Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Bad luck or not ? (Mélinda)

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Maru

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Bad luck or not ? (Mélinda)

mercredi 16 mai 2012, 15:05:03

Il était difficile d'être une petite neko en ce monde, et plus encore en étant Maru, qui décidément avait beaucoup de mal à comprendre comment tout ça pouvait fonctionner avec autant de méchanceté. Alors qu'elle se prommenait dans une ville humaine, Maru avait fait la rencontre d'un homme qui lui avait offert des bonbons au caramel, affirmant qu'elle avait un joli minois. La jeune neko, naïve comme tout, avait tout naturellement pris les bonbons pour les manger, avant de très rapidement tomber dans un sommeil profond.
Non, il ne faisait pas bon d'être comme Maru dans un monde où le mensonge est monnaie courante. Elle s'était par la suite réveillée, toute endorlotée, sur un sol froids et métallique. Sa vision troublée mis du temps à redevenir normale, avant qu'elle ne se rende compte qu'elle se trouvait derrière les barreaux d'une cage.

H...HEY ! JVEUX SORTIIIIIIIIR !

Son cri de désespoir provoqua l'arrivée d'une silouhette encapuchonnée d'un masque en cuir, et qui portait un baton dont il se servit pour matraquer les barreaux de la cage où se trouvait Maru. Il lui conseilla de la fermer si elle ne voulait pas que ces coups lui soient destinés, et Maru, recroquevillée dans sa cage, morte de peur, ne broncha plus.
Il ne lui fallu pas longtemps pour comprendre qu'elle se trouvait à nouveau dans une cage à esclave, et qu'elle allait être vendue à...à qui ? La dernière fois c'était à un homme qui l'avait litéralement traumatisée, et rien qu'à la pensée que la même chose puisse arriver, la petite neko sentait sur elle tout le poids de cette terrible situation.
Elle aurait bien voulu crier, ou tenter de s'échapper, mais les barreaux de sa cage étaient solides, quand à crier, elle ne voulait pas qu'on la frappe, car elle n'était pas vraiment du genre à supporter la douleur. Les heures semblèrent passer alors que la petite neko était de plus en plus désespérée, elle avait faim et soif, et voulait sortir d'ici, elle ne savait pas où elle se trouvait. Bref, elle était terrifiée.

Mélinda Warren

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 1 mercredi 16 mai 2012, 15:06:35

« Voici le registre... Même dans un abattoir, on est organisé, ma petite dame ! »

Mélinda ne reprit pas l’employé pour le « ma petite dame », préférant consulter le registre. Les abattoirs publics étaient un terme peu élogieux pour désigner les centres de rétention d’esclavage, des espèces d’endroits où les esclaves rebelles finissaient... Du moins, ceux que le gouvernement rattrapait. L’existence de ces centres était relativement méconnu, et ils avaient souvent mauvaise réputation, dans la mesure où les centres capturaient généralement des clochards, des vagabonds, des sans-abris, des malheureux et des chétifs... En somme, de la camelote sans grande valeur. Il s’agissait après tout de regrouper, du moins officiellement, tous les esclaves dont on ne voulait pas, afin de les tuer. Les pensionnaires affirmaient généralement ne pas être des esclaves, mais le prouver était assez difficile. Mélinda consultait donc le registre, afin de voir s’il n’y avait pas des produits intéressants. C’était une habitude qu’elle prenait chaque fois que l’un de ses contacts lui disait, en termes très métaphoriques, qu’on risquait de perdre de la valeur. La formule, en clair, signifiait qu’il y avait dans un abattoir une espèce d’erreur, à savoir qu’on avait inclus quelqu’un qui ne méritait pas d’être décapité.

Le registre comprenait juste les races qui se trouvaient dans l’abattoir. Il n’y avait pas foule. Le bureau était de toute façon miteux. Ce service public ne devait pas toucher beaucoup d’argent, pour la simple et bonne raison qu’exécuter des esclaves, même des clochards, était généralement contreproductif. Voilà pourquoi chaque esclavagiste avait un droit de regard sur les personnes se trouvant dans les abattoirs. Elle vit ainsi qu’il n’y avait qu’une poignée de gens, dont une neko.

« Je veux voir la neko...
 -  Ah, la peureuse... Un rabatteur est déjà passé pour la prendre, mais a abandonné l’idée quand il a vu le cadeau...
 -  Hein ?
 -  ’Verrez par vous-mêmes... »

L’employé alla dans l’arrière du bureau, s’adressant rapidement à un individu, qui sortit du bureau. Il ressemblait à une espèce de croque-mort. Ils ne devaient être que deux à tenir ce bureau. Deux imbéciles qui finiraient probablement d’ici quelques années sur le chômage, lorsque la justice condamnerait ce service public. En attendant, c’était un bon moyen d’obtenir à bas prix des esclaves, et Mélinda préférait faire confiance à ses informateurs, plutôt qu’aux agents des autres. Elle suivit donc l’homme, qui ouvrit une autre porte, donnant sur un couloir. De là, il en ouvrit une autre, et laissa Mélinda rentrer.

C’était une petite pièce, qui faisait la taille d’un cagibi, avec, au centre, une grosse caisse en métal avec des barreaux. Mélinda s’avança sur un pas feutré et lent, et referma la porte derrière elle, afin qu’on ne la dérange pas. La cage étant trop petite pour elle, Mélinda fléchit les genoux, afin de se mettre à quatre pattes. La neko, si elle se trouvait là, devait juste voir une femme avec de belles jambes et une longue robe dorée. Mélinda se mit donc à quatre pattes, puis s’assit ensuite en tailleur face à la cage.

« Coucou, toi » fit-elle avec un grand sourire à la neko.

