta pas. Il n’y avait en revanche plus d’hurlements.

« Ces cris avaient semblé très réalistes... nota la femme. Vous savez qui vit à l’intérieur ? »

Les voisins haussèrent les épaules.

« Le concierge n’a pas le double des clefs... remarqua à nouveau la femme.
 -  J’en ai assez, j’appelle les flics. Il y en a toujours plein devant la boîte de nuit, ils viendront pas en envoyer deux pour ouvrir la porte, et forcer cet abruti de taré à cesser sa musique de dégénérée ! »

Gaku ne pouvait que confirmer. Il n’avait qu’une envie : retourner jouer. Mais on ne pouvait pas décemment jouer sous un tel bruit. Il n’y avait dès lors plus qu’à espérer que la police viendrait rapidement.

Dans la boîte de nuit, Félicia se mit à légèrement sourire devant les actes d’Aoki. Il fallait dire que la belle blonde était déjà, par nature, relativement attirante. Alors, quand elle avait de tels vêtements, son attirance décuplait. Et Félicia, dans son apparence de Chatte Noire, était bien moins pudique qu’en temps normal. C’était l’effet que le costume procurait, tout simplement. Aoki lui parlait, l’invitant à revenir se concentrer sur ce qu’elles fabriquaient ici, et Félicia hocha lentement la tête, s’écartant un peu du corps d’Aoki.

« Tu sais, les affaires de ce style commencent toujours ainsi, en tâtonnant et en grattant. Il est rare d’avoir rapidement une série d’indices, a fortiori avec un tueur en série. Quand j’étais à la fac’, j’ai suivi un cours de psychologie criminelle. Les tueurs en série sont des individus excessivement paranoïaques, mais, tôt ou tard, ils commettent une erreur. Nous ne sommes plus à l’époque du Zodiac, les techniques et les méthodes d’investigation criminelle ont sensiblement évolué pour permettre d’appréhender des suspects. »

A tel point qu’on pouvait presque se demander si la police criminelle ne se résumait pas parfois à une police scientifique, mais c’était un autre débat. L’époque des super-flics et de leurs intuitions fracassantes appartenait de plus en plus au passé.

« Je ne te perdrais jamais de vue, Aoki, ne t’en fais pas pour ça... » la rassura-t-elle.

Félicia avait la très nette impression que leur ennemi était là, ou à proximité. Elle conseilla à Aoki d’aller se perdre dans al boîte de nuit, tandis qu’elle-même ferait ses recherches de son côté. Félicia, en réalité, ignorait totalement par où chercher. La boîte de nuit était remplie. Le tueur pouvait être n’importe où, être n’importe qui. Quantité d’individus rentraient et sortaient avec des femmes, seuls ou en groupe. Comment surveiller tout e monde ? Avec son expérience, Félicia put remarquer les quelques policiers infiltrés, qui se prêtaient plutôt bien au jeu, mais évitaient de boire .Elle-même se tenait en hauteur de la grande salle, ayant bouché ses oreilles avec ses écouteurs pour que la musique ne la dérange. Invisible dans l’obscurité, elle cherchait, clignant des yeux, n’écoutant que les appels radio qu’elle captait.

Il n’y avait rien de suspect dans cette boîte de nuit. Des individus complètement ivres, parfois, débarquaient, avant d’être rapidement jetés hors du night club par les videurs. Ils y allaient manu militari, ce qui rappela à Félicia cette fois où elle était venue avec des amis dans une boîte de nuit, et où elle avait vu un videur balancer un individu défoncé dans les poubelles. Il l’avait attrapé en lui passant une main entre les jambes, une autre sur ses cheveux, et l’avait jeté comme un sac de patates. Les videurs de cette boîte de nuit restaient conformés aux stéréotypes en vigueur sur les videurs. Félicia restait en place, avançant le long des poutres, s’appuyant sur ces dernières à l’aide ses bras et de ses jambes.

*Où te caches-tu ? Qui es-tu ?*

Plus les minutes passaient, plus elle avait la sensation de perdre son temps, de faire fausse route. Aoki avait raison, leur piste était ténue, faible, pour ne pas dire virtuelle. Elle se reposait sur la seule piste que les inspecteurs semblaient avoir : une géolocalisation des crimes qui indiquait que le K-Night était la boîte de nuit à partir de laquelle le tueur trouvait ses cibles. Mais cet homme pouvait être n’importe qui, voire même un simple lycéen. De nos jours, tout était possible. Elle s’étira un peu, faisant délicatement craquer les articulations de son corps, et reçut alors un signal radio. Quelque chose crépita dans ses oreilles, et elle alla s’asseoir sur la poutre.

« ...’Bles... ‘Nage... »

Le signal n’était pas terrible, juste sous le toit. Il y avait de plus de nombreuses interférences. Félicia se dépêcha de courir, et rejoignit la trappe de ventilation par laquelle elle était passée. La Chatte Noire grimpa vers le toit, et put ainsi recevoir un message plus clair :

« ...Les locataires d’un immeuble ont signalé des bruits excessifs dans un appartement. Ils assurent avoir également entendu des cris féminins très perçants... Demandons à ce qu’une patrouille se rende sur les lieux... »

On donna ensuite l’adresse. Félicia avait compris que la numérotation des rues, au Japon, était radicalement différente de celle existant aux Etats-Unis. C’était bien plus précis, mais aussi bien complexe. L’adresse ne comprenait en effet pas de nom de rue, ce qui était très occidental. Au Japon, on se référait à l’aide de chiffres, et une adresse comprenait une série de chiffres, ainsi que d’autres informations, comme le nom de l’arrondissement. Elle apprit ainsi que l’adresse se trouvait dans le bloc « 7 » de son quartier, ce qui, d’un point de vue administratif, signifiait que c’était dans le coin. Elle entendit également le sous-bloc, « 22 », qui correspondait au bloc de bâtiment, et le numéro de l’immeuble, 233.

*A deux pas d’ici...*

L’une des innombrables difficultés qu’il y avait quand on venait d’Occident pour aller au Japon était, outré la barrière de la langue, celle de l’administration. Ce n’était pas insurmontable, mais ça surprenait toujours. Félicia resta sur le toit, et décida d’avertir Aoki. Elle fit sortir un petit téléphone de sa combinaison, et l’appela rapidement :

« J’ai une piste, Aoki... Je te communique l’adresse, mais évite de faire des bêtises. »

La Chatte Noire avait une intuition.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 32 mercredi 16 janvier 2013, 23:14:46

La boîte de nuit, leur seul piste valable selon les indices de la Chatte Noire. Rien de bien spéciale, il n'y avait pas de carte à l'effigie du club, pas de note pour un rendez-vous dans cet endroit sur une scène de crime, juste que meurtres étaient commis pour la plupart non loin de cet endroit. Est-ce que c'était ici aussi que Kanzaki a vécu ses derniers instants avec ses amies avant de tomber dans la paume de ce fou? Surement. Mais avoir Félicia qui veille sur elle était déjà nettement plus rassurant, il fallait le reconnaître. Pour ce qui est du reste, c'était surtout à leur intuition car à moins d'un meurtre en pleine piste de danse, trouvez le tueur ne sera pas aussi simple que ça. La fatigue accumulée aujourd'hui était toujours présente chez elle et ce n'était pas la petite sieste qui l'avait remise d'aplomb mais pour sa petite sœur factice, pour sa mémoire, elle ne devait pas jeter l'éponge et mettre tout en œuvre pour retrouver ce salaud et le tuer, au pire, le livrer à la police mais sincèrement, si ça devait être le cas, il risquait d'être dans un sale état. Suivant les conseils de la voleuse, Aoki retourna sur les devants de la scène et se mêla aux autres danseurs, dragueurs, buveurs, il y avait de tout ici comme dans toutes les boîtes.

Qu'est-ce qu'elle se fichait des autres! Qu'importe leur beauté, leur talent, leur humour, il n'y avait qu'une seule personne qu'elle cherchait mais elle ne savait pas qui c'était? C'était vraiment chercher une aiguille dans une motte de foin! Cela pouvait être long, elles pourraient repartir bredouille mais Aoki n'allait pas baisser les bras et mettrait tout en œuvre. Où se placer? Félicia la surveillait surement mais où elle était, elle? Tant pis, elle pourrait toujours la contacter au moins. Doit-elle se placer au milieu des autres? Près d'une table? Du bar? L'un ou l'autre risquait de ramener ceux et celles en quête d'une nuit d'amour plus ou moins torride. Admettons même qu'il n'y avait pas eu Kanzaki, elle se ficherait bien des autres, elle avait Félicia et ça comptait bien trop pour risquer de tout gâcher avec le coup d'un soir. Même avec un couple échangiste, mixte ou lesbienne, elle ne dirait et ne ferait rien sans l'accord de la Chatte Noire. Mais là n'était pas la question. Elle se mêlait au jeu en se dandinant doucement sur la musique. Pas vraiment son genre. Oh elle était jeune pourtant et elle n'avait rien de spécialement contre la musique d'aujourd'hui mais ce genre de chose, techno ou K-Pop, non, ce n'était pas sa tasse de thé. L'air de rien, elle observa chaque personne dans son champ de vision, tentant de repérer un détail qui ferait sortir un inconnu du lot. Un regard, un sourire, une tâche, un détail quoi! Mais rien! Toutes ces personnes, hommes et femmes étaient tout ce qu'il y avait de plus normal! Pourtant, il devait se trouver ici?

