Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[End] I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

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Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 75 mercredi 21 août 2013, 16:15:00

« Je suis désolé de paraître égoïste mais pourquoi vouloir Félicia là-dessus? Personne dans cette ville ou même autour ne peut pas la remplacer? Je suis sur qu'en fouillant vos fichiers, vous trouverez quelqu'un. »

Un léger sourire étira les lèvres de Norman suite à la tirade d’Aoki. Norman aurait tout à fait pu envoyer un autre agent, et la procédure standard impliquait d’ailleurs d’envoyer, pour ce genre de situations, un simple policier. Concrètement, Norman n’avait aucune réelle piste qu’il y ait des activités surnaturelles justifiant l’intervention du SHIELD. Au Japon, le SHIELD ne pouvait intervenir que dans certaines conditions bien précises, afin de respecter la souveraineté japonaise. Très simplement, il fallait des manifestations tangibles d’activités paranormales, où le SHIELD s’avérait compétent. En l’état, les preuves étaient un peu minces. Si Norman envoyait Félicia, c’était parce qu’elle était discrète, et parce qu’il n’avait pas un aussi grand pouvoir que ça au sein du SHIELD. Il faisait partie du service juridique, mais n’était nullement un officier. Or, s’il envoyait un agent régulier voir les frères Anderson, il y aurait de la paperasse, ça se saurait, et il devrait rendre des comptes à ses supérieurs. Félicia était plus discrète, et, de plus, c’était une femme avec qui on avait facilement tendance à se laisser aller.

C’est ce que Norman expliqua tranquillement à Aoki. Il était avocat, et connaissait donc la loi. Tout ceci pouvait paraître assez abstrait à Aoki, et n’être rien de plus que des magouilles politiques, mais c’était aussi très complexe. Il en avait parlé pendant des heures lors de conférences auprès des agents du SHIELD. Les problèmes juridiques n’étaient pas à négliger. Combien de criminels capturés par des super-héros avaient été libérés pour vices de procédure ? Comment justifier que tel individu était un voleur, quand on avait aucun rapport de police l’attestant, aucun témoignage sérieux ? Norman, en tant qu’avocat, était bien placé pour savoir qu’il était important de suivre la procédure, et pour connaître cette dernière.

« Nous manquons de temps pour réunir les informations nécessaires, et avoir le droit d’ouvrir une enquête. Ce que je demande à Félicia est purement informelle. Il n’y a pour l’heure aucune enquête en cours.
 -  Je suppose que tu es en train de t’activer pour ça.
 -  Évidemment. Écoutez, je sais que tout ça est délirant, mais ce qui s’est passé à Bright Falls est réel. Les photographies parlent d’elle-même. Alan Wake n’a jamais été retrouvé, et la seule chose qui relie Bright Falls à ce qui se passe, ce sont ses empreintes génétiques. Il me faut du temps pour contacter les supérieurs et monter un dossier qui ait l’air suffisamment fiable pour qu’on lance une enquête. »

La Chatte Noire comprenait plus ou moins. Visiblement satisfaite, Aoki poursuivit :

« Mais ses deux frères, vous pensez qu'ils auront une solution simple à apporter pour éviter que cela recommence ici ? »

Norman secoua la tête, avouant son impuissance :

« Nous avons retrouvé leurs dossiers de suivi dans les ruines de Cauldron Lake Lodge. Ils y sont décrits comme des individus excentriques, de grands amateurs de chanson, mais, puisqu’ils se lancent dans une tournée, je pense qu’ils devraient être sains d’esprit... Les Anderson savent quelque chose. Je te demande d’y aller, Félicia, et d’obtenir ce que tu peux, mais je vous rappelle que c’est dangereux. »

Félicia l’avait très bien compris, et lui fit un petit sourire espiègle :

« Le danger, Norman, ça m’attire, tu devrais le savoir... »

Il ne répondit pas. En réalité, il le savait très bien. Félicia se releva.

« Sois galant, Norman, et paie-nous l’addition.
 -  Je comptais bien le faire. »

Félicia attrapa le dossier que Norman avait mis sur la table, et fit signe à Aoki de venir.

Leur prochaine destination était le stadium de Seikusu, où le festival de rock de Seikusu était en train de s’installer.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 76 dimanche 08 septembre 2013, 21:52:28

Tout n'était que question de temps? Question de temps pour faire un joli dossier pour faire en sorte que cela soit approuvé? Mais où est la logique? Si la ville risque de finir comme ce petit coin en Amérique, inutile d'un gros dossier, il sort les points communs entre les deux et le montre aux nez de ses supérieurs pour lui montrer que c'est dangereux! La logique était parfois... non pas la logique, les règles! Pour ce genre de chose, il ne devrait pas y avoir de règle. Si on annonce la destruction imminente de la ville, est-ce que Seikusu va écouter et rester calme? Ce serait le chaos et l'anarchie et ce serait la même chose dans n'importe quelle ville. Eux et leurs règles. S'ils assurent la sécurité alors pourquoi c'est si long? Et les deux frères savaient quelque chose mais quoi? Avec tous les dossiers, tous les secrets qu'ils savent des gens, ils ne savent pas quel genre de secret très important avaient ses deux-là? Aoki était presque sûr que si des membres du SHIELD ont fait une fouille de son appartement – on ne sait jamais? – ils n'auraient pas hésité à retourner ses dessous pour trouver un secret et là, pour deux frères amateurs de musiques, ils ne savent pas quel genre de secret ils détiennent de cette ville qui n'en a plus que le nom?

Quittant donc l'endroit en saluant Norman, elle repartait en compagnie de Félicia, déjà un peu plus calme qu'à son arrivée mais cette histoire de secret, de ville rasée, ça commençait à faire beaucoup en deux jours. Perdre Kanzaki, passé la journée à s'en vouloir, jouer les espionnes à distance – ça c'est assez drôle – et vivre des trucs surnaturels, sans compter l'appel de ce matin, tout ça risque de faire déborder le vase. À peine installer dans la voiture que la jeune femme se massait le front, fatiguée...

« Comment tu fais pour supporter tout ça? Ça a duré à peine quelques minutes et j'ai mal à la tête... »

Dire que Félicia était surement plus ou moins habituée à ce genre de chose à cause de ses collègues aux histoires étranges, à cause de ses adversaires aussi aux histoires étranges. À voir les mangas ou comics que les jeunes lisent, elle se disait que leur personnage, univers et tout le reste n'était qu'une perte de temps, trop simple, trop évident et pourtant, aujourd'hui elle avait l'impression de nager en pleins jeux vidéo, mangas ou autres! Elle s'était parfois occupé de ce genre de choses pour remplacer un de ses collègues mais elle n'était pas experte en la matière. Elle aurait un peu plus de respect à présent pour les mangakas ou scénaristes ainsi que leurs fans tient! Restant plutôt silencieuse sur le trajet, Aoki finissait par ouvrir le fond de sa pensée.

« Tu comptes vraiment le faire? Ce que Norman t'a dit, enquêter là-dessus, tout ça? »

Oui elle avait peur pour elle, peur de rester seule. Quand Félicia à survoler ses combats contre des criminels, elle n'imaginait pas cela comme la veille. Elle voyait des petits cons, des petits délinquants que Félicia remettait à leur place à coup de pied au cul – ou dans la tête – puis affaire réglée. Elle ne voyait pas les pouvoirs étranges, les ennemis étranges, tout cela était de la fiction pour elle. Passe encore les super-héros, tout le monde peut en être un avec du courage et de la motivation sans forcément avoir de pouvoir.

« J'ignorais que la fiction et la réalité avaient si peu de différences parfois et maintenant... je crois bien que je risque d'être inquiète pour un rien te concernant... »

La concernante, elle et ses virés. Sinon elle ne s'inquiétait pas pour Félicia maintenant mais quand le danger pointe son nez, quand elle enfilera son costume autre que pour s'amuser avec elle aussi.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 77 mardi 10 septembre 2013, 02:19:57

Le duo laissa Norman dans le restaurant, retournant dans la voiture de Félicia. Cette dernière ne disait rien sur le coup, en train de réfléchir. Quelque chose de gros était en train de se passer. Si Norman venait en personne lui demander de l’aide, c’était qu’il y avait un problème. Bright Falls... Alan Wake, Cauldron Lake, les frères Anderson, les noms tournoyaient dans sa tête. Félicia était un peu larguée, car il y avait beaucoup d’informations à digérer. Le plus troublant, c’était sans doute de savoir que le SHIELD barbotait, et avait du mal à obtenir des informations.

« Comment tu fais pour supporter tout ça ? demanda alors Aoki. Ça a duré à peine quelques minutes et j'ai mal à la tête... »

La Chatte Noire lui sourit, et s’arrêta à un feu rouge. Elle n’eut pas le temps de lui répondre qu’Aoki enchaîna par une autre question. Sa belle était visiblement très nerveuse. L’impliquer était une mauvaise idée. Mais ce n’était pas vraiment à Félicia qu’il fallait le dire. Le sens des responsabilités était quelque chose avec lequel elle avait toujours eu du mal, ce qui, en grande partie, avait expliqué son divorce avec Flash. Lui comme Peter lui avaient reproché de n’être qu’une gamine écervelée prenant inutilement des risques, s’exposant au danger. Mais, en définitive, on faisait toujours appel à elle, dans les situations difficiles. Félicia regarda Aoki. L’impliquer était difficile, car elle n’avait pas de pouvoirs surdéveloppés, ni même un entraînement militaire. Cependant, le tueur en série la poursuivait... Même son appartement ne pouvait pas la protéger. La Chatte Noire réfléchissait à un meilleur moyen de protéger Aoki. La réponse vint d’elle-même, et elle se permit de lui sourire, avant de se pencher ver selle, et de l’embrasser sur les lèvres.

Un coup de klaxon l’avertit alors que le feu était passé au vert, et Félicia accéléra.

« Je ne t’ai jamais vraiment parlé de mon autre vie... Ou de mon passé, quand j’étais à New York, je crois. »

Son passé new-yorkais était un élément dont elle ne souhaitait pas parler, car c’était assez douloureux. Cependant, Félicia en était arrivée à une telle situation qu’Aoki devait savoir. La voiture roulait le long d’un grand boulevard, au cœur de la ville, dans le quartier des affaires. Une succession de gratte-ciel, de couleurs explosives, près des boîtes de nuit. Le cœur économique de la ville. Elles n’étaient que deux femmes au milieu d’une masse difforme et innombrable. Comment croire que les jours de Seikusu étaient menacés ? Elle se croirait presque dans un mauvais film de série B.

