Nom/Prénom/Surnom : "(...) De par toust temps immemoriaults, ainsouit que de par toust lieuz, toust estre del noible souffle del vie doue, me noummoient dal sa fassion, ceulz son langouage, et en moult mots ceulz son sa prospre voision dal mes manifestemen. L'en es donsc foulte, et nenni n'interressoit. Me si prounoscier mot, et ainsouit me noummier, t'appaisoist, ceulz mots enquis toi de me dounner, car ja souis Svart, et Kâma, et Tlazolteotl et Anouket.", me respondoit a tesrme la proifounde voist. (...)"- Ultimes Confessions Et Autobiographie D'Un Aveugle, Sid Sigmunsen, 1349.
Âge : "(...) Les origines de ces pulsions autodestructrices à plus ou moins long terme chez les créatures douées d’intelligence remontent sans aucun doute au berceau de leur création. On constate effectivement chez la totalité des races pensantes de tels comportements atteignant l'ensemble de leurs représentants, de manière plus ou moins prononcée. Il va donc sans dire que ces dérives sont inscrites dans l'essence même des entités, dans leur globalité, et existaient donc déjà à l'aube de chacun des peuples. (...)"-De La Nature Des Enfants Du Monde, Matthew McCallaghan, 1944.
Sexe : "(...) Si une personnification du Mal ou ne serait-ce que de nos travers devait exister, je n'ai aucune idée de comment nous la percevrions. Je dirais simplement que ce serait comme se retrouver en face d'un miroir extrêmement épuré, qui ne serait pas même entravé d'un simple cadre. Mais s'il devait paraître aux yeux de tous, il prendrait une forme qui peut tous nous séduire... Il serait forcément hermaphrodite, ou asexué.(...)" -A Quoi Bon Vendre Son Âme Au Diable ?, Gary Ronald Redford, 1888.
Race : "(...) Chais pô, parole... C'tait comme si c'tait juste mes mains qui parlaient, que j'dis. C'te garce m'y f'sait du gringue, parole. Sûr qu'son r'fus m'a pô plu, que j'dis, alors moi et les aut' on y a cogné d'ssus, 'pis qu'une fois qu'ça s'débattait pu d'trop, on y a fourré l'... Enfin vous savez d'jà, m'sieur l'juge... Mais d'vant l'bon Dieu l'enfant Jesus pis la vierg' Marie, m'sieur l'juge, parole qu'j'aurai pô fait ç't'horreur à la p'tite dans mon état normal ! Que j'dis, c't'ai foutument plus fort que moi ! Comme qu'y f'rait si qu'y avait un Démon dans mon corps, que j'dis. Ouaip', un Démon, 'parole. (...)" -Extrait du Verdict de l'Affaire François-Xavier, Maître E. Du Pentieau, 1997.
Orientation sexuelle: "(...) Les lubies, vices, phantasmes et autres désirs tourmentant chacun d'entre nous prennent des formes multiples et variées, inhérentes à notre propre personnalité. Sans que je sache pourquoi, je pourrais tout à fait n'avoir d'envies sexuelles qu'envers la gent du sexe opposé au mien, ou l'inverse, et n'avoir de haine ou d'amour que pour certains êtres bien définis dans mon esprit, et cela de manière tout à fait viscérale et, à mon sens, absolument normale. Ces émotions, que je ne contrôle guère, peuvent êtres générées par absolument n'importe quoi, n'importe qui. (...)"-Un Traité Sur L’Avenir, Pr. Samuel R.L. Leszczynski, 1775.
Description physique : "(...) Le Seigneur de la Tentation n'est pas comme le dépeignent les uns et les autres : le serpent, les succubes et autres ménades, une femme généreusement offerte à vos désirs, ou même une sorte de vampire galant et romantique, cela sort tout droit de notre pure imagination. Il s'agit d'un être aux nombreux visages, à notre image, qui que l'on soit. Il vous est donc indécelable, et quand vous vous retrouverez face à lui, il sera sûrement le dernier dans votre liste de suspects.