Merde! Elles auraient peut-être négligé un détail? Et s'il avait une sorte de planning? Si ce taré laissait les autres tranquilles quelques jours après avoir commis un meurtre? Si c'était le cas, elles ne faisaient que perde du temps ici! Zut, elle aurait dû vérifier ça avant de partir en trombe pour la rejoindre! C'était pourtant un détail qui revenait souvent chez ce genre de taré! Ne tuer qu'un jour précis, ne faire ça que les soirs de pleine lune, il y avait tant de possibilité! Et Félicia n'aurait pas non plus ce genre de détails! Voilà ce qui arrive quand on mélange vitesse et précipitation! Mais pendant qu'elle se torturait avec ce petit détail qui les avait surement trahi, elle recevait un message de Félicia. Une piste! Elle devait y être aussi! Précipitamment, elle lui indiquait qu'elle allait la rejoindre et faire son possible pour avoir le maximum d'informations possibles. La Chatte Noire en fera surement de même mais en cherchant chacune de leur côté, elles pourront avoir le vrai du faux. Quittant la boîte de nuit si rapidement, elle n'oublia pas de récupérer ses affaires dont sa veste avant de quitter la boîte de nuit et filer à pied vers l'adresse. Vu ce qui se passait en ce moment le soir, les rues étaient sûrs dans le coin, le soir aussi. Aoki se frayait un passage à travers les quelques passants et en arrivant sur les lieux du crime, il y avait déjà la police qui empêchait les gens d'entrer dans l'hôtel, trop de curieux! Elle en faisait partie elle aussi mais c'était différent!

La police faisait bien son boulot, aucune personne n'arrivait à sortir ou rentrer à part d'autres agents de la paix. Aoki ne prêta pas attention à ce détail et bousculait doucement chacune des personnes qui lui bloquait la route jusqu'à arriver devant le policier qui la retenait en lui demandant de regagner la foule. Mais la jeune femme n'était pas si bête. Elle s'imaginait la veille, imaginant que c'était peut-être Kanzaki qui se trouvait sur la scène du crime.

« Ma sœur! Elle m'a dit qu'elle allait ici! Quand on était en boîte tout à l'heure, elle m'a dit qu'elle irait ici! Dites-moi si c'est elle! Je veux la voir! Je veux des détails, des explications, s'il vous plaît! Je veux pas que ce soit elle! »

Tenant les épaules de l'agent, les yeux embrumés de larmes en repensant à l'annonce de ce matin, le policier la plaçait sur le côté alors qu'il tentait de voir certaines choses avec ses collègues. Lui montrer la scène serait hors de question vu le massacre dans la chambre mais avec certains détails sur cette fameuse sœur, ils pourraient confirmer ou non si c'était elle? Ce serait difficile, le tueur avait surement fait en sorte de repeindre la chambre en rouge, de même que ses vêtements et son visage... espérons qu'elle en ait encore un! Observant la foule de curieux qui cherchait à savoir, tous observaient l'entrée de l'hôtel pour avoir des détails croustillant à raconter, journaliste comme simple civil. Certains posaient un regard et chuchotaient en observant Aoki – faussement – paniqué. Est-ce que c'était comme ça aussi pour Kanzaki. Dans la foule diverse, elle remarqua un homme plutôt élégant, elle devait le reconnaître. Bien habillé et un sourire... pourquoi il souriait? Il avait l'air si inquiétant comme ça, ce con! Elle observa le policier revenir vers elle avant que son cerveau n'enregistre ce détail! Et si... Elle braqua sa tête vers la foule mais plus rien! Était-elle trop fatiguée de sa journée? Son cerveau avait inventé le coupable? Il était là? Comment savoir, elle n'en savait trop rien avec sa fatigue et tous ses évènements. Le policier venait prendre quelques détails sur cette sœur mais même en piochant au hasard sur la tenue et l'apparence d'une fille qu'elle avait vue sur la piste, le policier eut un semblant de sourire en lui annonçant que ce n'était pas elle mais que les personnes dans les chambres avaient ordre de ne pas sortir donc, tout allait bien pour sa « sœur ».

« Je peux rester ici... Je suis un peu fatigué et même si je suis soulagé... je... j'arrive à peine à tenir debout... »

Pris d'une certaine compassion ou de son charme, l'homme accepta qu'elle reste sur le côté, contre le mur. La vérité, elle avait surtout peur de croiser ce fantôme qu'elle avait remarqué une seconde avant de s'envoler. Fatigue ou coupable, est-ce qu'elle aura la réponse? Elle n'en savait rien, et ses membres tremblaient de toutes parts en s'imaginant l'avoir croisé ce tueur. Avait-il fait-elle sa prochaine victime? Est-ce qu'il la voyait en ce moment? Tant de chose qui la rendait nerveuse, très nerveuse...

* Il est faux... je suis juste fatigué et... il n'est que mon imagination... Félicia, reviens vite... *

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 33 samedi 19 janvier 2013, 11:07:26

« Sortez !
 -  Mais c’est… tenta de dire le voisin.
 -  Sortez immédiatement, ou vous serez poursuivi pour obstruction à la justice ! »

Le ton du flic laissait clairement comprendre qu’il n’avait pas envie de discuter des heures, et le voisin obtempéra, se reculant. Le couloir était éclairé, et on pouvait entendre les accords de musique. Les policiers ne voulaient aucune interférence avec les badauds. Deux policiers s’approchaient de la porte, tenant nerveusement leurs armes. Bien sûr, rien ne voulait dire que leur tueur, le fameux Éventreur, soit derrière cette porte, mais la police se raccrochait à cette histoire fou. L’hôtel était proche de la boîte d enuit où il sévissait, et personne n’avait répondu après de nombreux coups. De plus, les voisins avaient affirmé avoir entendu une femme hurler. C’était mince, mais suffisant pour que la police envoie des hommes. Dans le couloir, il y avait d’autres policiers, qui veillaient à écarter les voisins, leur ordonnant de descendre au rez-de-chaussée pour faire des dépositions.

Les deux agents de police en avant tapèrent à la porte, ordonnant qu’on leur ouvre.

« Police ! Ouvrez la porte ! »

Personne ne répondit, naturellement. Les deux agents se regardèrent, puis décidèrent d’enfoncer la porte. C’était une petite porte en bois d’hôtel, pas vraiment le genre de portes qui étaient faits pour résister. Il y eut plusieurs séries de solides coups de pied, avant que la porte ne cède. La serrure fut arrachée, et ils entrèrent, pointant leurs armes... En sentant une odeur écœurante envahir la pièce. C’était un décor digne de ces slashers américains. Les murs étaient couverts de rouge, des traînées et des projections d’hémoglobine qui descendaient lentement vers le sol, formant des rivières pourpres. Le sang s’égouttait lentement sur le sol, et des morceaux de peau étaient collées contre le mur. Une odeur terrifiante agressait les narines des deux agents. Le lit était face à la porte, et, au centre, une masse informe évoquait vaguement un cadavre déchiqueté, éviscéré, ouvert en deux au niveau du torse, et à qui on avait ôté ses organes. Des veines ensanglantées circulaient sur le sol, formant des espèces de longs tentacules infects et poisseux.

L’image était tellement insoutenable, tellement inattendue, que les deux agents mirent un certain temps avant de voir qu’un homme était assis sur un fauteuil, buvant tranquillement un verre, avec quelque chose qui flottait dessus. Une sorte de petit cercle qui répandait du rouge... Un téton !

« M-Mains en l’air ! »

L’homme reposa lentement le verre. Il portrait un élégant costume noir, des cheveux laqués proprement plaques en arrière. S’humectant les lèvres, il releva la tête, plantant son regard dans le leur. Avec sa barbe de trois jours, il avait le look type de l’homme cool, branché, cet Occidental un peu insolent. L’homme se releva, et attrapa alors sur la table basse un long couteau ensanglanté.

« Mains en l’air ! réitéra le policier.
 -  Je n’aime pas les armes à feux, glissa alors l’homme en leur tournant le dos, ses souliers en cuir crissant sur le sol. Les gens de notre jour... Aaaaah, ils ne comprennent pas toute l’importance qu’il y a entre les individus.
 -  Déposez immédiatement votre arme, ou nous serons en situation légitime pour ouvrir le feu !
 -  L’important, c’est de créer unlien. C’est aussi simple que ça, en réalité. Quel lien peut-il donc y avoir entre un pistolet et celui qui la reçoit ? Une balle, c’est quelque chose de rapide, d’éphémère. Fffffuittt... On la tire, et elle est déjà partie ! L’évolution des armes est à l’image de notre civilisation. Tout va trop vite, on ne prend plus le temps de se connaître. »

Nerveux, les policiers hésitaient de plus en plus à tirer, alors que l’homme marchait devant le lit. Le cadavre de la pauvre fille était là, inerte. En jetant un coup d’œil sur la gauche, l’un des policiers vit une salle de bains ouverte, avec des vêtements ensanglantés à l’intérieur. Ce taré avait pris le temps de se prendre une douche, probablement pour être propre, afin de les recevoir.

« Avec un couteau, il y a un lien qui se créé, une sorte de saine et magnifique alchimie. »

Les flics se regardèrent à nouveau. Ils pointèrent à nouveau leurs armes, et hésitèrent à ouvrir le feu, lorsque les lumières s’éteignirent brusquement. Elles se rallumèrent très vite, mais l’homme n’était pas là. Plus là. Surpris, ils entreprirent de fouiller l’appartement, mais sans voir qui que ce soit. Où diable était-il donc passé ? C’était incompréhensible !