« Je suis la Chatte Noire, Aoki. Je suis une voleuse de haut niveau, la fille de Walter Hardy. Je n’ai jamais connu mon père...  Lydia, ma mère, m’avait dit qu’il était mort en tant que soldat, mais la réalité était plus nuancée... Walter, mon père, était un voleur de renommée internationale, qui se faisait appeler ‘‘Le Chat’’. Un jour, il a été capturé, et il a travaillé pour l’armée, en tant qu’espion, avant d’être capturé par les ennemis. »

C’était l’époque de la guerre froide. Félicia continuait à parler. Walter, son père, était pourchassé dès sa jeunesse par des individus puissants : Crâne Rouge, un néonazi terroriste psychotique. Walter connaissait en effet une formule expérimentale que les Alliés avaient utilisé durant la Seconde Guerre Mondiale pour permettre de venir à bout de l’Axe, une formule qu’il avait trouvé en étant jeune. Walter était alors au contact d’agents nazis sur le sol américain, une cellule qui avait été envoyée par des responsables nazis craignant une entrée en guerre des Américains. Walter était alors un simple garçon des rues, travaillant comme serveur dans un restaurant, tout en volant ses clients, généralement de riches bourgeois imbus de leur personnalité. Il avait vu de nombreux Juifs et Européens, et avait tenté de voler les nazis. Ces derniers l’avaient surpris, et avaient menacé de le tuer, s’il ne les aidait pas.

Les nazis avaient eu vent d’un projet scientifique américain secret visant à inventer une arme révolutionnaire, avec le concours de scientifiques européens exilés sur le sol américain. Il s’agissait du projet Manhattan, visant à confectionner des ogives nucléaires, mais leurs recherches les avaient amené vers un autre projet scientifique, visant à créer un sérum qui permettrait d’améliorer sensiblement les capacités de ceux qui le prendraient.

« C’était un virus expérimental, et les Alliés avaient trouvé un cobaye, un individu volontaire, qui voulait aider le peuple : Steve Rogers. Walter avait réussi, avec sa petite taille, son ingéniosité, et sa mémoire photographique, à infiltrer le laboratoire, et avait vu la formule. Sa mémoire était colossale, et il avait réussi à la retenir, à la recopier sur papier. Les nazis auraient payé cher pour cette information, mais, en retournant les voir, Walter avait surpris une conversation entre eux, qui leur a permis de réaliser que ces employeurs étaient des nazis. »

Par la suite, le sérum du Super-Soldat s’était perdu, faisant de Steve Rogers, alias Captain America, le seul utilisateur au monde à le posséder... Et de Walter le seul individu connaissant la formule, tous les chercheurs du projet ayant été tués par la suite. Crâne Rouge avait ensuite fondé l’HYDRA, une puissante organisation criminelle néonazie, fondée sur les ruines du Troisième Reich, et avait toujours voulu retrouver Walter Hardy.

« C’est là que j’interviens... Moi, Félicia, la fille d’une riche femme d’affaires, dure et orgueilleuse. Je n’avais pas mes capacités développées, alors, mais, tout en étant une adolescente qui passait ses soirées avec des amis, j’avais mené mes recherches dans les affaires de ma mère... Et j’étais devenue une voleuse... Mais, un beau jour, mon père est ressorti de l’ombre. Il est revenu nous voir, mais les retrouvailles ne se sont pas très bien passées... Lui et ma mère ont été capturés par un individu sinistre, le maître du crime organisé, celui qui contrôle toutes les mafias et tous les cartels de New York, le Caïd. »

Le Caïd avait voulu que Walter lui donne la formule, et ce dernier, par peur de voir sa femme et sa fille se faire torturer, avait accepté. Wilson était toutefois quelqu’un de méfiant, et, pour être sûr que la formule serait la bonne, il avait utilisé la formule sur Félicia.

« Je devais tester sa formule en allant tuer un homme que j’aimais : Spider-Man. Il m’avait déjà sauvé la vie, et... Il m’aimait aussi, à cette époque. Ensemble, nous avions combattu Octopus, et j’avais bien failli mourir... J’avais accepté l’offre forcée du Caïd, en me disant que, ainsi, je ne serais plus un boulet pour l’Homme-Araignée. Mais je n’avais pas l’intention de le détruire. Spider-Man n’a jamais accepté l’idée que j’ai du travailler avec le Caïd... Il m’a plaqué pour ça, en partie... Le résultat final fut que mon père a été remis entre les mains du SHIELD, que ma mère a été libérée, et que Fisk croyait que j’étais sous ses ordres. Je voulais faire tomber Fisk, réunir des preuves contre lui, car je savais que, tant qu’il serait en vie, il pourrait toujours faire pression sur ma mère. C’est une chose que Spider-Man n’a jamais compris. Pendant des années, j’ai travaillé avec sa bande de crapules, j’ai défié la loi, j’ai affronté de véritables psychopathes, je suis tombée amoureuse d’un étudiant ténébreux qui s’est transformé en un vampire sanguinaire... J’ai même affronté un chasseur de vampires pour le défendre. »

Elle s’interrompit, ayant atteint un nouveau feu rouge. Durant son long monologue, elle s’était rapprochée du festival, et on pouvait voir le Stadium. Il y avait déjà de nombreuses voitures garées, et quantité de gens sur les pelouses, ainsi que plusieurs fourgons de police, des barrières, et de nombreux agents de sécurité dehors. Félicia regarda Aoki en souriant.

« Je suis une Hardy. Nous avons toujours été sous pression. Je suis la fille d’un voleur international qui croupit en prison, et d’une mère qui est un véritable requin en affaires. Et, pour ne rien arranger, j’ai dans les veines un sérum qui accroît exponentiellement mes capacités. Alors, pour répondre à ta question, oui, je vais enquêter là-dessus, mais je ne veux pas que tu sois impliquée. On va voir les frères Anderson ensemble, et je te conduirais ensuite dans un endroit sûr. »

Elle aurait voulu un meilleur moment pour sortir toute cette histoire à Aoki, comme un dîner aux chandelles, mais c’était dit. Elle ne lui avait pas encore tout dit, mais il y avait, en même temps, beaucoup à dire. Même à Flash, elle n’avait pas parlé en détail de sa traque avec Blade et Morbius, où, pendant des mois, elle avait chassé des vampires pour retrouver la mère de Blade. C’était son passé, des éléments qui lui faisaient encore mal. Après tout, la Chatte Noire n’avait pas spécialement envie d’en parler non plus. Le passé était bien là où il était : dans des placards fermés à double tour.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 78 samedi 21 septembre 2013, 22:54:11

Quelle vie quand même. Dire qu'il y a deux jours, elle était tranquille au travail, menant ses recherches pour décrocher un show ou même une apparition pour une de ses idoles, jeunes talents pour leur donner un petit coup de pied au cul pour faire grimper leur carrière, elle s'amusait avec son travail, pensait souvent à une façon de faire venir la chatte chez elle. Elle lui avait déjà passé des coups de fil coquin comme le dernier pour le moment, elle avait fait semblant d'avoir un meuble à bouger pour des envies de changements, elle ne lui avait pas fait le coup de la vie en danger à cause d'un crime ou d'un accident, elle trouverait ça malhonnête de l'inquiéter juste pour finir dans un lit ensemble. Surtout que ça pouvait mener à une dispute ce genre de chose et elle ne voulait pas abimer leur relation, pas même un peu. Et aujourd'hui la voilà cible d'un fou dangereux qui semblait être au minimum un stawlker voir pire? Elle avait vu des choses bizarres et surtout perdue une jeune amie. Du coup, tout cela accumulé, elle n'en pouvait plus. Norman ne lui avait pas remonté le moral, surtout en parlant de ce cas similaire aux États-Unis et le risque de raser la ville pour éviter toute contamination. Elle qui avait sa famille ici, son enfance, ses amis, son travail, Félicia, Hitomi... tiens, pourquoi elle repensait à elle?

Bon même si elle en avait été amoureuse, c'est de l'histoire ancienne mais il serait peut-être bon de boire un verre un de ces jours pour tirer un trait une bonne fois pour toute sur leur relation et se quitter en bons termes... Non pas qu'elles soient vraiment sortie ensemble mais bon... Leur dernière séparation ne fut pas le plus bel hommage aux ruptures en bons termes. En voiture, parlant du talent qu'avait Félicia pour supporter tout ce genre de truc, elle passait à autre chose après un rapide baiser pour la rassurer, parlant du fait qu'elle risquait de toujours être inquiète en voyant le quotidien de la Chatte Noire. Logique en même temps! Si les bons pouvaient avoir de supers pouvoirs, pourquoi pas les méchants? Et ça faisait assez froid dans le dos. En continuant leur route vers le stade, cette dernière lui parlait de son enfance. C'est vrai qu'elle ne savait pas beaucoup sur elle, seulement une adorable Félicia bébé avec son chat – ne pas oublier la photo quand tout sera calmé – et qu'elle avait vécu avec sa mère Lydia ainsi que sa grand-mère, toutes les deux dans un chalet. Félicia commençait à donner les parties manquantes du puzzle, en avouant un peu plus sur sa vie passée, son père disparu, espion et voleur, les histoires entre les alliées et les nazis, les formules pour faire des surhommes ou plutôt super soldat dans ce contexte, tout ça... ça paraissait si étrange? Il n'y avait donc pas seulement Félicia qui avait une drôle de vie? C'est le cas depuis ses parents et donc, avant même sa naissance?

Norman n'avait-il pas raison? Qu'elle avait mal choisi la personne pour une vie calme et douce, paisible? Ce n'était pas le quotidien des super-héros ça! Non, même si ça veut aussi dire ça, Aoki se fiche de voir ce genre de taré dans sa vie, elle aime Félicia et elle ne la quittera pas comme ça! Elle ne lui avait jamais dit qu'elle l'aimait et qu'elle voulait vivre à l'avenir plus qu'une simple partie de jambes en l'air mais elle refuse de faire le premier pas, jugeant que tout va foirer, comme à chaque fois qu'elle a commencé les choses en amour. Comme prévu, elle voulait mener son enquête, oui, c'est pour le bien de tous mais Aoki? Elle l'avait clairement dit, elle va s'inquiéter plus qu'avant lors de ses virées nocturnes, surtout si elle sait où elle va.

