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Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

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Mélinda Warren

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Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

jeudi 21 juin 2012, 03:22:38

« Et pas d’esclandres ce soir !
 -  Promis, Maman grogna Mélinda avec ironie.
 -  J’ai regardé la fiche des esclaves que tu as dépêchés pour la soirée...
 -  J’ai choisi les plus serviles...
 -  Je tiens à te le redire encore une fois, Mél’, au risque de passer pour une vieille qui radote. Je ne veux pas de vagues. La soirée qui va se dérouler est très importante. Et tous nos invités n’ont pas le même appétit que toi pour l’attirance physique...
 -  Il en va de même pour toi, je te ferais dire.
 -  Hum... Ce n’est pas faux. Quoiqu’il en soit, je tiens à te rappeler que plusieurs conseillers impériaux seront à cette soirée, et que, s’ils apprécient la beauté féminine, ils n’apprécient que peu des séances de débauches. Diable, nous ne sommes pas à Nexus ! »

Mélinda eut un léger sourire carnivore. Une grande soirée avait lieu ce soir dans un grand manoir ashnardien, au cœur de la capitale. Évidemment, la soirée ne pouvait être faite qu’en l’honneur d’un évènement militaire. Il n’y avait qu’à Nexus qu’on faisait des soirées pour célébrer l’anniversaire de tel ou tel nobliau, ou pour féliciter la hausse du cours du blé sur les marchés nexusiens. On célébrait ce soir la réussite grandiose d’une campagne militaire ayant eu lieu contre quelques duchés rebelles au sein de l’Empire. L’Empire ne tolérait pas la sédition ou la félonie, et on avait dépêché sur place le Maréchal Coehoorn Var Emreis. Une jeune étoile montante au sein de l’Empire, un génie militaire qui redorait avec fierté le blason quelque peu déchu des Emreis, mettant fin à cette fausse réputation de parachuté, en raison du statut de son frère aîné, Emhyr Var Emreis, Conseiller Impérial.

La victoire avait été totale, d’autant plus totale que Coehoorn avait choisi d’épargner bon nombre de civils, appliquant en cela les nouvelles tactiques militaires ashnardiennes qui considéraient que, sur le long terme, le massacre des civils était contreproductif à la machine de guerre. Le Maréchal était resté sur place, tandis que ses alliés, notamment les mortels dragons de Sylvandell, étaient repartis. Il avait pacifié la situation, assisté au procès des coupables. Le bourreau avait beaucoup travaillé, et, pour fêter ça, l’État organisait une réception huppée. Seule la haute de la haute aurait le droit d’y assister. Mélinda était tout naturellement invitée, d’autant plus que l’Empire avait demandé son aide pour organiser la soirée, en demandant plusieurs de ses esclaves pour l’entretien. C’était d’autant plus facile que Mélinda avait ses entrées à la Cour.

En effet, la femme avec qui elle parlait, et qui était l’une des rares personnes à pouvoir lui parler comme si elle s’adressait à une gamine, était sa mécène, sa protectrice, une redoutable démone qui s’appelait Kaileesha. Cette dernière était très influente à la Cour, où elle représentait Emhyr Var Emreis.

« Ce n’est pas dans l’habitude des démons de s’inquiéter à ce point... plaisanta Mélinda. Je serais sage. Promis. »

Un grand sourire d’enfant vint appuyer cela, et Kaileesha lui pinça le nez. La calèche s’arrêta ensuite, et le cocher descendit, ouvrant la porte. Les deux femmes descendirent.

« Tu n’as pas amené ton frère, au fait ?
 -  Je ne tiens pas à m’afficher en sa compagnie. Mais il sera là. Je sais que les femmes craquent facilement pour lui. »

Kaileesha eut un léger sourire évasif, puis les deux femmes rejoignirent la soirée. Elle avait lieu dans les hauteurs de la ville, dans un grand manoir avec un jardin qui offrait une vue sur toute la ville. On pouvait voir les hautes tours du Palais, ainsi que les montagnes, au loin. La ville était bâtie dans un grand désert, mais n’en restait pas moins impressionnante. Mélinda et Kaileesha entrèrent ensemble. Il n’y avait que du beau monde ce soir : les Emreis, mais aussi les Caellach, les Mawr, les Denatharion, et tant d’autres... Mélinda reconnut même l’un de ses rivaux, un esclavagiste influent, et grogna légèrement. S’il était là, c’est que son entreprise devait plutôt bien fonctionner.

La réception avait lieu dans le jardin, mais aussi dans un énorme salon avec une mezzanine, des lustres, et de grandes peintures faites à l’huile sur les murs, montrant les grandeurs de la maison qui organisait la soirée : les Emreis. Emhyr était donc le maître de soirée, avec son léger sourire accueillant au coin des lèvres. Il salua Mélinda, sans loucher, ou sans le montrer, sur son décolleté, lui baisant la main, lui souhaitant une agréable soirée.

Il fallait dire que Mélinda avait choisi une belle robe. Elle n’était pas très onéreuse, noire, fendue, et mettait agréablement ses seins en valeur par un décolleté en forme de losange. La robe lui allait plutôt bien, et elle commença à regarder les invités. On avait murmuré que l’Empereur en personne ferait partie des convives, mais il y avait peu de chances qu’il soit là. Regardant les convives, Mélinda reconnut quelqu’un, et elle se dirigea vers...

« Alice ! »

En entendant son nom, une tête blonde qui discutait, un verre de vin à la main, avec un homme, tourna la tête. C’était bien elle. Alice Korvander, Princesse de Sylvandell. Que les Sylvandins soient là n’était pas surprenant ; ils avaient été décisifs dans cette campagne. Ce soir, la Princesse portait une longue robe rouge avec des motifs de dragon. Un choix vestimentaire assez curieux.

« Mélinda ! »

Fort respectueusement, Alice pencha la tête pour la saluer, et lui expliqua que les Terriens se saluaient ainsi... Du moins, une partie.

« Ah... C’est une robe... Japonaise, non ?
 -  Chinoise, en réalité. Les Terriens ont l’air assez pointilleux à ce sujet. Ma femme me l’a conseillé, alors...
 -  Ton père n’est pas là ?
 -  Sois sérieuse, Mélinda... »

Même à Ashnard, loin des montagnes de Sylvandell, le « tact » légendaire de Tywill Korvander était connu de tous. Il haïssait ce genre de réceptions mondaines. Quant à Alice et Mélinda, elles étaient amis. Après tout, Sylvandell et les Warren avaient passé ensemble un contrat qui permettait aux Warren de recueillir une bonne partie des esclaves et prisonniers de guerre sylvandins afin de les éduquer, recevant en échange une partie des esclaves dressés, et en rendant une autre partie. Un échange rentable sur le long terme.

Tout d’un coup, cette soirée s’annonçait un peu moins fatigante. Il ne fallait pas se leurrer : ce n’est pas parce qu’Ashnard était une puissance militaire qu’on n’avait pas le droit à chaque fois au même théâtre. Car la politique n’était rien de plus qu’une vaste pièce. Un ensemble de sourires hypocrites, mielleux. Les Ceallach complimenteraient les Emreis, mais n’attendaient qu’une chose : qu’ils chutent, car leur lumière leur faisait de l’ombre. C’était le jeu. Un jeu où les plus faibles ne pouvaient que mourir, et où les plus forts devaient constamment surveiller les autres. Le jeu du pouvoir, où seuls les plus retors pouvaient espérer survivre. Ce jeu n’excluait pas l’Empereur. Certains l’avaient cru, et l’avaient regretté.

Mélinda n’était toutefois pas au bout de ses surprises.

[HRP – Pour info’, voici un lien, en espérant qu’il marche, qui permet de voir un peu mieux la robe de Mélinda ^^]

DC d’Alice Korvander.

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Snow Burton

Humain(e)

Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 1 jeudi 21 juin 2012, 14:05:24

Assise au bar, je demeure pensive, jouant avec les glaçons que je fais tourner dans le verre, avant de porter celui-ci à ma bouche pour le suçoter.
A côté de moi, docilement posée sur le bar en acajou, je fixe un instant l'enveloppe sertie d'un sceau étrange à la cire rouge. Ce matin, je l'ai trouvé sur le pas de ma porte et je n'y ai prêté qu'une maigre attention, jusqu'à ce que j'ai pu trouver quelques minutes dans mon bureau au journal, pour décacheter l'enveloppe.
J'ai d'abord était frappé par la noblesse de la calligraphie et les mots qui me sont apparus alors m'ont en tout point surpris. Je savais qu'il y avait un monde en parallèle du notre, ma grand-mère m'en avait souvent parlé. Depuis qu'il est possible de voyager entre les deux par l’intermédiaire de portails, l'occasion ne s'est jamais présentée à moi de m'y rendre et pour tout dire, j'avoue que je n'y ai jamais vraiment songé.
Mes pouvoirs jusqu'à quelques temps, demeuraient encore instables et j'ai du faire un gros travail sur moi-même, avec l'aide d'un certain sorcier dont le tairais le nom, pour arriver à canaliser tout cela et faire ce que je suis aujourd'hui. La chose n'a pas été aisée mais aujourd'hui, écrit en lettre d'or, me voilà conviée a une soirée des plus guindées, dans un monde qui m'est totalement inconnu, au milieu de certains personnages haut en couleur, dont je doute sévèrement de l'appartenance à la race humaine. Pour la plupart en tout cas.

Je pousse donc un soupir, me demandant réellement si j'ai pas place là-bas, même le temps d'une soirée et alors que je porte le verre à mes lèvres, un homme prend place à côté de moi et commande un double scotch. Il attire quelques secondes mon attention mais je me concentre de nouveau sur le fond de mon verre, le bout de mon index caressant le cachet de cire, négligemment.
C'est alors que je semble le piquer d'intérêt et sa voix résonne à côté de moi alors que je tourne délicatement la tête vers lui.
- Est-ce que je peux vous offrir un verre charmante demoiselle ?
Le ton est pompeux et je me surprends à pousser un soupir agacé en tournant le regard vers mon verre. Effectivement, celui-ci est presque vide. J'oscille donc de la tête et il intime au serveur de me servir la même chose, ce qu'il s'empresse de faire.
Je note toutefois, que cet homme, sous ses airs sombres et tentant à paraître supérieur à chacun, dégage un certain charme, qui me pousse subitement à vouloir en savoir plus sur lui. Cependant, c'est lui qui semble tout particulièrement intéressé, surtout lorsqu'il pose le regard sur l'enveloppe à mes côtés. Il la prend entre ses doigts gantés et prend la peine de lire mon nom, inscrit en grosses lettres.

- Snow Burton hum ? Ravi de constater que nous avons les mêmes fréquentations. Jung Barrow.

Et il me prend la main pour en baiser le dos et je laisse un sourire mesquin illuminer mon visage. Monsieur est donc lui-même convié à la réception ? C'est une très bonne nouvelle ça. Peut-être pourrai-je même profiter de quelques uns de mes philtres, savamment entreposés dans mon sac, pour faire de lui un passe droit adéquat. Je lui adresse donc un sourire et me relève sans lui adresser un mot, un regard en coin lui intimant de bien vouloir me suivre.
A rouler des hanches comme je le fais à présent, inutile de vérifier s'il "obéit", je suis certaine qu'il est déjà derrière moi. Je prends donc place à l'écart,  sur une banquette dans un renfoncement et souris en constatant que lorsqu'il s'assoit, il a pris la peine de se munir de son verre. En s'asseyant sur le sofa, il pose directement sa main sur mon genou, un sourire goguenard sur les lèvres alors que je hausse un sourcil sous ce manque de délicatesse. Il m'a pas l'air fin s't'homme là. Mais il fera néanmoins l'affaire.
Je fais alors négligemment tomber sur le sol, la barrette que je détache de mes cheveux et avec une mine contrite, je m'apprête à la ramasser. Il s'excuse rapidement et s'abaisse sous la table pour le faire à ma place. Satisfaite, je m'empresse de verser dans son verre, le contenu d'une fiole de ma confection, destinant à annihiler ses moindres pensées. Lorsqu'il aura bu une gorgée de son verre, chacune de mes paroles seront d'or et je pourrais dés lors me faire passer pour n'importe qui à ses yeux.
Il réapparait alors, tout sourire aux lèvres et je le remercie d'un hochement de tête en tendant mon verre afin que nous trinquions.