Dehors, il y avait de plus en plus de badauds, notamment les résidents de l’immeuble, qui, pour la plupart, ne comprenait rien à ce qui se passait. Les policiers étaient de plus en plus nombreux, affluant en nombre, ainsi qu’une ambulance. Il y avait des gyrophares partout, et Félicia se tenait sur un immeuble, devant ce morceau de rue où la police forçait les badauds à s’écarter. La Chatte Noire vit Aoki se mêler à la foule, mais ne s’approcha pas trop. Le tueur était là, elle pouvait le sentir. La Chatte Noire observait la scène en fronçant les sourcils, et vit alors le visage d’Aoki se déformer par la peur. Félicia vit alors un homme, au milieu des badauds, se mettre à disparaître, dans une volute de fumée, avant de réapparaître à côté. Habituée au surnaturel, elle ne poussa pas de hauts cris perchés, mais sentit sa proie. La Chatte Noire bondit dans les airs, s’agrippant à un lampadaire, et s’en servit pour bondir dans les airs, atterrissant dans la ruelle où l’homme s’avançait.

« Hey, vous ! » s’exclama-t-elle.

L’homme s’arrêta sur place, et se retourna, esquissant un léger sourire.

« Oh, quelle charmante dame ! »

Félicia fronça les sourcils, se redressant lentement. Une ampoule clignotait faiblement devant une porte verte.

« Qui êtes-vous ? » demanda-t-elle simplement.

Elle savait que c’était lui. Mains dans les poches, l’homme se mit à lui sourire.

« Appelez-moi Mr. Scratch. »

Mr. Scratch était relativement séduisant. Il ne devait avoir aucune difficulté à séduire les jeunes femmes, avec son charme à la con.

« Mr. Scratch, hein ? »

Tu parles d’un nom pourri !

« Tu vas aller passer tes jours à l’ombre, mon grand ! »

L’homme se mit à rire, et Félicia se mit à courir vers lui, rapidement. Il tendit la main, et une onde noirâtre jaillit de sa main, un souffle qui frappa Félicia. Poussant un hurlement, la Chatte Noire décolla du sol, et s’écrasa contre une voiture, passant par-dessus cette dernière, s’affalant sur le sol. Son dos lui faisait atrocement mal, et l’alarme se mit à lui vriller les tympans.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 34 samedi 26 janvier 2013, 22:29:27

Aoki n'en croyait pas! Elle qui était habitué aux grands classiques de l'horreur du cinéma, adorant la peur, cette sensation – puis en plus, ça faisait maigrir – et tout ce qui touche de près ou de loin aux malades! Mais comme on se dit que ce n'est que du cinéma, il n'y avait rien à craindre sauf que là... C'était vrai. Et la pauvre Kanzaki en avait fait les frais et cet homme ou cette illusion lui filait la chair de poule! Qu'il soit vrai ou né de sa fatigue ou réel, elle ne voulait plus revoir cet homme. Il semblait séduisant mais elle avait ressenti de la peur en le voyant, comme ce genre de pressentiment qu'ont à en voyant une ruelle sombre, comme dans les quartiers de la Toussaint. On se dit que le chemin est plus court mais la vie aussi peut-être plus courte. La jeune femme ignorait tout de ce qui pouvait se passer à quelques pas de son trottoir, que Félicia était face à leur tueur, qu'elle allait rencontrer les premières difficultés avec ce Mr Scratch. Le hurlement fut ressenti par Aoki mais avec tout ce remue-ménage, ces bavardages incessants, elle avait un doute sur ce qu'elle avait entendu. Mais l'alarme de voiture mit tout le monde d'accord sur une chose, il se passait quelque chose non loin de là! Car qui serait assez fou pour voler une voiture près d'une telle quantité de policier.

La jeune femme pensait déjà au pire! Ce n'était pas son imagination, elle avait bien entendu un cri, celui de Félicia! Elle se redressa en se mettant à courir vers la voiture. Elle voulait voler une voiture? Non, elle avait sa moto puis c'était une professionnelle, faut pas prendre les gens pour des cons! Donc forcément, c'était soit son imagination, soit c'était pire et avec tout ce qui se passait depuis ce matin, elle n'avait pas besoin d'une telle chose dans sa petite vie! La plupart des curieux restaient près de l'hôtel et les policiers présents se décidaient sur qui allait voir ce qui se passe? Surement que l'hôtel était plus important qu'une vulgaire alarme de voiture? Mais c'est ce qui faisait la chance d'Aoki sur le coup! Le policier l'avait oublié en bavardant avec son collègue. En courant comme elle pouvait, chose qui n'était pas simple avec des talons aiguille, elle vit d'abord la longue crinière blanche de sa petite amie, étalée sur le sol. Mon Dieu! Tant de chose horrible lui traversa l'esprit mais en la voyant se redresser, elle avait déjà un peu plus d'espoir de ne pas craindre le pire! Aoki ne faisait même pas attention à ce qui pouvait se trouver autour d'elle, elle avait déjà du mal à garder son calme avec cette foutue alarme qui agressait les oreilles des filles!

Agenouillée près d'elle, elle la redressait doucement par les épaules, espérant ne pas lui faire mal? Que lui était-il arrivé? Une chute? Pas possible, la voiture semblait presque intacte. Ça devait être autre chose mais quoi?

« Est-ce que ça va? Réponds-moi vite! Cette foutue alarme va rameuter les flics, faut pas qu'ils te trouve, Félicia! Tu as besoin d'aide, attend, je vais t'aider... »

Délicatement, elle passait sa main derrière son épaule pour la soutenir et l'aider à évacuer la zone et se mettre à l'abri. Elle devait savoir mais loin de cette alarme et des curieux qui risquaient de vite arrivée. Caché quelques dizaines de mètres plus loin, elle n'avait pas vérifiées si quelqu'un les épiait? Elle s'en fichait, se sentant déjà plus rassuré près de Félicia et de la savoir en vie après cette frayeur.  Caché derrière une voiture garée, elle la déposait pour qu'elle se repose un peu, caressant sa joue en cherchant son regard. Rien ne semblait clocher apparemment. Elle avait envie de la sentir contre elle, se faire réconforter un peu mais ce n'était pas le lieu pour ça et on risquait de les surprendre.

« Que s'est-il passé? Quelqu'un ta attaqué je présume? »

Qui était assez fort pour lui faire mal? Dans sa petite logique et son petit monde, elle ne voyait personne capable de faire tomber Félicia malgré qu'elle savait qu'il devait y avoir plus fort qu'elle, des gens avec des super pouvoirs, comme la Chatte Noire. 

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 35 dimanche 27 janvier 2013, 15:07:06

L’attaque de cet homme, ce Mister Scratch, avait été particulièrement inattendue. Une espèce de fumée noire était partie de sa main, la prenant de plein fouet pour la décoller. Une force irrépressible l’avait balancé contre la voiture. Elle avait rebondi sur le toit de cette dernière, avant de mollement s’étaler sur le trottoir, sonnée. Un magicien... Elle y songeait en gisant sur le torttoir, tentant de se relever. L’attaque avait été puissante, et l’alarme lui donnait mal à la tête. A New York ? Félicia en avait vu de toutes les couleurs. Elle avait vu un docteur fou avec des tentacules métalliques reliés à son épiderme, elle avait vu un symbiote extraterrestre prendre possession d’un journaliste, avant de se mettre à pondre des petits, elle avait vu un vaisseau volant, des invasions extraterrestres, un homme-rhinocéros... Mais, à sa connaissance, encore aucun mec qui balançait des ombres. Qui était ce type ? Un nouveau super-vilain made in Japan ?

*Les Américains ont trop souvent tendance à exporter leurs curiosités locales... Allez, relève-toi, Félicia !*

La Chatte Noire entendait quelqu’un se rapprocher, et fut soulagée de constater qu’il ne s’agissait que d’Aoki. Avec cette alarme, la police n’allait pas tarder à débarquer.

« Est-ce que ça va? Réponds-moi vite! Cette foutue alarme va rameuter les flics, faut pas qu'ils te trouve, Félicia ! Tu as besoin d'aide, attend, je vais t'aider... »

Elle n’allait pas la contredire, et réussit à se relever. Son dos lui faisait mal. Cette attaque avait été puissante, et, sans sa constitution surdéveloppée, il était probable qu’elle aurait fini dans le coma, vu la vitesse avec laquelle elle avait heurté la voiture, puis le sol. Ou alors, elle commençait à rouiller. Félicia parvint lentement à se relever, secouant la tête. Aoki était à côté d’elle, inquiète.

« Que s'est-il passé? Quelqu'un ta attaqué je présume ? »

Félicia secoua la tête.

« A ton avis ? » grogna-t-elle.

Elle se retourna ensuite vers Aoki, réalisant qu’elle avait été assez cassante.

« Désolée... C’est juste que je ne m’attendais pas à ce qu’on me balance comme un sac de patates... Il... Il est parti par cette ruelle, mais... Ce n’est pas un être normal. »

Et, en disant cela, Félicia était loin de se douter à quel point cet individu était tout, sauf normal. Les policiers se rapprochaient, et elle attrapa la main d’Aoki. Elle aussi ne pouvait pas rester là, car Félicia ne voulait pas qu’elle soit impliquée. Cependant, alors que les femmes se mettaient à courir, les ampoules des réverbères publics se mirent à clignoter par intermittence, et les alarmes des voitures se mirent toutes à s’allumer, provoquant une cacophonie insupportable.

« Qu’est-ce que ça veut dire ? »

C’était quoi encore, ce bordel ? Toute la rue était en train de péter les plombs. Elle tenait la main d’Aoki, et les réverbères s’éteignirent alors brutalement, plongeant la rue dans l’obscurité. Une panne de courant ? La Chatte Noire n’y comprenait plus rien.

« Hey, vous ! Arrêtez-vous immédiatement ! » hurla un policier vers eux.

Félicia jura.