« Un endroit sûr... » répétait-elle à voix basse, le regard sur ses cuisses. « Qu'est-ce que tu appel un endroit sûr? Je pourrais bien être dans le meilleur abri antiatomique de cette planète... » elle baissa de nouveau son regard, la voix plus basse encore « Sans toi, je me sentirais trop vulnérable... »

Elle aurait bien pu dire et préciser qu'elle serait bien mieux dans ses bras mais elle ne préférait pas compter sur ses oreilles de féline et risquer qu'elle entende ça, ça fait vraiment trop « fille amoureuse » pour risquer de dire ce genre de chose.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 79 lundi 23 septembre 2013, 02:28:46

Pour autant que Félicia se rappelle, elle n’avait parlé de son passé qu’à ses amants, aux personnes qui comptaient vraiment pour elle. Sa vie en tant que Félicia Hardy était sans réel intérêt de son point de vue, et elle l’avait longtemps pensé... À tel point que, quand elle avait découvert son héritage, et était devenue officiellement une super-héroïne, elle avait préféré vivre comme la Chatte Noire, et non comme Félicia Hardy. Ce fut la principale raison de sa rupture entre elle et Peter, du point de vue de Peter. De son point de vue, elle estimait juste être un poids pour ce dernier, et avait ensuite retrouvé son vieil amour, Morbius. Elle avait encore plein de choses à raconter à Aoki, mais sa voiture se rapprochait du stade.

« Sans toi, je me sentirais trop vulnérable... »

Devant un tel aveu, Félicia sourit, et tint le volant d’une main, déplaçant l’autre pour caresser Aoki dans le creux de sa main, avant de lui faire un petit clin d’œil.

« Les chats sont très collants, tu sais... Et ils n’aiment pas la solitude. Mais, quitte à choisir entre moi ou Supergirl comme garde du corps, je pense que je m’inclinerais devant le fait accompli... »

Seikusu Base Camp représentait assurément l’endroit le plus sûr de la ville, et Félicia avait bien l’intention d’y conduire Aoki. Elle savait que la blondinette serait contre, mais elle n’avait pas son expérience. Les deux femmes avaient été attaquées hier soir, et la Chatte Noire ne mettrait sûrement pas encore Aoki en danger. Elle arrêta sa voiture sur l’un des nombreux parkings entourant le Stadium, sa belle voiture d eluxe recevant quelques remarques des individus présents ici, ainsi que des photos. Des barrières étaient installées, ainsi que des agents de sécurité, qui indiquaient aux voitures où se rendre. Félicia sortit de son véhicule avec Aoki. Il lui fallait maintenant réussir à avoir un entretien avec les frères Anderson, ce qui serait sûrement plus difficile que prévu.

Félicia s’avança le long du parking. Les portes du Stadium étaient fermées, et des barrières avaient été installées devant. Sur des pelouses environnantes, des individus jouaient de la guitare, campaient, ou parlaient ensemble. Le Stadium était en-dehors de la ville, près d’un grand parc. Une atmosphère typiquement japonaise, où le gouvernement avait su préserver la richesse naturelle de son pays. Traditionnellement, le Japon avait un mode de vie proche de la Nature, les Japonais devant vivre en symbiose avec cette dernière. La récente catastrophe nucléaire de Fukushima avait eu tendance à rappeler aux Japonais cet état de choses. L’Homme ne devait pas dominer la Nature, mais vivre harmonieusement avec elle. La Chatte Noire longeait le Stadium, repérant l’entrée des artistes, et ne tarda pas à voir des portes dérobées, avec des agents de sécurité, des cars et des vans. Il y avait d’autres fans, qui attendaient fébrilement l’arrivée des artistes pour prendre des photos.

« Hum... Il faut que je trouve un moyen de rentrer... Et de te faire rentrer, puisque tu ne peux pas te séparer de moi... » rajouta-elle, un léger sourire sur les lèvres.

Les vigiles ne les laisseraient pas passer, et elle n’était pas une policière. Elle attrapa la main d’Aoki.

« Suis-moi ! »

Les deux femmes continuèrent à longer le Stadium, le contournant. Il était plutôt grand, et elles arrivèrent sur le flanc de ce dernier, du côté de la forêt. Des arbres le longeaient, formant un très beau contraste. On pouvait voir quelques rivières et des cascades un peu plus loin.

« Ça te dit, de faire un pique-nique par là plus tard ? Il paraît que c’est un très bel endroit, avec des étangs et tout... »

Une clôture encerclait le Stadium. Elle n’était pas électrique, et il n’y avait pas de barbelés. L’idée était surtout d’empêcher des animaux d’approcher. C’était une autre entrée du Stadium, l’entrée de maintenance, avec un petit sentier y conduisant, et un petit parking, où il y avait plusieurs voitures de l’équipe technique. La loge du gardien était vide, soit parce que ce dernier était aux toilettes, soit parce qu’il avait fini ses heures. Félicia se rapprocha de la barrière, en réfléchissant. Elle se mit alors à grimper, sans difficulté, et passa par-dessus. Comme elle n’avait pas cours, elle portait des vêtements classiques, comme un jean.

Elle arriva de l’autre côté, puis se dirigea vers la loge du gardien, et trouva le bouton permettant d’ouvrir le portail. De cette manière, Aoki pouvait rentrer.

« C’est excitant, non ? »

Elle l’embrassa sur la joue, puis se rapprocha de la porte de l’entrée de maintenance. Il y avait une autre entrée, mais elle préférait une entrée plus discrète. La porte était fermée, avec un signe interdisant de ne pas entrer. Signe dont Félicia ne tint pas compte. Elle sortit de la poche arrière de son jean un trousseau, des rossignols, et s’en servit pour déverrouiller la porte. Cette dernière s’ouvrit dans un déclic, conduisant dans le sous-sol du Stadium.

« Allons-y ! Il nous faut trouver la loge des Anderson, maintenant. »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 80 vendredi 11 octobre 2013, 22:24:50

Une Félicia collante? Comme si cela la gênait. Aoki était de celles qui aimaient bien coller les autres quand elle était en couple alors ça ne la générait pas d'avoir une Félicia sur les genoux et lui caresser la tête et la dorloter comme la ravissante chatte qu'elle était. Mais même si cela peut arriver un jour, c'était à elle de faire le premier pas, Aoki refusera de le faire. Elle l'avait fait avec son premier amour, une rupture. Elle l'avait fait avec Hitomi, une rupture très rapide alors même si c'était stupide de penser ça, elle ne devait pas faire le premier pas pour que ça marche. Arrivée devant le stade, bien garé, elles ne pouvaient pas s'avancer simplement et rentrer dedans pour rencontrer les frères Anderson. À moins de tomber sur le plus sympathique des vigiles, il y a très peu de chance que ça arrive. Commençant à faire le tour du stade, Félicia évoque une idée qui n'était pas mauvaise, bien sur bien plus réalisable quand toute cette merde sera derrière elles car elle ne se voyait pas débouler ici demain pour un petit pique-nique.

« Pourquoi pas? Je nous préparerais un petit quelque chose? »

Mine de rien, même sans les mots magiques, les deux jeunes femmes devenaient de plus en plus proches, elles avaient presque l'air d'un couple si on retire toute la partie surnaturel et tout le reste. Félicia passa le grillage facilement avant d'en ouvrir la porte pour Aoki. Elle n'était pas une grande sportive donc forcément, elle aurait pu réussir à passer la grille mais avec beaucoup plus de temps et d'effort que la Chatte Noire. C'est vrai que c'était excitant, ce genre de chose, elle ne les a jamais connue étant une adolescente alors forcément, c'était plus excitant quand c'était la première fois. Elle ne répondait que par un sourire avant de la suivre vers une porte avec un panneau voulait clairement dire entrée interdite mais il en faudrait plus pour éloigner la célèbre voleuse qui tissait sa toile pour sauver la ville. Là aussi c'était excitant mais elle préférait de loin rester avec elle que la savoir en danger. Qu'elle botte le derrière de quelques braqueurs de banques, c'est une chose, qu'elle se frotte à des types bizarres capables de trucs totalement hors du commun, s'en est une autre. Il ne restait plus qu'à trouver cette fameuse loge donc, cette fois, c'était Aoki qui pourrait être utile.

« Je suis déjà venue ici quelques fois, je sais que la loge des artistes sont plus loin, au premier étage le plus souvent. Cela permet de prendre un autre chemin si trop de fans réussissent à passer et bloque une entrée. »

Mais bon, pour le moment le chemin descendait et donc, ça serait difficile de rejoindre le premier étage du stade si les escaliers les mènent au contraire en bas. Mais bon, elles trouveront bien un chemin rapidement pour remonter. Allumant les lumières pour descendre les escaliers et éviter une mauvaise chute, ces dernières avaient du mal à rester allumées et finissait par grésiller avant de s'éteindre complètement devant la porte qui menait aux sous-sols. Heureusement qu'elle avait une lampe-torche sur son porta... ha oui, elle l'avait jeté contre le mur ce truc démoniaque! Si ça se trouve, ce stawlker avait fichu une puce pour la suivre dans son portable? Elle avait bien fait de le jeter contre le mur tiens. Elle s'approcha de la poignée pour l'abaisser et passer la porte. Ça semblait déjà plus lumineux ici mais pareil, les néons n'étaient pas de toute premières fraicheurs et risquaient de bientôt rendre l'âme.

« On y voit pratiquement rien ici? On aurait peut-être dû prendre une lampe au cas où? »

L'idée était loin d'être mauvaises mais elles n'auraient pas pu savoir qu'elles allaient devoir visiter des sous-sol mal éclairé. Une chose étrange, malgré tous ses effets de lumière/obscurité avec les néons, c'est qu'un d'eux semblait bien fonctionner, parfaitement même et en dessous, pile poil sous le néon, parterre, se trouvait une feuille. Quelqu'un aurait pu la jeter comme ça en se disant que le technicien de surface allait la ramasser et faire son travail mais Aoki la ramassa quand même, juste pour voir ce que c'était? Elle l'avait à peine retourné pour y voir une série de mots alignés que le néon rendait l'âme en même temps que les autres soudainement, ce qui fit pousser un petit cri de la part d'Aoki, de surprise comme de peur.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 81 dimanche 13 octobre 2013, 01:27:06

Félicia et Aoki étaient en train de s’infiltrer dans les entrailles du Stadium. La Chatte Noire ressentait, comme toujours, ce léger frisson qui lui remontait l’échine quand elle s’aventurait dans un endroit dangereux, un endroit où elle n’avait pas le droit d’aller. Des vigiles ou des employés pouvaient à tout moment les surprendre, et la situation serait d’autant plus tendue que Félicia était avec une femme qui n’avait aucune de ses capacités. Elle éprouvait toujours un peu de honte à la faire venir avec elle, mais elle savait qu’Aoki, dans son genre, pouvait être assez têtue. Si elle l’avait repoussé, Aoki serait quand même venue.