Quand cela m'est arrivé, il s'agissait d'un homme, aux traits prononcés, les joues creuses, pommettes saillantes, au regard lourd et aux yeux d'une couleur indescriptible, mais je me souviens y avoir décelé des teintes et nuances de bleu, de vert et de gris. Il avait une barbe taillée mais fort fournie, des sourcils broussailleux et d'immenses cheveux qui tombaient aux creux de ses reins. Il était massif, trapu, l'ossature fort développée, et son corps était sculpté par les âges à la manière d'une statue antique. Il n'était pas particulièrement grand, mais était assurément imposant. Sa voix était grave, caverneuse, d'une profondeur sans pareil, et il s'exprimait avec lenteur, comme si chacun de ses mots était lourd de sens.
Ce n'est que quand il s'est présenté à moi que j'ai pu percevoir l'aura qui émanait de lui... C'était grandiose. Il a satisfait juqu'au paroxysme le moindre de mes vices, même ceux dont je n'avais pas même conscience, comme s'il les choisissait avec soin avant de les extirper de mon corps et de mon esprit pour les faire brûler de mille feux. Ma vie semble monotone et insipide depuis ce jour, et je suis constamment à la recherche de nouvelles limites à atteindre. (...)"-Rites, Messes Noires et Pratiques Incantatoires, Marianne d'Alençon, 2003.
Caractère : "(...) Il n'a pas de personnalité bien définie. Il est l'incarnation physique de nos troubles, de ce qui nous pousse, intimement, à faire ces choses allant à l'encontre de nos règles de société, de nos mœurs et de notre morale. Il est le désir de briser les lois, les limites et les carcans. S'il devait avoir une mentalité, celle-ci serait si anarchique et chaotique qu'il nous serait impossible de le comprendre, ou d'admettre son point de vue, son opinion, s'il devait jamais en avoir une. C'est un génie qui nous influence tous, tout les jours, et il est bon de l'apaiser au moyen d'offrandes et de sacrifices, comme par exemple s'adonner parfois aux pulsions qu'il génère en nous. (...)"-Traduction approximative d'un texte pré-cunéiforme, Auteur Inconnu, Époque Sumérienne, env. IIe millénaire av. JC.
Histoire : "(...) On remarque des apparitions sporadiques, manifestes dans les légendes et autres contes ancestraux, souvent soldées par des effusions de sang, des orgies sans limites, des groupes de personnes sous l'emprise de violentes pulsions libératrices. Il semblerait que chaque époque voit à sa manière l'arrivée de cet esprit sur le plan mortel. Mais les coïncidences sont évidentes, même chez les cas isolés - plus difficiles a recenser cependant - . L'on estime que nous sommes, à l'heure actuelle, en plein dans une période de "présence", c'est à dire que l'esprit évolue dans notre plan, ce qui pourrait expliquer le lancement de grands festival, de soudains congrès artistiques, d'importantes manifestations pro-libertinage, et que les marchés de la drogue et de l'alcool explosent littéralement. Une probable montée du satanisme et de l'antichrétienté - disons de l'antireligieux, plus globalement - est aussi à prévoir. Les peuples scandinaves sont les derniers en date à recenser de tels événements, vers le milieux du treizième siècle, selon nos estimations, mais il est probable que de nombreuses autres apparitions aient eu lieu sans que nous en ayons eu connaissance... (...)"-Une Émission Culturelle De Grande Envergure, Diffusée en ce moment même si vous regardez la télé, écoutez la radio ou lisez le journal.
Vous pouvez, si la motivation de vous enfiler le pavé ci--dessous vous échappe, vous faire un aperçu de la bestiole en défilant jusqu'à la partie "Autre" =)
Svart brûla le journal reposant sur la table d'un simple coup d’œil au vieux papelard gris et froissé, aux odeurs d'encre et de bureau de tabac. Qu'un tel article n’apparaisse pas à la une lui consumait l'égo de colère. Ces foutus journalistes n'avaient jamais eu le sens des priorités. Son retour sur le plan mortel, manqué d'une centaine d'années quasiment, balayé d'une traite en vingt lignes dans la marge d'un quotidien accordant la moitié de ses pages aux sports. Pourquoi pas. A la rigueur, cela lui permettrai de passer inaperçu le temps de s'amuser quelque peu. Quand Jacques lui rappela que dans une ville portuaire des Pays-Bas, les matelots buvaient et rebuvaient, et rebuvaient encore, Svart amena à lui la bouteille agréablement travaillée pour se servir un trait de la fée verte, pour boire et reboire, et reboire encore, à la santé du défunt Belge. Il avait envie de se plonger dans le monde des songes, alors s'y dirigea avec précipitation et sans modération.