Il y avait également une neko. Elle était sale et terrorisée, mais Mélinda comprit tout de suite pourquoi on lui avait dit qu’il y avait un coup à prendre. La neko était aussi très mignonne, ce que la vampire arrivait à voir, malgré la crasse qui recouvrait ses joues, et ses yeux remplis de larmes. Elle comprit mieux le surnom de « peureuse », et essaya de lui faire un sourire engageant, avant de lui dire :

« Tu te trouves au cœur de l’Empire d’Ashnard, dans une situation qui n’est guère enviable. Pour t’expliquer les choses simplement, les autorités t’ont arrêté pour plusieurs chefs d’infraction, à savoir le vagabondage, et le fait d’être une ancienne esclave. Comme personne n’est venu te réclamer, l’Empire est libre de déterminer ce qu’il veut faire de toi, et, visiblement, ce que l’Empire souhaite faire, c’est te supprimer... »

Mélinda ménagea une pause dramatique, afin que la neko comprenne bien, et elle rajouta après plusieurs secondes :

« Mais ce n’est pas ce que je souhaite. Je m’appelle Mélinda. Mélinda Warren, et je vais te prendre avec moi. Je vis dans un grand bâtiment à proximité d’ici, et, dans la mesure où refuser de m’avoir comme maîtresse te conduira à être dans une position de non-retour, je te conseille d’accepter cette situation. »

C’était aussi simple que ça, et Mélinda termina donc en posant une question :

« Maintenant, petite neko, parle-moi de toi. Tout ce que je sais de toi, à part que tu as air à fondre les cœurs, c’est que tu es peureuse... C’est peu ! Tu t’appelles comment ? Et tu aimes faire quoi dans la vie ? »

Mélinda parlait sur un ton calme et tendre, empreint de douceur. Elle aurait pu hausser le ton, mais elle sentait bien, rien qu’à voir les petits yeux apeurés de la neko, que ce serait inutile, et ne l’amènerait qu’à pleurer. La neko était tout simplement terrorisée... Ce qui était plutôt normal, soit dit en passant. La terroriser encore plus n’amènerait rien d’intéressant.

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Maru

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 2 mercredi 16 mai 2012, 15:26:06

Maru se demandait dans quoi elle avait encore mis ses petites pattes, qui au demeurant étaient bien sales, cela faisait des jours qu'elle voyageait sans cesse et sans vraiment s'arrêter, de peur qu'on ne la retrouve. Pour le coup, ce n'était pas son ancien maître qui avait remis ses sales mains sur elle, mais honnêtement est-ce que ça changeait quelque chose ?
Maru était dans une cage de fer, le sol était froid et dur, elle avait faim, soif, et était terrifiée car on l'avait enfermée dans une pièce sombre, seule. Maru avait peur du noir, le noir complet, celui propre à l'intérieur des bâtiments humains. Dans la nature il était moins fréquent qu'une obscurité totale frappe, il y avait la faible lueur de la lune et des étoiles qui permettait quand même à Maru de bien voir à une certaine distance. Mais dans le noir complet, Maru ne voyait rien, elle n'était même pas capable de distinguer ses propres mains, et même un bruit insignifiant devenait alors terrifiant.

Maru s'était roulée en boule dans un coin de la cage, cachant son visage derrière ses genoux, et suçait le bout de sa queue pour s'ocupper, tenter de penser à autre chose que cette obscurité qui l'entourait.
Au bout d'un moment qui lui parut interminable, la porte s'ouvrit, de la lumière pénétra dans la pièce, et Maru se redressa tout en continuant à être en position foetale. Quelqu'un venait la voir, elle ne savait pas qui, d'autant qu'il lui fallait du temps pour que ses yeux se réhabituent à la lumière, mais c'était une femme qui s'était assise devant sa cage.
Elle ne lui répondit pas, la neko était toujours trop effrayée pour ça d'autant qu'elle ne comprenait rien à ce qui lui arrivait, pourquoi on l'enfermait dans un endroit aussi sombre. D'ailleurs, quand la dame lui exliqua ce qui allait lui arriver, Maru se rendit compte qu'elle aurait préférée ne rien savoir...
Le silence qui suivit le bout de phrase "te supprimer" fut l'un des plus pesants que Maru eu à supporter dans sa vie, c'était comme si une hache venait de s'abattre sur sa nuque délicate. A partir de là elle ne pu s'empêcher de pleurer, en plaquant ses poings contre sa bouche et en se crispant un peu plus en position enroulée prostrée sur elle même.

M...m'appelle Maru...je...

Là elle se mit vraiment à pleurer, de grosses larmes coulèrent sur ses joues tandis que son corps était pris de tremblements incontrôlables. La mort ou l'esclavage, y'avait pas vraiment de quoi être heureuse, vu ce que son dernier maître lui avait fait comme horreurs, Maru partait naturellement du principe qu'elle aurait à subir les mêmes choses avec cette dame. Elle avait l'air peut-être gentille, mais l'homme qui l'avait mise dans cette cage aussi avait l'air gentil.

S'il vous plaît me faites pas de mal...je...je veux pas mourir, je veux juste qu'on arrête d'être méchants avec moi. Nyuuuuuuuuuuuuuu.

Mélinda Warren

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 3 mercredi 16 mai 2012, 16:20:50

Maru... C’était un bien joli prénom, et ce fut tout ce dont la neko fut capable de dire avant de se transformer en une fontaine. Elle avait vraiment l’air sensible... Mélinda ne dit rien. Impassible, elle se contentait de l’observer, silencieuse, attendant que la neko se calme. Des filles qui pleurent, c’était habituel pour une esclavagiste, alors elle n’allait pas se familiariser pour si peu... Même si elle commençait à comprendre pourquoi on surnommait cette neko la « peureuse ». Elle avait l’air de pleurer pour un rien ! Elle lui avoua ensuite que, tout ce qu’elle souhaitait, c’était qu’on « ne lui fasse pas de mal », terminant le tout par un long miaulement plaintif. Une chose était sûre : Mélinda aurait facilement l’autorité sur elle. Elle ne tarda donc pas à répondre, mais le début de sa réponse n’allait sûrement pas rassurer Maru.