*Vraiment ? En es-tu totalement sûre, Félicia ? L’intervention d’hier a plutôt l’air de l’avoir secoué... Ne te mens pas à toi-même, ma beauté, on sait très bien pourquoi tu n’as pas véritablement essayé de la dissuader... Tu veux qu’elle voit ce qui l’attend en travaillant avec toi... Tu veux qu’elle voit ce qu’est vraiment ta vie... La vraie question, poupée, c’est pas de savoir pourquoi Aoki te suit, mais pourquoi tu veux qu’elle te suive... Et, si tu crois que la réponse est simple, alors c’est que t’as rien compris, trésor.*

Félicia se mordilla brièvement les lèvres. Cette voix n’avait pas tort, évidemment. Elle ne savait toujours pas quoi faire d’Aoki, au regard de ses expériences passées. Il était irritant de voir à quel point, quand elle pensait à Aoki, ses pensées revenaient vers ses anciennes aventures, lui rappelant sans cesse ses différents échecs, comme pour lui dire que la vie d’une chatte n’était pas de se trouver un amant, mais de rester une créature solitaire et isolée, indépendante et forte... Mais l’être humain était-il fait pour la solitude ? Malgré ses capacités exceptionnelles, Félicia était une humaine. Était-elle faite pour être seule ? Pour passer ses soirées à voler, ses journées à faire du sport auprès de ses élèves, en n’ayant aucune autre forme de vie sociale ? Bien sûr, elle était sévère avec elle, mais sa sévérité se justifiait par l’acceptation de sa vie. Toutes ses tentatives de mener une vie normale, d’avoir une famille, avaient été soldées par des échecs. Des échecs qui tenaient, non seulement à sa double vie, mais aussi au fait d’être une Hardy. Comment vouloir se forger une vie ordinaire quand votre nom était extraordinaire, quand votre père était un ancien espion international doublé d’un voleur légendaire ?

Le duo s’immisça dans les sous-sols.

« Je suis déjà venue ici quelques fois, je sais que la loge des artistes sont plus loin, au premier étage le plus souvent. Cela permet de prendre un autre chemin si trop de fans réussissent à passer et bloque une entrée.
 -  Okay. »

La belle blonde sortit de ses pensées. Ce n’était pas vraiment le moment de penser à ça, elle avait d’autres priorités en tête. Le duo rejoignit rapidement les souterrains, un ensemble de salles de maintenance, de remises, avec des pièces fermées et des couloirs métalliques poussiéreux, l’éclairage venant généralement de néons accrochés aux plafonds. Un endroit assez sombre, avec des murs en béton froids et nues, qui filaient sous la scène. Il y avait ici toute l’installation électrique, les générateurs, et Félicia savait que l’endroit était surveillé, et ferait l’objet, avant l’ouverture du concert, de fouilles approfondies. Il était d’ailleurs assez surprenant que les deux femmes soient rentrées aussi facilement. Où était passé le vigile qui montait l’entrée ? Sur le coup, Félicia ne s’était pas posée la question, son esprit se disant simplement qu’il devait être en ronde, mais, maintenant, elle trouvait ça assez bizarre. Personne ne prenait à la légère la sécurité dans ce genre de cérémonies, quand des milliers de gens étaient prévus. Un attentant à la bombe pouvait provoquer un sacré scandale.

*C’est bizarre...*

Tout d’un coup, Félicia avait un mauvais pressentiment, alors que les deux femmes s’avançaient dans les couloirs.

« On y voit pratiquement rien ici? On aurait peut-être dû prendre une lampe au cas où ? »

Félicia appuya sur un interrupteur, et un néon vint faiblement s’allumer, clignotant et grésillant.

« Il est trop tard pour ça... Dépêchons-nous de trouver les Anderson, j’ai un mauvais pressentiment... »

Une voleuse apprenait toujours à se fier à son instinct, et celui-ci lui disait qu’il y avait un problème, une menace imminente. Était-elle en train de devenir paranoïaque ? Félicia remarqua alors, comme Aoki, qu’il y avait un étrange morceau de papier sur le sol, posé face contre terre. Elle cligna des yeux en le voyant, se demandant ce qu’un bout de papier faisait là, et, surtout... Pourquoi ressentait-elle ce frisson ? Cette envie ? Il y avait quelque chose qui, inexplicablement, l’attirait, lui affirmant que ce morceau de papier n’était pas un papier jeté par hasard...

*Oh non, poupée, c’est tout, tout, sauf ça ! Rien à voir avec un quelconque mémo, ou un putain de tract qu’on fourre à la poubelle avec un soupir en relevant son courrier. Il te reste encore une chance de partir, avant de plonger des deux pieds dans cette histoire de dingues, trésor.*

La voix était rassurante, mais Félicia ne l’écoutait pas. Aoki attrapa le morceau de papier, et de curieux mots figuraient dessus, tapés à la machine à écrire. On pouvait presque encore sortir l’odeur de l’encre sur la page, et les mots étaient assez curieux.

La page comportait un titre, relativement simple et concis :

BRIGHT FALLS & SEIKUSU

Sous le titre, il y avait un blanc, et, ensuite, du texte. Le texte n’était pas très long, mais avait le mérite de mettre les choses en perspective :


Félicia tiqua sur un morceau de phrase en particulier : « des endroits où la réalité de notre monde est si usée, si fine, qu’une autre réalité s’y frotte ». Il n’y avait pas énormément d’endroits correspondant à cette définition, et Félicia était bien placée pour savoir qu’il existait à Seikusu des Portails permettant de mener à une autre planète, à une autre réalité... Terra.

*Est-ce là le lien entre Cauldron Lake et Seikusu ? Seikusu est-il un nouveau Cauldron Lake ?*

Elle eut à peine le temps de se poser cette question que la lampe au-dessus d’elles se mit à grésiller, à cligner, puis à exploser.

« Et merde... »

Félicia appuya sur l’interrupteur, tournant le commutateur, mais la lampe n’émit aucune réaction.

*Ça, ça ne me dit vraiment rien qui vaille...*

Elle attrapa Aoki par le bras, et ouvrit la porte permettant de sortir de la petite pièce de repos dans laquelle elle s’était trouvée. C’était une salle avec un micro-ondes, une cafetière, une table où un magazine de mots était posé, avec un casier métallique comprenant des uniformes. Félicia s’avança avec Aoki, laissant la porte ouverte. Elles ne virent ainsi pas les volutes d’ombre qui s’avancèrent dans la pièce, enveloppant un homme au regard furieux Une lueur de démence brillait dans ses yeux, son visage étant recouvert d’ombres, tandis que, depuis sa main droite, dépassait un long couteau à cran d’arrêt.

« Les... Les squatteurs doivent être... Expulsés ! »

Sa voix semblait venir d’outre-tombe, excessive et suraiguë, comme s’il avait du mal à parler, à se concentrer, et à réfléchir. Il se mit à s’avancer vers la sortie de la pièce où il était. L’homme portait encore sur ses épaules la veste de vigile qu’il avait eu ce matin, en allant tranquillement au boulot, avant qu’une panne de courant ne survienne lorsque l’équipe de maintenance avait entamé le test des projecteurs de la scène, le contraignant à descendre vérifier l’installation électrique. Tout cela, bien sûr, il ne s’en rappelait pas.

Tout ce qu’il savait, c’était qu’il y avait des petits rats qui étaient entrés dans son antre... D’infâmes petits rats, et que c’était lui le chasseur.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 82 samedi 02 novembre 2013, 18:07:45

Et maintenant, les voilà en train de se faufiler dans le stade en lui-même comme des groupies qui veulent absolument approcher de leurs artistes favoris. Sauf qu'elles, elles recherchent à s'approcher de la vérité et d'une solution surtout. Si Aoki pouvait tout faire pour qu'une autre personne avec des pouvoirs aille chercher l'Eventreur par la peau du cul et le livrer au SHIELD, ça lui serait bien pratique. Mais pour le moment, elle savait que sa chérie risquait d'être appelé... Comme si elle avait besoin d'être séparé d'elle et de la savoir en plus en danger. Elle ne tiendra pas trois minutes avant de vouloir tuer pour retrouver Félicia. Tuer est un bien grand mot néanmoins. Mais elle serait capable de faire des choses qu'elle ne ferrait pas d'habitude pour retrouver la Chatte Noire. La note qu'elle trouva au sous-sol, sous ce néon qui rendait l'âme était étrange? Elle n'avait pas compris grand-chose si ce n'est que cette ville était assez similaire à celle en Amérique et donc, qu'il risque bien d'y avoir de drôles de phénomènes dans les prochains jours si cela continue ainsi. Quant aux passages sur les différents mondes ou autres, pour Aoki, ce n'était qu'un sous-entendu pour parler de guerre, de crime ou autres. Certaines personnes deviennent facilement fous à cause d'une chose. Les médias peuvent parler d'internet ou les jeux-vidéo, un bon livre pouvait être mal interprété par un fou ou même un article de journal! N'importe quoi pouvait être dangereux pour une personne au mental difficilement normal...

Et cette panne qui était intervenu avait fait sursauter la jeune femme mais bien vite elle était tirée par Félicia pour rejoindre une autre pièce. Une pièce qui était encore plus dangereuse que l'obscurité néanmoins puisque cette pièce abritait un fou. Cet homme n'était pas fou en temps normal mais depuis hier, la folie semble être aussi envahissante qu'une vague de rhume en plein hiver. Un rien semble capable de déclencher les plus noirs désir et peur chez les gens. À croire que sans Kanzaki, cette ville sombrait dans la folie. Ce n'est pas comme si cette jeune fille simplement en quête d'un peu de reconnaissance et de célébrité était une sorte de messie ou de dieu mais là... vu comment tout partait de travers, cette hypothèse était aussi semblable que les choses qu'elle avait entendues concernant cette ville en Amérique. Elle n'a jamais ce nom sur la langue, ça devient gênant. Cauldron Lake? Non ça c'est le lac avant le passage secret dirons-nous, Bright Falls? Voilà, mais pourtant, ce nom ne lui restait pas en tête, surtout pas maintenant. Se raccrochant un peu plus de la Chatte Noire, elle cherchait un peu de sureté dans ses bras mais le danger les guettait déjà. Sa voix étrange n'était clairement pas amicale et si d'ordinaire, Aoki serait pour parler et dénouer le sac à malentendu, cette fois, elle n'avait pas tellement le choix.

« Il est fou? Bourré? Attention à toi... »

Oui, ce n'était pas Aoki qui allait stopper ce type et pourtant... d'un geste simple mais dangereux, il tenta de se jeter sur elles et poignarder une des jeunes femmes mais Félicia l'avait facilement immobilisé. Instinctivement, pour aider sa super héroïne préférer – et la seule qu'elle connaissait accessoirement – elle saisi ce qui lui tomba sous la main derrière elle et assomma le vigile avec la cafetière en verre, pratiquement pleine. Cela se brisa en un instant avec une mare de café sur lui qui coula doucement au sol, en même temps que le vigile. Il n'était pas mort, juste assommé... et légèrement blessé à cause des morceaux de verre...

