INFORMATIONS GENERALES
-|
NOM & PRENOM :
Baralthorn.
-|
AGE :
Une quarantaine bien sonnée.
-|
RACE :
Demi-Dieu.
-|
ORIENTATION SEXUELLE :
Hétéro par défaut, bi penché sur les hommes efféminés par pratique.
DESCRIPTIONS
-|
PHYSIQUE :
C'est un colosse. Le mot le résume bien et semble avoir été taillé pour lui qui se résume bien souvent pour autrui à la seule expression de son physique massif et musculeux. Imaginez plutôt : Baralthorn dépasse facilement les deux mêtres et avoisine les cent quatre-vingt kilos sans présenter un poil de graisse. Puissants et saillants, ses muscles semblables à des rocs collent au plus près à son épiderme et le présentent comme une force de la nature aux mains larges comme des battoirs, aux bras épais comme des cuisses de taureau et au torse valant celui d'un gorille. Ses jambes semblent pouvoir le propulser à travers l'acier, tandis que ses fesses semblent assez puissantes pour écraser de pleins sacs de noix. Peu importe qui on est où comment on le regarde, il marque les esprits et donne immanquablement une peau -cuivrée de par son exposition au soleil depuis toujours- au mot "Puissance".
Facilement, vous constaterez que son corps est parsemé de balafres aussi nombreuses qu'elles sont diverses. Certaines sont anciennes, d'autres à peine guéries.
Ce mâle ne présente pas de réelle douceur, en vérité. Son cou large supporte une tête à la mâchoire carrée et imposante généralement parsemée d'une barbe mal entretenue, surplombé d'une bouche vaguement discrète surmontée par un nez fort, ayant été vraisemblablement cassé plus d'une fois par le passé. Son oeil est plutôt joli, d'un bleu clair agréable à regarder... Dommage qu'il soit seul, le second ayant été emporté par un coup de lame ayant également marqué profondément la chair de la partie droite de son faciès, renforçant son air dur et sévère.
Ses cheveux ? D'un noir de jais, assez longs pour couvrir sa nuque. Maintenus plaqués en arrière par de la graisse animal à l'odeur puissante, pour ne pas le gêner au combat. Sa pilosité ? Présente, cavalant sur son tronc sans l'en couvrir totalement, loin de là. Son membre ? Associé au reste de sa carrure, ni plus ni moins.
Baralthorn s'avère aisément identifiable, en vérité. Et pas forcément beau, ses traits étant peu avenants où charmeurs, achevant le portrait de brute épaisse qu'on se fait très rapidement de lui au premier coup d'oeil.
Ses "vêtements" ne lui permettent d'ailleurs pas de se distinguer par un quelconque sens du luxe ou du style. Vêtu pour la guerre et le combat, Baralthorn porte des spartiates au cuir épais, une toge de cuir couvrant ses jambes au-dessus des genoux sans qu'il ne prenne soin de cacher son intimité, sa notion de pudeur était relativement vague. Ses bras sont couverts de protection mêlant métal et cuir, tenant en place grâce à un système de harnais lui permettant d'ajouter des épaulières grossières.
-|
MENTAL :
Sûrement l'imaginez vous brutal, sans grande reflexion construite et motivé par des gains terre-à-terre comme le cul de quelques pucelles où une bourse sonnante partagée devant un gueuleton orgiaque puant la friture et la sueur rance. Il ne vous en voudra pas, ces choses définissant une partie de son quotidien.
Toutefois, Baralthorn est davantage qu'un gorille à la gueule cassée et s'avère -pour peu qu'on se donne le temps de le découvrir- un personnage bien plus profond qu'il n'y paraît. Intelligent sans être spécialement raffiné, son esprit est ouvert et vif, s'abreuvant volontiers des discussions qu'il entretien dès qu'il le peut. Le colosse possède quelques manières certes maladroites et aléatoires mais pourtant bien présentes, comme le fait de tirer la chaise à l'attention d'une dame ou de vouvoyer un inconnu. Ca vous semble peu et dérisoire ? Fort bien. Lui est fier d'avoir plus de neurones et de politesse qu'on ne lui en prête et se moque en général de l'avis des autres à son sujet, allant jusqu'à se complaire dans une tromperie le faisant jouer un barbare rustre et fade.
Acteur ? Non, Baralthorn a simplement le sens du spectacle et c'est un don précieux lorsque vous êtes gladiateur, comme lui. Faire vibrer le colisée au son du fracas des boucliers et des lames s'entrechoquant, entendre les spectateurs retenir leurs souffles avant qu'il ne frappe et jouir de leurs cris lorsqu'il l'a fait et qu'ils exultent du sang sur lui, des tripes répandues à ses pieds... Rien ne résonne plus puissamment à son âme que cela. Il est le champion et sait que l'avis de son public compte, alors il le régale. Les vivas tonitruands sont sa drogue, comme la montée d'adrénaline avant un combat. En ce sens, oui, c'est une brute épaisse facilement capable d'une violence implacable qu'on retrouve parfois dans ses ébats. Combien de riches matronnes ont payé pour être égratignées par le Seigneur de l'arène ? Combien de pères ont livré leurs filles et parfois leurs filles aux assauts animaux de celui qui aime à briser tant les échines que les fiertés ? Nombre. Nombre.