« Je vais te dire quelque chose, Maru... Tu te trouves dans un endroit qu’on surnomme fort affectueusement ‘‘L’Empire du Mal’’. Tu es au cœur de l’Empire d’Ashnard, un Empire conquérant, militaire, agressif, qui écrase les plus faibles afin d’étendre sa domination. Un Empire qui ne recule devant rien pour accroître sa puissance, et qui voit en toi la représentante d’une sous-espèce insignifiante dont le seul réel intérêt est d’être sacrifié pour permettre aux races plus fortes d’exister. Tu trouves peut-être que certains ont été méchants avec toi, mais sache bien que tu as eu de la chance. Tu aurais pu te retrouver dans un endroit bien plus sinistre que cet abattoir, par exemple dans les geôles des laboratoires des mages et alchimistes de l’Empire, où tu aurais servi de rat de laboratoire. »

Cette longue assertion allait certainement plonger Maru dans des marasmes de terreur, mais il était nécessaire que Mélinda mette les choses au point avec elle, pour qu’elle ne soit jamais tentée de s’évader, et qu’elle comprenne qu’elle ne serait à l’abri qu’avec Mélinda.

« Je vais te prendre, Maru. Et tu seras sous ma protection, car tu seras à moi. Ce n’est sans doute pas ce que tu préfères pour le moment, mais, si tu restes en liberté, il n’y aura personne pour te protéger. Sur Terra, être libre est un fardeau qu’on ne souhaite à personne, car, si tu es libre de faire ce que tu veux, en contrepartie, personne ne peut te protéger. »

Le discours s’orientait progressivement, et Mélinda termina :

« Chez moi, personne ne te fera de mal. Tu ne seras pas enfermée dans une cage, et tu auras une chambre, avec un lit... Tant que tu resteras obéissante. Rassure-toi, je n’exigerai pas grand-chose de toi. Même si tu n’as théoriquement pas ton mot à dire, sache que je ne supporte pas l’insubordination. Sois fidèle et agréable envers moi, et j’en ferais de même. Casse-moi les pieds, et tu le regretteras. Je peux autant t’apporter le bonheur et l’amour que la souffrance et la douleur. Tout dépend de toi, en somme. Sois raisonnable, et tu abandonneras ta liberté pour le bonheur. Sois idiote, et tu recouvreras ta liberté, pour souffrir encore plus. »

Mélinda ayant terminé, elle se releva, laissa la porte ouverte, et ordonna qu’on la libère. L’employé ne tarda pas à revenir, et utilisa une clef pour ouvrir la cage, qui s’ouvrit dans un grincement métallique guère encourageant. Maru était libre de sortir d’ici, et Mélinda fit signe à l’employé de sortir, tout en sortant une laisse avec un collier, s’agenouillant à l’entrée de la cage. Cette cage était vraiment exiguë.

« Sors, maintenant... Je n’ai aucun intérêt à faire souffrir mes esclaves, tu sais... J’aime les créatures qui ont de la valeur, et une neko heureuse, belle et souriante, vaut plus qu’une neko recroquevillée, triste, et qui passe son temps à pleurer, tu ne penses pas ? »

DC d’Alice Korvander.

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Maru

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 4 mercredi 16 mai 2012, 17:02:11

Maru était effectivement terrorisée, terrorisée d'apprendre qu'elle se trouvait dans un pays emplis de méchantes personnes, terrorisée d'apprendre que ce qu'elle subissait n'était pas aussi grave à titre de comparaison. Mais où est-ce qu'elle était tombée ? Maru n'avait aucune notion de géographie ou de politique, elle n'était même pas certaine de comprendre ce que pouvait être un empire, si ce n'est un regroupement de personnes méchantes aimant faire souffrir les plus faibles.

La Neko avait les poils de sa queue hérissés tellement elle avait peur, elle ne pleurait plus mais avait la gorge nouée et les yeux rougis, la petite n'avait pas l'habitude de subir autant en aussi peu de temps, d'autant qu'elle était déjà bien émotive à la base.
L'idée d'être à nouveau une esclave ne l'enchantait guère, mais ce qu'elle craignait surtout c'était de tomber entre de mauvaises mains, comme celles de son ancien maître. Cette humaine avait pris le temps de lui parler, et lui avait promis de ne pas lui faire de mal. Mensonges ou vérité ? Maru n'avait pas de moyens de le deviner, mais cette personne était la première à ne pas être trop agressive à son encontre, alors peut-être qu'elle disait la vérité.

Maru était restée majoritairement silencieuse et recroquevillée dans son coin jusqu'à ce qu'on lui ouvre la cage, toutes ces émotions l'avaient quelque peu sonnée, tout ce qu'elle comprenait c'est que, si cette fois elle avait de la chance, alors cette personne prendrait soin d'elle. C'était tout ce qu'elle voulait, seule dans ce monde elle s'était bien rendue compte qu'elle n'arrêterait pas de se trouver confrontée à de méchantes personnes, elle voulait juste qu'on ne lui fasse pas de mal.
Maru se remit doucement à quatre pattes, et s'approcha avec précaution de la femme agenouillée devant elle. Maru était un peu perdue avec tout ça, en l'espace de quelques semaines elle avait perdue sa mère, s'était retrouvée chez un maître cruel, s'était échappée avant de se refaire capturer. Elle qui était habituée à la vie tranquille dans la nature avait subi beaucoup d'émotions.

Je...je pourrais avoir un câlin s'il vous plaît ?

Maru avait demandé cela de sa toute petite voix timide, elle n'était pas certaine que ce genre de choses se demandait, mais elle avait vraiment besoin d'un câlin, d'un bon gros câlin pour pouvoir se poser ne serais-ce que quelques instants, et se sentir la chaleur d'une étreinte, chose qui ne lui était plus arrivé depuis qu'elle devait se débrouiller seule. Sur son visage se lisait la fatigue, mais aussi à quel point elle était sans repères...elle avait vraiment besoin qu'on la réconforte un peu.