- Ravie de vous rencontrer Mr Barrow.

Et nos verres tintent alors que mon regard s'illumine à mesure qu'il avale sa première gorgée, bien rapidement suivie de la seconde. Cette fois, il est à moi et je suis alors, Madame Barrow. Du moins, l'espace de cette soirée.

*******************
Après avoir pris soin de rappeler à mon cher "mari" les différentes péripéties qui jonchent notre "mariage", J'ai pu me vêtir de la robe prévue pour l'occasion. Une robe courte, rouge en soie, au décolleté bien présomptueux. Mes cheveux tombant en cascade sur mes épaules, j'arbore un rouge à lèvres aussi éclatant que ma tenue et je marche au bras de mon fidèle chevalier alors que nous faisons notre entrée dans le manoir.
La splendeur m'enchante et durant tout le trajet, que je ne vous narrerai pas afin de vous épargner divers bâillements, je n'ai cessé de m'émerveiller sur les différentes choses qui se présentaient à moi. Je balaie la salle du regard, ne manquant pas de constater que la plupart arbore une prestance sans faille et mon cher "époux" m'entraîne à sa suite vers un groupe d'individus.

- Snow, je te présente Lord Landry, c'est un homme de goût et brillant. Il apprécie grandement ma marchandise.

Je pose mon regard sur l'homme qu'il me présente et lui adresse un léger sourire alors que déjà, je les entends  converser sur ma personne et je commence à ressentir un profond ennui. De plus, je suis prise d'une furieuse envie de prendre l'air. Pas que leur présence m'incommode, mais... en fait si, elle m'incommode.

- Je te prie de m'excuser "chéri", je vais chercher de quoi me rafraichir.

Alors que je m'écarte, il me rattrape doucement par le bras pour me donner un baiser auquel je réponds par un nouveau sourire. Une femme de marchand d'esclaves doit se comporter de quelle manière d'après vous ? Je n'en ai aucune idée ! Aussi, je préfère bien rapidement m'éclipser vers la grande baie vitrée, acceptant au passage un verre d'un liquide sirupeux que je porte à mes lèvres pour me donner du courage et décide que j'aurai bien le temps plus tard, de me faire connaître au nom de la société.

L'air frais me fouette le visage et je pousse un soupir appréciateur en m'accoudant à la rambarde qui donne sur le jardin. Le verre entre mes doigts, je ne manque pas de remarquer certains invités se faufilant à travers les buissons et je serai presque certaines d'avoir vu l'un d'entre eux, arborer de petites cornes. Je hausse un sourcil, prenant une nouvelle gorgée de mon verre et le repose à côté de moi avant de pousser un nouveau soupir.
Par Merlin, la soirée me semble déjà longue....
« Modifié: jeudi 21 juin 2012, 14:26:48 par Snow Burton »


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Mélinda Warren

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Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 2 vendredi 22 juin 2012, 13:00:33

« C’est différent de Sylvandell, hein ?
 -  Oui... Mais je ne saurais dire si c’est mieux ou pas... »

Les montagnards étaient fidèles à leur réputation. Des rustres qui n’appréciaient pas le jeu du pouvoir, le jeu des trônes où on n’avait affaire qu’à des menteurs et à des traîtres potentiels. Les Sylvandins étaient bien trop honnêtes et bien trop guerriers pour survivre longtemps à ce jeu. Ils étaient à part. Personne n’oserait les trahir ou les doubler ; leurs dragons étaient bien trop terrifiants pour se permettre de s’en faire des ennemis.

« Deux charmantes beautés ensemble, et pas un seul homme pour les courtiser ? Aurions-nous perdu tout sens des civilités dans l’Empire ? »

Une voix charmeuse résonna à leurs oreilles. Tournant la tête, Mélinda aperçut Emhyr Var Emreis. Il ne venait sûrement pas pour parler à Mélinda, mais sûrement pour s’entretenir avec la Princesse de Sylvandell. Emhyr avait un léger sourire en coin, et s’inclina respectueusement, avant de prendre un verre de vin tendu par une servante.

« C’est une bien belle réception, Messire Emhyr...
 -  Oh, laissez tomber ces formules de politesse, que diable ! Nous ne sommes pas à Nexus ! plaisanta Emhyr. Emhyr suffira. Mais, du reste, oui, les Emreis se sont toujours faits un point d’honneur à organiser des réceptions réussies. Beaucoup de choses se jouent souvent lors de soirées de ce type.
 -  Je n’en doute pas... répliqua pensivement la Princesse. Je ne vous cache pas que le souhait initial de Sylvandell était, comme à son habitude, de refuser cette invitation.
 -  Vous m’en auriez fendu le cœur ! s’exclama le Conseiller.
 -  Mais ma dernière visite dans l’Empire remonte à loin... J’étais curieuse de savoir si la ville était toujours comme dans mes souvenirs...
 -  Oh... lâcha le Conseille, pensif à son tour.
 -  Je ne suis pas déçue, pour être honnête.
 -  Vraiment ? L’honnêteté est une chose qui est malheureusement fort rare, de nos jours.
 -  Vous devriez venir à Sylvandell, dans ce gars.
 -  Oh, vous savez, je ne suis pas fait pour vivre dans les montagnes. Surtout en compagnie de dragons... Ils m’effraient bien trop ! »

Mélinda se lassa rapidement de ces mondanités, et s’écarta. Dans sa tenue, elle n’était pas vraiment discrète, et on louchait facilement sur son décolleté, sur ses délicieux seins qu’on devait probablement rêver de tenir et de serrer, de les tourner et de les remuer, d’en apprécier la douceur et la fermeté. Elle avança dans le grand salon, se dirigeant machinalement vers la porte ouverte menant sur la terrasse, et entendit les Landry parler avec d’autres invités. Ils étaient des seigneurs provinciaux toujours en quête d’esclaves, notamment pour repeupler leurs terres. S’il était vrai que l’Empire contrôlait de nombreux monstres entre Ashnard et Nexus, on évitait de dire que certains monstres échappaient à ce contrôle. Les Landry vivaient ainsi dans une région agricole envahie par des bêtes sauvages, et avaient donc constamment besoin d’esclaves pour repeupler fermes et villages. Malheureusement, ils étaient surtout les clients des Barrow, et, à plusieurs reprises, Mélinda avait essayé, malheureusement sans succès, d’obtenir des contrats. Juridiquement parlant, les Barrow et les Landry avaient signé un contrat qui garantissait aux Barrow un monopole d’exclusivité sur la concession des esclaves, sous réserve de certaines clauses de qualité et de quantité. Si les Landry achetaient des esclaves aux Warren, les Barrow s’en donneraient à cœur joie pour saisir la justice impériale, afin d’attaquer, d’une part, les Barrow pour irrespect des obligations contractuelles, ce qui, potentiellement, donnerait lieu à l’octroi d’indemnités, d’autre part, les Warren, pour acte de concurrence déloyale. Il y avait peu de chances que les Barrow gagnent un tel procès, mais un procès entre esclavagistes était rapidement souhaitable. Les Barrow et les Warren étaient tous les deux de puissants marchands d’esclaves, et avaient donc les moyens de prolonger assez longtemps un procès, de demander des expertises, d’obtenir des décisions avant dire droit, des amendes provisoires...

Les Landry discutaient avec des amis, et Mélinda capta quelques bribes.

« Cette femme est charmante.
 -  J’ignore que Jung s’était trouvée une femme...
 -  Vous le connaissez ! C’est sûrement l’une de ses esclaves, mais il s’est refusé à venir seul ! »

Une femme ? Jung ? Kessako ? Mélinda n’en crut pas ses oreilles. Jung était un chaud lapin, impossible à caser, un éternel coureur de jupons. Le pire était qu’il était bel homme, et s’habillait toujours élégamment. Il avait essayé de séduire Mélinda, et cette dernière avait bien failli se laisser tenter... Il était un peu comme elle, à aller sur Terre en vacances afin de faire l’amour avec des femmes. Lui casé ? Impossible ! Ou alors, il était tombé sur la Déesse du Sexe en personne ! Elle écouta encore distraitement, avec son ouïe développée de vampires, les individus discuter.

La femme en question s’était séparée de Jung, et, vu le regard rêveur de ce dernier sur cette dernière, il y avait fort à parier qu’il était amoureux. Mélinda n’en croyait pas ses oreilles. Qui était cette perle ? Il fallait qu’elle la rencontre ! Peut-être une succube... Elle alla immédiatement sur la terrasse, d’un pas précipité. Cette dernière était surélevée, et comprenait une fontaine, des jardins, des petits bancs, et un panorama plongeant sur la ville. La nuit s’était abattue, et le Palais Impérial dominait nettement la région, avec ses tours immenses. Mélinda l’observa brièvement, avant de voir les invités, et fronça les sourcils en voyant une femme qui semblait isolée, et qui lui tournait le dos. Quand elle se tourna vers Mélinda, cette dernière sentit son cœur bondir dans sa poitrine. Cette femme... Elle était tout simplement de toute beauté, et la vampire comprit instantanément qu’il ne pouvait s’agir que de la femme de Jung.

*Son sang indique une humaine... C’est curieux... Et inquiétant.*

Mélinda s’avança donc avec un léger sourire, et se posa sur le rebord, regardant la ville, à côté de la femme, avant de tourner la tête vers elle.

« Excusez-moi... J’ai eu une bonne mémoire faciale, et je crois n’avoir jamais vu votre joli minois à une soirée de ce genre avant aujourd’hui... C’est votre première ? »

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Snow Burton

Humain(e)

Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 3 vendredi 22 juin 2012, 13:59:56

Rien de pire, rien de plus exaspérant, rien de plus catastrophique pour une femme de ma trempe, que de trouver refuge dans l'ennui, lors d'une soirée mondaine. D'ordinaire, je suis toujours à l'affut du moindre détail croustillant qui me permettrait de noircir les pages de mon journal. Mais ce soir, par où commencer ?
J'ai pu nettement me rendre compte que toute la haute de Terra était présente mais malgré les maigres documentations que j'ai eu en ma possession, le flou demeure certain. Après tout, je ne peux pas me permettre de parler de démons et autres joyeuseries da ns un journal qui paraitra sur terre. Je passerai pour une folle et j'ai déjà suffisant à faire avec les séances que me dispense le Docteur Barclay - contrainte et malgré.
Mais un éclair illumine soudainement mes pensées alors que mon regard se porte sur un couple se bécotant non loin de moi. Parmi tous ces énergumènes et en particulier -mon cher et tendre mari du moment - nombreux sont ceux à fricotter avec les humains et notamment lorsqu'il s'agit de faire d'eux, une monnaie d'échange. Après tout, la chose pourrait être incroyablement intéressante à développer et quoi de plus scandaleux que d'exposer aux yeux de tous, les méfaits qui se trament dans la tranquille petite vie de tous ces badauds.
Je prends tout de même le temps de réfléchir, poussant un soupir ennuyé. Si je venais à dévoiler au grand jour, les manigances de tous ces excités tout droit sortis des flammes de l'enfer, je risquerai de m'attirer leur foudre et quelque chose me dit, que ce ne serait pas une bonne idée. Mon instinct de survie certainement... Aussi, d'ordinaire, je ne me contente que de salir les forces de l'ordre et tout le petit monde qui gravite autour d'elles et ne trace que des portraits flatteurs des différents malfrats, pour en faire des personnages sur lesquels nous ne devons pas avoir de méfiance. Après tout, ces êtres extraordinaires ne sont pas bien différents de moi. Dénués de tous scrupules, vivant du malheur des gens et n'hésitant pas à se faire de l'argent sur leur dos.
Je prends donc une nouvelle gorgée de mon verre en poussant un nouveau soupir. Pas d'esclandres, je me contenterai juste de me faire un nom dans ce milieu, qui peut m'apporter bien des choses. J'en suis certaine. J'ai cru d'ailleurs voir la princesse de Sylvandell tout à l'heure et si je me rappelle bien, Vael devait s'entretenir avec elle, afin d'obtenir son aide pour le financement de sa campagne électorale. Je n'ai pas encore eu de retour quant à cette histoire, mais je doute que mon cher ami se charge de la chose avec brio.