« Je... sais pas ce qui m'a pris... Je... j'ai simplement voulu... te protéger... »

Oui, elle était encore un peu sous le choc... légèrement tremblante... Elle s'était déjà défendu contre des pervers qui avaient des mains baladeuses mais hausser le ton et une bonne gifle et c'était régler alors que là, il s'agissait purement et simplement d'une agression... Elles ne devaient pas être ici, c'est sur mais les stopper avec un couteau en se jetant sur deux jeunes femmes, ce n'était pas non plus la bonne réponse pour lui.

« Quittons cet endroit et trouvons rapidement les deux frères! »

Oui, là, il y avait urgence, si elles ne sont pas en sécurité en plein jour, ici... Qui sait, l'Eventreur avait peut-être des sbires? Et ce vigile en faisait peut-être partie? Et un couteau? Et si c'était lui l'Eventreur?

« Tu as... tu as déjà vécu ce genre de chose? »

Aoki d'habitude lui laissait son passé et sa vie privée, d'héroïne mais là, elle avait besoin d'être un minimum rassuré par ses étranges évènements.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 83 lundi 04 novembre 2013, 01:46:38

La route de Félicia et d’Aoki les amenèrent rapidement à croiser quelqu’un. Félicia s’arrêta subitement en voyant cette forme sombre Elle remarqua le couteau à cran d’arrêt. La lame était sortie, et elle savait que ce genre d’objet pouvait faire mal. L’homme baragouinait des propos incompréhensibles. Félicia fléchit les genoux, alors que l’homme avançait. Elle se transforma presque immédiatement, sentant ses seins et ses muscles se gonfler légèrement. Son pied partit, heurtant l’homme au torse, le repoussant. Il alla chuter sur le sol, et, à la surprise de Félicia, Aoki leva un objet récupéré d’on ne sait où pour le fracasser sur le crâne de l’homme. C’était la cafetière, qui s’écrasa sur la tête de l’homme, le sonnant pour le compte. Sa tête s’affala sur le sol.

*Curieux, songea Félicia, je n’arrive pas à discerner son visage...*

Même dans cette pénombre, elle aurait normalement du voir quelque chose, mais elle ne voyait rien de plus que ses yeux, comme si le reste de son corps était dissimulé par une sorte d’aura.

« Je... sais pas ce qui m'a pris... Je... j'ai simplement voulu... te protéger... bredouilla Aoki.
 -  On file, on discutera après ! »

Félicia la prit par la main, et se mit à courir rapidement. L’homme se redressa lentement, comme si la cafetière ne lui avait rien fait, et se mit à les poursuivre, continuant à parler, sans qu’il ne soit vraiment possible de comprendre ce qu’il cherchait à dire :

« On ne rentre que par l’entrée principale, il faut faire la QUEUE ! »

La Chatte Noire continuait à courir, suivant son instinct, et fila dans un couloir sur sa gauche. Elle entendait, derrière elle, les bruits de pas de leur agresseur. Félicia se félicita de n’avoir pas pris de robe. Son jean la serrait, maintenant qu’elle avait pris sa forme de Chatte Noire, mais c’était toujours mieux qu’une robe, qui l’aurait clairement encombré pour courir. Elle aperçut une porte sur la droite, avec l’indication « SORTIE » dessus, et l’ouvrit. Cette dernière n’était, fort heureusement, pas fermée. La porte menait sur un escalier, et, en tournant la tête, Félicia vit l’homme se rapprocher, silhouette obscure se découpant dans l’ombre. Elle poussa Aoki pour la faire entrer la première, et referma sèchement la porte.

Les lampes fonctionnaient ici, et un rayon de lumière venait également éclairer le haut de l’escalier. Les bruits de pas, de l’autre côté de la porte, s’estompèrent progressivement. Visiblement, cet individu, quel qu’il soit, n’avait pas envie de se prendre pour Jack Nicholson. Félicia se permit de soupirer, rassurée. En réalité, elle ne s’était surtout pas inquiétée pour elle, mais pour Aoki. En moins de vingt-quatre heures, elle avait déjà mis sa chérie en danger de mort deux fois. Comme quoi, ceux qui prétendaient qu’avoir pour petit(e) ami(e) un super-héros était rassurant ne voyait pas l’autre côté des choses.

« Tu as... tu as déjà vécu ce genre de chose ? » lui demanda alors Aoki.

Félicia se retourna vers elle, et reprit son apparence normale, afin de ne pas trop déformer ses vêtements. Elle posa chacune de ses mains sur les épaules d’Aoki, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, avant de faire glisser ses membres, désormais pour poser ses doigts sur ses joues. Elle prolongea très légèrement le baiser, dans le seul but de détendre Aoki.

« Plus de fois que tu ne saurais le croire, ma belle, lui répondit-elle, sur un ton légèrement mystérieux. J’ignore qui était ce gars, mais il y avait quelque chose de franchement glauque avec lui. »

Félicia était loin d’être aussi nerveuse qu’Aoki, mais elle avait de l’expérience. Quand elle avait accompagné Morbius et Blade dans leur petit tour du monde contre les vampires, Félicia avait rencontré tout un tas de saloperies... Comme cette fois où elle avait du servir d’appât dans une boîte de nuit, et où elle s’était retrouvée encerclée par une tripotée de vampires... Sans parler de ses nombreuses aventures à New York : Venom, Octopus, Rhino... Oui, Félicia avait « déjà vécu ce genre de choses », mais, si elle devait faire un résumé détaillé à Aoki, il y en aurait pour toute la journée.

Elle prit donc sa belle blonde par la main, et lui fit signe de la tête.

« Allons-y. »

Félicia grimpa les marches. L’escalier avait un virage, et, à ce virage, elle put voir l’origine de la lumière : une grande fenêtre carrelée filant tout en longueur. L’escalier, lui, menait à une autre porte, que Félicia ouvrit. Elle débarqua ainsi dans le grand hall d’entrée du gymnase, où il y avait la billetterie. Elle se dressait au centre du hall, avec de grands écrans plats au-dessus. Tout était éteint, et quelques techniciens et membres du personnel marchaient dans le hall. Ils avaient ouvert des panneaux, et manipulaient d’impressionnants boîtiers électriques.

« Pas de surtension ! lâcha l’un des ouvriers.
 -  Tout fonctionne bien ! »

Félicia regarda autour d’elle, et reconnut alors quelqu’un.

« Non ! Non, Alice ! Oui, je sais ce que les journalistes ont dit, mais... Mais non, ça ne peut pas être lui ! Enfin... Non, je veux pas dire que... Écoute, je sais que tu m’as jamais aimé, mais je connais ton mari, même si tu as cherché à le nier depuis qu’il a disparu ! Quoi ? Hey, non je... Non, toi, écoute, je... Non, ne viens pas ici, ne... »

L’homme, visiblement en train de se disputer avec une femme, secoua la tête en regardant son téléphone portable. Félicia l’avait déjà vu. C’était Barry Wheeler, qui avait autrefois été l’agent littéraire d’Alan Wake, et était maintenant le sponsor des Old Gods of Asgard, les deux frères que Félicia et Aoki devaient voir. Wheeler était plutôt corpulent.

« C’est Barry Wheeler, souffla Félicia à l’oreille d’Aoki. Il pourrait nous mener aux Anderson. »

Il restait encore à attirer son attention.

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 84 dimanche 10 novembre 2013, 21:11:55

Aoki n'était absolument habitué à ce genre de chose d'habitude, elle avait pu voir certaines choses surprenantes dans sa vie mais plus normal. Des jeunes filles qui n'ont même pas seize ans prêtes à vendre leur corps à des dénicheurs de talent comme elle pour avoir un Book auprès d'un photographe ou même l'adresse d'un producteur ou d'un jeune artiste. Dans le même genre, elle avait vu des patrons faire du chantage auprès d'elles ou de ses camarades pour passer sous leur bureau et faire « ce qu'elle avait à faire » comme ils disaient. C'était soi ça, soi elle était roulé dans la boue et viré avec une mauvaise réputation. Et qui sait si elle trouverait quelque chose facilement ensuite? Et depuis sa rencontre avec Félicia... bon certes, au début c'était surprenant d'apprendre que les super héros existaient bel et bien mais elle ne savait pas que les super-vilains en tout genres aussi. Du coup, elle a dû supporter les mauvaises nouvelles depuis hier matin et cela s'accumulait de plus en plus. Même quand elle avait fait l'amour ce matin avec elle, elle aurait pu croire qu'un peu de joie lui aurait fait du bien, c'est vrai mais par la suite, elle avait souffert de cette menace téléphonique. Et maintenant, fuir un type fou dangereux! Bon au moins ça c'était plus naturel que ce qu'elle a vécu la veille. Un fou, malheureusement, ça courait les rues. Elle n'avait jamais été la proie d'une personne comme ça mais elle ne préférait pas crier victoire trop vite. Cela pouvait arriver à n'importe qui...

Une fois plus en sécurité dans un lieu déjà plus lumineux, Aoki  fut agréablement surprise de la façon qu'avait Félicia pour la réconforter. Ce baiser était simplement délicieux. Elle ne voulait pas passer pour une nymphomane ou être aussi en manque qu'une adolescente amoureuse mais elle adorait sentir ses baisers contre ses lèvres ou même ailleurs, en tout instant. Même si elle n'était pas en forme, elle ne pouvait pas nier que ça faisait du bien... un bien fou de se sentir aimée... Pourvu que ce soit de l'amour et pas seulement une méthode pour lui remonter le moral! Ses caresses la rendaient soudainement moins paniquée, il y avait toujours de la peur en elle mais cela avait bien diminué depuis. Quoi qu'il en soient, elles reprenaient leur route en laissant le fou dans les locaux, espérons que ses collègues de la sécurité vont le mettre en cellule de dégrisement car il devait être bien bourré! C'est ce qu'elle aimerait croire. Heureusement, la suite semblait être un peu plus dans ses cordes, c'était même assez simple. Attiré ce type vers elles? Mouais, ce type lui rappelait un peu son patron, enrobé, mal rasé mais qui sait toujours mieux que les autres. Enfin, c'est dommage mais elle devait tout faire pour éviter que Seikusu soit rasé et que Félicia soit aussi en danger. C'est dommage qu'elle n'avait pas ses papiers sur elle, elle les avait laissé chez la Chatte Noire mais tant pis, il faut savoir improviser parfois.

« Suis-moi, plutôt que l'attirer, on va aller à lui, ça sera plus simple. »

Aoki n'était certes pas dans des vêtements pour travailler mais bon, elle n'était pas non plus mal habillé, en jeans, une veste en jeans aussi et un tee-shirt blanc. Elle s'avançait vers lui avec une certaine assurance, elle était sûre de son coup après tout mais c'est juste la suite qu'elle ignorait.