Baralthorn s'aime. Il aime ce qu'il est, il aime (sans qu'il le saisisse pleinement) le contraste qui fait sa légende à travers tout Terra. Fier, le colosse est droit dans ses bottes et s'évertue à ne jamais mentir, considérant que c'est une perte de temps. Brutal, c'est un dominateur qui n'aime qu'on lui résiste que lorsque cela l'amuse, l'excite.
DONNEES PERSONELLES
-|
HISTOIRE :
Il est le fils d'un dieu. Lequel ? Baralthorn n'en sait rien et à vrai dire, n'en a cure. Si le colosse le sait, c'est simplement parce que sa mère lui répétait sans cesse tandis qu'elle faisait son éducation au sein de cette tribu du nord dans laquelle elle s'était faite receuillir après avoir accouché. Pourquoi ? Baralthorn ne le sût jamais... Et là aussi, n'en n'avait cure. L'enfant qu'il était s'interessait bien plus aux prouesses des hommes du clan, qui considéraient sa mère comme la femme de tous et qui défilaient sous sa tente à l'envie, la soumettant à leurs caprices et leurs envies les plus bestiales. Souillon et traînée, la femme oubliait son sort en tentant de façonner l'esprit de son fils un peu plus convenablement que ne l'étaient ceux de ses tortionnaires.
Mère courage, elle ne perdait pas l'espoir de faire de lui un guerrier réfléchi qui saurait comprendre au-delà de la force de ses bras. Baralthorn ne la remercia jamais, considérant qu'il était normal qu'une femme s'occupe de lui tant qu'il en avait besoin.
L'enfant grandi, devenant jeune homme puissant ayant trouvé sa place au sein du clan après avoir participé à ses premières batailles. Galvanisé par ses succès et encouragés par ceux qu'il considérait comme ses frères, Baralthorn prit concubine et alla la chercher au plus simple.
Sa mère devint son amante contrainte, destinée à porter l'enfant de son propre fils.
Quelques années s'écoulèrent ainsi, laissant Baralthorn asseoir sa position au sein du clan. Sa force n'en cessait de grandir, ses appétits de combat aussi. Fort heureusement, son esprit avait soif de connaissances et sa mère l'avait compris, l'entretenant du mieux qu'elle le pouvait tout en s'offrant à son fils. Parfois même le faisait elle sans dégoût, répondant à ses propres instincts primaires. Jamais elle ne lui réclama et souvent elle pleura tandis qu'il la souillait sans retenue, mais l'espace de quelques rares heures, elle s'abandonnait à lui comme la femelle soumise à son alpha.
A cette époque, beaucoup voyaient déjà Baralthorn chef du clan et s'en réjouissaient, estimant qu'il saurait étendre leur influence et leur ramenet femmes et bières. Mais le colosse ne partageait pas cette vision.
Lui n'aimait qu'une seule chose : les acclamations après la victoire. Plus il tuait, plus on l'acclamait. Les responsabilités ne l'attiraient pas : trop encombrantes. Rapidement, il le signifia au plus grand nombre et la gronde commença alors à monter.
Mais personne ne pouvait s'opposer à Baralthorn. Pas au sein du clan. Alors ce fût sa mère qui endura les mécontements. Battue, molestée, humiliée, elle fût chassée du Clan en l'absence de Baralthorn, parti en guerre. Trouvant sa tente vide à son retour, il écuma de fureur lorsqu'il apprit le sort de sa "femelle" et se laissa aller à l'ivresse de sa colère.
Cette nuit là, le colosse ravagea les siens. Purement et simplement, hurlant à pleins poumons, il tua sans relâche et sans pitié. Les enfants n'y échappèrent pas plus que les vieillards ou les femmes et lorsque le soleil se leva, Baralthorn se senti un peu mieux.
Après cet épisode, le colosse prit la route. Pas particulièrement pour rechercher sa mère-amante dont il se souciait peu du sort à présent qu'elle était loin, mais pour se trouver un but. Pas qu'il eut jamais été philosophe, mais Baralthorn avait comme tout à chacun besoin d'une raison pour avancer dans la vie.
L'homme s'improvisa mercenaire, vagabond, brigand, soldat régulier même pendant un temps. Avant de découvrir le colisée. Son Sanctuaire, sa propre Olympe.
Il s'y livra en tant qu'esclave, pour être sûr de pouvoir participer aux joutes, et découvrit un monde qu'il n'attendait pas mais dont il tomba rapidement amoureux.
Et à l'instar d'un homme désirant séduire la plus belle des femmes, il courtisa le Colisée. Avec passion et superbe, Baralthorn livra des combats spectaculaires et sanglants afin de faire croître sa réputation. Avec brio, puisqu'il fût sacré Champion ! Porteur du titre suprème, il devint un esclave hors de prix ayant le droit de posséder ses propres serviteurs.
Depuis, bien que six années se soient écoulées, rien n'a changé. Resté invaincu, Le champion attends les prétendants cherchant à le détrôner. En attendant, il compte bien profiter des avantages de sa position....
-|
CAPACITES :
• Force herculéenne : Naturellement fort, Baralthorn n'usurpe pas son surnom de colosse, loin de là...
• Il ne saurait être influencé, et ce en aucune façon. Son héritage divin, probablement.
• Baralthorn est capable de manipuler ce qu'il pense être la gravité. Pour lui, ça se résume à rendre moins lourd, ou plus lourd.
---
(Pardon pour la qualité générale de la fiche... TT)