Mélinda Warren

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 5 mercredi 16 mai 2012, 19:01:46

Ce fut avec lenteur que Maru entreprit de sortir. Le petit discours de Mélinda avait visiblement fortement marqué cette dernière, qui ne savait plus quoi penser. Si un Dieu des nekos existait, et si Maru le connaissait, elle devait sûrement, dans sa tête, être en train de le prier. Mélinda ne faisait rien pour arranger ça, ce qui était assez volontaire. Elle s’amusait, tout simplement. Voir cette petite neko farouche être complètement paniquée, pour Mélinda, c’était en effet amusant. L’humour d’un esclavagiste était aussi que particulier que celui d’un employeur, et incompréhensible au commun des mortels. Elle hésitait même à en rajouter un peu, mais Maru lui demanda alors un câlin, ce qui l’interloqua légèrement. Elle avait demandé ça sur un ton faible, la suppliant presque. Tout son corps tremblait légèrement, et la vampire comprit qu’aller dans la surenchère n’était sans doute pas le plus recommandée. Maru semblait au bord de la crise de nerfs ! Ceci rappela alors à Mélinda qu’elle avait avec elle une tablette de chocolat qu’elle avait entamé. Le chocolat existait sur Terra, naturellement, mais c’était sur Terre qu’elle avait découvert ce dernier, de la part des adolescentes travaillant dans son manoir. Comme elle avait trouvé ça délicieux, elle avait décidé de s’équiper en chocolat.

« Hum... »

Elle réfléchissait. Maru était assez sale, et il était hors-de-question que Mélinda touche un corps aussi sale. Elle sortit donc un chiffon, et le balança devant Maru.

« Essuie-toi un peu le visage et tes pattes avec ça... »

Elle parlait sur un ton calme et tendre, loin d’être autoritaire, et lorsque Maru s’accomplit, et qu’elle était un peu plus présentable, Mélinda s’approcha d’elle.

« Un câlin, hein ? Je comptais attendre d’être au harem pour te le dire, mais il semblerait que tu sois impatiente... »

Mélinda la souleva alors par les bras, et la plaqua contre elle, collant la tête de Maru à hauteur de ses seins, la mettant de profil, pour que sa joue vienne s’enfoncer contre l’un de ses seins.

« Tu sais à quoi tu vas servir au harem ? Tu seras à mon service personnel... Dès que je t’ai vu, j’ai su quel rôle te conviendrait le plus, Maru. Tu seras ma petite peluche... Ma mascotte... »

Elle commença alors à lui gratter le dos avec ses mains, glissant le long de son échine, posant une main sur le creux de ses fesses, afin de la soutenir, laissant l’autre vagabonder sur son dos. Sa peau était douce, ferme, solide, incroyablement chaude, et elle ne tarda pas à percevoir quelques logiques vibrations de plaisir, continuant à donner ses explications sur un ton assez doux, tout en allant s’asseoir sur une chaise dans un coin :

« Tu auras une vie difficile, ma petite Maru, très exigeante. En tant que mascotte, il te faudra subir de nombreux câlins, que ce soit de ma main, de celles de tes camarades, ou tout simplement des clients. Tous ceux qui auront envie de te caresser, de te serrer fort dans leurs bras, auront tout à fait le droit de le faire. De ta part, j’exigerai toutefois que tu me parles avec le respect qui m’est du. Chaque fois que tu t’adresses à moi, appelle-moi... Maîtresse est le terme le plus utilisé, mais tu peux en utiliser d’autres. Madame, Maîtresse Warren, peu m’importe, mais je dois sentir dans la manière dont tu parles que tu me considères comme une supérieure, car c’est ce que je suis. Je veillerai sur toi, je t’offrirai à manger, un toit, des câlins à profusion, alors, en contrepartie, j’exige au moins que tu me respectes. C’est un marché plutôt équitable, tu ne trouves pas, ma choupette ? Oh, d’ailleurs, comme je suppose que tu as faim... »

Cessant de la gratter et de la caresser, Mélinda alla saisir dans son sac à main sa tablette de chocolat, et la sortit, la mettant devant le nez de Maru. Le plastique recouvrant le chocolat était ouvert, et Mélinda avait déjà avalé plusieurs carrés.

« C’est du chocolat... Tiens, je te l’offre... Avant de t’offrir à manger, il faudra que tu prennes un bain, alors, considère ça comme un petit acompte... »

Et, tandis que Maru se mit à manger le chocolat, Mélinda alla caresser avec une tendresse infinie son corps. Elle remontait en suivant sa colonne vertébrale, avant de caresser le reste de son dos, s’arrêtant sur sa nuque, pour la titiller, grattant ses flancs, glissant jusqu’au bas de son dos, son autre main grattant un peu la base de sa queue. Le câlin se prolongea ainsi pendant de longues minutes, la vampire éprouvant un certain plaisir à gratouiller ainsi cette délicate neko. Son dos semblait un endroit particulièrement sensible de son anatomie.

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Maru

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 6 vendredi 18 mai 2012, 15:05:07

Demander un câlin à cette femme était autant un moyen pour Maru d'avoir une possibilité de décompresser, que de savoir si cette femme était du genre inflexible ou plutôt gentille. Maru voulait après tout savoir à qui elle avait affaire, car la dernière personne qui lui avait paru gentille l'avait enfermée dans cette cage pour qu'elle y meure.
Maru sentit une pointe d'angoisse monter en elle alors que sa future maîtresse hésitait face à sa demande, pourtant Maru ne demandait pas la lune quand même ? Elle voulait juste un câlin, qu'on la caresse quelques instants et qu'on fasse preuve d'un peu de tendresse à son égard. La femme lui jeta alors un chiffon en lui disant de se nettoyer, Maru s'éxécuta, et constata que le chiffon était alors couvert de saleté, la jeune Neko avait oubliée de faire sa toilette depuis qu'elle s'était échappée de chez son maître. Elle était donc sale, et se disait que probablement l'hésitation de la femme venait de là.

Maru eu par la suite droit à son câlin, sa maîtresse la prit dans ses bras avant d'aller s'asseoir sur une chaise, avec la neko dans ses bras et sur ses genoux, sa petite bouille plaquée contre un de ses seins. Maru était stressée, mais sentit peu à peu son stress se dissiper à mesure que sa maîtresse la câlinait, et grâtouillait sa peau là où il le fallait. Maru se mit à ronronner tout en se blotissant contre ce corps et la chaleur qu'il dégageait, tandis qu'elle lui expliquait ce qu'elle allait devoir faire. Elle resta muette, écoutant attentivement, encore timide mais acquiessa avec sa tête sur les conditions qu'elle devrait respecter. L'appeller maîtresse ne serait pas compliqué à retenir.