Alors que je tapote nerveusement le rebord de la balustrade, passablement agacée de ne savoir par où commencer mes recherches, une voix résonne près de moi et je tourne légèrement la tête vers la personne s'étant faufilée à mes côtés.
Je reste un instant sans voix, subjuguée par la beauté de cette jeune fille aux traits on ne peut plus parfait et j'en viendrai presque à ressentir une certaine jalousie malsaine. Ses yeux m'électrisent complètement, comme si le seul fait qu'elle pose le regard sur moi, suffisait à pénétrer mon esprit. Je laisse un instant mon regard la détailler de long en large, constatant que sa robe ne laisse que peu de place à l'imagination et me doute alors, qu'elle doit attirer tous les regards. Qui peut-elle bien être ? Ou plutôt, qu'est-elle ? Car je doute fortement qu'une personne dégageant une telle aura puisse être une simple humaine. Ma condition de sorcière me signale d'ailleurs comme une boule d'énergie émanant de sa personne, comme un signal d'alerte qui me mettrait en garde sur ses intentions et au lieux d'en être effrayée, je suis fascinée.

Et comment ne pourrai-je pas être fascinée ? Les personnes énigmatiques ont toujours su piquer ma curiosité et j'en viendrai presque à sortir de je ne sais où, un calepin et un stylo pour la darder de questions. Cependant, je me garde bien de me comporter comme une vulgaire groupie et me tourne plus franchement vers elle, reposant sur l'appui de mon avant bras. Le compliment ne m'a pas échappé et j'esquisse un sourire avant de la saluer d'un hochement de tête.

- En effet, il s'agit bien d'une première. Je suis Snow Bu...Barrow. La femme de Jung Barrow. Peut-être le connaissez-vous ?

Je peux voir à son regard qui se voile soudain que j'ai fais mouche et je ne peux réprimer un sourire. De toute évidence, elle ne semble pas le porter dans son coeur et alors que je jette un coup d'oeil dans la salle, le susnommé me regarde étrangement, paraissant inquiet de ma soudaine fréquentation. Je lui adresse un rapide signe de la main et immédiatement, son visage se pâme d'un large sourire  avant qu'il ne retourne à sa conversation.
Manquerait plus qu'il vienne à se coller à moi pour le restant de la soirée. Je compte bien rester tranquille et me faire connaître tranquillement, sans avoir à sourire niaisement devant toutes les personnes qu'il me présenterait, m'affichant tel un trophée en narrant notre "fabuleuse histoire d'amour".
A cette seule pensée, je roule les yeux au ciel avant de reprendre conscience de la charmante créature à mes côtés, qui ne cesse de me troubler par son regard. C'est comme, si quelque chose d'étrange s'en dégageait. Comme si elle essayait, par un curieux stratagème, de m'hypnotiser. Je détourne d'ailleurs la tête, centrant de nouveau mon attention sur les buissons qui frémissent alentours, dans lesquels on peut distinctement entendre quelques gloussements.
La bienséance veut que je continu la conversation, aussi, je m'exécute sans hésiter.

- Puis-je avoir l'honneur de connaître votre nom également ? Et je vous renvoie par ailleurs le compliment. Mon joli minois n'a rien a envier au vôtre.

Voilà que je me mets à flatter l'égo des gens maintenant. C'est une première. Mais avouons toutefois, que cette fois-ci la flatterie est de mise. Se serait pure affront que de ne pas constater de la beauté époustouflante de cette jeune fille, qui me semble d'ailleurs, extrêmement jeune. Sans doute la fille d'un des dignitaires de cette assemblée pompeuse et guindée.


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Mélinda Warren

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Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 4 vendredi 22 juin 2012, 22:44:33

Le regard que la femme, Snow, lui fit, valait tous les trésors du monde. Elle sentit, dans ce regard, dans l’expression de son visage, une grande manipulatrice, une femme qui devait passer son temps à masquer ses sentiments. Une Ashnardienne pure et dure, en somme, mais elle n’avait pas su masquer à la perfection sa surprise. C’était assez surprenant. Il était de notoriété publique que Mélinda Warren et Jung Barrow se détestaient cordialement. Comment sa femme pouvait-elle ignorer à quoi ressemblait Mélinda ? Soit Jung s’amusait, soit cette femme dissimulait bien des choses. Mélinda avait initialement cru à une succube, mis, à sentir son sang, c’était bien celui d’une humaine. Curieux... Et ce nom... Snow...

*C’est ainsi qu’on nomme les bâtards des nobles dans certaines parties de Terra... Mais je n’ai jamais entendu parler de cette femme... Une nouvelle esclave ? Ou elle fait partie d’une obscure famille de nobles ? Et une telle beauté... On en aurait sûrement entendu parler !*

Mélinda était en somme aussi surprise que Snow, et la petite vampire regarda également, de manière très intéressée, le corps succulent de cette femme. Belle... Oh oui, elle était belle ! Et, tout d’un coup, cette soirée qui s’annonçait assez morne prenait une toute autre ampleur. Kaileesha avait en effet interdit à Mélinda les mêmes excès que lors des dernières soirées, quand ses esclaves venaient dans des tenues moulantes, courtes, et franchement provocantes, si provocantes que les convives avaient du mal à se retenir. Or, à Ashnard, les orgies publiques étaient difficilement admises, surtout lors d’une réception où les pontes de l’Empire étaient présents. En l’occurrence, le but de cette réception était de montrer le renouveau des Emreis.

Snow lui rendit son compliment, et un sourire éclaira les lèvres de la vampire, révélant ses belles dents blanches. Mélinda, naturellement, savait qu’elle était d’une beauté à rendre une succube jalouse. Tout son corps était une ode à la beauté et à la luxure. Ses longs cheveux bouclés donnaient l’impression de cascades de douceurs. Ses belles joues, son petit nez, ses délicieuses petites lèvres qu’on ne pouvait rêver que d’embrasser... Et ses yeux, surtout... Elle était née avec des yeux superbes. Ceux de sa mère, indéniablement. Une mère qu’elle n’avait jamais connu, mais, d’après son père, elle en avait hérité. Elle ressemblait d’ailleurs trait pour trait à cette dernière, ce qui était sans doute la raison expliquant pourquoi son père n’avait jamais pu l’aimer. Mélinda aurait volontiers pu parler sur sa propre beauté pendant des heures.

« Je m’appelle Mélinda, Mme Barrow... Mélinda Warren. »

Ce nom ne sembla pas provoquer en elle quelque chose. Une simple esclave ? Elle voyait mal Jung emmener une esclave ici sans lui dire de se méfier des Warren. Ladite esclave aurait pu révéler des informations compromettantes sur le domaine Barrow, et que Jung ne soit pas venu pour écarter les deux femmes était déjà en soi très étonnant. Il y avait décidément avec cette femme quelque chose d’anormal. Mélinda se rapprocha d’elle, pouvant ainsi donner à Snow l’occasion d’humer son léger parfum. La vampire n’en avait pas mis de manière excessive, mais suffisamment sur le cou pour qu’une délicieuse odeur ressorte de son corps.

*Je la veux dans mon lit...*

Oui, c’était décidé. Elle la voulait. Elle la désirait. Cette femme était d’une grande beauté, et Jung s’affichait avec elle. Deux excellentes raisons de la prendre. Et elles avaient l’air d’être sur la même longueur d’onde. Ce ne serait pas trop difficile.

« La soirée manque un peu d’ambiance, vous ne trouvez pas ? Il faut pardonner aux Emreis, ils tiennent tellement à ce qu’il n’y ait pas de problèmes que toutes les festivités habituelles sont revues à la baisse. Et puis, le héros de la soirée n’est pas encore arrivé... »

Coehoorn, naturellement. Mais, à dire vrai, Mélinda se moquait bien du Maréchal, ou du renouveau des Emreis. Emhyr était indirectement son protecteur, car, s’il est vrai que Kaileesha était sa mécène, cette dernière servait les Emreis. Historiquement, les Warren et les Emreis avaient toujours été alliés. Mélinda se contentait d’enchaîner quelques banalités pour mettre sa « proie » en confiance, et tourna sa tête vers elle. Accoudée contre la balustrade, la vampire lui parla :

« Alors, dites-moi tout... Comment avez-vous rencontré ce cher Jung ? Il n’est pas étonnant qu’il soit tombé amoureux de vous, vous êtes... »

Ses lèvres se fendirent d’un léger sourire, avant qu’elle ne poursuive :

« Exquise. Me permettrez-vous d’être votre guide ce soir ? »

DC d’Alice Korvander.

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Snow Burton

Humain(e)

Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 5 samedi 23 juin 2012, 23:06:33

Il y a certaines personnes, qui de part leur simple présence, suffisent à s'imposer en maître. On peut déceler toute l'autorité qui se dégage d'eux, toute la noblesse qui fait leur personne, ou encore, toute la dangerosité qu'il y a à rester en leur présence.
Chez cette jeune fille, c'est tout un flot de sentiment qui m'assaille, alors qu'elle ne fait que poser le regard sur moi et c'est justement à travers celui-ci qu'il m'est plus que aisée de capter les bribes de son âme. Le plus étrange, c'est qu'elle semble en être dépossédée. Une coquille vide de laquelle se dégage toute la perversion, le vice et la menace que cette chère planète peut porter en son sein. Assurément, il s'agit de quelqu'un de dangereux, de non recommandable mais par un étrange sortilège, je reste tout de même fascinée. Non pas que je sente qu'elle tente quoi que ce soit de mystique à mon encontre pour me faire baisser les armes, mais son aura pique ma curiosité plus que de raison. Aussi, alors que beaucoup aurait certainement pris la fuite, moi, je demeure à ma place, certaine d'avoir fait une rencontre de choix.

Elle s'annonce enfin et je manque un instant de me retourner pour voir si elle s'adresse bien à moi, lorsqu'elle prononce le fameux "Madame Barrow". Reprenant rapidement conscience de la chose, je lui adresse un simple hochement de tête en signe de salut. C'est alors que je vois cette étrange lueur dans son regard lorsqu'elle constate que je ne semble pas tiquer à l'énonciation de son appellation et je me pose alors quelques questions. Mon époux de fortune, aurait-il une quelconque importance dans sa vie qu'il faille que j'en sois informée ? Peut-être aurai-je dû lui poser plus de questions durant le trajet...
Aussi, je tourne de nouveau la tête vers l'assemblée et fixe intensément les badauds afin de trouver celui qui m'intéresse parmi tout le lot. Il capte bientôt mon regard, me faisant un léger signe de la main pour me signaler sa présence et j'appui mon regard suffisamment jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il faille ramener ses petites fesses dans l'urgence.
Comprenant mon aveu muet, il entre en scène et je lui adresse un large sourire alors qu'il se place à mes côtés en plongeant son regard dans celui de ma nouvelle compagne de soirée. Ils semblent alors tous les deux se défier et je hausse un sourcil avant de resserrer ma prise sur son bras pour lui signifier de me porter de l'intérêt.