« Merde ! Vite, on fout le camp ! »

Elle se mit à courir un peu plus rapidement, et partit sur une rue à droite, également sombre. Les policiers les poursuivaient, et la Chatte Noire partit vers un muret sur la gauche, sautant dessus, avant de tendre une main pour qu’Aoki s’y accroche. Elle la souleva, et elles atterrirent dans une espèce de petite cour résidentielle, avec un jardin, une aire de jeux, et une série de poubelles. Félicia plaqua alors Aoki contre le mur, et l’embrassa fermement, de manière à éviter qu’elle ne fasse trop de bruits, tandis que les policiers passaient rapidement. La Chatte Noire attendit ensuite un certain temps avant de retirer ses lèvres.

« Tout va bien, Aoki, okay ? Détends-toi, et respire... Je vais bien, j’ai juste été surprise... »

Tournant la tête, elle vit alors que l’éclairage public était également coupé ici, mais que, bizarrement, on voyait de la lumière à travers les fenêtres des appartements. Elle regarda prudemment autour d’elle, et entendit un bruit venant du toboggan de l’aire de jeux. S’y rapprochant, elle vit qu’un ballon avait glissé le long de ce dernier, se perdant dans les petits graviers. Elle s’en approcha, et le prit entre ses doigts, l’observant silencieusement... Avant d’entendre un autre crissement. Cette fois-ci, c’était le tourniquet qui avait légèrement tourné. Ce genre d’objets où les enfants couraient tout autour, rapidement, afin de le faire tourner, avant de sauter dessus, de s’y cramponner, en hurlant comme des idiots. Mais il n’y avait personne, ici, pour le tourner. Il n’y avait qu’elle et Aoki, et aucun vent. Elle tendit sa main vers le tourniquet, arrêtant les mouvements de ce dernier, et entendit, à nouveau, d’autres grincements. Désormais, c’était la balançoire qui s’était déplacée toute seule.

*Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond ici...*

Les ampoules grésillèrent brièvement, tandis qu’elle s’avançait vers la balançoire. Elle observa les graviers. Pas d’homme invisible, car il n’y avait aucune trace de pas sur le sol. Félicia ne comprenait pas ce qui se passait, avant d’entendre du bruit. Tournant la tête, elle les retourna vers les poubelles. Ces dernières étaient attachées entre elles, et reliées par des chaînes à une espèce de petit véhicule ressemblant à un caddy de golf. Le véhicule avançait tout seul ! Il n’y avait personne au volant, et Félicia vit pourtant ce dernier bouger. Le caddy fonçait tout droit vers Aoki, ayant pour objectif de l’écraser.

« Aoki, attention ! »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 36 dimanche 03 février 2013, 22:53:58

Apparemment, c'était plus de peur que de mal, heureusement! Aoki n'aurait pas supporté de voir la chatte dans un sale état. Elle était déjà bien fatiguée de sa journée, elle ne voulait pas succomber à tant d'émotion. Même si le ton employé par Félicia lui avait fait bizarre, elle savait que c'était surtout la douleur qui en était la cause puis faut avouer que la question était loin d'être très intelligente. Évidemment qu'elle avait eu mal et que quelqu'un l'avait agressé. Étrangement, les lumières de la rue clignotèrent en même temps que toutes les voitures qui se mettaient à sonner. Pourquoi? Il n'y avait pas eu de secousse? Et ça serait étonnant de voir une bande de voleurs tenter de voler toutes les voitures stationnées en même temps! Même dans une série ou un cartoon, ça serait impossible! Quoi que si, pour le cartoon? Bien sur, une telle chose attira les policiers et la suite était la seule chose de possible! Mais allez courir avec des talons aiguille! Autant marcher sur des œufs sans les casser alors qu'on a un sac de cent kilos sur le dos! Par chance elle ne tombait pas sous le rythme imposé par la Chatte Noire. Elle ne tomba pas et elle ne s'était pas tordu la cheville en plus! Elle méritait bien une médaille! Sa récompense, ce fut plutôt un baiser imposé après avoir grimpé un mur, tiré par Félicia. Et la respiration dans tout ça? Elle ne refusait pas ce genre de choses de la part de Félicia mais faut pas oubliées certaines choses essentielles. Heureusement, la belle chatte avait vite stoppé le baiser en lui demandant de souffler et reprendre son calme. Ça, elle savait le faire!

Ce fut doux et bon, comme d'habitude mais avec Félicia à terre, la course-poursuite, elle n'avait pas eu le temps d'apprécier tout ça. Elles s'étaient retrouvée dans une cour résidentielle apparemment, le genre coin tranquille dans le coin, loin des bruits de la circulation, des jeunes trop bruyants. Un peu comme chez elle où c'était surtout des gens qui recherchaient le calme ou des retraités qui venaient ici. Aoki avait cependant un appartement dans un coin moins tranquille mais il n'y avait pas beaucoup de différences en y regardant bien. L'obscurité était toujours maîtresse ici aussi mais il y avait de la lumière chez les gens, un défaut dans les rues? Elle n'était pas électricien mais ça serait étonnant de voir que tout marche chez les gens mais pas dans la rue. Face à un bruit suspect, il semblait y avoir quelqu'un ou quelque chose avec elles? Un chat? Un type perdu? Comment savoir? Si ça se trouve, c'était même le suspect que les flics recherchaient. Pire. Ce type effrayant qu'elle avait vu devant l'hôtel! Non, faut pas pousser la paranoïa aussi loin. Aoki restait là alors que Félicia observait de plus près ce qui se passait près du toboggan, la balançoire, les lumières semblaient toujours si défectueuses en plus. C'était l'ambiance film d'horreur. Si ce n'était pas sur un écran, la demoiselle ne semblait pas vraiment aimée cela. Depuis ce matin, c'est merde sur merde qui lui tombe dessus et elle voudrait au moins bien finir cette soirée, un indice important, quelque chose quoi!

La Chatte Noire s'avançait de plus en plus dans le petit parc de jeu, recherchant l'auteur de ses bruits suspect mais rien. Cherchant comme elle pouvait, Aoki ne lui était pas d'un grand secours ici aussi. Elle devait pourtant l'aider du mieux qu'elle pouvait! Trop prise vers un coin sombre, elle tentait d'y voir quelque chose mais rien. Le bruit se faisait de plus en plus fort et au même moment, elle entendait Félicia lui crier de faire attention. Voyant un véhicule arrivé à vive allure sur elle, la jeune femme sauta sur le côté et tant pis si elle salissait ou abimait les affaires de sa belle compagne. Le véhicule l'avait raté et continuait sa route avant de se tourner vers elle, comme il le pouvait. Le temps de se redresser, elle ne cherchait pas à savoir qui est-ce qui tentait de la tuer, elle commençait à courir alors que le véhicule redémarrait pour tenter une nouvelle fois. De nouveau, il fit une ligne droite vers elle mais en contournant un arbre, le petit véhicule l'avait pas eu ce réflexe et s'écrasa dedans pour le laisser bien sonner. D'ailleurs, il semblait plus calme maintenant. La Chatte Noire ne se fit pas lente pour retourner vers elle, Aoki était tremblante et tentait de se calmer dans les bras de son amour. Elle ne pleurait pas, mais elle n'en était pas loin.

« Il se passe quoi à la fin! »

Kanzaki, un tueur fou, un meurtre dans un hôtel, un problème de courant, un adversaire pour Félicia dit la Chatte Noire et quelqu'un qui tente de tuer Aoki? Tout ça devenait de plus en plus étrange! Elle se croyait de plus en plus dans un bouquin de Stephen King! La pression, la peur, la fatigue, peut-être un peu de tout ça, Aoki n'avait plus la force de tenir sur ses jambes et courir comme ça à la conquête de ce mystère! Étreinte par la fille qu'elle aimait, Aoki tentait tout de même de garder un œil sur tout ce qui les entouraient.

« Rentrons, s'il te plaît... »

Elle avait eu sa dose puis avec le peu d'information récoltée par l'une, puis par l'autre, elles devraient avoir quelques petits indices sur celui qu'elles recherchaient. Fatiguée, elle ferait quand même tout pour ne pas être un poids pour sa belle héroïne.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 37 mercredi 06 février 2013, 22:29:44

Si elle avait été Peter, une sonnerie aurait retenti dans la tête de Félicia, l’avertissant d’un danger immédiat : un chariot fonçait droit sur Aoki. Qu’il n’y ait personne pour le piloter était un autre signe que tout, dans cette histoire, était incompréhensible. Elle n’eut pas le temps de se rapprocher d’Aoki, mais cette dernière réussit à s’écarter. Félicia poussa un soupir de soulagement, et retourna voir Aoki. Elle prit la jeune femme dans ses bras. Aoki, ce qui était compréhensible, était complètement paniquée, terrorisée, même. La Chatte Noire lui caressa les cheveux, sentant la belle blonde sur le point de fondre en larmes.

« Il se passe quoi à la fin !
 -  Ça, c’est la question à mille dollars... » soupira Félicia.

Elle-même avait pour l’heure du mal à comprendre quoi que ce soit, mais, en tant que super-héroïne new-yorkaise, elle avait déjà eu droit à son lot de bizarreries. Que ce soit des symbiotes extraterrestres, une guerre entre super-héros, des invasions aliens, des lézards géants, un individu avec des tentacules métalliques dans le dos, Félicia était formée, plus apte qu’Aoki à maîtriser sa peur. Les objets étaient inanimés, par une espèce de sort télépathique très étrange. Regardant autour d’elle, elle ne voyait pas où était le mage, ce tueur en série complètement fou qui l’avait balancé contre une voiture. Ses mains caressaient vigoureusement le dos d’Aoki, afin qu’elle cesse de paniquer.

« Rentrons, s'il te plaît... » demanda-t-il.