« Monsieur Wheeler, je me présente, Aoki Kou de la boîte de production Aoi Kitsune. Désolés de débarquer à l'improviste mais nous aurions un petit service à vous demander. Vous ne devez pas ignorer qu'il est difficile d'approcher les  « Old Gods of Asgard » sans rendez-vous mais nous avons quelque chose de très important à leur demander. Si vous pouviez nous rendre ce service, je suis sûr que nous pourrions travailler ensemble par la suite. Après tout, certains de mes élèves sont très talentueux, un bon entrainement, il ne leur manquera qu'un bon manager ensuite pour les aider à voler et poursuivre leur route. »

Il faut espérer qu'il soit intéressé par l'appât du gain, comme ça il lui sera simple de tenir parole. Au moins, pour le moment, elle retrouvait certaines bases de sa vie et de son travail, voilà qui l'aidait à se trouver dans un monde normal. Maintenant son but était de croiser ses deux frangins, comme ça, elles auront leur réponse, leur moyen d'éviter le pire et retourner à une vie plus normale. Comme ça, elle retrouvera aussi l'assassin de Kanzaki... Ce sera une bonne chose de faite.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 85 mardi 12 novembre 2013, 01:48:27

« Suis-moi, plutôt que l'attirer, on va aller à lui, ça sera plus simple. »

Silencieusement, Félicia obtempéra, suivant Aoki. En chemin, elle continuait à se demander pourquoi c’était à elles d’intervenir, et pourquoi le SHIELD n’avait pas envoyé un agent pour poser ses questions à Wheeler, et voir les frères Anderson. L’hypothèse la plus logique était que le SHIELD n’avait aucun mandat contre Barry Wheeler, et aucune raison de l’arrêter. Barry devait, de plus, comme tout bon Américain, éprouver une méfiance viscérale vis-à-vis de toute forme d’autorité gouvernementale, et devait être du genre à menacer d’envoyer une batterie d’avocats à chaque fois qu’on l’approchait. Il parlait sur un ton assez fort, ce qui semblait confirmer cette hypothèse. Deux belles filles, c’était un autre as à tirer pour le faire basculer, pour le rendre plus docile.

Aoki l’aborda, et lança un petit discours. Surpris, Barry les observa, sans rien dire, son regard oscillant entre Aoki et Félicia. Le petit mensonge d’Aoki serait-il suffisant pour le convaincre ? Elle venait de se présenter comme une manager aidant les jeunes talents à devenir des stars, qui avait quelque chose de « très important » à demander aux frères Anderson. Aoki avait pris son plus beau sourire, et Félicia croisait les bras sous sa poitrine, afin de les mettre légèrement en valeur, sachant que, face à un homme, cet argument était toujours très convaincant.

« Et bien, je... Aoi Kitsune ? Euh... »

Barry semblait un peu déboussolé, et secoua la tête.

« Écoutez, je vous aurais autorisé un entretien avec plaisir, sincèrement, mais le concert va débuter ce soir, et Odin et Tor doivent répéter... »

Félicia se mordilla les lèvres.

« Et... Comment êtes-vous rentrées, d’ailleurs ? Je croyais que les journalistes n’étaient pas autorisés avant...
 -  Nous voulons parler aux frères Anderson de leur expérience à Bright Falls, et de ce qui est arrivé à Cauldron Lake Lodge », le coupa sèchement Félicia.

Barry cligna des yeux, à plusieurs reprises, sa bouche s’entrouvrant légèrement en forme de cul-de-poule sous l’effet de la surprise. Il secoua ensuite la tête, visiblement énervé, et les agressa presque :

« Je n’ai rien à dire sur ce sujet ! Vous, les paparazzis, vous ne me lâcherez donc jamais là-dessus, hein ?! J’ai déjà dit tout ce que j’avais à faire sur ces conneries. Sécurité ! » aboya-t-il.

Félicia ferma les yeux, soupirant, et attrapa l’homme par les cols de sa veste, le plaquant contre le mur.

« Maintenant, vous allez m’écouter. D’une manière ou d’une autre, les évènements survenus à Bright Falls il y a quelques années sont en train de se reproduire ici.
 -  Vous... Mais lâchez-moi, bordel ! Il ne s’est... Rien passé... À Bright Falls...
 -  Bright Falls n’était pas un petit village ordinaire, et Seikusu n’est pas une sympathique ville ordinaire. Il y a dans cette ville des forces en présence qui nous dépassent légèrement, Monsieur Wheeler. Des forces qui risquent de nous submerger si nous ne faisons rien pour les en empêcher. »

Deux agents de sécurité se rapprochaient lentement. Félicia planta sonr egard déterminé dans celui de Barry, qui se débattait, avant de progressivement le relâcher.

« Nous voulons simplement vous aider. »

Les deux agents de sécurité étaient proches.

« Un problème, Wheeler-san ? » demanda l’un des deux, en fronçant les sourcils devant la scène.

Barry se massa lentement le cou, et finit par secouer la tête.

« Non, non... Aucun problème, ces deux jeunes femmes travaillent pour... Euh... Ecchi Production. »

L’air suspicieux du vigile ne désemplit pas.

« Vous êtes sûr ? Je sens comme une certaine tension...
 -  Ou Haiku Production, je ne sais plus exactement... Voyez-vous, ces jeunes femmes entretiennent de futurs stars du rock, et le renouveau inédit des Old Gods a suscité leur intérêt... Il n’y a rien de louche là-dedans.
 -  Si vous le dites... »

Le vigile demanda à Félicia et à Aoki une carte de presse. Scrupuleusement, il inspecta la carte, avant d’observer Barry, notant probablement les quelques gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Les gardes finirent par s’écarter, et Barry se mit à marcher. Il reporta son attention sur Aoki, puisqu’elle lui paraissait plus sociable que l’autre femme.

« Qu’est-ce qui vous fait croire que les frères Anderson pourront vous aider ? »

DC d’Alice Korvander.

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Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 86 samedi 23 novembre 2013, 20:06:14

Pour Aoki, passer un petit mensonge de ce genre, ce n'était pas nouveau. Elle avait plusieurs fois fait ce genre de chose pour approcher certaines vedettes afin d'entretenir un entretien afin d'obtenir un duo avec un de ces poussins ou même une photo, un message, quelque chose qui fasse de la pub à leur boîte, augmente les ventes de cd ou de séance photo pour les magazines. On dit souvent que ce genre de boulot est simple mais c'est tout un travail et un travail de chacal où la moindre ouverture est bonne à prendre et il ne faut pas hésiter à sauter dessus pour ne serait-ce qu'avoir un tout petit morceau de résultat. Évidemment, il fallait que ce Barry soit sur ses gardes mais heureusement, si Aoki échouait avec la manière douce, Félicia usait de la manière forte un peu comme dans les interrogatoires, le coup du bon flic et mauvais flic. Bien qu'elle pensait que cela allait échouer quand il appela à l'aide, Felicia avait réussi à le convaincre de les aider. Même si elle ne trouvait pas ça flatteur d'avoir été confondu avec une boîte de production porno... non mais sérieusement, elles avaient l'air de deux actrices de cul? Remarque, vu leur première nuit, elles en auraient fait rougir plus d'un...

Même énervée, elle était belle cette super-héroïne. Contrôlant rapidement les deux jeunes femmes, Barry demanda une chose à Aoki mais ce n'était pas la plus à l'aise pour lui répondre à propos de ce genre de chose.

« Ils sont les seuls personnes qui peuvent nous aider car c'est la seule piste que nous avons. Depuis hier, il se passe trop de chose bizarre pour juste se dire que c'est étrange mais sans plus. »

Elle n'allait pas rentrer dans les détails mais la mort de Kanzaki, ce type qui a commencé à se battre avec la Chatte Noire, les choses bizarres au parc, cet appel ce matin, ce qu'elle a vu sur les caméras ou le vigile il y a à peine quelques minutes. Elle n'était pas très ouverte d'esprit en dehors des fantômes mais depuis qu'elle connaît la double identité de celle qui fait bruler ses fantasmes, elle veut bien croire à plus de choses que de simples ectoplasmes.

« C'est surtout Felicia qui en sait plus, moi, je ne fais que suivre en tentant de comprendre tant bien que mal. »

Qu'elle soit directement liée à ce problème ou que c'est juste pas de chance qu'elle ait ce problème dans sa vie au moment ou le « mal » frappe Seikusu mais elle est embarqué dedans maintenant. Ce n'est pas comme si cela se déroulait sans qu'elle ne sache rien, elle savait, elle voyait et l'heure était grave. Quoi qu'il en soit, elle tentait d'aider du mieux qu'elle pouvait, elle voulait éviter de perdre tous ses proches en un coup de baguette magique et surtout avoir le plus d'indice pour que le SHIELD envoie quelqu'un d'autre sur cette mission que Félicia. C'était égoïste mais elle ne voulait pas la lâcher, elle ne voulait pas la savoir en danger, dans ce genre de danger! Passe encore sur les petits bandits qui ne font clairement pas le poids face à elle mais face à ce genre d'ennemi invisible... ça risque de devenir trop dur pour elle... Elle ralentit le pas pour être auprès de Félicia, surtout pour savoir quelque chose.

« Tu te charges de poser les questions je présume? Je ne saurais pas quoi dire... et je sais même pas si je dois commencer soft en leur posant des questions sur leur concert ou ce genre de banalité? »

C'est vrai qu'elles n'étaient pas ici en tant que journaliste ou autres mais bien pour sauver cette ville... Quitte à devoir être entrainée dans ce genre de folie, elle aurait préféré un autre jour et sur quelque chose de moins... gros.

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 87 lundi 25 novembre 2013, 02:17:27

Après une rencontre tumultueuse, le trio se mit à marcher dans les couloirs du stade. C’était un vaste complexe, et l’endroit était plutôt propre, et bien insonorisé. Félicia restait assez proche d’Aoki, tandis que cette dernière parlait avec Barry. Elle finit par revenir près d’elle, en lui demandant de poser des questions. La Chatte Noire acquiesça, et décida de faire à ce dernier un résumé rapide de la journée.

« Nous sommes sur la piste d’un tueur en série d’un genre assez particulier, dont vous avez peut-être entendu parler si vous suivez les informations : l’Éventreur. Nous l’avons pisté, et cet individu est manifestement doté de pouvoirs magiques. »

En entendant cette affirmation, Barry se retourna.