C'est alors que la maîtresse sortit une tablette de chocolat et la tendit devant le visage de Maru, dont les yeux grands ouverts regardaient le chocolat avec envie.

Merci maîtresse !

Elle la prit dans ses pattes, et sans autre forme de cérémonie prit une grosse bouchée de la tablette et se mit à la mâcher. Du chocolat ! Et délicieux en plus ! Elle qui était affamée ne laissa rien de la tablette, et retrouva un peu plus de joie de vivre, ça en plus du câlin lui permettait de digérer toutes ces émotions fortes qu'elle avait eu.

Nyuuuuuu c'était bon.

Maru alla alors blottir son visage dans le creux que formait les deux seins de sa maîtresse, passa ses mains dans son dos, et enroula sa longue queue touffue autour de son bassin. Elle resta ainsi un moment, avant de ressortir son visage pour regarder sa maîtresse, son menton posé sur l'un des seins de Mélinda.

Merci, vous au moins vous êtes gentille Maîtresse. Je vous désobéirais pas c'est promis ! On...on peut s'en aller s'il vous plaît ? J'aime pas cet endroit...Nyu.

Mélinda Warren

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 7 vendredi 18 mai 2012, 16:41:50

Diable, pour être bon, oui, ça avait eu l’air d’être bon ! Maru engloutit tout le chocolat sans se poser plus de questions, et la manière dont ses yeux avaient pétillé de bonheur en voyant la tablette avait fait glousser Mélinda. La vampire était loin d’être une femme sans cœur, comme on pouvait peut-être le croire. Voir ses esclaves rayonnantes de bonheur était un petit plaisir dont elle n’arrivait pas à se priver. Et Maru était très belle, quand elle était heureuse. La manière dont elle avait avalé le chocolat commençait à donner à la vampire des idées. Les sucreries étaient visiblement quelque chose qui était important pour Maru, sans doute autant que les câlins.

Sa belle petite bouille alla s’enfoncer entre les seins de Mélinda, et elle sentit la queue de cette dernière s’enrouler autour de son bassin. Ceci provoqua des frissons de plaisir tout le long du corps de la vampire, qui sentit un désir naître. Ce genre de désir qui ne pouvait pas se contenter de simples caresses et gratouilles. Les joues légèrement rouges, Mélinda poursuivit donc son câlin, se régalant des ronronnements de Maru. Ce que c’était agréable, d’entendre une neko ronronner ! Mélinda lui fit un long câlin, jusqu’à ce que Maru relève la tête. Elle était si mignonne... Incroyable ! La vampire se sentait fondre devant cette belle petite tête ronde, devant ces deux beaux yeux qui la regardaient. Maru parla à nouveau de sa douce voix, demandant à sa maîtresse de sortir.

« Je ne comptais pas rester là plus longtemps, rassure-toi... Je vais t’emmener dans ton nouveau domicile, qui est bien mieux que ce trou puant. Mais, avant de faire ça, je vais commencer par t’acheter. Suis-moi. »

Mélinda relâcha Maru, et lui mit sa laisse autour du cou, retenue par un collier, afin de pouvoir plus facilement la tenir. La vampire sortit de la petite pièce, et rejoignit le bureau. Elle paya la neko à un prix dérisoire, et reçut en échange un titre de propriété. Elle connaissait la procédure pour pouvoir opposer ce titre aux tiers. Il fallait l’homologuer par un sceau impérial, mais elle s’occuperait de ça plus tard. Le titre de propriété en poche, Mélinda sortit. Le harem n’était pas très éloigné, et Mélinda marcha un peu, sur des trottoirs propres. Un beau soleil brillait dans le ciel, et elles ne tardèrent pas à croiser une patrouille. Il y eut quelques regards suspects vers Maru, mais aucun garde ne vint les interpeller. On connaissait suffisamment Mélinda pour savoir qu’il était déconseillé de la déranger.

« Tu vois ?! Tu n’as rien à craindre avec moi, Maru ! »

Mélinda ne tarda pas à rejoindre le harem. Il se tenait sur un grand boulevard menant tout droit au Palais impérial. Le harem était un bel immeuble entouré par un mur avec, à l’entrée, un petit jardin avec une fontaine au centre, plusieurs arbres, et des buissons. Un lieu assez chaleureux.

« Je pense que tu vas commencer par prendre un gros bain, ma petite... Après... Hum, tu verras... »

Se faisant mystérieux, Mélinda conduisit Maru dans un dédale de couloirs luxueux, avec de beaux tapis, des lustres, des meubles, des tableaux, jusqu’à une petite pièce avec une baignoire. La baignoire était relativement petite par rapport à d’autres. Il s’agit d’une salle de bains individuelle, et Mélinda fit couler l’eau. L’eau s’écoula de deux robinets à la fois. Pour un Terrien lambda, il aurait s’agi d’une grosse baignoire, mais, dans la mesure où Mélinda prenait son bain en compagnie d’autres esclaves dans une piscine, c’était plutôt petit.

Deux esclaves ne tardèrent pas à venir.

« Elles t’assisteront dans ton bain, Maru... Te savonner, te shampooiner, te faire belle, tout ça, tout ça... »

Mélinda lui ébouriffa tendrement les cheveux, avant de s’adresser aux deux esclaves.

« Vous irez ensuite la porter dans la salle à manger.
 -  Très bien, Maîtresse. »

Mélinda se retira ensuite. Les deux femmes étaient habillées de manière assez légère, et aidèrent Maru à se déshabiller, en profitant pour glisser ici et là quelques caresses. Elle savaient des sourires encourageants.

« Bienvenue au harem de Mélinda, petite neko... Qu’est-ce que tu es belle...
 -  Et tu le seras encore plus, après un bon bain ! »

DC d’Alice Korvander.