Elle lui parla d’une petite voix affaiblie, épuisée. Aoki n’en pouvait plus, et la Chatte Noire se mordilla les lèvres. Elle regarda Aoki, une petite moue sur son visage. L’une de ses mains vint désormais caresser les cheveux de la blondinette.

« Très bien, Aoki... J’ignore ce qui se passe ici, pour être honnête, mais cet endroit est trop dangereux pour toi. »

La Chatte Noire aurait bien aimé rester là, mais elle devait veiller au bien-être de sa belle. Elle entendit alors les objets se mettre à nouveau à bouger, et tourna la tête. Le tourniquet se remettait à tourner, de plus en plus rapidement. Elle relâcha le corps d’Aoki, et vit que les balançoires remuaient également frénétiquement. En fronçant les sourcils, elle vit que des espèces de zones d’ombres tournoyaient autour des objets. Les planches en bois des balançoires se détachèrent alors, et foncèrent sur elles. Félicia réagit par instinct, et envoya un coup de pied retourné sur la planche en bois, la brisant. L’autre planche la frappa toutefois en pleine tête, et elle poussa un cri de douleur, tombant sur le sol, et se releva rapidement, se frottant le nez. Le tourniquet continuait à tourner, à une vitesse surhumaine.

« Cours, Aoki. Cours ! »

Se retournant, Félicia se mit à courir, Aoki sur ses talons, tandis que le tourniquet, à force de tournoyer, finit par se détacher des attaches le fixant au sol. Il fonça alors vers le duo, en tournoyant rapidement. Félicia fila sous un immeuble, dans un petit passage, et le tourniquet s’écrasa violemment juste derrière elles, heurtant le mur. Félicia se retourna, tenant toujours la main d’Aoki, qui était moite. Le tourniquet tomba sur le sol, inerte, et Félicia avança, débarquant dans le parking interne de la résidence. Cet individu devait être un puissant magicien, mais Félicia n’arrivait pas à le voir.

« Tout va bien, Aoki ? Ne panique pas, et fais attention... Il contrôle les objets. »

Elle essayait de comprendre ce qui se passait. Des zones d’ombres qui enveloppaient les objets... C’était bizarre... Quel était donc ce sort ? Félicia aurait bien aimé que le Dr. Strange soit à côté d’elle, afin de l’aider. Elles s’avancèrent prudemment, vers les voitures. Il y avait une petite rue privée, avec un portail électronique pour entrer ou sortir. Félicia relâcha la main d’Aoki, restant toutefois près d’elle. Elle affrontait un ennemi puissant, et devait en plus veiller sur Aoki. Pour le coup, la Chatte Noire regrettait vraiment de l’avoir amené ici. Elle avait pris un risque inconsidéré, et en payait maintenant les conséquences.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 38 jeudi 21 février 2013, 22:20:38

Cette soirée, Aoki aurait dû écouter Félicia et rester chez elle à analyser les donnés médicales, les photos, ses indices ou au pire, à dormir, du moins essayé. Mais non, sa fougue l'avait emporté aux portes de cette boîte et la voilà maintenant plongée dans un univers qui n'était pas le sien! Elle avait eu du mal à croire Félicia et sa double de vie de Chatte Noire mais aujourd'hui, comment pourrait-elle avouer ne pas y croire? Cette petite voiture, ses lumières qui ne fonctionne pas comme il faut – quoi que ça, c'est peut-être simplement leur usage –, les jeux pour enfants qui bougent tout seul. Soit c'était un fantôme car elle y croyait quand même un peu à ses poltergeists ou alors c'était un méchant vilain qui voulait faire du mal aux gentils! Comment savoir? Pour Aoki en tout cas, rien ne valait les bras de sa belle chatte, elle se sentait déjà plus en sécurité mais elle en avait marre. Fini les émotions fortes, elle était fatiguée! Elle voulait rentrer mais ça ne sera pas aussi simple que ça car cette personne – ou chose – qui leur voulait du mal n'en avait pas fini de leur en faire voir de toutes les couleurs. La petite air de jeu continuait de bouger selon leur volonté, sans personne pour les pousser, les faire tourner, bref, ça foutait vraiment les jetons! Oui cet endroit était dangereux pour elle, oui désormais elle ne jouera pas les fortes têtes et dira amen à tout ce que Félicia lui demandera de faire, promis juré!

Alors que la fuite s'improvisait, les jeux devenaient de plus en plus fous, les balançoires se balançaient de plus en plus vite, le tourniquet était infernal, bref, la peur était au rendez-vous! La Chatte n'avait pas peur en tout cas ou alors elle le cachait bien et si les planches de la balançoire se retiraient, elle en élimina une avec un coup de pied mais la seconde se cogna contre elle. Ce n'était qu'une planche... mais si jamais la super femme n'était pas capable de les protéger? Qu'il arrivait malheur à celle qu'elle aimait? Cette pensée la traversa mais elle refusait d'y croire! C'était la Chatte Noire après tout! Même si la jeune femme refusait de lui poser des questions sur son passé en tant qu'héroïne, elle savait une ou deux petites choses quand même, laissant filtrer une ou deux informations sans le vouloir. Et ce n'était pas une planche qui allait avoir raison d'elle! Non mais s'était qui son adversaire? Super-Arbre? Même si la balançoire se calmait, ce n'était pas le cas du tourniquet et si deux planches bien fixé ont pu se détacher alors... fallait vite courir et fuir cet endroit maudit pas le diable, les fantômes ou qui que ce soit! Aoki courait avec elle mais c'était difficile! La peur battait facilement la fatigue ce qui l'empêchait de penser à ses jambes sans force, sa fatigue mais ses maudits talons, comment courir dans une situation de crise alors qu'elle avait ça!

C'était extraordinaire qu'elle ne soit pas tombé ni même qu'elle se soit foulé la cheville et la voilà à l'abri alors que le tourniquet avait foncé sur le mur, évitant de finir morte. Arrivant dans un parking vidé de présence, Félicia faisait tout pour la rassurer mais elle avait les larmes au bord des yeux. Ne pas paniquez... Elle avait envie de dire le contraire. Elle n'était pas habituée aux mégalos dangereux que Félicia a pu combattre dans sa carrière, elle ne connaissait rien non plus aux bandits qui braquaient des banques ou prenaient des otages. Elle était loin de tout ça! Elle éduquait des jeunes pour en faire des vedettes, peu importe que ce soit la danse, la mode, le dessin, c'était de l'art qu'elle côtoyait, pas du sang et des fous! Elle relâchait sa main mais Aoki retourna bien vite la reprendre, peur de la perdre, qu'il lui arrive malheur, elle refusait de la perdre, ne serait-ce que de vue.

« Pardon... si j'avais su... je serais pas venue... J'aurais dû rester chez toi mais... Kanzaki... * snif * je voulais la venger! Je voulais t'aider! »

Aoki craquait peu à peu, après ce type devant l'hôtel, c'était Félicia qui allait mal puis les lumières qui disjonctent puis les jeux, elle en avait marre de tout ça. Elle voulait se réveiller de ce long cauchemar qu'elle vivait depuis ce matin. Pourquoi ça ne pouvait pas être comme prévu? Se réveiller avec Félicia, nue, puis un bon câlin pour commencer la journée, pourquoi pas une douche à deux puis elles auraient parlé un peu et seraient sortie cette après-midi, faire les boutiques, un cinéma ou autres. Pourquoi ne pas finir avec un petit diner romantique, comme lors de leur rencontre? Avec un petit arrêt dans un sexe-shop avec un pari stupide et la perdante auraient dû prendre une surprise pour finir la soirée et finir tout ça dans les draps d'Aoki, à jouer à une partie de jambe en l'air, ignorant ce que ça aurait pu être comme jeu... Elle ne pensait pas à ça actuellement, elle n'en avait pas la force. Quand ce cauchemar allait prendre fin pour commencer cette belle journée avec Félicia Hardy qui la réveillerait tendrement en lui secouant doucement les épaules ou avec un baiser? Quand cela allait se produire? Elle en avait marre de cette longue nuit et de ce cauchemar! Serrant sa main de libre, elle se retenait de pleurer pour ne pas alerter ce méchant qui les suivait mais elle en avait marre! Ensemble, elles marchaient dans cette rue privée, arrivant devant la porte à la serrure électronique, Félicia avait trouvé rapidement la combinaison. Peut-être que le coup de pied pour l'ouvrir était le bon code? Quoi qu'il en soit, elle voulait renter chez elle ou chez Félicia, peu importe, elle voulait se coucher et se réveiller à l'aube d'une journée où tout cela ne serait qu'un mauvais rêve...

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 39 mardi 26 février 2013, 10:18:54

« Pardon... si j'avais su... je serais pas venue... J'aurais dû rester chez toi mais... Kanzaki..., lâcha-t-elle, avant de renifler. Je voulais la venger ! Je voulais t'aider ! »

L’aider... Voilà bien une chose dont Félicia ne doutait pas. Mais elle n’avait pas besoin qu’Aoki se mette à craquer maintenant. Indiscutablement, il se déroulait ici des choses surnaturelles, terriblement dangereuses. Elle commençait à peine à percevoir tout le potentiel dont l’Éventreur était capable. Il était tout, sauf un psychopathe ordinaire. C’était un magicien qui avait visiblement des pouvoirs terrifiants. Félicia ne dit rien, préférant avancer. Le duo remontait une petite rue sombre avec le portail, et elle préféra ouvrir la porte à côté, celle pour les piétons. Un bon vieux coup de pied la fit ouvrir dans un grincement, et elle fit signe à Aoki de la suivre.

