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"Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

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Poison Ivy

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"Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

jeudi 26 janvier 2012, 16:33:28

« C’est une véritable réussite ! Je ne peux que vous féliciter !
 -  Merci, M. Hoshiwoza, acquiesça le conservateur du musée, un vieil homme avec une calvitie prononcée, et des grosses lunettes. Je ne cache pas que cette exposition aura représenté un certain coût financier, mais l’aide apportée par votre établissement nous a été très profitable. »

Les deux hommes parlaient entre eux, à l’étage supérieur, au centre du musée, quand ils entendirent des talons claquer. Le conservateur se retourna, et un sourire éclaira ses lèvres en voyant la femme qui avançait sur une démarche féline vers eux, ses longs cheveux roux flamboyant derrière elle, tandis qu’elle buvait un peu de vin. Le conservateur prit élégamment la main gantée du Professeur Pamela L. Isley. Cette dernière offrit aux deux hommes un sourire étincelant, ses lèvres rouges et pulpeuses captant le regard d’Hoshiwoza, un influent membre du conseil disciplinaire du lycée.

Le musée municipal de Seikusu organisait une exposition florale réunissant des spécimens des quatre coins du globe. Il y avait des fleurs et des plantes magnifiques, et, afin de veiller à ce que les plantes survivent convenablement, le musée avait obtenu l’aide de plusieurs professeurs du lycée, ce qui, naturellement, incluait la professeur Isley.

« Mes félicitations, Madame, annonça le conservateur en souriant. Le traitement que vous avez apporté sur ces plantes nous a sauvé !
 -  Les plantes ne sont guère différentes des êtres humains, mon cher, répliqua la femme, en continuant à sourire. Il faut écouter ce qu’elles disent pour savoir ce dont elles ont besoin. »

Assez interloqué, le conservateur se mit à sourire au bout de plusieurs secondes.

« Quoiqu’il en soit, reprit le professeur, vos efforts seront dûment récompensés par…
 -  Il n’y a pas plus belle récompense que celle de voir une plante refleurir à nouveau.
 -  Certes, mais… »

Pamela ne l’écoutait alors plus, et préféra retourner vers ses plantes. Elle observa une grosse plante verte, caressant du bout des doigts le feuillage. Pamela portait une élégante robe verte.

« Qu’est-ce qu’elles sont belles… » s’exclama quelqu’un à côté d’elle.

Tournant la tête, Pamela vit une jeune fille qui observait la belle plante. Elle esquissa un petit sourire amusé, et lui parla.

« Tu aimes les plantes ? »

Elle répondit en hochant la tête, confirmant.

« L’humanité n’est qu’une parenthèse dans la vie de la Nature, une chose bien petite par rapport à toute la beauté, et à toute la puissance, de cette dernière. Il est normal d’en être fasciné et admiratif. Les plantes ne demandent qu’à être libres, qu’à grossir, qu’à s’épanouir, et à remplir le monde de leur douceur, de leurs exhalaisons, de leur beauté…
 -  Alors, il faut les libérer !
 -  Tu as raison, ma belle… Elles n’aiment pas être en cage… »

Pamela se retourna, et descendit au rez-de-chaussée, se rendant vers la serre dressée dans le musée. La nuit était tombée sur Seikusu, et la soirée battait son plein. Tant mieux. Ces braves gens, ces braves citadins, comprendraient bientôt que la Nature n’était pas un élément de musée, quelque chose qu’on pouvait afficher sans crainte. Ils comprendraient bientôt que la Nature n’aimait pas qu’on se moque d’elle. Si Pamela avait accepté d’aider le musée à soigner les plantes et les fleurs, ce n’était pas pour leur bon plaisir, mais pour leur offrir une petite leçon. Depuis des semaines, elle utilisait ses enzymes spécifiques, et se rendit dans la petite serre qui avait été aménagée au centre du musée.

Ses spores naturelles se répandaient autour d’elle, amenant bien des gens à tourner la tête vers elle, mais elle évitait de leur parler, et préféra ouvrir une porte. Elle monta un escalier, l’amenant dans une espèce de centre de contrôle, où plusieurs agents surveillaient ce qui se passait sur des moniteurs. L’un des agents se retourna vers elle.

« Bonsoir, Madame ! fit-il, reconnaissant une scientifique. Vous êtes rayonnante, ce s… »

Il n’eut guère le temps d’achever. Tendant une main, Pamela envoya plusieurs tentacules qui s’enroulèrent autour du cou des hommes, les étranglant proprement. Poison Ivy veilla bien à ce qu’ils soient morts, puis décida de passer à l’offensive.

Les plantes se mirent à grossir, des lianes et des tentacules énormes se tendant pour saisir les invités dans des hurlements de terreur. D’énormes plantes traversèrent la verrière sur le toit, l’explosant, tandis que des plantes vertes se dressaient dans le ciel, et condamnaient les entrées. Certaines fleurs poussant le long des plantes crachèrent des bulles explosives. Une bulle atteignit une voiture, la faisant exploser. Délaissant sa robe, Poison Ivy mit des vêtements un peu plus convenables, et la vitre devant elle explosa. Elle grimpa sur une plante, en forme d’immense feuille, qui l’amena près d’un hall. Ses véritables plantes commençaient à apparaître, et les agents de sécurité avaient été « avalés » dans des plantes spéciales, afin de devenir ses gardes.