Certains souvenirs étaient trop vieux dans sa mémoire pour qu'il s'y intéresse de près. Il se rappela sa première venue sur le plan des mortels, quand il était devenu suffisamment puissant pour s'y risquer sans crainte. C'était en majorité dû aux humains. Depuis l'évolution de cette race, un tel potentiel c'était développé et avait rapidement concentré d'important flux de puissance brute et déchaînée vers lui. A tel point que Svart c'était un tantinet épris de cette race, dans le cœur de laquelle il incarnait la faiblesse. Son essence semblait avoir de réels impacts sur l'esprit de l'homme, le déchirant en paradoxes, nourrissant la haine aveugle et l'amour inconsidéré, l'attrait démesuré pour les arts, l'alcool ou les substances agréables au corps comme à l'esprit.
Sa première venue l'avait aléatoirement amené en Égypte. Il y était resté presque l'espace d'un millénaire, car s'il s'était posé la question de comment intervenir sur le plan des hommes, celle du retour ne lui avait pas même effleuré l'esprit. Il c'était donc retrouvé coincé là, jusqu'à ce qu'il trouve un moyen de repartir. Cet épisode le faisait sourire à s'en décrocher les mâchoires...
Karnak, 1366 av. JC.
Dans le temple d'Amon, les braseros rougeoyant s’éternisaient, venant teindre les murs d'une sombre lumière dansante au rythme des vents s'engouffrant par rafale dans l'immense porte ouverte. La nuit était glaciale. Le faible crépitement des braises ne suffisait guère. Dans la noirceur du temple, le vacillement des flammes projetait d'inquiétantes lueurs à la base d'innombrables colonnes. Un silence assourdissant pesait sur le temple du dieu Soleil, baigné de ténèbres.
D'imperceptibles bruits de pas vinrent troubler la quiétude macabre du saint lieu. Comme vomi de l'épaisse noirceur de la nuit, une silhouette s'avança entre les colones. Les flammes vinrent peindre une imposante ombre se déplacant sur les murs couverts de hiéroglyphes. La carrure du personnage semblait indiquer un homme dans la force de l'âge, probablement encapuchonné, drapé d'une large toge. Il allongea un pas assuré vers l'autel central, sur lequel brûlait un large cône d'encens. Deux géants de pierre aux faciès figés, les bras croisés sur leurs torses, adossés au fond du temple, semblaient le fixer de leurs yeux immobiles. La silhouette s'engagea sur l'estrade de l'autel, puis s'arrêta devant l'encensoir. La fumée flottait paresseusement autour de lui, s'imprégnant dans les tissus. Tournant le dos aux braseros, l'intérieur du capuchon ne laissait rien transparaître de son propriétaire. Le vêtement semblait reposer sur les ombres, sur le vide et le néant. Après quelques instants qui parurent interminables, une voix fort grave et profonde s'échappa du capuchon...
- Neferata...
Derrière l'autel, des profondeurs du temple, une forme sembla prendre vie lorsqu'elle se fut suffisamment approché pour que les lueurs l'atteignent. La faible lumière vint révéler une jeune femme, à la peau pure, aux cheveux sombres, au visage tendre. Ses yeux, néanmoins, reflétaient quelque chose d'occulte. Quelques bijoux relativement sobres venaient refléter la danse des flammes sur son corps entièrement nu. Quelques broches à l'image du serpent venaient tenir ses longs cheveux tressés. Sa chair, d'une pâleur merveilleuse, était baignée de la couleur des braises attisées. Ses seins généreusement gainés venaient poindre leurs extrémités de manière honteusement provocante. L'inconnu sembla ne pas s'émoustiller pour autant. La demoiselle s'adressa à lui sur un ton de défi.