- Ma chérie, je vois que tu es toujours attirée vers ce qui pourrait te couter quelques plumes... Tu as fais la connaissance de Mélinda ? Peut-être t'a-t-elle dit que nous partagions le même - il semble hésiter - travail, non ?

Mon regard se pose de nouveau sur Melinda et je secoue la tête.

- Non, nous n'avions pas encore abordé le sujet. Mais je suis ravie de constater que tu t'entoures de si belles femmes... Jung. - et je lui adresse un regard faussement courroucée, jouant à merveille les femmes jalouses - elle me demandait justement comment nous avions fait connaissance. Je sais que tu aimes particulièrement narrer cette histoire. Je t'en prie alors, fais donc.

Il m'adresse un large sourire, auquel je réponds par une petite moue et prends une gorgée de mon verre tandis qu'il lui raconte notre petite histoire, savamment ancrée dans son esprit quelques heures plus tôt. Il s'agissait d'une obligation, je ne devais pas manquer cette tâche, au risque que lui-même ne se posent trop de questions quant à ma présence à ses côtés.

- Oh c'est une histoire amusante. Vois-tu, Snow est journaliste à scandales sur terre et nous nous sommes rencontrés alors qu'elle m'a entendu converser avec un ami. Elle s'est immédiatement intéressée à mon cas et j'avoue ne pas m'être montré suffisamment farouche, puisqu'elle a su me faire dire certaines choses, qu'il aurait mieux fallu que je taise. Heureusement, elle n'est pas de ces journalistes qui traquent le crime pour le dévoiler aux forces de l'ordre mais plutôt le contraire. J'ai eu le plaisir, grâce à elle, de m'attirer de nombreux clients et je n'ai pu résister à ses charmes plus longtemps et je l'ai demandé en mariage. Je paris que tu es étonnée n'est-ce pas ? Moi, Jung Barrow, marié à une simple humaine.

Et son regard se met soudainement à briller alors qu'il lui adresse un léger sourire sarcastique. Etrangement, je n'apprécie que moyennement l'audace dont il fait preuve avec elle et je fronce les sourcils. Nous venons de faire connaissance elle et moi et je me sens déjà capable de me sentir courroucée lorsque l'on vient à "l'attaquer". Etrange...
Alors qu'ils continuent de se regarder en chiens de faïence, je décide qu'il est temps qu'il mette les voiles. Je me hisse donc sur la pointe des pieds et dépose un baiser sur sa joue.

- Mélinda me proposait justement de se faire guide lors de la soirée. Ca ne t'ennuie pas si j'accepte ? Je suis certaine que tu as de nombreuses choses à faire.

Il tourne de nouveau son regard vers elle, fronçant les sourcils et je claque ma langue contre mon palet pour signifier mon agacement. Il consent alors à me laisser ma liberté, non sans m'avoir murmuré un petit "Méfie-toi" à l'oreille et s'éclipse après avoir salué Melinda d'un hochement de tête.
Je suis toujours méfiante et même si je n'en donne pas l'air, j'ai aisément pu remarquer l'attirance certaine que cette demoiselle avait pour moi. Et si les hommes ne m'étaient pas aussi vitaux, c'est certain que j'aurai répondu à ses avances dans l'immédiat. Mais ce n'est pas le cas. Malgré sa beauté fulgurante, le sex appeal qu'elle dégage on ne peut plus renversant, je ne suis pas femme à femme, mais bien femme à homme. Certainement l'aura-t-elle compris après m'avoir vu intensifier le baiser d'adieu à mon cher "époux".

- Quelques discordances entre mon mari et vous-même, ma chère ? Vous sembliez désappointée. Vous m'en voyez navrée et de ce fait, j'accepte avec le plus grand plaisir votre proposition. Peut-être pour pardonner son indélicatesse, aussi.

Je me tourne une dernière fois vers la salle, Jung me regarde d'un oeil inquiet et après lui avoir souris, je retourne mon attention sur la belle.

- Regrettable de se voir attirer les foudres d'une femme telle que vous. Un amant aussi exceptionnel que lui, ne devrait inquiéter aucune demoiselle. Et certainement pas celles de votre trempe.

Petit piqure de rappel quant à mes orientations sexuelles, tout en ne manquant pas de préciser que j'ai pleinement compris à quel point il pouvait être dangereux de s'attirer son antipathie. Elle est follement sexy et désirable, certes et ça ne fait d'elle qu'une personne encore plus dangereuse. Jung devrait peut-être apprendre à la mettre dans ses petits papiers....ou c'est bien lui, qui pourrait perdre quelques plumes.


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Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 6 dimanche 24 juin 2012, 03:46:36

Les deux femmes furent dérangées par l’arrivée de Jung. Une légère contrariété qui fit se pincer les lèvres de Mélinda. Yeux plissés, elle observait ce rival éternel. L’hostilité entre les Barrow et les Warren n’était pas récente. Elle datait de plusieurs siècles, et les Barrow avaient été les premiers à tenter d’affaiblir Mélinda, quand cette dernière avait repris le contrôle du harem en tuant son père. Ils avaient alors compté sur son jeune âge pour en venir à bout, et les soutiens de ses alliées, comme la magicienne Slotwenna, ou la démone Kaileesha, lui avaient permis de se maintenir, et de permettre au harem de connaître un nouvel âge d’or. Les deux se toisèrent comme deux fauves prêts à se jeter l’un sur l’autre. L’allusion n’était pas si exagérée que ça. La proie, le butin, consistait ici en une belle femme, et Jung finit par lui sortir une touchante histoire d’amour.

Une Terrienne... Journaliste, qui plus est... Les Ashnardiens n’aimaient pas cette engeance. Des gratte-papier qui cherchaient toutes les vérités possibles en remuant la merde. Sur Terre, les médias étaient les porte-paroles de la sédition et de la révolte, en distillant dans les citoyens des secrets calomnieux, et en se répandant derrière d efaux-débats. Le seul intérêt que l’Empire voyait aux médias était de leur servir d’outils de propagande. Une journaliste, donc... Qu’est-ce que Jung pouvait bien faire avec une journaliste ?

« Je paris que tu es étonnée n'est-ce pas ? Moi, Jung Barrow, marié à une simple humaine. »

Oh que oui ! On disait souvent que celui qui vous connaissait le mieux n’était pas votre meilleur ami, mais votre pire ennemi. Jung savait que Mélinda avait un manoir sur Terre, qu’elle était une lycéenne, tout comme il savait probablement que cette dernière avait récemment proposé à une humaine de devenir une vampire. Pour les esclavagistes, l’information était essentielle. Jung Barrow et Mélinda Warren étaient deux rivaux de qualité, en ce sens qu’ils se renseignaient sur leurs proies, leurs esclaves, afin de mieux les éduquer. Si les deux avaient moins d’amour-propre, ils auraient probablement depuis longtemps fusionné, et, à plusieurs reprises, l’Empire lui-même avait déjà proposé des démarches allant dans ce sens, faisant valoir des avantages fiscaux non négligeables. Mais Jung et Mélinda n’arrivaient jamais à s’entendre.

Ils étaient donc deux éternels rivaux, complémentaires et opposés. Ils ne se haïssaient pas, et se concurrençaient en restant dans les règles du jeu. Aucun contrat d’assassinat, aucune opération terroriste... Ils étaient deux vieux ennemis qui, de plus, n’hésitaient pas à s’associer quand quelqu’un menaçait leurs marchés. Bien sûr, ils n’étaient pas les seuls esclavagistes d’Ashnard, mais figuraient parmi les plus fortunés. Plusieurs fois, on les avait poursuivis pour entente illégale, et même condamnés.

*Je te connais, Jung... Une simple humaine ? Impossible... Surtout une beauté comme ça... Tu l’aurais capturé à ton compte, et en aurait fait l’une de tes nombreuses concubines. Que cache-t-elle ? Ce n’est sûrement pas l’or, car nous n’avons que faire de l’argent terrien.*

Voulant rester aimable, Mélinda répliqua avec un sourire :

« Surprise, je ne peux que l’être, en effet. Mais je ne dirais pas que cette... Charmante femme est une simple humaine. Oh non, pour avoir su atteindre ce que des milliers de femmes n’ont réussi à toucher, elle doit vraiment être exceptionnelle. »

Cette tentative puérile de provoquer la jalousie de Snow se solda par un échec. C’était troublant... Son sang n’avait pas bougé, et elle ne dissimulait pas de véritables oscillations, comme de jeunes amoureux auraient du le sentir, quand elle l’embrassait, ou vantait ses performances sexuelles. Lui, en revanche, était curieusement excité. Le simple fait d’être près de sa femme mettait son sexe dans tous les états. Et la manière dont elle lui parlait, l’embrassait, lui souriait... Cherchait-elle à exciter Mélinda ? A la jalouser ? Mélinda n’avait qu’une envie, désormais, celle de se jeter sur elle, et le fait que Jung ne cherche pas à l’en empêcher, mais les laisse ensemble, était presque une incitation au viol !

Quand elle vanta les performances sexuelles de son homme, Mélinda ne fut convaincue.

*Tu vas voir, ma belle... Si un homme te fait grimper au rideau, une vampire, elle, t’enverra tout droit voler dans les astres.*

Snow continuait à l’aguicher, presque comme si elle cherchait à la séduire :

« Un amant aussi exceptionnel que lui, ne devrait inquiéter aucune demoiselle. Et certainement pas celles de votre trempe. »

Mélinda fit un léger sourire, révélant à nouveau ses belles dents blanches, et répondit assez rapidement.

« Jung et moi sommes... Des rivaux. Et je n’ai aucun doute sur ses... Sur ses qualités. Si tout le monde est autant intéressé par vous, ce n’est pas tant par votre corps formidable que par le fait que Jung est... Hum... Vous savez, quand on tombe sur un bouquet de fleurs, on peut, soit se contenter de cueillir une seule rose, soit vouloir prendre tout le bouquet. Jung a toujours fait partie de la seconde catégorie... »

Elle ajouta alors rapidement, la regardant des pieds à la tête, avec un claquement de langue assez significatif :

« Mais, ma foi, vous devez bien valoir à vous toute seule tout un bouquet. Mais ne soyez pas si enthousiasmée que ça par ses performances. Pour une Terrienne, il est normal d’être facilement impressionnée. Quoiqu’il en soit, j’espère que vous ne cherchez pas à écrire un papier sur Terra ou sur l’Empire. Vous risqueriez de perdre votre métier. Vos semblables sont tellement... Étroits d’esprit. »

Et c’était peu dire... Mélinda se rapprocha à nouveau de Snow, continuant à délicatement la séduire.

« Mais vous, vous devez sortir du lot. Rien que pour être parmi nous, c’est un exploit. »

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Snow Burton

Humain(e)

Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 7 lundi 25 juin 2012, 14:05:15

L'intervention de Jung a suffit à me confirmer la chose. Lui et Mélinda ne sont décidément pas fait pour errer dans la même pièce sans que les assiettes ne volent au bout de quelques temps. Je peux aisément comprendre la chose, comment deux personnes partageant le même métier - surtout lorsqu'il s'agit de marchands d'esclaves - pourraient cohabiter dans se tirer dans les pattes. C'est logique après tout.
Toutefois, j'en viendrai presque à être ravie d'avoir posé mon dévolu sur ce personnage, il m'a de ce fait permis de pouvoir faire la connaissance de cette demoiselle. Aurai-je piqué sa curiosité si je n'étais pas venue au bras de Jung Barrow ? Aux vues des compliments qu'elle me fait, je pense tout de même que ma plastique l'aurait quelque peu intéressée, mais je pense dés lors que c'est bien plus qui se trame dans sa petite tête. Certainement une multitude de questions quant aux choses qui auraient poussé un homme comme son rival, à prendre pour femme, une humaine telle que moi. Evidemment, elle ne sait pas quelle est ma condition première et peut-être lui avouerai-je dans d'autres circonstances qui me mèneront à le faire mais cela pourrait comporter un risque. En effet, loin d'avoir l'air idiote, elle pourrait bien rapidement faire le rapprochement entre moi et un éventuel sortilège.