« On retourne à la moto, et on rentre à l’appartement. »

L’idéal était de rassurer sa chérie, qu’elle ne panique pas inutilement. Dans cet état, elle serait en effet bien plus dangereuse. Félicia était aussi nerveuse, car, mine de rien, elle avait été balancée comme un fétu de paille contre une voiture. Elle était juste habituée à ce genre de situations, et donc, partant de là, plus à même de conserver son calme, de ne pas paniquer, et de conserver la tête froide. Les deux femmes avancèrent le long d’un trottoir, Félicia s’emparant de son téléphone portable pour localiser sa moto, déclenchant une application de ce dernier pour enclencher le pilote automatique, et la faire venir. Comme la voiture de James Bond. Le temps que la moto arrive, Félicia se retourna vers Aoki, et la prit dans ses bras.

« Détends-toi, répéta-t-elle en lui caressant le dos, calme-toi, ma belle... Là, tout va bien, tu vois... On s’en est sorties... »

Elle lui caressait désormais les joues, se trouvant dans un rôle assez rare chez elle. La Chatte Noire était une solitaire, une femme luxueuse qui aimait cambrioler les bijouteries et prendre les risques. Au lieu de ça, elle se retrouvait à devoir calmer une femme, à faire la psychologue. Félicia Hardy, psychologue... Non, ça sonnait faux... Ou alors, elle avait muri avec l’âge pour devenir une femme un peu moins surexcitée. Félicia l’ignorait... Mais elle savait qu’avec Aoki, elle se sentait bien moins volage, bien plus nerveuse, bien plus anxieuse... Les signes avant-coureurs de l’amour, ce sentiment terrible qui l’avait déjà autant fait souffrir que quand Octopus l’avait envoyé à l’hôpital. Elle embrassa Aoki sur les lèvres, l’invitant à se blottir contre son corps, et entendit sa moto revenir. La Chatte Noire se retourna, et grimpa sur cette dernière, puis fit signe à Aoki de la rejoindre. Félicia n’ayant qu’un seul casque, elle le donna à Aoki, puis démarra rapidement.

Comme elle s’y attendait, le courant avait été coupé dans tout le secteur, et les gens qui ne dormaient pas ou n’étaient pas là étaient dehors, essayant de comprendre ce qui se passait. Félicia fila rapidement, et revit l’éclairage public, confirmant que la panne de courant ne touchait pas toute la ville, mais simplement une partie. Elle s’enfonça le long des boulevards, moto imperceptible roulant bien au-dessus des limitations de vitesse, zigzaguant entre les véhicules, le long de grands boulevards éclairés. Ses cheveux flottaient au vent, et elle continua à rouler, jusqu’à pénétrer dans le parking souterrain de son immeuble. Elle arrêta sa moto, puis les deux femmes filèrent dans l’ascenseur, jusqu’à s’enfermer dans l’appartement de Félicia, où l’éclairage fonctionnait.

« Je crois que je suis bien contente d’être de retour chez moi... Si j’étais toi, Aoki, j’irais prendre une douche. Dans ce genre de situations, une douche chaude, ça fait toujours du bien. »

Félicia parlait par expérience. Elle en savait quelque chose.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 40 dimanche 17 mars 2013, 21:39:49

Épuisée et au bout du rouleau! Il y avait peu de mots pour bien décrire son état de fatigue autant que physique que moral, surtout moral d'ailleurs. Ses nerfs étaient taillés doucement toute la journée sans pouvoir vraiment se reposer, même son sommeil était agité par des drôles de rêve. Ce fut le cas durant sa petite sieste avant de quitter son domicile avec Félicia. Montant derrière elle sur sa moto, elle se serrait bien fort contre la jeune femme afin d'avoir le moins de risque de tomber du véhicule qui roulait à toute allure en ville pour rejoindre au plus vite son appartement. Une fois que ce fut chose faite, elle lui conseilla de prendre une douche et même si elle était fatiguée, elle allait quand même le faire. Après tout, ce matin elle n'en avait pas eu le temps avec l'arrivée de la police. Même les baisers ou les câlins de la Chatte Noire lui semblaient moins bon que d'habitude mais ce n'était pas évident de sourire et d'être heureuse quand on avait le moral dans les chaussettes. Aoki s'en allait dans la salle de bain, laissant les vêtements de Félicia dans la panière avec ses sous-vêtements – ou plutôt sa culotte, c'était la seule chose à elle qu'elle portait encore, tout le reste avait aussi rejoint la panière lorsqu'elle s'était préparée à rejoindre la chatte en boîte. Nue sous la douche, elle laissa un bon moment l'eau chaude couler sur son corps, elle n'avait pas la force de prendre du savon ou autre pour se laver, elle était gelée sous cette eau chaude, elle en était prisonnière, impossible de lever le petit doigt.

Tous les évènements de la journée se bousculaient dans sa tête, un véritable bordel! Kanzaki, l'éventreur, la boîte, ses cauchemars, ce type, les objets qui bougeaient tout seul! Promis à présent, elle ne dérangerait plus la Chatte Noire sur le terrain! Elle avait bien compris ce que ça voulait dire « danger ». Après quelques minutes inertes, elle avait réussi à se laver entièrement avant de sortir pour s'essuyer. La jeune femme avait pu trouver une petite culotte ainsi qu'un t-shirt sur le lit de l'héroïne, cela devait être son pyjama? Ce n'est pas comme si c'était dérangeant. Félicia avait actuellement l'occasion de la voir nue ou plutôt avec une serviette autour de la poitrine, cachant comme il faut ce qu'il fallait. Elle aurait pu en avoir l'occasion chez Aoki mais disons que leur envie leur faisait prendre une douche ou bain à deux ou alors l'une rejoignait l'autre à peine essuyer rapidement. Aoki était d'ordinaire si chaude, une véritable chatte lors de sa saison des amours mais depuis ce matin, elle n'avait plus cette force. Ne voulant pas avouer ses sentiments à Félicia, elle s'enveloppait dans un cocon de luxure pour la garder auprès d'elle le plus longtemps possible, faire naître en elle l'amour qu'elle ne savait pas existant déjà chez la chatte. Deux fois l'amour lui avait fait mal, elle ne voulait pas en souffrir. En faisant le premier pas, elle avait souffert, dorénavant, ce sont les autres qui devront le faire... mais pas ce soir, ni pour les prochains jours, Aoki ne voulait que du repos et la mort de ce connard qui hantait les rues de Seikusu.

La jeune femme voulait attendre son amour dans le lit, se blottir contre elle pour trouver un peu de repos et de réconfort cette nuit avec elle mais la fatigue avait fait une nouvelle victime. Elle dormait déjà dans les couettes de l'Américaine quand elle l'avait rejoint, un sommeil si paisible apparemment. Qui sait s'il le restera longtemps? La majeure partie de ses songes furent oublié à son réveil. Elle n'avait retenu qu'une phrase en ouvrant les yeux doucement, une phrase prononcée avec la voix de Kanzaki, d'où le fait que seule cette chose l'avait marquée. Reste dans la lumière. Pourquoi? Cette phrase pouvait avoir plusieurs sens en admettant que ce soit un avertissement. D'un aspect religieux, elle devait abandonner sa vengeance et laisser la police faire son travail? Éviter les coins sombres où le danger était monnaie courante comme dans le quartier Toussaint? Un accident quelconque dans l'ombre, dans la rue? Elle ne savait pas comment interpréter cela? Si ça se trouve, ça n'avait aucun sens? Une simple phrase entendu dans son sommeil? Quoi qu'il en soit, elle retrouva bien vite l'odeur, la chaleur et la douceur de Félicia Hardy à ses côtés. Aoki se blottissait contre elle, ce fut peut-être le cas cette nuit mais là, elle le vivait vraiment, elle le ressentait. Le nez dans ses cheveux longs, tombant sur son cou, elle restait là, semi-réveillé à dormir avec elle jusqu'à ce qu'elle gigote en prouvant être réveillé, vraiment. Aoki la recevait de ses rêves avec un petit baiser rapide mais plaisant sur les lèvres, ne perdant pas un centimètre de contact avec elle pour autant.

« Bien dormi, Félicia? »

S'accrochant un peu plus à elle, elle trouvait que ça allait un peu mieux. Beaucoup moins fatigué mais même moralement, ça allait mieux que la veille, un peu.

« Tu veux bien rester un peu avec moi dans le lit? »

D'ordinaire, on savait comment ça finissait ce genre de demande mais il est bon et nécessaire parfois de casser les habitudes... Un peu de repos en plus n'était pas de refus après tout! Qui sait ce qu'elles pourront avoir comme bonne et surtout comme mauvaise surprise?

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 41 lundi 18 mars 2013, 10:10:54

Tandis qu’Aoki alla se doucher, Félicia resta dans sa combinaison, et se renseigna sur Internet, tout en se transformant, reprenant son apparence de femme blonde, normale. Sous cette apparence, elle flottait très légèrement dans sa tenue, et pianota sur Internet, en profitant aussi pour jeter un œil sur les données qu’elle avait récupéré au commissariat. Il n’y avait que des informations sommaires, des analyses reposant sur des suppositions, et des procès-verbaux. En un mot, l’enquête piétinait.  Elle n’avançait  pas, et les éléments que Félicia avait obtenu avec Aoki semblaient témoigner que leur adversaire n’était pas un vulgaire criminel, mais quelqu’un doté de capacités surnaturelles. La Chatte Noire alla donc sur un site Internet privé : la base de données du SHIELD. On pouvait y accéder depuis Internet, à condition d’avoir, non seulement des mots de passe qui changeaient périodiquement, mais aussi d’être autorisé sur une liste à y accéder. Comprenant de nombreuses informations sensibles, la base de données était logiquement protégée, et même Félicia n’avait pas accès à tout. Elle avait toutefois accès à la liste des criminels recherchés, présentant des particularités surnaturelles, et établit une liste de recherches centrée en Asie du Sud-Est. De nombreux noms défilèrent, et elle essaya d’affiner la recherche en proposant plusieurs mots-clefs, comme « TÉLÉKINÉSIE », « TÉLÉPORTATION », ou encore « OMBRE ». Il y eut différents noms, beaucoup moins nombreux, mais elle ne trouva rien de probant. Un télépathe vivant dans les jungles cambodgiennes, un pseudo-magicien recherché par la police à Singapour pour avoir maquillé en accident la mort de plusieurs personnes ayant participé à un braquage de banque... La base de données du SHIELD était très complète, car elle disposait de la plupart des bases de données des polices nationales et internationales des pays-membres de l’ONU. Il y avait donc de quoi faire, et l’administration du SHIELD était une lourde bureaucratie, avec de nombreux employés, pour permettre un service complet et un traitement de l’information optimal.

