Elle lui faisait de l’effet. Pas surprenant, à vrai dire. Ivy savait qu’elle était naturellement belle, et elle constata que son héros en avait profité pour astiquer son membre. Ivy sourit, son corps nu offert à l’homme, qui avança vers elle. Ivy était très excitée, ayant rarement senti un tel état sans avoir fait l’amour. Tous ces morts, le chaos dehors, les tours humaines qui étaient brûlées, la civilisation humaine qui vibrait sur ses fondations… Comme elle pouvait les haïr, ces arrogantes constructions en métal. Elle donnait aux humains le sentiment d’être forts, de dominer la Nature, mais elles étaient comme des quilles, et il suffisait d’une pichenette, d’un tressautement de la Nature, pour les souffler. En l’occurrence, Avenger avait été le bras vengeur de la Nature.
Avait-elle senti de l’ironie dans la manière dont il l’avait complimenté sur son nom ? Ou était-ce sa paranoïa qui reprenait le dessus ? Entre Sentinel Prime et Green Avenger, elle était de toute façon incapable de dire lequel des deux semblait le plus ridicule, mais son nom avait au moins l’avantage de résumer sa fonction : lui servir de bras vengeur contre la Nature. Il ne tarda pas à l’embrasser, faisant preuve de réflexes qui ne la surprirent qu’à moitié. Il caressa ses seins, et guida l’une de ses mains vers son membre, faisant en ce sens preuve d’un certain doigté, indéniable, qu’un simple homme plante à l’esprit formaté ne pouvait avoir instinctivement. Néanmoins, Ivy sentit le plaisir jaillir en elle, balayant ses angoisses, alors qu’elle le sentait palper l’un de ses seins, jouant avec le téton, tirant dessus.
« Hummm… » soupira-t-elle.
Elle caressa son membre, comme son enfant l’y avait incité, sentant ce sexe dur s’épaissir entre ses mains, le serrant, promenant ses doigts dessus, tandis qu’elle répondait à ses baisers, utilisant autre main pour caresser ses cheveux au niveau de la nuque, les empoignant dans sa paume. L’autre main d’Avenger alla alors se promener sur son intimité, sans vraiment chercher à s’y aventurer, plus à l’exciter, faisant preuve d’une concentration telle qu’elle comprit que, du temps où il était Sentiel Prime, son Vengeur avait du avoir une vie sexuelle assez remplie. Bah ! S’il ne devait rester du Prime originel qu’un goût prononcé pour les justaucorps et son expérience sexuelle, elle saurait largement s’en contenter.
Ses soupirs de plaisir devaient résonner comme de délicieuses offrandes aux oreilles de son Vengeur, alors que chacun des baisers d’Ivy voyait le plaisir de ce dernier continuer à croître. Chaque baiser excitait l’aphrodisiaque qui battait dans ses veines, et elle le laissait faire, le laissait jouer avec son corps, le félicitant par ses caresses, le complimentant en serrant son sexe. Après ces préliminaires, après avoir caressé avec sa doigt le jus naturel qui s’échappait du trou de plaisir de sa Mère, Avenger la poussa délicatement. Elle s’assit, écartant les jambes, sentant des frissons de désir la parcourir, de longs frissons remontant dans les entrailles de son corps.
Loin d’en avoir fini, le héros, utilisant ses mains pour maintenir écartées les jambes de sa Mère, embrassa son corps, abandonnant ses lèvres pour embrasser sa mâchoire, Il glissa ainsi délicatement vers le bassin de sa Mère, faisant frémir cette dernière.