Je ne relève pas vraiment sa remarque sur l'étroitesse d'esprit de mes semblables car pour tout dire, je suis plutôt d'accord avec l'idée. Loin de moi d'acquiescer  pour autant, je me contente de sourire à mesure que certaines questions me viennent à l'esprit. Oui, bien souvent, certaines en amènent d'autres. Qu'est-elle ? Son charme est si foudroyant qu'il doit forcément se cacher quelques chose derrière tout cela. C'est indéniable, elle n'est pas humaine, ses dires me le confirment parfaitement mais étant encore novice sur ce nouveau monde qui s'ouvre à moi, je ne pense pas avoir répertorié suffisamment d'espèce dans mon esprit, pour pouvoir déceler au premier coup d'oeil, de quel bois est fait la demoiselle.
Aussi, je m'appui de nouveau sur le rebord de la balustrade et lui adresse mon plus beau sourire, témoin que je m'apprête à lui poser une question à laquelle je souhaiterai vraiment avoir réponse.

- Puis-je me permettre une question ? Vous dégagez une telle aura que j'en viens à penser que vous êtes une créature bien particulière. Aurai-je l'honneur de savoir à quelle... race, vous appartenez ? N'ayez crainte, je n'ai en aucun cas l'intention de noircir les pages de mon journal des informations que vous me communiquerez ce soir.

Et je dis la vérité, une fois n'est pas coutume. Quelque chose me dit qu'il vaut mieux que je ne lui cherche pas des noises, au risque de finir enchevêtrer dans un bien beau merdier. Pour employer quelques mots qui occulteraient la bienséance du langage.

Je dois avouer que son petit numéro pour tenter de me séduire, conclurait à me donner légèrement le rose aux joues. Bien que mon corps ne semble pas y répondre favorablement, mon esprit lui, on ne peut plus sensible à la flatterie, assimile chacun de ses compliments et chacune de ses allusions, pour en faire un amas de sentiments proche de l'explosion. Je tente au mieux de garder les esprits clairs. D'ordinaire, c'est moi qui séduit et non le contraire. Je ne laisse que très peu d'hommes s'aventurer face à moi tout sourire aux lèvres et chargés de bons sentiments. Je préfère moi-même engager la chasse et le fait que ce soit une femme qui joue de ses charmes ce soir avec moi, me trouble du tout au plus.

Je tente donc de reprendre contenance, me déliant de son regard pour le poser sur l'étendue face à moi. L'air frais caresse mon visage alors que mes doigts caressent distraitement, les contours de mon verre. Trouver un autre sujet de conversation. Et vite ! Afin que je chasse de mon esprit, toutes les pensées qui tentent de s'y insinuer. Aussi, après avoir pris une profonde inspiration, erreur me provoquant immédiatement l'arrivée fulgurante de l'effluve de son parfum en plein visage, je tente de nouveau de m'adresser à elle, en résistant à l'envie de me tourner vers elle. Je sais, c'est quelque peu malpoli, mais je doute qu'elle s'en offusque plus que de raison.

- Effectivement, il semblerait que je sois une personne toute particulière pour avoir su attirer l'attention de Jung. Peut-être même sont-ce quelques secrets qui me confèrent tous ces mystères ? - et je me retourne finalement vers elle, mon sourire étincelant ne manquant pas d'éclairer mon visage - Mais vous ? N'êtes-vous pas accompagné ce soir ? Une aussi belle femme ne peut décemment pas être seule. Une compagne peut-être ? Ou un amant caché dans les buissons ?

Je me permets sciemment d'évoquer les deux sexes, les doutes sur son orientation sexuelle ne me permettant pas d'affirmer officiellement son appartenance. Ca ne serait qu'insulte que de la confiner dans une catégorie si ça venait à ne pas être la sienne. Aussi, je suis satisfaite de la manière dont j'ai abordé la chose et trépigne déjà d'impatience de connaître tout ce qui fait sa petite personne.

- Je serai ravie de connaître toutes les personnes qui gravitent autour de vous, Mélinda...


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Mélinda Warren

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Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 8 mardi 26 juin 2012, 23:43:13

Oui, il y avait définitivement quelque chose de particulier avec cette femme, et ceci ne tenait pas qu’à sa superbe plastique, ou à son corps parfait. C’était... Différent. Elle était une humaine décidemment très sûre d’elle. Une Terrienne, qui plus est. Ça faisait trop de coïncidences pour être honnête. Elle avait effectivement un secret, et, peu à peu, l’hypothèse de la magie effleurait l’esprit de Mélinda. Si elle avait été une mutante, Mélinda l’aurait senti. On ne pouvait pas cacher grand-chose à un vampire, car un vampire pouvait percevoir le sang des gens, et, avec le temps, l’expérience, la pratique, était capable d’en percevoir de subtiles variations. Expliquer cela à des humains était une perte de temps, ils ne pouvaient pas comprendre. C’était une sensation incompréhensible, tout simplement, innée.

*Je ne perçois aucune ondulation particulière dans son sang... Bien sûr, ce n’est pas une science exacte, mais elle a l’air d’une simple et banale Terrienne sur le bout des ongles. Si ce n’est pas génétique, alors... Est-ce une magicienne ?*

La magie était rare sur Terre, voire même inexistante, car les rares individus qui se présentaient comme des magiciens, des devins, des sorciers, étaient généralement des charlatans. Il y en avait aussi sur Terra, mais la magie était admise sur ce monde. Les charlatans étaient souvent de mauvais magiciens.

« Hum... » fit Mélinda quand Snow lui demanda quelle était sa race.

Elle ne répondit pas sur le coup, car la sorcière enchaîna pour lui parler de son secret. Elle jouait avec elle, et le léger sourire de Mélinda s’élargit. Elle était amusée, et consentit enfin à répondre à sa question.

« Vous avez raison sur un point ; je ne suis effectivement pas une humaine. Mais... Je crois que ce mystère ne fait qu’accroître mon charme, pas vrai ? »

Mélinda reprenait plus ou moins les explications de la sorcière, et la prit alors par le bras, partant sur un autre sujet. A Snow de deviner ce que Mélinda était, et de réfléchir autant que la vampire le faisait. On ne pouvait pas espérer avoir le beurre et l’argent du beurre, après tout. La vampire lui parla :

« Du reste, je ne suis effectivement pas venue seule. Je vais vous présenter... »

Elle s’éloigna du jardin, et aperçut fugitivement Bran. Ce dernier, fidèle aux instructions que Mélinda lui avait confié à grands coups de fouets, restait éloigné d’elle. Il portait un élégant costume noir, et elle s’éloigna rapidement, retournant dans le salon.

« Ce sont les Emreis qui ont organisé cette soirée, expliqua-t-elle. Ceci est d’ailleurs leur manoir familial à Ashnard. Ils ont aussi un important domaine militaire. Je ne vais pas vous faire un cours d’Histoire, mais disons que les Emreis sont en train de renaître de leurs cendres. Leur dernière génération est particulièrement brillante. Le fils aîné, Emhyr, est Conseiller impérial, et nous sommes ici pour célébrer la victoire militaire de son frère, Coehoorn, qui est Maréchal. »

Mélinda s’approchait justement d’Emhyr, qui était en train de parler avec deux superbes femmes. Des magiciennes à la chevelure étincelante. Mélinda les reconnaissait : des amies ou rivales de Slotwenna. Entre magiciens, le concept d’amitié était très difficile à percevoir. Un magicien pouvait faire l’amour à une magicienne le Lundi, et la tuer le Mardi. Ces deux-là devaient avoir entre 500 et 600 ans, mais leur magie les rendait éternellement belles et séduisantes. Emhyr tourna sa tête vers Snow, et une lueur pétilla dans ses yeux.

« Oh ! Je comprends mieux, maintenant... Figurez-vous que j’ai été... Étonné, quand j’ai appris que ce cher M. Barrow avait trouvé, comme on dit, chaussure à son pied. Mais, quand je vois ladite chaussure, je ne peux qu’être... Jaloux. »

Un léger rire amusé traversa les lèvres d’Emhyr. Ses yeux étudiaient ceux de cette femme, et il n’avait regardé sa poitrine qu’en la saluant. Un fin limier. De tous les convives, il était sans doute le plus dangereux. Mélinda se racla la gorge, comme pour rappeler sa présence.

« Mme Barrow aimerait beaucoup s’instruire sur notre monde. Nos coutumes... Elle est curieuse.
 -  Ah, la curiosité... Une admirable qualité... Je dirais, pour faire simple, que nous avons tout affaire à des menteurs, et qu’ils sont tous plus doués que nous. »

Nouveau sourire amusé, presque goguenard, mais Emhyr n’était pas si loin que ça de la vérité. Avisant une neko qui avançait à quatre pattes, et avait la queue dressée, le plateau tenant on ne sait trop comment dessus, il tendit sa main pour prendre deux verres, en tendant un vers Snow. Mélinda prit également un verre.

« Ce nectar provient tout droit des caves familiales. Notre domaine comprend quelques fermes. »

Emhyr en but quelques gorgées, et sembla réfléchir, se mastiquant les lèvres, avant de sourire en coin :

« Soyez franche ; il est affreux, n’est-ce pas ? »

Ce fut à cet instant que Mélinda sentit une présence bien connue venir à côté d’Emhyr.

« Les Ashnardiens ont toujours été plus réputés dans l’art des armées que dans celui de faire du vin. Nous préférons prendre le vin des autres. Il est souvent meilleur. »

Kaileesha. La redoutable démone portait son habituelle armure, et ses ailes étaient repliées dans son dos.

« Quand je vous vois, ma chère, je ne peux que comprendre pourquoi votre peuple est si important aux yeux d’Ashnard. »

Kaileesha promena ses griffes sur le menton d’Emhyr, qui en eut un léger sourire. Il ne fallait toutefois pas se tromper ; Kaileesha était aux ordres d’Emhyr. Une guerrière qui se battait pour les couleurs de la maison des Emreis. Sa tête se tourna alors vers Snow, et ses yeux jaunes fixèrent intensivement cette dernière.

« Décidément, ma chère Mélinda, tu as le don de ramener... D’appétissantes humaines. »

Mélinda rosit légèrement, un sourire un peu crispé. Une référence discrète à Hitomi, qui était une humaine avec qui Kaileesha s’était amusée, mais une référence malvenue, compte tenu de la manière dont sa relation avec cette arrogante femme avait évolué.

« Je me suis contentée de l’emprunter à Jung. Snow était très impatiente de rencontrer celle avec qui j’ai fait voyage.
 -  J’espère que vous n’êtes pas déçue alors. Je m’appelle Kaileesha, et, comme mon armure de cérémonie le laisse supposer, j’ai une mère succube, et... Je suis une guerrière. La mécène de cette charmante créature qui se tient à vos côtés. Et pour vous ? On vous dit Terrienne...
 -  La Terre est un monde qui me fascine, lâcha alors Emhyr, enthousiaste. Contez-moi une anecdote, une histoire, quelque chose. Bien trop de mes semblables négligent l’apport intellectuel que votre peuple représente. Vos erreurs sont riches en enseignements, et vos histoires toujours instructives. »

DC d’Alice Korvander.