- Ta présence ici est une offense à notre panthéon, car tu n'es pas Anouket. J'avais tort de croire. Tu n'es que le vil, l’odieux et le malsain. Hors de mon temple, Svart.
Il releva lentement la tête, puis retira la capuche qui lui cachait le visage. Ses cheveux furent libre de choir sur ses épaules, et jusque dans le creux de ses reins. La fumée grasse vint glisser le long de sa peau, pour lentement envahir sa gorge et ses narines. Il laissa un sourire étirer ses lèvres.
- Il me semble que dernièrement, tes accueils ne sont plus aussi chaleureux que ceux d’antan... Je sais ne pas être le bienvenu en ces lieux, mais tout de même. Il fut une époque ou nous étions bien plus... amicaux l'un envers l'autre, t'en souviens-t-il ?
La jeune femme s'approcha un peu plus de l'autel, de sorte qu'elle puisse parler à voix basse.
- Si tu parles de cette dernière fois ou tu as quitté ma chambre sans un mot et sans plus y revenir, te voilà bien forcé de constater que les choses ont changé. J'ai beaucoup appris.
L'homme ne put retenir un soupir.
- Quelques siècles ont passé... J'aurais espéré que ce ne fut qu'un souvenir, désormais.
- Guère plus d'un, Svart. C'est bien peu comparé à notre longévité, et d'autant moins pour l'avoir oublié ! Mais soit, je vois bien que ce n'est pas pour t'excuser que tu viens me voir aujourd'hui...
- Oui... En fait non, ce n'est pas du tout pour ça.
La dénommée Neferata eut un mouvement de recul suivit d'une expression de mépris et d’offense. Elle le foudroya du regard et fit mine de revenir sur ses pas, mais il lui attrapa le bras en un éclair, et la tira vers lui, l'acculant entre lui et l'autel. Elle ne pouvait fuir. Plongeant son regard dans le sien, il lui murmura :
- Essayerais-tu de te dérober ? Je n'ai même pas mentionné l'objet de ma visite, que tu fuis déjà. Ce n'est ni poli ni appréciable...
- Te voilà bien sans gêne, pour juger de ce qui est poli et appréciable !
Elle tentait de se débattre, mais il la tenait fermement. Elle finit par lui cracher au visage.
- Ah ! Tu deviens désagréable. Il y eut un temps où tu faisait meilleur usage de ta salive, en ce qui me concerne !
Il bloqua la main de Neferata qui venait lui administrer une baffe, et du même élan, vint lui même la gifler sans retenue. Elle cria. Il lui prit le menton en la forçant à le regarder. Avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, elle le menaçait déjà.
- Sais-tu ce qu'il en coûte de violenter une Grande Prêtresse d'Amon ? Tu pourra toujours implorer mon pardon quand les hommes d’Akhenaton viendront te châtier. Lâche-moi pendant qu'il est encore temps.
Elle tenta à nouveau de le repousser, mais il ne lâcha prise.
- Je doute que les gardes de ton pathétique Pharaon n'arrivent à quoi que ce soit contre moi. Sans compter qu'a cette heure-ci, je suis intimement convaincu qu'ils ont d'autres préoccupations qui les retiennent à ailleurs. Quand à Akhenaton, il à d'autres chattes à fouetter que celles de Bastet.
- Comment oses-tu...
- Dans votre société de phallocrates éhontés, le bougre doit sûrement labourer son harem en jachère afin d'y semer les graines de son pouvoir, à défaut de contenter la belle Nefertiti. Quelle belle réaction quand l'on revient de croisades... Mais cela me charme et me flatte de sa part, et je ne suis point insensible à la flagornerie.
- Tu insultes allégrement mon roi et ma reine, tu m'agresse sur l'autel de mon dieu, et tu ne cesse tes blasphèmes ? Râ saura te brûler l'âme pour cette offense !
Il éclata de rire. Neferata ne sût que faire en dehors de le regarder, hébétée.