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Maru

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 8 vendredi 18 mai 2012, 17:14:57

Maru commençait à pouvoir s'estimer heureuse, car il lui semblait être tombée sur une maîtresse qui ne lui ferait pas de misères, et les dieux savaient à quel point la petite neko avait traversée des moments difficiles ces derniers temps. Maru sauta sur le sol lorsque Mélinda lui annonça qu'elles partaient, elle fût un peu dérangée par le collier autour du cou, n'étant que peu habituée à cela, mais Maru ne voulait pas protester si cela singifiait de retourner dans cette cage sombre et froide.
Tandis que Mélinda la payait, Maru regardait dehors pour apprécier le sSoleil, et elles sortirent bien vite de ce bâtiment lugubre. Une fois dehors, Maru marcha sur un sol très dur, et resta collée aux jambes de sa maîtresse vu le nombre de personnes qu'il y avait dans cette rue. Finalement Maru voyait au moins un avantage à cette laisse, elle ne perdrait pas sa maîtresse en route. A un moment, des gardes la regardèrent d'un air mauvais, la petite Neko sentit des frissons la parcourir mais il passèrent leur chemin.

Nyu, ils avaient pas l'air gentils eux...

Puis elles continuèrent leur route, Maru ne se séparant pas de sa maîtresse, il fallait dire que cette ville l'effrayait un peu, de par sa taille et le nombre de personnes qui s'y trouvaient. Maru n'avait aucune idée d'où elle allait, et de fait, se reposait entièrement sur sa maîtresse pour ce qui était du la marche à suivre.
Elles parvinrent, au bout de quelques minutes de marche, face à un grand bâtiment entouré d'un mur et d'un jardin, ce n'était pas aussi verdoyant que les forêts que la neko avait l'habitude de voir, mais c'était rafraîchissant à côté de toute cette pierre de la ville.
Vint enfin le moment du bain, Maru n'était pas contre, même si elle se demandait pourquoi sa maîtresse ne lui révéla pas ce qu'il y aurait après. Mais elle fut déboussolée lorsqu'elle vit qu'elle n'allait pas se tremper dans une rivière ou un petit lac, mais dans une sorte de grand bassin dans lequel l'eau coulait par des espèces de...machins en métal. Maru avait regardée avec curiosité l'eau couler depuis ces machins en métal, se demandant comment ils pouvaient ainsi créer de l'eau, puis deux autres femmes jolies vinrent les rejoindre, et sa maîtresse elle s'en alla.

B...Bonjour...

Si elle ne savait pas trop quoi penser au début, leurs doux sourires et leurs câlins la mirent en confiance. Les deux femmes lui ôtèrent ses vêtements sâles et un peu déchirés, Maru rougissait un peu mais n'était pas trop gênée par le fait d'être nue devant ces femmes.

Dites vous allez faire quoi en fait ? J'ai pas tout compris quand maîtresse m'a dit que vous alliez me champouinner et me savonner. Faut pas juste tremper dans l'eau pour prendre un bain ? Et c'est quoi un harem ?

Mélinda Warren

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 9 vendredi 18 mai 2012, 19:27:36

La candeur de la neko les amusa. Les deux femmes étaient des esclaves depuis plusieurs années, servant exclusivement Mélinda, et elles avaient déjà vu passé des nekos similaires à celle-là. Elle ne comprenait rien, et il fallait donc l’instruire un peu. Lui caressant un peu la tête, l’une des deux femmes répondit. Elle avait une couleur basanée, et une longue tresse noire le long de son dos.

« Ce que tu vois de tes grands yeux effarés s’appelle une baignoire. L’eau s’écoule depuis des robinets. Notre rôle sera de te... De te shampooiner et de te savonner, comme tu le dis si bien. Un vrai bain, petite sauvageonne, ça ne consiste pas qu’à se tremper dans l’eau. Il faut aussi appliquer des produits sur tes cheveux, afin de les rendre plus soyeux, sur ta peau, afin de vraiment la laver... Nous te parfumerons aussi sûrement, pour que tu sentes bon... Tu vas voir, c’est très agréable. »

Elle lui fit un clin d’œil, et les deux femmes se déshabillèrent ensuite, sans la moindre gêne. L’une des deux tâta du bout des doigts l’eau de la baignoire, et un sourire satisfait éclaira son visage. Elle suça son doigt couvert d’eau, et parla à son tour, s’agenouillant pour caresser également la tête de la petite neko, entre ses oreilles. Un délicat sourire éclairait les lèvres de la femme, qui donna des explications supplémentaires :

« Tu vas voir, l’eau est chaude... A bonne température pour une petite neko, mais tu ne dois pas y être habituée... Je me trompe ? Non, bien sûr que non. Tu n’es pas la première petite neko à vivre paisiblement dans la forêt, et à en être délogée. Je ne sais pas ce que tu as vécu, ma belle, mais tu peux t’estimer heureuse. Maîtresse Warren est peut-être dure et sévère, mais elle est juste. »

Maru eut droit à un autre baiser sur la tête, et la femme alla dans l’eau, mettant fin au débit d’eau s’écoulant des robinets. Un peu de vapeur s’échappait de l’eau chaude, et elle fit signe à Maru de venir. L’autre dame aida un peu la neko, et cette dernière finit par rentrer, lentement, mais sûrement, avant de se retrouver allongée sur le corps de la première servante, qui lui gratta le dos avec une tendresse infinie.

« Se tremper dans l’eau, c’est bon pour les clochardes, ça, ma belle. Celles qui dorment dehors... Ce n’est pas ton cas, non, petit bout ? Là, laisse-toi aller, sens comme l’eau chaude est agréable... Sens comme il est agréable de se baigner, surtout en bonne compagnie... »

Les deux femmes se turent ensuite, se régalant des ronronnements que le corps de Maru émettait sous leurs caresses et leurs baisers. Elles n’hésitaient pas à promener leurs mains sur les fesses et la queue de la neko, lui offrant un câlin qui dura de nombreuses minutes, remontant sur ses cheveux, ses belles joues, son ventre... Maru fut retournée, allongée sur le dos, et on gratta ses hanches, son estomac, ses confortables seins, ne négligeant aucune réelle partie de son anatomie, si ce n’est sa fleur défendue. Les doigts des esclaves se contentèrent de contourner cette petite fente, afin de gratter l’aine de la neko, et on s’occupa également de ses jambes. Les deux femmes travaillaient dans le harem depuis des années. Elles étaient de vraies masseuses.