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Snow Burton

Humain(e)

Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 9 lundi 02 juillet 2012, 00:07:14

Dans les premiers temps, elle ne répond pas à ma question, préférant rester secrète sur sa condition. Elle me précise toutefois, ne pas être humaine. Ca, je m'en étais rendue compte par moi-même. C'est ce qu'elle est réellement qui m'intéresse. Mais elle ne semble pas vouloir se dévoiler pour l'instant. Soit, je ne suis pas pressée. Ce n'est pas comme si j'avais un compteur à faire tourner. Après tout, mon cher "mari" semble disposer à vouloir encore passer de nombreuses heures ici et je dois avouer que si je n'avais pas rencontré Mélinda, je serais certainement en train de me morfondre dans un coin ou a geindre auprès de lui pour que l'on mette les voiles.
Elle n'a pas tort. Me laisser imaginer toute une panoplie d'éventualités quant à ses origines, ne fait qu'accroitre le mystère et l'intérêt que je peux avoir pour elle. Imaginez une seule seconde qu'elle me sorte quelque chose du genre "Je suis une fée des bois !" ou encore "Une nymphe joyeuse qui gambade à travers les ruisseaux !". Je crois alors qu'elle perdrait tout crédit à mes yeux et je me lasserai bien vite de sa présence. Heureusement et même si je n'en ai encore aucune certitude, je sens clairement que c'est une bête bien plus effroyable qui sommeille au fond d'elle et ma curiosité exacerbée me poussera sans conteste, à demeurer à ses côtés jusqu'à ce que j'en sois informé.

Elle n'est donc pas venue seule et déjà, elle m'entraîne à sa suite vers un premier groupe d'individus qu'elle me présente dans les détails. A notre approche, Emhyr, comme me l'a nommé ma compagne, se tourne vers nous et adresse quelques mots. Je souris sous le compliment, ne manquant toutefois pas de plisser quelque peu le regard, afin de lui signifier que je ne suis pas une de ces gourgandines de bas étages, que l'on reluque sans état d'âme pour faire l'inventaire des qualités physique par la suite. Cependant, il demeure sur l'instant poli et agréable bien qu'une certaine alarme s'allume subitement en moi en me hurlant que cet homme dégage une aura bien plus malsaine que les autres. Etrangement, je peux sentir mon bras se raffermir autour de l'étreinte de Mélinda et je m'éclaircis quelque peu la gorge pour reprendre contenance.
C'est alors qu'une étrange créature arrive dans mon champ de vision. Une jeune femme d'apparence humaine mais aux attributs plus que significatif de chat. J'avais déjà entendu parler de cela. Des Neko je crois. Ma condition de femme me rappelle alors subitement à l'ordre et je fronce les sourcils, n'appréciant étrangement que moyennement la chose. J'accepte toutefois le verre qu'il me tend et y porte mes lèvres avant de faire la grimace. Affreux ? Le mot est faible.

- Modeste à ce que je vois. Je ne le qualifierai pas d'affreux. Je dirai peut-être... un peu jeune à mon goût.

Oui, mentir, je sais faire. Et je le prouve une fois de plus en lui adressant un sourire avant de porter de nouveau le verre à mes lèvres, faisant fit de son goût âcre et bien trop fort, la bienséance l'obligeant. Après tout, je pense qu'il serait malvenu de ma part de critiquer quoi que ce soit ici bas, je préfère donc mettre de côté mon goût certain pour le vin et ignorer la saveur innommable.
C'est alors que se présente à nous une femme pour le moins étrange. Une démone, par Merlin, je ne rêve pas ? Elle porte son armure et je me surprends à rester un instant bouche bée alors qu'elle joue de ses griffes sur l'homme qui captait mon attention jusqu'alors. Elle prononce quelques mots et je fronce les sourcils sous l'évocation. Appétissantes humaines ? Hum... Décidément, elle ne plait que moyennement celle-là et mon regard s'assombrit subitement. Ai-je l'air d'un morceau de viande que l'on vient présenter au buffet ? Je pose un instant mon regard sur Mélinda et constate qu'elle rougit sous les mots de la femme. Es-ce de la timidité quant à la flatterie ou de la gêne ? Cette femme semble de toute évidence exercer une certaine emprise sur elle et pour l'heure, je ne décide pas en connaître d'avantage, le terrain me semblant miné.
Elle se présente à moi, m'honore de son nom et j'incline la tête en signe de salut. Je comprends mieux. Sa mécène... Voilà pourquoi Mélinda paraît soudainement si alerte. Toutefois, la prestance de cette femme n'a égal que sa beauté et je comprends aisément l'intimidation de ma nouvelle compagne de la soirée.
La conversation s'anime et voilà alors que l'on me demande de m'exprimer. Une nouvelle fois, je sens mes poils se hérisser sous les mots que j'entends. Je me donne l'effet d'être une bête de foire à me faire ainsi dévisager alors que ma condition semble leur être totalement dénuée d'intérêt. Pire, il semble s'amuser qu'une petite humaine se présente ainsi devant eux et pour continuer d'amuser la galerie, il semble qu'il faille que je raconte une histoire. Bien. Je vais donc m'exécuter.
Je repose le verre de cette liqueur douteuse sur le dos de la pauvre jeune femme à quatre pattes qui repasse près de moi et prends une profonde inspiration.

- Je ne nies pas le fait que nos erreurs soient multiples, cependant, elles sont propres à chaque peuple non ? Je n'ose pas dire que le votre soit un des plus respectables, mais n'ont-ils jamais fauté au point de s'en mordre les doigts ? - J'adresse un léger sourire - Voyez-vous, dans mon monde, la magie est très peu tolérée, voire même ignorée, comme vous pouvez vous en douter. J'ai à de nombreuses reprises subit les railleries des hommes et femmes qui n'osaient croire tout ce dont j'étais capable. Chez nous, nous avons ce que nous appelons des psychiatres. Des êtres qui se pensent supérieurs, un peu comme vous - nouveau sourire - et qui pensent également être capable de décider qui est fou et qui ne l'est pas.

Je tourne la tête vers Mélinda, lui adressant un sourire et mon regard lui laisse entrevoir une quelconque demande si jamais je m'aventurais à aller trop loin.

- J'ai souvent eu à paraître devant eux. Grave erreur qu'ils pouvaient commettre que de ne pas me croire. Cependant, cela ne leur aurait accordé que trop d'importance si je m'étais aventurée à leur montrer ce dont j'étais capable. Je sais que je suis bien plus puissante que ces simples d'esprit et le seul fait de le savoir, suffit à m'octroyer la satisfaction nécessaire. Malheureusement, je suis comme qui dirait, quelque peu soupe au lait et bien rapidement, je ne peux m'empêcher de mettre à mal quiconque penserait que je ment. Pensez-vous alors que nous soyons toujours aussi différents votre peuple et le mien ? Qui comme tout en chacun, corrige l'affront par une punition digne de ce nom ? Je suis certaine que ceux qui vous ont manqué de respect ne sont plus là pour en parler, n'est-ce pas Monsieur Emhyr ? Finalement... Nous sommes bien similaires.

Et je termine ma tirade en expirant, mon éternel sourire se pâmant sur mon visage. J'aime à me retrouver face à aussi arrogant que moi. Les joutes verbales n'en sont que plus délicieuses et mon éducation d'aristocrate me permet d'user de la langue de Shakespear avec tel brio, que mes mots ne paraissent en aucun cas condescendants lorsque je viens à m'adresser à bien plus important que moi.
Je ne ni pas une seule seconde de sa toute puissance, je la ressens parfaitement mais loin d'être un démon, je reste une femme et la perfidie coule dans mes veines, tout autant sinon plus que dans les siennes.

- J'ai été ravis de faire votre connaissance. Mon cher mari m'avait longuement parlé de vous. Il était bien loin de la vérité cependant. Je suis charmée.

N'était-ce pas lui qui disait précédemment que nous étions entouré de menteurs ?
Je tourne de nouveau la tête vers Mélinda, lui adressant un léger sourire. Par pitié, sors moi de là, toutes ces mièvreries me donneraient presque envie de vomir. Tout autant que le vin que j'ai précédemment avalé.


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Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 10 lundi 02 juillet 2012, 21:36:19

Emhyr semblait irriter et effrayer Snow. Mélinda croyait le percevoir. Elle avait raison d’être nerveuse. Emhyr était destiné à être un jour le nouvel Empereur. Les Emreies avaient toujours été l’une des plus puissantes familles d’Ashnard, régnant sur des baronnies de démons immenses. La gloire de Coehoorn déteignait naturellement sur lui, et, si Emhyr n’était en soi qu’un simple humain, il ne fallait pas le croire inoffensif. Il était extrêmement dangereux, mais, pour autant, Snow n’avait pas à s’en faire. Elle n’était qu’une simple humaine. Kaileesha restait près d’Emhyr, et ce dernier avec un petit sourire sur le coin des lèvres, écouta la belle femme noire lui parler. Elle lui expliqua bien des choses, et semblait également manipuler l’art de la langue et du double sens. Emhyr n’en était que plus amusé, et, quand cette dernière eut terminé, il ne répondit pas sur le coup.

« Je vois bien que vous êtes une femme de goût. Aussi me permettrez-vous de... Voilà... »

Emhyr alla prendre un autre verre, l’huma brièvement, et le tendit vers Snow.

« La plupart des Ashnardiens sont malheureusement incapables de faire la différence entre un bon vin et une vulgaire piquette. Mais pas vous, visiblement. Ce vin-là devrait être meilleur. Il vient des houblonneries de Nexus. On a beau dire ce qu’on veut sur ces chers Nexusiens, le fait est qu’ils savent s’y prendre pour faire du vin de bonne qualité.
 -  Ce qui explique sans doute pourquoi ils sont de si piètres combattants... » nota Kaileesha.

Emhyr s’esclaffa, et se rapprocha de Snow. Ses yeux pétillaient, et il enchaîna :

« Vous savez, la Terre est un monde qui me fascine. Sincèrement. »

L’Ashnardien se mit à marcher, et Mélinda lui emboîta le pas, continuant à tenir Snow contre elle. Kaileesha, de son côté, préféra s’écarter, s’ennuyant déjà ferme. De son côté, Emhyr continuait à parler, s’éloignant du salon principal pour aller dans l’un des couloirs somptueux de son manoir. Il avançait d’un pas lent, calme, tranquille.

« Officiellement, vous n’existez pas. Ashnard nie publiquement toute interférence avec les Terriens. Vous comprenez, il serait malvenu que tout un chacun sache qu’il existe des Portails que nous ne pouvons pas contrôler, et qui communiquent avec un monde qui a le pouvoir de détruire toute une ville avec un ballon de football. »

Sa marche le conduisit à suivre un tapis rouge éclairé par quelques torches, jusqu’à rejoindre une salle ouverte sur la droite.

« La politique est un jeu curieux. Un jeu où les gentils meurent, et où les méchants gagnent. C’est le jeu de la maturité, un jeu où la seule chose qui compte véritablement, c’est votre capacité à paraître puissant. Du moins, c’est ce qu’on aimerait croire... En réalité, personne n’a jamais vraiment compris les règles de ce jeu complexe, pas plus nous que vous. Il est indéniable que nos deux mondes se ressemblent autant qu’ils divergent. Ne soyez donc pas si nerveuse, ma chère ; j’ai horreur de déstabiliser la beauté. Je ne suis pourtant pas si repoussant... Pas assez galant, peut-être ? »

La pièce comprenait une bibliothèque, des armures, des armes, des tableaux...

« Voici notre salle aux trésors ! s’exclama Emhyr. Là, vous voyez l’armure de Maëlkis Van Emreis. Il fut le premier Empereur d’Ashnard issu de notre famille. Un conquérant fabuleux. Comme pour vous, Terriens, l’Histoire a une grande importance chez nous. Mais n’allez pas croire que je mésestime votre peuple. Vous avez des pratiques curieuses, c’est un fait, comme votre... Votre espèce de démocratie, mais c’est ce côté excentrique qui fait votre charme. »

Mélinda soupira silencieusement. Cette conversation l’ennuyait. Elle était tout à fait dans le style d’Emhyr, et, s’il n’y avait eu Snow, cette belle femme avec qui Mélinda avait bien des envies, elle aurait volontiers suivi Kaileesha. Emhyr sembla s’en rendre compte, et fit alors un élégant baisemain envers Snow, avant de relever la tête pour la croiser dans les yeux.