- Sombre idiote. C'est précisément lui que je ne viens pas rencontrer. J'ai voyagé par maints horizons pour trouver une réponse... Tu ne comprendra pas. J'ai besoin de savoir ! Tes menaces ne m'atteignent que peu. J'ai descendu les abîmes de Nifelheim, j'ai traversé le Styx... Loki et Hel me refusèrent leur assistance. Hadès n'a su me répondre. Je suis descendu dans les gouffres de R'lyeh, sans trouver trace du grand Cthulu. A Carthage, j'ai rencontré Baal Zebub... Il m'a assuré que je trouverais des réponses chez le frère d'Osiris... Je dois rencontrer Seth ! Et je sais que tu peux m'y aider...
Neferata en avait pâli de terreur. Tant de voyage au cœur des horreurs de la planète... elle n'avait malheureusement aucune idée des invocations nécessaires à l'appel du dieu rouge. Elle bégaya.
- Mais... je ne sais...
Svart apposa l'index sur les lèvres frémissantes de Neferata, l'invitant à ne rien ajouter.
- Il y a une chose... Que j'ai appris lorsque j'ai dû gravir l'Himalaya... Afin de rencontrer Kâlî. Les dieu de vos enfers se manifestent quand on les implore en commettant quelque chose de considéré comme atroce, d'immoral, de vil ou de cruel... Ce qui me va à merveille.
Tout en récitant, Svart avait forcé la jeune Neferata à s'asseoir sur la pierre froide de l'autel, en l'empoignant fortement, renversant le cône de braises d'encens en combustion. Une sombre lueur s'était reflétée dans le bleu/vert de ses yeux. La prêtresse commençait à comprendre et se mit à hurler. Il la frappa à maintes reprises, et avait libéré sa propre taille de l'étreinte de sa ceinture. Il l'allongea ensuite dans les braises répandues sur l'autel, et l'avait obligée à écarter les jambes en lui tailladant l’intérieur des cuisses à l'aide d'une dague.
- Je te ferais connaître d'autres dizaines de tourments si tu ne te montre guère plus coopérative ! Et je t'en prie, ne va pas croire que je le fais simplement par plaisir... Même si je sais que tu t'apprêtes à m'en procurer... contre ton gré, certes... Il ne faudrait pas que tu puisses en éprouver à ton tour...
Ce faisant, il retourna la petite Égyptienne, pour venir lui plaquer le ventre et les seins dans les cendres, lui invitant à relever la croupe, jambes écartées. Neferata pleurait. Le charbon incandescent lui mangeait les chairs. L'acier froid de la lame lui fendait la peau. Les coups de Svart résonnaient dans sa tête. Elle se laissait faire afin d'éviter le calvaire, et essayait même de se détendre. Elle savait que son corps de femme n'allait pas être épargné, ni ses intérieurs.
- Mephistophélès est friand de ces offrandes... Ses autels sont des corps de femmes ouverts à qui prends l'envie de se servir... Tout comme toi désormais... Je suis sûr que Seth saura apprécier... D'autant plus dans un lieu comme celui-ci. J’espère que tes larmes et ton sang sauront le satisfaire... Je sais que tu ne comprends pas.
Svart mis fin à ses explications en pénétrant violemment les reins de Neferata. Il se satisfera d'elle pendant de longues minutes. Après de nombreux va et viens entre les cuisses de la grande prêtresse, il rentrera progressivement dans un état second, au moment ou son esprit vint toucher celui de Seth. Svart ne c'était pas rendu compte que chaque minute ou il violait le corps de Neferata, celle-ci se vidait de sa vie peu à peu, drainée par le dieu sombre en guise de paiement. Un puissant orgasme vint mettre un terme à sa discussion avec le frère d'Osiris.
Il savait, désormais. Il pouvait revenir à Abbaddon.
Quand il se retira, il se rendit compte que Neferata était morte. Il arracha le talisman gravé en ankh qu'elle avait autour du cou.
La silhouette encapuchonnée sortit d'un pas traînant dans la nuit noire et froide. Derrière elle, le temple, plus lumineux que jamais, était en flammes.
Svart se réveilla instantanément. Il porta instinctivement la main a son col. Derrière le tissu, il senti le ankh en pendentif trôner sur son torse, à côté de Mjölnir. Il finit au goulot la bouteille d’absinthe avant de se relever, d'enfiler son cuir, et de rejoindre la rue, dans une hilarité d’outre-terre.
