Deux corps brûlants, haletants, pressés l’un contre l’autre. L’atmosphère est à la fois moite et électrique. Les mains de Roka tremblent sous l’excitation. Il est grisé par ce qu’il est en train de vivre, mais s’en rend à peine compte tant son cerveau est empêtré dans une mélasse de désir et de pure jouissance. Aussi loin qu’il s’en souvienne, jamais il n’a vécu ce type de situation, ou le sexe s’impose comme une évidence, un accomplissement, et où la passion est si grande qu’aucun des deux partenaires ne se soucie de problèmes superficiels comme de réaliser une « performance ». Du sexe brut, animal, parfait.
Le contact des douces mains d’Hitomi sur sa peau le rend de plus en plus pressant. Leurs peaux deviennent peu à peu moites, et pourtant, il frissonne sous ses caresses.
Elle soupire son nom, et cela donne à Roka un nouvel élan. Sa main tressautante se fraye un chemin dans la culotte de la belle. Il pose ses doigts contre sa fente humide, appuie et caresse son clitoris. En temps normal, il aurait fait ça mieux, se serait plus appliqué. Mais là, avec ses mains tremblantes et le plaisir que lui procure la professeure en caressant son pénis, cela relève du miracle qu’il ait réussit à atteindre son but.
Pendant ce temps, son autre main quitte la poitrine généreuse de la belle pour défaire à la hâte le nœud qui ferme son jogging. Il tire un peu n’importe où, doit s’y reprendre à plusieurs fois. Il réussit enfin à s’en libérer, et descend caleçon et jogging d’une main, juste ce qu’il faut pour laisser sortir son membre dur et tendu vers le ciel. Ce dernier, même s’il ne pourrait concourir avec le pénis d’un colosse, est tout de même de belle taille. En tout cas, aucune de ses précédentes conquêtes ne s’en était jamais plainte ! Mais à l’instant présent, c’était de toute façon le cadet de ses soucis… Il est tellement excité qu’un peu de liquide séminal transparent s’en écoule…
Lui qui embrassait jusqu'à lors la clavicule de la jeune femme, descend ses lèvres au niveau de la poitrine de la demoiselle. L’intéressée se retrouve d’ailleurs toute débraillée, un bouton ou deux de son chemisier ayant sauté sous les assauts de son collègue. Il embrasse fiévreusement ses seins, donne des coups de langue sur l’un de ses tétons, soyeux et durci par le désir.
Il lui retire alors sa culotte de ses doigts ruisselants de la mouille de la demoiselle. Il cesse de bécoter les seins de sa partenaire pour la regarder fiévreusement dans les yeux. De deux doigts, il écarte un peu les petites lèvres, de l’autre main il soulève le genou gauche d’Hitomi. Enfin, il la pénètre de son membre dans sa totalité, avec précipitation et donc sans grande délicatesse. Il a à peine le temps de faire un va-et-vient et d’apprécier l’étroitesse de son vagin que la sonnerie se déclenche. Il faut faire vite, dans quelques secondes les étudiants se rueront dans le couloir… Dans la panique, il se retire, ne prend même pas la peine de remonter son jogging et entraîne sa collègue par la main.
Ils courent un peu au hasard, ouvrent la porte de la bibliothèque et s’y engouffrent. Heureusement pour eux, la responsable n’est pas encore revenue de sa pause déjeuner. Ils se font cependant discrets car un élève lit une Bande Dessinée dans un coin de la pièce. Son casque sur les oreilles, il n’entend pas les deux professeurs passer à pas de loup derrière lui.
Roka se retourne vers sa séduisante collègue et l’attire entre deux rayonnages. Il la soulève, la plaque contre le mur du fond, et la prend sans plus de cérémonie, toujours en la portant. Étant sportif, il peut se permettre cet exercice mais ne tiendra sûrement pas longtemps. Dans cette position, il est au plus profond d’Hitomi, la gravité aidant. Il la repose bientôt, et lui redonne des coups de reins, avec de plus en plus de sauvagerie. Il sent déjà la jouissance le guetter…
« Tu es épatante… Hitomi… Je sens déjà que je vais… »
Il ne finit pas sa phrase car il ne retrouve plus les mots. De toutes façons, c'était plutôt clair, et la jeune femme l'a compris. Il essaie à grand peine de retenir ses halètements et plaque sa main sur la bouche d'Hitomi pour être sûr qu'on ne les entendra pas...