« Un magicien ? Waaw ! Vous vous prenez pour des justicières ? Vous connaissez pas la police, dans votre patelin ?!
 -  Ce type a tué une connaissance proche..., le coupa rapidement Félicia. Et j’ai quelques habiletés très particulières. Nous avons décidé d’enquêter parallèlement à la police, et, quand nous avons vu que la police se renseignait sur Alan Wake, et avait mis sa tête à prix, nous avons pensé à vous. »

Il était d’ailleurs probable que la police irait bientôt également voir Barry. Ceci expliquait peut-être la nervosité de l’homme, à moins que ce ne soit son tempérament habituel. L’agent grimpa des marches, et se rapprocha d’une porte fermée, expliquant que c’était la loge des frères Anderson.

« On comptait louer une chambre pour eux dans un bel hôtel, mais ils ont préféré dormir ici... Artistes jusqu’au bout... »

Tandis qu’il posait sa main sur la poignée, Félicia put noter qu’elle tremblait nerveusement. À vrai dire, Barry montrait tous les signes extérieurs d’une grande nervosité : ses yeux clignaient rapidement, bien trop rapidement, et son pouls semblait particulièrement précipité. Qu’est-ce qui pouvait ainsi le rendre nerveux ? Que savait-il ? Félicia sentait que cet homme devait avoir beaucoup de réponses, mais, et elle pouvait le comprendre, il ne leur faisait pas encore confiance... Du moins, pas assez pour leur dire ce qu’il savait. Il ouvrit la porte, et Félicia constata rapidement que la pièce était vide.

Les frères Anderson n’étaient pas là, mais la décoration était très atypique. Plusieurs posters figuraient sur les murs, tandis que Barry leur expliquait que les frères devaient encore être dans le studio d’enregistrement, à répéter pour le concert. En regardant autour d’elle, Félicia vit, sur un mur, le poster d’une vieille affiche :


Le Ragnarock Tour... Il était curieux que le nom des Old Gods ne lui dise rien. Ils avaient visiblement rencontré un bon succès dans les années 1970’s, comme en témoignait les nombreux concerts qu’ils avaient livré.

« Ces types sont des génies, vous savez.... Ils ont l’art dans le sang, mais ils n’étaient pas du genre à s’afficher. Le Ragnarock Tour était leur tournée, mais ils ne se produisaient pas dans des grands stades. Ils faisaient ça par amour pur du rock, par amour de l’art, et se produisaient généralement dans des ranchs et des fermes. Le Ragnarock Tour aurait du être leur consécration, leur moment de gloire, mais ça a mal fini... »

Félicia n’avait pas eu le temps de se renseigner sur Google, mais Barry s’en chargeait pour eux. Tandis qu’il marchait vers le studio d’enregistrement, il soliloquait sur les membres. Thor et Odin avaient constitué le groupe en 1971, le premier album sorti ayant été « The Memory Of My Slaughter ». Le groupe se composait alors de quatre membres : les deux frères, « Fat » Bob Balder, et Loki Darkens. Il s’agissait de leurs noms de scènes, inspirés de Dieux norvégiens : Thor, Odin, Balder, et Loki. Malheureusement, Loki Darkens, le guitariste, était assez colérique. D’après Barry, l’homme avait subi des sévices pendant son enfance, et était dépendant à la drogue. Lors du Ragnarock Tour, il y avait eu un clash entre lui et les autres membres du groupe. Il avait quitté les Old Gods, et ceci avait marqué le début de la fin du groupe. L’année suivante, en 1976, ils avaient sorti « The Black Rider Comreth », un album en-deçà des autres. Balder avait quitté le groupe, et le dernier album sorti datait de 1978 : « In The Valley Of My Shadow ». Après ça, le groupe avait disparu.

Tandis que Barry parlait, Félicia avait fini par attraper la main d’Aoki, d’un geste presque naturel. Elle lui sourit légèrement, réalisant que ce geste avait de grosses significations.

« Je pense que la fracture du groupe avait miné les frères Anderson... C’est du moins la théorie fréquemment avancée. Ils se sont mis à la drogue, et ont fini internes de Cauldron Lake Lodge... Ils avaient un ranch à Bright Falls, vous savez... »

Le ton de Barry était assez soupçonneux, ce que Félicia nota.

« Vous ne pensez pas qu’ils se droguaient ? »

Barry haussa les épaules.

« Loki se droguait, oui, mais ça n’avait aucun sens qu’eux le fassent. Thor et Odin sont des artistes illuminés et emportés, c’est un fait, mais ils ont la tête sur les épaules. La drogue avait détruit leur bande, je ne les vois pas se mettre à fumer, à leur tour.
 -  Alors, ils ont juste perdu la foi ?
 -  C’est un peu plus compliqué que ça... »

Barry était du genre à parler beaucoup, mais, quand il s’agissait d’évoquer Bright Falls, ou Alan Wake, sa loquacité semblait mystérieusement s’envoler, confirmant les doutes de Félicia sur ce point. Il s’était passé quelque chose là-bas, quelque chose de terrible, et qui semblait avoir un lien avec les artistes... Une clinique pour artistes, un écrivain, des chanteurs de rock... Il y avait tout simplement un peu trop de coïncidences pour ne pas les voir.

Barry ouvrit une porte, menant au studio d’enregistrement. Ils entrèrent dans une sorte de loge, avec tout un tas d’appareils, et une belle vitre montrant une salle où le groupe reconstitué se trouvait.

« Salut, Barry ! s’exclama l’homme assis sur le fauteuil, et qui se chargeait visiblement de l’enregistrement. Thor veut remettre ça.... Mesdames... »

Barry fit signe de la main qu’elles pouvaient être là. L’ingénieur-son hocha la tête, et donna le feu vert à Thor.

Ce dernier se mit alors à chanter :

There's an old tale wrought with the mystery of Tom
The poet and his muse
And the magic lake which gave a life
To the words the poet used

Barry se pencha alors vers les femmes, pour s’expliquer, à mi-voix :

« La réponse est dans la chanson. »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Aoki Kou

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 88 samedi 30 novembre 2013, 21:35:31

Aoki ne savait pas ce qu'elle pourrait trouver ici? Des réponses? De nouvelles choses hallucinantes? Plus de problèmes qu'elle n'en a déjà depuis hier? Elle n'en savait rien... Normalement, c'est des réponses qu'elles sont venue chercher ici mais la vie ne leur compliquait pas les choses à leur donner tout, tout de suite comme ça. Le plus souvent, leur réponse se trouvait derrière un gros rocher incapable de bouger et proche du but, elles sont obligées de passer par un autre chemin. Est-ce que ce sera aussi le cas ici? Elle espérait sincèrement que non, Aoki était d'humeur à avoir les réponses rapidement, sans aucun problème et coincer l'Eventreur pour le tuer le plus rapidement en peine de mort. Peu importe la façon, par poison dans les veines, la guillotine, elle s'en fichait. La seule chose qu'elle voulait était faire son deuil et retrouver doucement sa vie d'avant, continuer à faire son travail, retrouver Félicia pour des nuits enflammées et des réveils tout en douceur, elle voulait à nouveau être heureuse. La Chatte Noire fit un petit topo de la situation à Barry en rejoignant la loge des artistes. Les deux membres du groupe étaient autre part et ça n'empêchait pas le Barry de leur expliquer un peu leur carrière et vu comme ça, ça avait l'air du groupe classique des années soixante-dix, quatre-vingts qui perdent des membres, se reforme, tentent des carrières solo, le genre de chose fréquente dans cette époque. Aoki ne les connaissait pas. Elle aimait bien le rock mais ce groupe lui sonnait étrangement inconnu?

Félicia prit instinctivement la main d'Aoki durant les explications et ce simple petit geste attira son regard vers la belle blonde et dans les yeux de la japonaise, elle y voyait sa belle entourée de roses et de fleur. Un peu trop gnangan et pourtant, ça résumait bien sa vision. Sauf que depuis hier, même ce petit moment de bonheur était entaché par une tâche qui lui rappelait que la vie n'était pas si rose, pas toujours. Mais elle tenait sa main sans rajouter le moindre mot.  Quoi qu'il en soit, vu leur parcours, c'est bien qu'ils soient encore ici, sur scène aujourd'hui même si Félicia ou plutôt Barry ne croyait pas à leur passage de désintoxication. De son côté, elle ne savait pas quoi dire, elle ne les connaissait pas vraiment à dire vrai. Elle s'était déjà retrouvée dans des états pitoyables à cause de l'alcool avec des trous de mémoire le lendemain mais elle n'avait jamais touché à la drogue, pas même une cigarette, rien de ce côté-là. Bien vite, elles pouvaient retrouver les deux membres restants, Odin et Thor, deux noms de scène issus de la mythologie nordique, logique vu le nom du groupe et des deux autres. Elle ne connaissait pas grand-chose à la mythologie, nordique ou non mais disons que comme tout le monde, elle connaît les bases. Si l'un des deux, elle ne savait pas lequel, se trouvait dans un fauteuil, l'autre était en train de chanté. Il ne faut pas être devin pour savoir que le second était surement le chanteur du groupe, Thor. Aoki acquiesça pour saluer le dieu nordique avant d'écouter la chanson de celui qui devait donc être Odin?

Alors que la chanson débuta, Barry leur confia un message important, la réponse est dans la chanson? Quelle réponse? À leur pseudo cas de désintoxication ou bien la clé pour tout résoudre? Soudainement, Aoki écouta la chanson, même en Anglais, elle était douée pour cette langue vue son niveau d'études alors elle n'avait aucune difficulté à traduire mentalement la chanson. Une fois la chanson terminée, elle avait découvert plusieurs choses possibles comme réponse mais que faire, que choisir? Si elle parlait maintenant, Odin va entendre et se demander de quoi elles parlent? Certes, elles voulaient parler de ce genre de chose avec lui mais il y avait plusieurs façons de leur demander que les plongées dans le sujet comme ça.

* Il faut trouver la clé de la cabane aux sorcières? Ou alors la dame de la lumière devenue folle dans la nuit? Ou alors le lac? *

Maintenant que le moindre mot pouvait être entendu, elle n'osait pas trop poser la question à voix haute. Si Barry leur avait dit ça, c'est qu'il savait la réponse ou alors il savait de la bouche des deux autres que leur solution était dans la chanson, reste à savoir quoi? Plutôt que tourner autour du pot, elle tenta une approche plus directe finalement sans pour autant l'être un peu trop...

« C'est une jolie chanson je trouve... Désolé de vous déranger mais avons absolument besoin de vous deux, de savoir quel est la réponse du coup? C'est la dame de la lumière ou bien il nous faut trouver cette clé de la cabane aux sorcières? Ou le lac, trouver le lac dans Seikusu? »

Peut-être autre chose encore mais la jeune femme était un peu fatiguée de tout cela, assez tendu alors jouer aux devinettes alors que la ville, dans le pire des cas sera rasée, non, elle ne souhaitait pas ça. Il ne faut pas que ça arrive...