Félicia soupirait en lisant la fiche d’un membre des Triades, qui, à Hong-Kong, avait usé d’un pouvoir magique pour envoyer une onde sonore qui avait repoussé une voiture de police lors d’une fusillade. Elle avait entendu l’eau de la douche cesser, et regrettait aussi de ne pas pouvoir rejoindre Aoki dans la douche. En temps normal, Félicia aurait probablement fait ça, car elle adorait prendre sa douche avec Aoki. Cependant, les circonstances ne s’y prêtaient guère. Sa chérie était traumatisée, et elle-même avait été marquée par son combat contre le supposé Éventreur. C’était un Occidental, assurément. Que faisait-il à Seikusu ? Était-ce lié aux Portails ? Ou y avait-il une autre raison ? Elle aurait sans doute du élargir la recherche en Occident, mais les informations seraient bien trop nombreuses pour qu’elle puisse les gérer ce soir.

Étouffant un bâillement, Félicia sentit la fatigue l’emporter, alors qu’Aoki s’était allongée dans sa chambre. Elles allaient dormir ensemble. Sa concubine aurait très bien pu prendre une chambre d’amie, l’appartement de Félicia étant suffisamment immense pour se le permettre. Et, si la Chatte Noire était un oiseau de nuit, c’était aussi une chatte, qui, comme tous les félins, parvenait difficilement à lutter contre la fatigue. Elle se déconnecta des serveurs du SHIELD, et éteignit son ordinateur, puis se rendit dans sa grande chambre. Aoki dormait déjà, et, dans la pénombre, Félicia l’observa, un léger sourire sur les lèvres. Elle se rappelait cette fois où elle l’avait dérangé de sa nuit, suite à un défi dans le parc... Qui aurait cru que ça aurait été aussi loin ? La vie réservait bien des surprises. Aoki avait enfilé une culotte et un tee-shirt, que Félicia avait mis sur le lit, et cette dernière, de son côté, ôta sa combinaison en cuir, et opta pour une nuisette rose avec de la dentelle noire. Une tenue particulièrement sexy, selon ses goûts, et elle s’allongea également dans son grand lit, offrant à Aoki un baiser sur les lèvres. Elle sentit cette dernière remuer légèrement, et la Chatte Noire lui caressa la joue.

« Dors bien, je prends soin de toi, Aoki... »

Félicia s’allongea ensuite sur le dos, et ferma les yeux, sentant le sommeil la gagner rapidement.

*
*  *

Elle atterrit sur l’un des toits les plus élevés de Seikusu, et regarda la ville s’animer sous ses pieds. Le vent frais faisait remuer sa longue chevelure blonde sous sa capuche, mais elle s’en moquait. Elle se contentait d’observer la ville, sentant une indicible présence, une silencieuse menace. Elle ignorait précisément où la menace se trouvait, mais elle pouvait la sentir. Arrivait-elle trop tard ? C’est ce qu’elle craignait... Il lui fallait en avoir le cœur net, et elle descendit en contrebas, sautant du toit du gratte-ciel. Une superbe chute. Elle se reçut sans difficulté sur une place pavée entre plusieurs gratte-ciel, et s’avança dans une relative obscurité, nuancée par quelques lampadaires discrets. De ses yeux bleus, elle observait la zone, et se téléporta, se retrouvant rapidement, invisible, au milieu d’un autre Seikusu, un Seikusu où tout était magique, où tout était vu sous le prisme des flux magiques. Les Portails formaient comme des puits lumineux, et elle voyait la pourriture s’avancer. Elle voyait des points d’ombre, des individus enveloppés de brume.

« L’infection se protège... »

Était-elle arrivée trop tard ? Cette question l’angoissait atrocement, car un échec n’était pas permis. Il y avait trop d’intérêts en jeu, trop de risques. Elle ne pouvait pas se permettre d’échouer.

*
*  *

Félicia fut tirée d’un délicieux rêve érotique par un baiser d’Aoki sur ses lèvres. Clignant lentement des yeux, ce baiser la réveilla, et elle ouvrit les yeux, retenant un bâillement. Le visage de sa belle était juste devant elle. Elle se blottissait contre elle, et Félicia ne répondit pas, clignant des yeux. Les ampoules de la chambre diffusaient une faible lumière, agressive, mais sans excès. Il fallait juste que la Chatte Noire se réveille.

« Tu veux bien rester un peu avec moi dans le lit ? »

L’intéressée ne répondit pas sur le coup, préférant se redresser, et fit délicieusement craquer son dos, sentant des frissons la parcourir le long de sa colonne vertébrale. Elle secoua la tête, et étira ensuite ses bras, puis, sans prévenir, se retourna vers Aoki, et allongea cette dernière sous son corps. Félicia souriait, et l’embrassa en retour sur les lèvres, un baiser assez fort.

« Je dors toujours bien avec toi, ma belle, ronronna-t-elle contre son oreille, leurs seins se frottant l’un contre l’autre... Et je veux bien rester avec toi... »

Elle l’embrassa à nouveau sur les lèvres, se faisant très tactile et insistante. Il n’était pas bien difficile de comprendre ce que la jeune femme avait en tête. Félicia embrassa encore Aoki, sur le nez.

« Faisons l’amour, Aoki, ça ne pourra que te faire du bien... Une journée sans sexe, c’est une journée gâchée... »

La Chatte Noire savait très bien qu’Aoki était toujours en deuil, mais pleurer sur la mort de Kanzaki ne ferait pas revenir cette dernière. Et puis, comme elle voulait traîner encore un peu dans le lit, Félicia y voyait une excellente occasion de pouvoir lui faire l’amour. Son rêve érotique y était pour beaucoup, ayant stimulé son excitation. Pour le coup, Félicia avait toujours adoré, quand elle avait des partenaires masculins, se réveiller en sentant leur membre durci taper contre ses fesses, signe de pensées particulièrement chaudes, donnant naissance à une érection spontanée. Commencer la journée en faisant l’amour... Que trouvait-on de mieux ?
« Modifié: lundi 18 mars 2013, 20:30:03 par Félicia Hardy »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 42 vendredi 22 mars 2013, 15:23:51

Le réveil était déjà plus doux qu'hier, pas de précipitation, pas d'annonce néfaste, rien qu'elle et Félicia dans une délicieuse étreinte. La jeune femme n'avait toujours pas vraiment le moral mais au moins contre la célèbre voleuse, elle se sentait bien et c'était confortable. Un câlin avec la femme aimée, ça n'avait pas de prix. Au diable le reste, elle pouvait rester avec elle des jours entiers, oubliant tout, foutant tout en l'air pour juste passer un moment dans cette bulle, ce cocon qui la laissait loin du monde extérieur. Aoki aimait cette femme, un aveugle l'aurait vue mais impossible de lâcher ses quelques mots qui étaient comme des oursins dans sa gorge, elle avait peur que tout tombe à l'eau quelques instants, jour, semaines plus tard. Aoki avait du mal avec l'amour et préférait donc voir Félicia faire le premier pas mais même aujourd'hui, ça n'irait pas, le deuil était toujours en elle et elle refusait de se voir sourire et vraiment heureuse après la mort de Kanzaki. Dans quelques jours, de l'eau aura coulé sous les ponts et la jeune femme reprendra ses activités habituelles, mais pas maintenant. La Chatte Noire se redressait pour mieux s'étirer avant de s'allonger sur elle, donnant un nouveau baiser plus passionné et plus long mais surtout meilleur. Elle n'avait pas vraiment osé aller plus loin que le simple petit baiser en cette mâtinée, se disant pas prête à cela et pourtant ce baiser prouvait que si.

Le fait de l'avoir encore pour elle durant quelques minutes lui faisait plaisir, que demander de mieux? Elle avait l'impression depuis hier que sa vie tombait en morceaux et Félicia était la seule qui savait lui prouver le contraire. La chatte se faisait de nouveau si proche, si instante que la jeune femme ne savait pas dire non, finissant le tout avec un petit baiser sur le nez. C'est mignon. Elle lui proposa un peu de sexe, soi-disant qu'il y a rien de mieux. Certes mais même avec du sexe, hier aurait restée la même journée qu'elle avait vécue, mais pas aujourd'hui. Un peu de chagrin avait disparu et c'est vrai que l'envie de sentir Félicia contre elle était tentante. Hier elle n'aurait pas pu, c'était limite si elle se forçait à l'embrasser mais aujourd'hui, ça devrait aller.