Maru eut donc droit à un câlin en profondeur, mais qui, à aucun moment, ne devint vraiment sexuel, en ce sens qu’aucun doigt ne vint farfouiller dans son intimité. Ce fut donc sensuel, très sensuel, même. La pauvre petite Maru ne devait pas en mener large, et on commença ensuite à la savonner. Les deux femmes recouvrirent leurs mains de savons, et commencèrent à promener leurs superbes mains manucurées sur le corps de la jeune neko, ou frottèrent tout simplement le savon directement sur le corps de la belle.

« Hum... Ton corps est fait pour les caresses, je crois... Il est si doux, si tendre... Mais tu étais nerveuse, ma belle... Il fallait bien qu’on t’amène à te détendre un peu, non ? »

Elles gloussèrent entre elles, et s’embrassèrent alors, avant de retourner câliner Maru. Ce fut celle qui était allongée sous la neko qui se chargea de mettre du shampooing sur sa tête. Elle s’en imbiba les mains, avant de les promener sur son crâne.

« Ferme les yeux, petite... Ça pique... »

La tête de Maru se retrouva ensuite dans l’eau, où les mains de la masseuse continuèrent à frotter sa tête, avant de la relever, et de recommencer. L’autre masseuse délivrait des baisers sur le corps de la neko. Ce bain s’étala ainsi entre trois quarts d’heure et une bonne heure, lorsqu’on en retira une Maru presque patraque. Après quarante minutes d’un intensif câlin, dans un bain bien chaud, la brave devait être heureuse, normalement. Les masseuses poussèrent le vice jusqu’à l’essuyer avec des serviettes, et à l’habiller, optant pour des vêtements propres et cours, utilisant quelques flacons de parfum pour arroser son cou d’une doucereuse odeur enivrante.

« Tu sens bon, maintenant... Et tu es toute belle, ma jolie... Maîtresse Warren va fondre quand elle te verra ainsi... »

Maru était maintenant fin prête, mais les masseuses tinrent quand même à répondre aux questions qu’elle avait posé, et qu’elle se poserait.

« Tu vis dans un monde compliqué, Maru. La maîtresse t’instruira très certainement pour que tu connaisses au moins les fondamentaux. Tout ce que tu as à retenir pour savoir ce qu’est un harem, c’est que c’est un endroit où on ne trouve généralement que des belles femmes, et qui sont toutes la propriété du propriétaire des lieux, soit, en l’espèce, notre Maîtresse commune. Comme elle a du te l’expliquer, tant que tu feras ce qu’elle ordonnera, tu auras une vie heureuse. Tu auras une belle et confortable chambre, et tu crouleras sous les câlins. En revanche, l’insubordination ne sera pas acceptée. Mais je crois que ce problème ne se posera pas avec toi. »

Elle reçut un nouveau baiser sur la joue, et on la conduisit ensuite vers la salle à manger. Maru n’avait alors plus de collier autour du cou, et suivit l’une des deux femmes. La salle à manger était une grande table en bois. Mélinda était dans un fauteuil, et il y avait, au centre de la table, le cadeau de Maru.

« Il est pour toi, ma beauté. »

C’était un gâteau au chocolat, un gros moelleux qui venait de sortir du four, avec de la crème anglaise.

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Maru

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 10 dimanche 08 juillet 2012, 12:34:01

Maru fût comblée de réponses quand à ses interrogations et cela contribua un peu plus à la rassurer. Il était vrai que même en ayant été achetée, Maru demeurait nerveuse, c'était un endroit qu'elle ne connaissait pas, et avait été habituée toute sa vie à vivre en plein air, non pas dans une maison avec un toit sous sa tête. Au moins semblait-il qu'elle soit tombée sur une maîtresse gentille, et ces deux femmes semblaient l'être tout autant, elles s'étaient par ailleurs déshabillées et vérifièrent que le bain était bon.

Maru écoutait plus qu'elle ne répondait, mais hôchait la tête pour signifier qu'elle comprenait, la petite neko était d'ailleurs curieuse à propos de ce bain, et de cette eau dont de la fumée s'échappait. C'était étrange et intriguant, et approcha d'ailleurs sa petite main douce pour la toucher en surface, avant de retirer rapidement ses doigt.

Nyuuuuuu c'est tout chaud !

Maru avait de grands yeux étonnés, l'eau chaude était pour elle une nouveauté, il y avait énormément de nouveauté pour elles depuis quelques temps. Certaines agréables comme l'eau chaude, et d'autres l'avaient été moins. C'est alors qu'une des femmes l'aida à passer le cap, et l'ammena à se plonger dans le bain, elle était crispée au début, car elle n'y était pas habituée, mais alors les deux femmes entrèrent aussi, dont l'une qui se dévoua pour lui servir de gros coussin. La femme se trouvant derrière Maru qui l'ammena à s'allonger sur elle.
S'ensuivit alors une longue et délicieuse période de câlins et de caresses, qui peu à peu détendirent la jeune neko, et elle fût lavée aussi avec du savon et du shampoing, et en sortit toute propre, parfumée, et habillée d'une petite nuisette blanche avec de la dentelle. C'est dans cette tenue, et sans sous-vêtements, qu'elle se présenta alors à Mélinda.

La petite Neko, qui marchait à quatre pattes, se mit alors à genoux tout en ammenant ses petites mains à hauteur de sa bouche, tandis que ses grands yeux s'émerveillaient devant le gâteau au chocolat qui trônait sur la table au centre de cette salle à manger. Les odeurs de chocolat lui assaillaient le nez, et sa maîtresse décréta qu'il s'agissait de son cadeau.

Oh merci maîtresse ! Nyuuuuuuuu !