Félicia Hardy

Humain(e)

Re : I told you I'm a psycho ♫ [PV Felicia Hardy]

Réponse 89 dimanche 01 décembre 2013, 16:24:53

[HS – Autant prévenir d’emblée : cette réponse va contenir de gros spoilers sur « Alan Wake ». Je vais en effet parler de la fin du jeu, tout en suivant la théorie explicative dite « fantastique ». La fin du jeu peut en effet faire l’objet de plusieurs interprétations différentes, et les expansions successives du jeu n’ont pas permis de trancher le débat. Pour le RP, je suis donc la théorie selon laquelle les évènements ayant eu lieu dans le jeu vidéo se sont effectivement passés.]



Difficile de croire que c’était Thor qui chantait. Les frères Anderson ressemblaient à deux vieux papys encore perdus dans cette période lointaine située entre les Seventies et les Eighties. L’un d’entre eux avait même un bandana autour de l’un de ses yeux, et, pourtant, quand Thor chantait, c’était comme si sa voix se transformait, se rajeunissait. On n’y sentait plus les signes de la vieillesse, et il en allait de même pour Odin. À la guitare, l’arthrite de l’homme semblait avoir disparu, et ses doigts grattaient la guitare avec une dextérité et une aisance très naturelle. Et la musique, quant à elle, continuait à défiler dans leurs oreilles, les mots de Thor évoquant aux oreilles de Félicia des échos lointains de la situation qu’elle affrontait avec Aoki.

Entêtant, le refrain lui revenait fréquemment aux oreilles, comme un leitmotiv :

And now to see your love set free
You will need the witch's cabin key
Find the lady of the light gone mad with the night
That's how you reshape destiny

L’histoire de la chanson racontait celle d’un poète, Tom, et de sa « muse », dans un « ancien village » près d’un « lac ». L’ancien village devait sûrement être une référence à Bright Falls, et le lac évoquer Cauldron Lake. Tom ? Félicia supposait qu’il s’agissait d’Alan Wake, mais pourquoi l’appeler Tom ? Le poète avait perdu sa muse près du lac, et, pour la réveiller, avait commencé à écrire des histoires... Des histoires qui étaient devenues vraies. Il pensait que ses histoires ramèneraient sa muse à la vie, mais tout ce que Tom avait su faire était de se perdre dans les ténèbres du lac :

And when he swore to bring back his love
By the stories he'd create
Nightmares shifted endlessly
In the darkness of the lake

Ce n’était pas une histoire qui finissait bien. Le poète avait échoué, le lac avait pris sa muse, et ne la lui avait jamais rendu. Leurs deux âmes appartenaient maintenant au lac, et, depuis lors, les forces mystérieuses qui hantaient le lac continuaient à vivre, et à hanter les lieux... Jusqu’à avoir des échos à Seikusu. Le poète et sa muse étaient devenus des monstres, des fantômes qui, la nuit, revenaient hanter les lieux, rappelant éternellement cette vieille leçon de Faust : on ne vend pas son âme au diable.

Now if its real or just a dream
One mystery remains
For it is said
On moonless nights
They may still haunt this place

Aoki avait très bien compris le passage important de la chanson, la seule note d’espoir qui se dégageait des lèvres des Anderson : la sorcière qui détenait la clef de la cabane... Ou la sorcière de la cabane au clef. C’était une expression assez curieuse. Une femme devenue folle avec la nuit.

Une fois la chanson terminée, Aoki entreprit de se rapprocher des frères Anderson. Bras croisés, Félicia la regarda faire :

« C'est une jolie chanson je trouve... Désolé de vous déranger mais avons absolument besoin de vous deux, de savoir quel est la réponse du coup? C'est la dame de la lumière ou bien il nous faut trouver cette clé de la cabane aux sorcières? Ou le lac, trouver le lac dans Seikusu ? »

Thor l’observa silencieusement :

« Hey ! s’exclama-t-il. La réponse se trouve dans vos yeux, jolie dame !
 -  Arrête, on va encore avoir un procès pour harcèlement envers nos fans... M’dame.
 -  J’y peux rien si les femmes me trouvent toujours énergique ! Le rock ne meurt jamais, même quand on se fait changer ses couches par une infirmière, héhé ! »

Les frères Anderson se mirent alors à se chamailler, et Barry surgit, et attrapa Aoki par l’épaule.

« Je vous avais dit qu’ils étaient un peu spéciaux. Je voulais juste vous faire entendre la chanson. Venez. »

Barry se retrouva à nouveau rapidement seul avec les femmes, et Félicia lui posa donc des questions, essayant de clarifier certains points avant d’en venir au sujet, plus épineux, de la sorcière :

« Qui est Tom ? Alan ? »

Barry secoua négativement la tête.

« Thomas Zane. C’était un écrivain et un poète, qui a visité Cauldron Lake dans les années 1970’s, avec sa copine, Barbara Jagger. Jagger a été capturée par l’Ombre Noire, et Zane a essayé de la sauver... Le pouvoir de l’Ombre Noire porte sur les artistes, c’est comme... Comment dire ? Une espèce de vampire artistique qui draine les capacités artistiques de ceux qui tombent dans ses filets. Ce que les écrivains capturés par l’Ombre écrivent deviennent réalité, mais, en même temps, l’Ombre se nourrit d’eux. C’est un cercle vicieux. Zane a disparu, et a appelé Alan dans une de ses histoires, afin que ce dernier vienne mettre un terme à l’Ombre Noire. »

Tout ça commençait à devenir assez complexe. Félicia attendit un peu, et posa une question, qui, en sus, équivalait à celle qu’Aoki avait posé aux frères, des frères qui n’avaient visiblement plus toute leur tête :

« Comment Zane comptait-il se débarrasser de l’Ombre Noire ?
 -  La dame du lac, la sorcière de la cabane des frères... C’était une femme de la région, une femme qui aimait profondément Thomas, mais qui respectait l’amour entre Zane et Barbara. Cynthia Weaver. L’amour que cette vieille folle qui réparait systématiquement toutes les ampoules défectueuses de Bright Falls portait pour Zane rappelait plus la relation entre un artiste et un fan, si vous voyez le genre. Quoiqu’il en soit, c’est cette femme que nous avons retrouvé, Alan, moi, et la shérif de la ville. Pour vaincre l’Ombre Noire, Zane avait implanté dans la tête de Wake, alors qu’il était enfant, la phobie du noir, une peur panique de l’obscurité, et, pour résoudre cette peur, avait donné à Wake un vieil interrupteur qui n’activait plus rien du tout, mais déclenchait une espèce d’effet cathartique apaisant l’esprit d’Alan : le Rupteur. C’est ce que la sorcière détenait : le Rupteur, une arme capable de détruire Barbara, et de mettre fin à ce cauchemar. »

Félicia hocha silencieusement la tête. Tout ça était un peu confus, surtout le lien entre Thomas Zane et Alan Wake. Deux personnes qui ne pouvaient pas se connaître, car ils étaient à des périodes chronologiques différentes, mais qui avaient toujours été ensemble, sans le savoir, comme si Zane avait réussi à créer entre eux deux un lien purement artistique.

« Alan a échoué ?
 -  Je n’ai pas pu l’accompagner. Il m’a dit qu’il ferait ça seul. J’ignore ce qu’il a fait, mais, quand le soleil s’est levé le matin, nous pouvions à nouveau communiquer avec l’extérieur. Bright Falls était saccagée, mais tous les habitants semblaient en être sortis. Nous avons pu célébrer la fête du cerf, et Alice est revenue du lac. Mais Alan... Alan, lui, a disparu... »

La voix de Barry sembla brièvement se briser, et il secoua la tête.

« Aux yeux du monde entier, Alan Wake s’est noyé lors d’une promenade le long de Cauldron Lake, et Alice, en essayant de le sauver, a failli se noyer aussi. Voici la version officielle, annoncée aux journalistes. La réalité, la vérité, c’est que cette fête du cerf, c’était le baroud d’honneur de Bright Falls. Les militaires ont débarqué ensuite : des camions entiers, des Jeeps, des hommes en costumes noirs avec des lunettes, des hommes en treillis, des scientifiques, des docteurs, les forces du SHIELD... Ils ont enquêté pendant des semaines sur Cauldron Lake, ils ont fouillé les ruines de Cauldron Lake Lodge, ils ont retrouvé les artistes qui erraient dans la nature, ont envoyé leurs bateaux sur le lac pour faire des prélèvements, ils ont fouillé les archives municipales, fait des milliers de photocopies, interrogé tout le monde... Tout un cirque qui a duré des semaines, mais Alan, lui, n’est jamais revenu. Ils ont envoyé des plongeurs fouiller les profondeurs du lac, mais n’ont jamais retrouvé son corps. »

Barry se lançait dans un long speech, leur expliquant, en long, en larve, et en travers, les échecs successifs de l’armée. Finalement, les habitants avaient tous progressivement déserté Bright Falls, et l’armée avait fini par partir également.

« Vous pensez qu’Alan est prisonnier de l’Ombre Noire, comme Zane ?
 -  Je ne vois aucune autre explication. Alan a réussi. Il a réussi à aller dans les profondeurs de ce foutu lac, et a enclenché ce putain de Rupteur. Il a du tuer Barbara Jagger, mais l’Ombre Noire, visiblement, était plus forte que nous ne le pensions. »

Barry leur expliqua ensuite que la dame à la lumière, Cynthia Weaver, était morte il y a quelques mois, mais qu’il existait quelqu’un d’autre.

« L’Histoire a tendance à se répéter. À Bright Falls, il y avait une femme, la serveuse d’un café, qui était une grande fan d’Alan. Une belle petite blonde gentille et tout, quoique un peu simplette. Et devinez quoi ? En quittant Bright Falls, Rose Marigold s’est rendue à Seikusu. C’est elle, la sorcière. »

Tout en parlant, Barry s’était rendu dans son bureau. Un capharnaüm invraisemblable. Il alla chercher dans ses attachés-cases, et sortit rapidement une photo, qu’il leur montra. C’était Rose Marigold. La pauvre fille avait été touchée par l’Ombre Noire, et, depuis lors, elle avait fui à Seikusu. Barry leur expliqua qu’elle était devenue serveuse d’un nouveau café, et qu’il hésitait à aller la voir.

« J’ignore ce qu’Alan a enduré dans l’Ombre Noire... Ce que je sais, c’est que, pendant ma tournée avec les Anderson, il m’est parfois arrivé de rêver de lui... De l’imaginer en train de combattre contre des hordes entières de Possédés, à fuir dans le monde de l’Ombre Noire, à affronter ses propres démons et ses propres cauchemars. J’imagine que le fait que la police le recherche signifie qu’il serait devenu le nouvel hôte de l’Ombre Noire, mais je me refuse à y croire. »

DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


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