« Vous êtes charmée, dites-vous... Pas autant que moi. Soyez heureuse ; votre mari n’est pas n’importe qui. Partant de là, vous n’êtes pas non plus n’importe qui. Et, sur Terra, vous pouvez laisser librement parler vos... Vos dons. »

Que Snow soit une sorcière confirmait ce que Mélinda pensait. Emhyr les laissa alors, s’éloignant, mais s’arrêta sur le pas de la porte, avant de se retourner, et de lâcher, sourcils légèrement froncés :

« A propos... Saviez-vous que nous comptons parmi nos citoyens votre divinité ? La Déesse des Sorcières ? L’Ombre, comme on l’appelle... »

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Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 11 mercredi 04 juillet 2012, 12:30:50

Tous m'écoutent sans s'octroyer le droit de me couper la parole et à la fin de ma tirade, Emhyr m'offre même un verre d'un vin bien plus savoureux que le précédent. Je le remercie en inclinant la tête et porte le breuvage à mes lèvres. Je laisse échapper un petit soupir appréciateur. Ce nouveau vin enchante mes papilles et je me passe même une langue gourmande, mais discrète, sur les lèvres, pour ne pas en perdre un goutte.
Il suffisait visiblement de se montrer honnête avec lui pour gagner un semblant de respect et il semblerait que j'ai réussi. Je dois avouer que les soirées mondaines, mes parents m'y avaient autrefois souvent emmenée, je sais donc comment me comporter en de telles circonstances, mais jusqu'à présent, les invités n'avaient pas le pouvoir de m'égorger sur place au moindre faux pas. C'est donc avec beaucoup plus de prudence que j'agis ici bas.

Nous quittons finalement l'assemblée et je ne manque pas d'emmener mon verre avec moi. Mélinda continue de me maintenir contre elle et contre toute attente, je me laisse faire. C'est comme si sa présence suffisait à me mettre plus à l'aise. Bien que je ne sache pas où il nous entraine, je doute fort qu'il s'agisse d'un quelconque guet-apens, mon mari se trouvant encore à proximité et j'ai d'ailleurs pu capter de lui un sourire, lorsque nous sommes passés dans son champ de vision.
Nous arpentons différents couloir pour finalement entrer dans une salle que je balaie du regard. Ma curiosité exacerbée me pousserait à vouloir ouvrir chacun des livres sur les étagères pour en boire leur contenu mais je reste à ma place, oscillant du regard entre mon interlocuteur et les différents objets qui se présentent devant moi.
Il narre quelques histoires de Terra et j'acquiesce tout en prenant par instant quelques gorgées de mon verre. J'écoute attentivement, retenant quelques bribes de la conversation et lorsque je sens Mélinda soupirer à mes côtés, je m'en sens soulagée. Je ne suis donc pas la seule à trouver que les choses prennent une tournure des plus ennuyeuses.
Heureusement, et comme si il avait compris ce qui nous travaillait, Emhyr nous salue en ne manquant pas de me baiser la main avec courtoisie.

- Je vous remercie de votre amabilité. J'en tiendrai compte si le besoin s'en fait sentir.

Et avant de quitter la pièce, il fait une légère remarque sur le pas de la porte, les sourcils froncés. Sur l'instant, je n'y prête pas vraiment attention. Se sont ses mots qui m'éveillent subitement et je me tourne vers Mélinda, le regard marquant une profonde curiosité.

- Vraiment ? Hécate ? Sur Terra ?

Je suis fascinée et je pourrai presque même rajouter, excitée ! La déesse que je vénère depuis que j'ai pris conscience de mes pouvoirs, demeurerait alors ici ? Je balaie de nouveau la salle du regard, comme si j'espérais peut-être la voir apparaitre. Chose complètement stupide, je vous le concède et finalement, j'esquisse un sourire. Décidément, cet endroit révèle bon nombre de surprise et sans même m'en rendre compte, je délie mon bras de celui de ma compagne, pour faire quelques pas dans la pièce, lui tournant le dos et pose distraitement mes doigts sur le fer glacé d'une des armures.

- Pourquoi fronçait-il les sourcils en évoquant Hécate ?

Je n'étoffe pas plus ma question, elle saura parfaitement la comprendre. Aurait-il quelques griefs contre elle ? Ou peut-être seulement envers les sorcières qui sait. Je suis septique, mais peut-être Mélinda connaîtra-t-elle la réponse et m'aidera à mieux comprendre. Je ne voudrai pas marquer une certaine impatience en désirant voir celle que je chérie par dessus tout, si ici elle n'est pas vu d'un très bon oeil.
Je me rapproche alors de nouveau de Mélinda et glisse de nouveau mon bras autour du sien. J'étouffe à l'intérieur et je veux de nouveau sentir l'air frais de l'extérieur. Tentant de me remémorer les couloirs que j'ai vu défiler sous mes yeux lorsque nous suivions Emhyr, je finis par atteindre un petit patio donnant sur l'extérieur, prenant garde en mirant alentours, de ne pas me trouver dans un lieu dans lequel je n'aurai aucune raison de me trouver. J'aperçois une ouverture sur le côté et j'entraîne avec moi la jeune femme, dont je ne connais toujours pas la condition soit disant passant.
Lorsque nous arrivons dehors, je m'appuis contre un mur, posant mon regard dans le fond de mon verre, appréciant de voir la liqueur à l'intérieur, vaguer au rythme de mes mouvements.

- Dîtes-moi, tout le monde est-il toujours aussi pompeux dans ce genre de soirée ? J'ai beaucoup apprécié ce petit intermède culturel, mais je crois que je ne me trompe pas si je dis que vous aussi vous y trouviez un ennui certain non ?

Et je lui adresse un léger sourire en glissant le verre à mes lèvres. Je me demande bien comment des personnes comme eux, font pour se divertir dans de pareilles soirées, lorsque l'ennui s'en fait sentir. Je doute fort qu'ils adoptent les mêmes choses récréatives que sur Terre, à savoir la télévision ou encore les jeux de sociétés.
A cette seule pensée, je laisse percer un petit rire avant de secouer la tête sous ma bêtise et de relever la tête vers Mélinda, reprenant mon air sérieux.

- Quand pourrai-je savoir ce que vous êtes réellement ? Ce qui se dégage de vous me fascine de plus en plus et ayant rencontré votre mécène, quelques mots m'ont tout à l'heure frappés. Seriez-vous une... succube ?

A peine ai-je prononcé ces mots, que je fais la grimace. Non, ce n'est pas ça. Je suis certaine que c'est autre chose...


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Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 12 mercredi 04 juillet 2012, 22:28:13

La dernière annonce d’Emhyr semblait avoir fait mouche. La petite Snow se troubla, et parla à Mélinda, lui demandant ce qu’Hécate faisait sur Terre. Hécate... C’était bien la première fois qu’on appelait Sha ainsi ! Était-ce une rivale ? Ou alors, l’un des anciens noms de l’Ombre ? La Déesse des Sorcières avait toujours été, à ce qu’on disait, guère amicale avec les autres Dieux. Hécate lui rappellerait peut-être d’anciens souvenirs... Mélinda n’en savait pas grand-chose, et, si elle savait que la Déesse dirigeait un fief dans l’Empire, elle n’en savait pas plu. L’Ombre n’était pas l’une de ses clientes, et l’Empire n’appréciait que moyennement sa présence, car ils avaient l’impression que Sha faisait bande à part.

« Hécate... Ce n’est pas ainsi qu’on l’appelle par chez nous, mais les Dieux ont bien des surnoms... La Déesse des Sorcières est sur Terra, oui. Elle dirige des terres que l’Empereur lui a donné. Pas par bienveillance, naturellement. »

Kaileesha avait assisté à la scène, et l’avait raconté à Mélinda. L’Ombre était arrivée lors d’une réunion du Conseil. Belle, forte, sensuelle, sombre, portant en elle le pouvoir ancestral des sorcières. Elle avait demandé audience, en rappelant aux conseillers impériaux qu’on ne faisait pas attendre une Déesse. Ces derniers l’avaient reçu sur-le-champ, et elle leur avait dit chercher des terres pour reconstruire son culte.

« Le culte des sorcières a énormément souffert sur Terre, comme tu dois le savoir, et l’énergie vitale d’une divinité est liée à son culte. »

L’Inquisition, la chasse aux sorcières... Oui, les sorcières avaient énormément souffert, et la Déesse des Sorcières s’était réimplantée sur Terra. A moins qu’elle ne l’ait toujours été... Difficile de le savoir. Dans tous les cas de figure, elle avait réussi à convaincre l’Empereur et le Conseil de lui allouer des terres dans une région reculée et austère.

« C’était un cadeau empoisonné. L’Empire se méfie des dieux. Ça n’a rien de personnel envers ta Déesse. Les terres étaient recouvertes par des clans orcs. J’ignore comment elle a fait, mais l’Ombre a réussi à s’imposer sur les clans, et à les fédérer. Ces derniers lui appartiennent, la protègent, et constituent le gros de son armée. Depuis lors, l’Empire essaie de se les approprier, mais la Déesse rechigne à abandonner ses troupes. Son culte se reconstruit, elle a même un temple, et de plus en plus de sorcières lui prêtent allégeance. »

Tout était évidemment loin d’être rose. L’Empire estimait s’être fait spolié en refourguant à la Déesse des terres, sans avoir leur retour. La Déesse, quant à elle, était loin d’être dupe, et s’était assise sur le contrat d’exploitation qui les liait. La justice impériale s’était prononcée en faveur de l’Empire, en considérant que le contrat liant la Déesse et l’Empire était synallagmatique. Partant de là, un tel contrat supposait des prestations équivalentes à l’égard des parties, et à la lecture du contrat. Une simple contrepartie financière était estimée insuffisante. Sha s’était torchée de cette décision, et on en restait là. L’Empire ne pouvait pas répondre par une solution militaire, car, dans ce cas, les Orcs seraient massacrés. De plus, il n’y avait aucune activité d’insurrection dans ce territoire. Difficile de les assiéger...

« La réalité, c’est que l’Empire bluffe, et a sous-estimé votre Déesse en croyant que la pression l’amènerait à céder aux exigences du Conseil. Sha, ou Hécate, n’est pas la seule à être très autonome, et l’Empire n’aime pas ça. »

L’autonomie des barons et des ducs posait toujours des problèmes, notamment au regard de la loi ashnardienne, qui n’était pas respectée, et entraînait parfois des révoltes, voire même des guerres civiles. Mélinda continuait à parler, tandis que Snow les guidait. La belle sorcière sortit dehors, et les mena dans un coin assez isolé. Un petit patio où il n’y avait que quelques solitaires invités. Snow lui parla alors de cette soirée, qu’elle trouvait ennuyeuse. Ceci arracha un sourire sur les belles lèvres de la vampire, mais elle n’eut pas le temps de répondre, car Snow enchaînait avec une autre question, revenant sur sa nature.

Quand Snow lui demanda si elle n’était pas une succube, Mélinda éclata de rire. Ses yeux pétillèrent à nouveau, et elle regarda avec un franc sourire cette audacieuse sorcière. Elle l’avait conduit dans un lieu discret... Et la complimentait indirectement sur sa beauté. Tous les feux étaient au vert. Mélinda sentit une pointe de désir naître en elle. Cette sorcière était décidément des plus attirantes. Elle était, non seulement d’une grande beauté, mais manipulait également la langue à la perfection. Prolixe, elle était également douée de magie, ce qui pouvait sans doute expliquer pourquoi Jung l’avait épousé. Les philtres d’amour n’étaient pas que des légendes.