C'est en miaulant qu'elle galopa en direction de la table et sauta dessus avec l'agilité propre aux nekos. Elle prit alors le gâteau dans les mains, et le dévora. Ce gâteau était pourtant gros, mais Maru le mangea en entier sans même gaspiller la moindre miette, elle n'avait rien mangée depuis au moins trois jours et était affamée, et elle bu aussi la totalité de la crème anglaise. Quand elle eu fini en se léchant les lèvres, elle se frotta le ventre avec ses mains, elle était enfin rassasiée.
Elle descendit alors de la table en bondissant, puis s'approcha à quatre pattes de sa maîtresse pour se frotter à ses jambes, sa longue queue de neko remuait dans tous les sens, et comme sa nuisette n'avait pas de trou spécialement prévu pour la glisser à l'intérieur, elle soulevait sa courte nuisette en même temps et révélait ses jolies fesses rebondies à sa maîtresse. Maru ne s'en rendait pas vraiment compte, la pudeur était une notion pas encore totalement développée chez elle, et puis elle était trop heureuse pour ce genre de considération. Elle frottait sa tête, le côté de son dos ainsi que sa queue contre les jambes de Mélinda pour lui prouver son affection tout en ronronnant.
Puis, prise d'un élan d'affection, Maru grimpa alors sur la chaise, se plaçant à califourchon sur Mélinda pour lui donner un délicieux câlin. Ses bras entourèrent le dos de sa maîtresse, et elle entoura ses hanches avec sa queue touffue, tout en allant délicatement lécher la peau de Mélinda au niveau d'une de ses épaules.

Mélinda Warren

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Re : Bad luck or not ? (Mélinda)

Réponse 11 dimanche 08 juillet 2012, 13:09:07

Il fallait rassurer Maru avant tout. La brave neko avait l’air d’être extrêmement farouche, et le bain avait du lui faire du bien, et ce d’autant plus que Mélinda avait envoyé avec elle deux de ses plus talentueuses masseuses/prostituées. Elle les utilisait d’ailleurs fréquemment pour ses propres bains, alors, fatalement, Maru avait du être comblée. Mélinda le sentit en la voyant venir. Un tendre parfum se dégageait de son ravissant petit corps, mais l’expression de son regard quand elle vit le gâteau au chocolat, cet énorme gâteau qui trônait au milieu d’une grande table, le mouvement de ses narines reniflant l’odeur du chocolat... Ça... Et bien, ça, c’était le summum. Assise dans son fauteuil, Mélinda ne pouvait que l’observer en souriant largement, heureuse et contente. Maru bondit à l’assaut du gâteau, et le dévora intégralement. Elle ne laissa même pas une simple miette, les prenant avec sa langue, et dévora tout, utilisant ses griffes pour découper le gâteau, et prendre d’énormes portions.

*J’avais oublié ce détail... La voilà toute couverte de chocolat, maintenant...*

Effectivement, Maru ne mangeait pas proprement. Elle ignorait sans doute qu’il fallait d’abord proprement découper le gâteau en parts triangulaires. Elle avait pris de grosses bouchées, et avait bu la crème anglaise à part. Cette dernière était un peu sur le gâteau, dans le plat, mais aussi dans un grand bol. Elle était toute chaude, et elle la but comme du petit lait, sa queue remuant de gauche à droite. Les servantes qui observaient la scène écarquillaient également leurs yeux. Elles avaient cuisiné rapidement ce gâteau, et voir la vitesse à laquelle une aussi frêle neko le dévora... Quant à Mélinda, tout en observant la scène, son regard était également capté par le cul de Maru. On lui avait donné une nuisette d’humaine, pas une de neko, et sa queue, pour sortir, relevait donc la nuisette. Le tissu était fin, léger, presque transparent, et voir ses belles fesses donnait à Mélinda bien des envies. Elle s’humecta ainsi les lèvres, regardant à gauche et à droite, et fit signe à une servante d’amener des serviettes propres. Cette dernière obtempéra.

Maru termina son gâteau avec un grand sourire chocolaté sur le visage. Au moins, elle était heureuse, et elle tenait à le faire savoir. Elle se frotta contre les pieds de Mélinda, ce qui convainquit la vampire que Maru, un de ces quatre, irait lui lécher les pieds. Car Mélinda était très fétichiste. Elle adorait que ses esclaves s’occupent de ses pieds. C’était pour elle la preuve de soumission par excellence. Une domination sexuelle que la vampire exerçait sans le moindre regret. Maru, sans attendre aucune autorisation, visiblement trop heureuse, bondit sur sa Maîtresse. Ses mains s’enroulèrent près de sa nuque, sa queue serra Mélinda sur ses hanches, la faisant frissonner, et elle alla lécher cette dernière. Mélinda, de son côté, soupira, et alla poser sa main gauche sur l’une des fesses de Maru, la pressant, tout en attrapant une serviette avec la droite.

« Et bien... Tu as eu l’air d’aimer ce gâteau, hum ? Petite gourmande, tu t’en es mise partout... Laisse-moi t’essuyer un peu... »

La serviette alla se promener autour des lèvres de Maru, sur ses joues, et elle essuya également ses mains, léchant ses ongles et ses doigts pour les nettoyer, puis contempla sa nuisette. Comme elle était blanche, les tâches de chocolat étaient encore plus visibles. Mélinda eut un léger sourire, et haussa les épaules.

« Ta petite nuisette est bonne pour aller au lavage, Maru... Tu veux que je te dise ? Tu es une goinfre ! »

Elle appuya ce mot en posant son doigt sur le nez de Maru, puis le retira. Son sourire montrait qu’elle n’était pas fâchée, juste... Amusée. Elle l’embrassa sur le coin des lèvres, sentant le désir monter.

« Ne t’en fais pas, je t’offrirai bien des viennoiseries, des bonbons, et des gâteaux. Ton ventre a l’air d’être très important pour toi, alors je veillerai à ce qu’il soit toujours plein... Mais je refuse que tu restes avec des vêtements sales ! Il va donc falloir que tu l’enlèves... Et que tu restes contre moi pour avoir droit à ton câlin. »

Un câlin qui risquait d’être assez intensif, car une lueur de désir brillait dans les yeux de Mélinda, qui fixait sporadiquement la poitrine de la petite Maru, tout en continuant à caresser l’une de ses fesses.

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