« D'accord... mais je veux quelque chose de doux alors. »

Oui, même si elle adorait ça d'habitude, elle ne se sentait pas d'humeur sauvage, brutal, vulgaire, non, un peu de tendresse dans ce monde de fous! D'habitude, ce genre d'ébat en douceur, ça arrivait... un ou deux fois sur dix. Ce n'était pas rare mais disons moins habituelle avec les préférences des deux femmes. Aoki venait d'elle-même l'embrasse en passant une main dans ses cheveux d'or, long et doux, elle aimait chaque chose chez la belle Américaine. Passant ses mains le long du dos de Félicia, elle ressentait le tissu de sa nuisette et elle en décolla doucement ses lèvres pour pencher la tête sur le côté pour en voir le rose qui débordait des couvertures. Intéressant, c'est vrai.

« Tu veux bien te redresser que je vois ça de plus près? »

Elle laissait sa belle se redresser tout en élégance, ses formes étaient superbes comme toujours, le rose la rendait plus jolie. Autant le noir ou le rouge la rendait plus sexy, le rose la rendait plus femme et plus jolie donc. Aoki passait ses mains de sa poitrine en descendant le long de ses hanches pour finir sur ses cuisses chaudes.

« Je pense que ça serait injuste de ne pas profiter de ce moment, surtout avec une si belle nuisette. Tu es toujours si belle, Félicia. »

Aoki redevenait souriante même si l'on décelait toujours une pointe de tristesse, elle n'était pas joyeuse comme d'habitude mais la chatte avait déjà réussi à la convaincre de s'amuser, il suffit de laisser le temps et les caresses faire leur œuvre. Elle n'était pas si élégante de son côté, un t-shirt banal, une culotte de Félicia. Cela avait un petit coté érotique de faire ce genre de chose dans une culotte à elle, une dans laquelle elle aurait surement déjà mouillé? Il y avait quelques petites choses amusantes malgré tout ce matin. Aoki remonta ses mains doucement pour profiter de la douceur de sa peau, remontant doucement le long en remontant en même temps la nuisette, laissant ses doigts se glisser doucement en dessous. Peut-être devrait-elle le lui dire, maintenant, ce n'était pas compliqué de dire je t'aime? Cet instant, ensemble, Félicia aussi belle, l'une fixant le regard de l'autre... Mais non.

« Viens. »

Le seul mot qu'elle prononça pour l'inciter à reprendre le baiser ou commencer sur de nouvelles bases cette petite partie de plaisir.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 43 samedi 23 mars 2013, 11:08:30

Il allait de soi que Félicia ne s’était pas amusée à enfiler sa nuisette pour le simple plaisir de la mettre. Elle avait eu des arrière-pensées en se couchant. Aoki était déprimée par la mort de Kanzaki, et il fallait donc qu’elle l’aide à aller mieux. Ce n’est pas que Félicia ne l’aimait pas, mais elle se voyait mal passer ses journées avec une femme flirtant avec la dépression, surtout si elle affrontait l’Éventreur. Elle avait besoin de se détendre, car son adversaire était redoutable. Elle avait donc décidé d’acculer Aoki. En se blottissant contre elle, Félicia eut ainsi la satisfaction de la voir acquiescer, ses mains caressant ses cheveux, puis sa nuisette. Obtempérant à sa requête, la Chatte Noire se redressa, lui offrant la vue de son superbe corps. Elle vit Aoki dévisager sa nuisette, et une petite lueur s’alluma dans ses yeux. Respirant lourdement, la Chatte Noire se mordillait les lèvres. Faire l’amour était pour elle très important, surtout quand elle dormait avec Aoki. Il était rarissime qu’elles ne fassent pas l’amour ensemble, et, pour être honnête, Félicia ne se souvenait pas d’un seul précédent où, couchant ensemble, elles n’avaient pas fait l’amour. A l’idée de coucher encore avec Aoki, elle ressentait les mêmes frissons d’excitation.

*Je l’aime, tout simplement... Mais je ne peux pas l’avouer... Pas maintenant.*

Félicia observait silencieusement Aoki, à califourchon sur elle, lui offrant la vue de son corps. Même sans être transformée, Félicia restait une belle femme, avec un corps bien proportionné, et de magnifiques formes. Un vrai produit de beauté.

« Je pense que ça serait injuste de ne pas profiter de ce moment, surtout avec une si belle nuisette. Tu es toujours si belle, Félicia. »

Elle sourit à son tour, et laissa Aoki promener ses mains sur son corps, remontant légèrement sa nuisette. Cette dernière était retenue par une espèce de lacet. C’était une nuisette de luxe, aussi belle que chère. Mais Félicia avait pour ainsi dire craqué dessus, et était, de toute manière, une femme qui aimait faire de grosses dépenses d’argent. Elle n’avait caché une vive attirance pour le luxe, qui l’amenait constamment à flirter avec la loi. Cleptomane, elle essayait de compenser ce désir en s’attaquant aux fortunes mal acquises, afin de concilier la voleuse qui était en elle, et la super-héroïne. Aoki lui demanda de venir, et Félicia vint.

La Chatte Noire se laissa tomber sur le corps de sa belle, et l’embrassa voracement sur les lèvres, fourrant sa langue dans sa bouche, posant sa main sur ses cheveux, les pressant tendrement, tandis que leurs seins s’enfonçaient moelleusement les uns contre les autres. Sa main libre se glissa dans le dos d’Aoki, et caressa naturellement ses fesses à travers sa culotte. Aoki portait ses vêtements, ce qui, dans une certaine mesure, était une raison de plus de lui faire l’amour.

« N’aie pas peur de salir la culotte, ce ne sera pas la première fois... » susurra-t-elle dans son oreille.

L’occasion était vraiment propice pour lui déclarer sa flamme, mais, au lieu de ça, elle préféra opter pour la solution physique, et ramena ses doigts de ses fesses à son intimité, caressant cette dernière à travers la culotte. Elle enfonça son doigt à l’emplacement de son intimité, un sourire sur les lèvres.

« Plutôt que de mouiller tes yeux, mouille plutôt cette partie-là de ton corps, ce sera autrement plus intéressant. »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 44 lundi 01 avril 2013, 17:50:14

Oublié la mort dans la procréation était peut-être une sorte de solution? Dans leur cas c'était illogique c'était deux femmes et donc, pas moyen d'avoir un enfant naturel entre elles mais l'amour restait l'amour. Ce monde avait tant de mystère, elle était persuadée qu'il devait y avoir un peuple, une tribu quelque part sur terre qui devait oublier la mort de cette façon, faire en sorte qu'un décès soit l'occasion de donner la vie à un être non pas pour le remplacer mais pour maintenir un certain équilibre. La belle nuisette de la belle chatte lui donnait presque du remords à avoir ce look négligé mais elle n'avait pas eu comme projet de ne faire qu'un avec Félicia au coucher comme au réveil. Le baiser avait eu si bon goût et c'était si bon! Peut-être que sa déprime rendait ce besoin comme cette sensation meilleure, elle n'en savait rien mais maintenant que la machine était lancée, il lui serait impossible de s'arrêter. Sa main caressait son corps en même temps que celles d'Aoki qui continuait de remonter doucement sa nuisette, se demandant si oui ou non elle avait mis quelque chose en dessous? Culotte, string? La curiosité devenait de plus en plus mal placée. Ses petits mots glissés dans son oreille la firent frissonner. C'était con ou dégouttant pour certains mais ça l'excitait dans un sens. Lorsque son doigt appuya sur sa fente, elle eut un frisson en se cambrant doucement en arrière contre le matelas avant de remonter une de ses mains pour placer son index sur les lèvres de la chatte.

« Chuuut... laisse-moi oublié ça, au moins pour cet instant à nous, Félicia... »

Elle souriait doucement avant de rapprocher sa bouche pour lui quémander un nouveau baiser, le bras autour de sa nuque avec sa main sur son épaule, la seconde caressant sa fesse, le tissu de la nuisette était si doux. Elle n'arrivait pas à deviner la matière? Soie? Satin? Peu importe, elle se laissait faire en continuant son baiser, laissant leur chaleurs corporelles les réchauffer avec les couettes en plus. Lorsque le baiser se coupa, elle approcha ses lèvres de son oreille pour mieux lui susurrer quelques mots coquins.

« Tu sais... j'ai toujours eu envie de porter de tes vêtements... surtout pour mieux mouiller dedans. Tu trouves ça comment? Vicieux? Amusant? »

Il en allait de même que ça allait de soi que ça fonctionnait aussi avec les vêtements actuels. Son amour était si grand pour la belle blonde qu'elle pousserait la perversité à vouloir porter une culotte – ou string – de Félicia où elle venait à peine de mouiller voire jouir dedans. Mais gardons certaines choses secrètes, ce n'était pas vraiment le moment de se montrer perverse, pas trop du moins. Gardant son petit sourire coquin, elle déposa la tête sur l'oreiller, plongeant son regard sur ses lèvres délicates qu'elle avait envie d'embrasser, son nez si mignon, ses yeux à tomber... l'occasion était trop belle, elle venait peut-être de lui dire quelque chose de vicieux et pervers mais elle trouvait cet instant si romantique. Se faire réconforter par celle qu'elle aimait, sa patience, ses efforts pour la faire sourire, elle avait envie de lui avouer son amour, c'était plus fort qu'elle mais la peur la bloquait et elle trouvait presque injuste de vouloir oublier Kanzaki en se couvrant d'amour. Elle devait penser à elle, non pas nuit et jour mais ne pas l'oublier, au moins lui rendre justice. Continuant de caresser ses fesses à deux mains cette fois, elle passait son regard sur sa poitrine bien à l'air, tentant surtout d'y voir la ficelle...

« La ficelle est juste décorative ou bien je vais te déshabiller si je tire dessus? »

Il lui semblait que ce n'était que de la décoration mais on ne sait jamais? Elle avait peut-être mal vu?


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