« Non... Non, je ne suis pas une succube, mais... Merci du compliment. »

Mélinda passa sa langue sur ses lèvres, avant de poursuivre, revenant sur les soirées :

« Les Emreis sont connus pour organiser des soirées protocolaires. Tout dépend de ce que vous recherchez. Quand les barons démoniaques organisent des soirées, on dit qu’une mauvaise soirée est une soirée où il n’y a pas quatre morts et cinq rixes. Et, quand j’organise des soirées... Disons que ce sont des soirées qui finissent dans la matinée, et où on est fatigués... »

Ces soirées finissaient en réalité par des orgies très épuisantes. Mélinda haussa les épaules, et se rapprocha un peu plus de Snow. Cette dernière tentait de la séduire, et Mélinda décida d’aller dans ce sens.

« Je m’ennuie d’autant plus que j’ai une belle compagnie sous les yeux... »

Les mains de Mélinda frôlèrent celles de Snow, et elle lâcha :

« Il y a toujours des moyens de rendre les soirées plus attractives... »

Le sous-entendu était on ne peut plus évident.

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Snow Burton

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Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 13 dimanche 08 juillet 2012, 01:44:08

Pas comme ça qu'on la nomme ? Ainsi ma Déesse porte un autre nom en ces lieux. Je ne suis pas particulièrement étonnée, elle possède tellement de visages. Mélinda me narre l'histoire de celle que je vénère et je bois chacune de ses paroles, subjuguée par son savoir et les différentes choses qu'elle m'apprend. Je saurai m'en souvenir parfaitement et cela ne fera que renforcer le lien que j'ai avec cette divinité lors de mes différents sortilèges.
Il est toujours très intéressant de pouvoir connaître les détails qui font la vie des personnes auxquelles ont voue un culte, connaître certaines de leurs faiblesses, leurs forces et les différentes péripéties qui les ont mené où elles en sont actuellement. Aussi, je ne la coupe pas une seule seconde, me contentant par instant de laisser échapper des "oh" et des hochements de tête, admirative au possible.
Mélinda, en plus d'être une femme on ne peut plus ravissante, est de toute évidence un puits de savoir et j'aime pouvoir converser avec des personnes qui ont une histoire à raconter ou narre celle des autres à la perfection. M'est avis qu'elle doit avoir de la bouteille la demoiselle... Sa condition doit lui valoir quelques nombreuses décennies à son actif. Ne serait-ce que dans sa manière de parler. On peut sentir que les ans lui ont permis de manipuler les mots à la perfection. Oui, décidément, c'est une compagne de choix.

Lorsque j'évoque une éventuelle appartenance au monde des Succubes, elle éclate de rire. Visiblement, je me suis plantée sur toute la ligne et je ne peux m'empêcher de sourire sous ma bêtise. Cependant, elle se charge bien d'omettre de me donner l'information que j'attends. Pas folle la guêpe. Je me mords légèrement la lèvre en réfléchissant mais ce qui me vient à l'esprit parait tellement stupide que je n'ose même pas le dire. J'attendrais donc encore un peu, ma curiosité exacerbée se chargera certainement à montrer plus tard le bout de son nez.
Elle pense par contre à m'informer des teneurs de ses soirées et j'esquisse un sourire. Il ne faut pas sortir de la cuisse de Jupiter pour comprendre aisément les sous-entendus. De toute évidence, elle est de ces hôtes qui offrent victuailles à foison avant d'offrir chair et plaisir aux plus intéressés, au demeurant certainement la majorité des invités.
Je n'ai jamais connu de telles soirées mais j'avoue ne pas en être particulièrement friande. Bien que débauchée à souhait, je reste tout de même conventionnelle et le regard des autres sur ma petite personne en pleine action, risquerait de me couper tous mes moyens. Vieux jeux ? Je ne pense pas, mais préférant certainement me concentrer exclusivement sur mon partenaire, ou "mes" lorsqu'il m'arrive d'en avoir deux sous la main, que sur ce qu'il peut bien se tramer autour. Mais je ne nies pas que ce genre de soirées doit toutefois être très enrichissant. Dans bien des domaines.

C'est alors que la soirée prend une tournure toute autre. Mélinda effleure ma main et dans ses derniers mots, de nouveaux sous-entendus me viennent immédiatement à l'esprit. J'en suis flattée, cela va de soi, surtout venant d'une personne aussi charmante et envoutante qu'elle. Cependant, comme je l'avais évoqué plus loin, les femmes ne m'attirent pas outre mesure. Tout du moins, pas au point de partager ma couche avec elles.
Vous me direz "Comment peux-tu savoir cela si tu n'as jamais essayé ?" Ce n'est pas faux, mais quelque chose me dit que ce sont les attributs masculins qui m'attirent et nulle autre chose. Un corps musclé à souhait, une force dans chacun des membres et certainement aussi le fait, que je sais parfaitement comment rendre un homme aussi docile qu'un agneau alors qu'une femme sera toujours assez perverse pour inverser rapidement les rôles de dominant/dominé. Etrange réflexion que je me fais à moi-même tiens. Pourquoi suis-je en train de faire l'inventaire des qualités que j'octroies aux galipettes que je fais avec les hommes ? Chercherai-je à me convaincre ? Je prends une profonde inspiration et recentre mon attention sur ma compagne de soirée.

- Je suppose que votre petite tête fourmille d'idées peu recommandables, je me trompe ?

Et je lui adresse un léger sourire en coin, tout en m'écartant légèrement. De là où nous nous trouvons, mon "mari" ne peut en aucun cas s'aventurer à épier la conversation et j'en suis fort aise. Je doute fort qu'il apprécie les allusions plus que déplacées de Mélinda qui devraient me choquer mais qui n'en font aucunement cas.
Je ne lui ferai pas l'affront de prononcer quelques mots refusant sa proposition plus qu'évidente, celle-ci restant tout de même dissimulée derrière de faux semblants. Elle pourrait très bien me répondre "N'allez pas vous imaginer quoi que ce soit !" et s'en voir vexée. Aussi, je préfère jouer sur son tableau, histoire de voir comment les choses peuvent évoluer.

- Mon mari est un homme formidable, mais j'avoue m'ennuyer fermement dans le genre de soirée dans lesquelles il m'accompagne, aussi je ne serai pas contre un peu de divertissement. En tout bien toute honneur bien sur, n'est-ce pas ?

Je tente à préciser afin de ne pas passer pour une femme infidèle ou autre, après tout, peut-être que ce que Mélinda a en tête, n'est aucunement lié aux plaisirs de la chair...  Etrangement, je n'en suis pas convaincue. Fais gaffe où tu mets les pieds Snow....


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Re : Une soirée à Ashnard [Snow Burton]

Réponse 14 dimanche 08 juillet 2012, 13:10:21

Pour bien des esclavagistes, la meilleure arme était la force. La puissance, la peur. Il fallait terroriser l’esclave pour obtenir de lui son aval, son assentiment, sa soumission. Mélinda, elle, avait toujours estimé que la meilleure arme d’un esclavagiste, c’était tout simplement la connaissance. Il ne fallait pas se leurrer. La plupart du temps, les esclaves ignoraient tout du monde dans lequel ils vivaient. Nexus ? Ashnard ? Tekhos ? Des mots qui ne signifiaient rien pour eux. A quoi bon terroriser quelqu’un qui, dans le fond, l’était déjà ? Le rassurer et obtenir sa confiance était bien plus gratifiant, et bien plus productif. Partant de là, Mélinda n’était pas qu’une très belle créature, mais également une femme instruite, qui connaissait bien des choses. Sa connaissance lui avait été utile à bien des occasions, que ce soit pour bénéficier de rabattements fiscaux en connaissance de la loi ashnardienne, pour s’implanter sur Terre, convaincre de jeunes esclaves, ou, en l’espèce, pour séduire Snow. Elle l’avait senti : ses petites explications sur le culte des sorcières terrans avaient captivé Snow. A tel point que Mélinda avait hésité à continuer sur la question, à prolonger le sujet, pour lui parler du Bosquet des Sorcières, par exemple, avant de se raviser. Elle avait préféré directement enchaîner sur les propositions plus intimes.

Kaileesha le savait bien, et c’était naturellement pour ça qu’elle avait conseillé à Mélinda de se calmer : le sexe était quelque chose que la vampire adulait. Tout simplement. Il n’y avait pas d’autres explications à fournir. Elle adorait ça. Après tout, elle avait grandi avec le sexe, et en vivait. Sa première sodomie, quoique non désirée, elle l’avait eu vers ses six ans, et Dieu sait que ça avait pu lui faire mal. Humaine, le sexe avait été une menace, un mur infranchissable qui la terrorisait. Vampire, elle avait dompté sa peur du sexe en même temps qu’elle s’était vengée sur son père et son grand-frère.

Snow, manifestement, pesait le pour et le contre. Avec son délicieux corps, il était évident que Mélinda allait lui faire découvrir la chevauchée fantastique cette nuit. Des idées « peu recommandables », elle en avait effectivement à l’esprit... Mais elle n’hésiterait pas à les lui glisser dans le creux de l’oreille, s’il le fallait. Mélinda restait près d’elle, et la sorcière enchaîna, rentrant dans le jeu de Mélinda. Elle fit référence à son mari, et la vampire eut un léger sourire. La vampire se rapprocha très lentement, leurs seins se frôlant désormais. Snow était un peu plus grande qu’elle, mais ça ne la dérangeait pas ; c’était souvent le cas. Mélinda était physiquement petite, mais ça ne la rendait qu’encore plus dangereuse. On ne se méfiait pas assez des gens petits. Elle tendit l’une de ses mains, et caressa avec ses doigts la joue de la sorcière, plantant son regard dans le sien en souriant.

« Vous ne savez pas ce qu’on dit sur l’honneur, ici ? L’honneur est une notion qui démarre sur le champ de bataille, et finit à la porte de la chambre. Derrière cette dernière, il s’efface dans le confort de l’intimité. Alors, je peux garantir et même certifier votre bien-être en ma compagnie, mais, pour ce qui est de votre honneur... »

Elle observait les lèvres de Snow, rêvant de les embrasser, de les presser contre sa bouche, de lui arracher sa délicieuse robe pour presser ses seins contre ses doigts, de sentir le corps en sueur de cette dernière, de l’entendre haleter, de secouer ses cheveux, d’enfouir sa tête dans ses mèches... Cette pulsion fut si forte que Mélinda se déconnecta brièvement de la réalité, avant de reprendre contenance. Elle secoua lentement la tête, et choisit d’attraper les mains de Snow dans les siennes, caressant avec ses pouces leurs paumes.

« Ne vous en faites pas pour votre mari. Que vous l’ayez épousé est un exploit, mais, si vous m’affirmez qu’il est devenu fidèle, alors là, c’est que vous êtes plus forte qu’une Déesse. »

Elle avait lâché ça sur un ton badin, relâché, et précisa, en murmurant dans son oreille :

« Si nous passons la nuit ensemble, Snow, jusqu’aux lueurs de l’aube et même au-delà, et si Jung l’apprend, la première chose qu’il vous demandera, c’est si la Warren est aussi bonne qu’on le dit. »

Mélinda élargit son sourire en retirant sa tête. Impossible de se méprendre, maintenant. Mélinda lui proposait de s’envoyer en l’air, tout simplement. Et elle connaissait suffisamment Jung pour savoir que ce dernier avait toujours rêvé de lui faire l’amour. Mélinda aussi, pour être honnête. Mais Jung était un rival. Elle ne pouvait décemment pas lui offrir son corps.

DC d’Alice Korvander.

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