Elle s’était déshabillée, et, plus que ses provocations incessantes, le spectacle de son corps nu avait définitivement cloué la langue de Naisho. Silencieux et médusé, l’homme ne savait visiblement plus où donner de la tête, tant chaque centimètre carré du corps de Mélinda semblait être comme une ode à la perfection. Mélinda était arrogante, et même narcissique, mais, honnêtement, quand on avait un corps comme le sien, c’était tout à fait normal, non ? Elle était tout simplement magnifique, et c’était une chose dont elle avait largement conscience. Souriant lentement, elle se tenait donc face à Naisho, faisant de petites moues coquines avec ses lèvres, ou entortillant quelques mèches de cheveux dans ses doigts. Quand il s’agissait d’aguicher les autres, Mélinda était une experte, et ce fut rapidement à son tour de se rincer l’oeil en voyant Naisho se déshabiller. Il y alla un peu plus timidement qu’elle, au début, mais se déshabilla également intégralement. Nu, il exhibait ainsi son corps massif, sculpté, bâti dans le granit... Avec plusieurs cicatrices qui firent sourire Mélinda, l’amenant à se mordiller les lèvres. Autant elle trouvait ça laid sur le corps d’une femme, comme des cassures et des fissures dans un émeraude parfaitement taillé, mais, sur le corps d’hommes musclés, ça leur donnait une allure guerrière qui, en réalité, était très excitante.
Naisho lui demanda de ne pas rouvrir ses blessures, et elle sourit.
« Ne t’en fais pas pour ça, mon beau... »
Il se rapprocha, et elle en profita pour poser une main sur sa peau, à hauteur de son sein, et serra un peu, se mordillant les lèvres en sentant les muscles. Quel homme ! On pouvait deviner sa carrure et sa musculature en le voyant, mais, nu, il était... Et bien, il était très beau. Un géant musclé, un parfait gigolo en devenir ! Ils se rapprochèrent, et, sans plus attendre, Naisho enfonça deux doigts dans sa chatte, la faisant soupirer et couiner, avant de se retrouver couchée sur le sol, avec Naisho au-dessus d’elle.
« Hmmm... »
Elle soupira, et posa une main sur la nuque de l’homme, l’autre venant s’appuyer sur son épaule, tandis qu’il glissait qu’il comptait la baiser.
« Quelle impatience, Naisho, haaaa... Mon pauvre, je n’ose imaginer le nombre de fois où tu t’es masturbé en pensant à moi... »
Elle pouvait sentir sa queue, qui caressait ses cuisses, et elle se pinça les lèvres, avant d’aller l’embrasser, plaquant sa bouche contre la sienne. Elle-même sentit le désir monter en elle, croissant joyeusement, au fur et à mesure qu’elle était excitée. Elle frottait ses cuisses avec ses jambes, et griffa ensuite un peu son dos. Il n’y avait rien qui puisse rouvrir ses blessures, c’était juste... Comme un petit coup de fouet supplémentaire, afin de le motiver.
« Allez, baise-moi, je sens toute l’impatience de ta queue... Fourre-là en moi, défonce-moi comme si tu voulais me violer et me faire hurler... Allez, BAISE-MOI, défonce-MOI comme si j’étais une PUTE ! »
Mélinda lui hurlait dessus, vociférant des jurons, afin de réveiller la bête sauvage qui se terrait en lui...
Ce genre de trucs, ça marchait à tous les coups !