Situation de départ : (Je vous laisse vous faire une idée... Bwahaha.)
Autres : 
"Asilas Le Tourmenteur", Représentation Mycénienne, IXe siècle av. JC.
Cette peinture, datée de la Grèce Archaïque, représente Asilas le Tourmenteur (Grec Arch. τύραννος, "Le Tyran"), s'adonnant au stupre et a la fornication. Cette fresque fût retrouvée sur une coupe cérémonielle en obsidienne extrêmement bien conservée, dans un temple impie probablement dédié à cette divinité obscure.
On peut, à la lecture de cette œuvre, remarquer de nombreux points intéressants, livrés explicitement par l'artiste.
- En effet, à première vue, trois créatures distinctes sont représentées, tels des diables accomplissant leur office. Cependant il est impossible de déceler la moindre différence entre les trois démons, car il s'agit bel et bien du même. L'artiste nous explique ici l'aptitude de l'esprit à se trouver en de multiples endroits à la fois, conférée par son don d'ubiquité.
- Le meuble sur lequel reposent les genoux des trois Asilas est un humenaes (Grec Ant. ὑμήν, "Hymen"), le lit sacré des prêtresses, qui avait pour particularité d'être d'un blanc immaculé, afin que l'on puisse aisément découvrir si elles avaient perdu leur virginité obligatoire. Ceci nous informe sur la victime, qui est probablement une prêtresse, vierge qui plus est. Inutile de dire ô combien ce sacrilège devait être perçu d'un œil noir de la part du panthéon Grec, ce qui nous renseigne sur la mégalomanie éhontée du démon.
- Les trois actes montrés ici sont d'une importance indéniable. Le Asilas représenté à gauche, pénètre la bouche de cette vierge. Cette symbolique est très forte : la fellation est un pure acte de luxure, aucune progéniture ne pouvant en découler. En parallèle, cet acte empêche la victime de parler, ce qui est symbole de mutisme : il semblerait que la jeune vierge soit, d'une manière ou d'une autre, probablement consentante.
- Asilas, représenté à droite, déflore la jeune fille. Il nous est impossible de vérifier s'il s'agit là d'un coït ou d'une sodomie, mais tout laisse à penser qu'il viole le ventre et non les reins de la victime. Ceci nous indique la volonté explicite du démon de dépuceler sa proie. C'est aussi un acte reproducteur, ce qui pourrait paraître contradictoire avec les intentions du démon, mais qui se révèle être un acte de sarcasme, comme nous l'indique la dernière représentation.
- En effet, on constate en arrière plan que le troisième Asilas dévore le ventre de la jeune prêtresse. En dehors du plaisir manifeste qu'il s'octroie en dégustant la tendre chair, il déchire aussi les entrailles de la victime, lui ôtant quoi qu'il arrive toute chance d'enfanter, rendant la théorie de l'accouplement inexacte, montrant qu'Asilas se moque ouvertement de la notion de fertilité.
- Enfin, le détail pouvant passer relativement inaperçu, il est nécessaire de noter le bras de la victime, au premier plan, crispé dans une expression d'intense souffrance. Ceci nous indique que la prêtresse est toujours en vie lorsqu'elle subit ces outrages. L'expression hilare d'Asilas nous laisse à penser que son plus grand plaisir est de voir sa victime endurer le martyre... Jusqu'au dernier instant.
Autres (bis) : Ce personnage peut tout à fait jouer le rôle d'un antagoniste, mais absolument rien de l'empêche de jouer un RP où il cache relativement sa nature et cherche à s'informer sur l'époque où il est rendu, afin d'ouvrir un peu les esprits sur d'autres horizons que celui de leur misérable quotidien. Il prend un malin plaisir à détruire les barrières que s'imposent les sociétés et les communautés. L'épisode décrit à Karnak sert aussi d'introduction à une potentielle histoire...
Comment avez vous connu le forum : Un de vos partenaires, Hentai-FR, avait un lien sur la front page, tout simplement.
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous ? Si oui lesquels: Oui, comme par exemple via quelques connaissances amateur (amateuses ? Hmmm, sexy) de forums RP... Héhé.