« Han ! gémit-elle. Tu as un talent inné pour ça, mon bébé. Si tu savais comme ta Mère est fière de toi… »
Elle s’était finalement trompée sur lui. Elle n’avait vu en lui qu’un outil de destruction, mais il pouvait aussi être un outil de création, ou, plutôt, de procréation. Les idées déferlaient dans la tête de l’Empoisonneuse, qui bascula lentement son corps en arrière, s’allongeant, afin de lui permettre de plus facilement atteindre ce qu’il convoitait. Il continua à titiller sa Mère. Avait-il aussi conservé ce côté plaisantin de son ancien être ? De ce qu’elle avait pu en juger, Prime était un provocateur insolent, sans doute un masque pour dissimuler sa lâcheté et ses doutes, ce qui était typique des humains, mais sans doute aussi l’expression d’une certaine forme d’humour étrange. Il jouait avec elle, développant l’impatience d’Ivy, mais développant aussi la sienne. Contrairement à la mouille de simples humains, celle d’Ivy présentait aussi l’avantage d’avoir une véritable odeur, un délectable nature qui faisait penser aux plus tendres exhalaisons des fleurs. Des effluves superbes, enivrants pour l’odorat, mais qui influaient aussi, d’une certaine manière, sur la libido et le système hormonal. Ivy ne rendait pad fous hommes et femmes sans raison, et sa beauté ne se résumait pas qu’à son simple corps, et à ses formes langoureuses. Elle avait l’arrogance de croire que nul ne pouvait vraiment lui résister.
« Go-goûte à-à ma sè… A ma sève, mon brave bébé, Mère t’en fait cadeau », dit-elle d’une voix tremblante.
Utilisant ses mains, elle caressait sa tête, ses ongles s’enfonçant entre ses cheveux, amenant parfois assez autoritairement son visage sur ses lèvres vaginales assoiffées, afin qu’il aille s’immiscer dans les profondeurs de son corps. Elle le laissa ainsi jouer pendant plusieurs minutes, le laissa se délecter de son arôme, succombant provisoirement, elle aussi, aux affres du plaisir, à tel point qu’elle décida de lui offrir sa récompense, de manière assez originale. Des tentacules jaillirent du trône, et s’enroulèrent autour des bras du Vengeur, le soulevant. Ivy se redressa à son tour, lui faisant face, à quatre pattes sur son trône, sur cette espèce de grand coussin rougeâtre.
« Il est temps que je m’occupe un peu plus de ce bâton qui doit te faire souffrir… »
Elle contempla son membre, sa virilité, et comprit au moins pourquoi Prime avait été si arrogant. C’était une belle érection, et les tentacules qui l’avaient relevé repartirent. Elle ne désirait nullement l’entraver, et s’approcha de son membre. Elle ne le prit naturellement pas en bouche. N’avait-il pas, après tout, cherché à la faire patienter ? Elle ne ferait que lui rendre la pareille, et elle lécha ce membre, l’embrassant, avant de le caresser avec l’une de ses mains, sans vraiment chercher à le masturber, plutôt à le remuer dans tous les sens, à le tirer, et à le soulever. Elle avait été tellement nerveuse, la première fois qu’elle avait vu un sexe… Comme elle pouvait être naïve, à cette époque. Elle souleva cette virilité, et promena sa langue sur sa surface inférieure, remontant de ses testicules jusqu’à l’extrémité, avant de déposer un baiser dessus, puis de le regarder en souriant.
« Tu es un très bon fils, et je vais, en tant que tel, te laisser décider quelle partie de mon corps devra satisfaire ce gros bâton impatient. Mes belles lèvres, ou ce tendre trou que tu as léché avec adoration ? A moins que tu ne sois du genre à aimer les espaces confinés et étroits ? » fit-elle, offrant une allusion assez explicite à son postérieur.
Une question à laquelle un homme plante aurait été incapable de répondre, mais elle était sûre qu’Avenger, avec son inconscient, avec cette poche de résistance qui continuait à résister, saurait trouver la réponse. Et, même si, en temps normal, c’était un élément de nature à l’inquiéter, en l’occurrence, elle trouvait cela particulièrement jouissif. Le sexe était une arme efficace, mais, en tout cas pour Ivy, une arme à double tranchant.