Poison Ivy atterrit au milieu d’une partie du public, et commença à les héler, les lianes jaillissant pour les immobiliser.

« Contemplez la Création, misérables humains ! »
DC d’Alice Korvander.

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Kyle Macross

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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 1 jeudi 26 janvier 2012, 17:09:39

- Offre lui des fleurs, voilà ! Ca aux nanas, ça leur plait !

Soupirant, je m'arrêtais un instant dans le ciel de Seikusu, perdu entre deux nuages. Je commençais à peine ma tournée et j'avais décidé de prendre avec moi mon téléphone portable afin de parler à un de mes très rares amis d'une fille que j'avais rencontré un peu par hasard en ville quelques jours plus tôt. Pour une fois, ça avait bien collé entre nous mais j'avais commis un impair au Mc Do'... Comment aurais-je pû penser que lui dire "d'y aller mollo sur les hamburgers pour éviter de grossir davantage" aurait pû la vexer à ce point ? J'essayais donc tant bien que mal de réparer les pots cassés, mais il fallait reconnaitre que je n'avais pour ça aucun talent. Aussi avais-je pensé qu'un coup de téléphone aurait pû me donner de précieux conseils, mais franchement le coup des fleurs, je trouvais ça un peu trop facile.

- Ben voyons ! Une rose et au lit ? C'est fini ce temps là, Genzo ! Je gagnerais du temps à lui offrir une guêpière bien bien sexy où un sextoy. C'est ce que les nanas aiment, maintenant ! ... Hein ? Le "romantisme" ? Qui se soucie du romantisme, je te demande un peu ? Tu veux que je te dise ? Le jour où on pourra baiser avec une forêt, je serais un Don Juan des buissons ! ... Tu ris pas ? Merde, c'était une super bonne blague, et ... hein ? Un souci au musée ? Naaaan, je suis pas devant la télé, là. Il se passe qu...

Alors que j'avais posé mes yeux en direction du musée, je restais bouche bée. Oui, j'étais loin. Oui, j'étais haut. Mais une plante gigantesque dressée en plein milieu d'une ville qui semblait vaguement en proie à la panique n'était pas dure à repérer. Effectivement, il y avait un souci. Une rapide oeillade pour balayer les rues en contrebas m'indiquait que les forces de l'ordre étaient déjà sur le pied de guerre, leurs voitures fonçant à toutes bringues vers le museum. L'endroit devait être à présent cerné et déjà j'aperçevais la lumière dense des puissants projecteurs de la Police.

- Je passe sous un tunnel, Genzo.

Je raccrochais sans plus de cérémonie, déposant mon portable sur le toit le plus proche (sérieusement, où vouliez vous que je le foute ?) avant de foncer vers le musée depuis les cieux. Me postant une dizaine de mêtres au-dessus de l'édifice, j'observais la scène. La zone était bouclée par des policiers surarmés, les passants s'agglutinaient derrière les barrières de sécurité, se disputant la place avec les caméras de télévision. Soudain, je fûs pris d'une sorte de bouffée de confiance. Je réglais ce problème et je revoyais ma célébrité à la hausse, de quoi donc séduire quelques petites minettes ! Bon, voilà qui suffisait à me motiver. Un petit regard alentour m'indiquait aussi la présence d'une sorte de bombe, qui avait emporté quelques voitures dans sa déflagration. Si je fonçais tête baissée là-dedans, je le sentirais passer.
J'allais donc jouer les jardiniers.


Un large rayon d'énergie frappa une des ailes du musée, que je savais vide. La vague explosives emporta sans réelle difficulté les plantes prises dans son rayon d'action, m'offrant une superbe entrée puisque je m'enfonçais en volant doucement dans le bâtiment, fier de mon petit passage improvisé.
Mes mains encore fumantes du tir que j'avais produis pour dégager le passage, je posais pied à terre avec assurance, pour me diriger vers la partie qui était sensée être le noeud de la situation. Les otages y étaient retenus et c'était sûrement là que le dingue à la Main Verte avait frappé en premier. J'allais lui donner ma façon de penser.
Sûr de moi, je déboulais superbement dans la serre, un petit sourire prétentieux au coin des lèvres.


- Je suis venu faire le ménage, on a laissé des mauvaises herbes se répandre un peu partout. La décoration florale est à chier, en plus.

Franchement, qu'est ce que je pouvais bien risquer face à de bêtes plantes ? Pas grand'chose, du moins c'était ce que je pensais fermement, ce qui me poussait à baisser ma garde et à fanfaronner lourdement.

Poison Ivy

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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 2 vendredi 27 janvier 2012, 00:18:29

Les petits humains hurlaient, piaillaient, s’égosillaient. Qu’ils étaient agaçants ! A croire qu’ils ne savaient qu’hurler, ces petits oisillons ! Comme ils pouvaient agacer Ivy, à parler, et à hurler sans cesse ! Les plantes, au moins, avaient cet avantage de n’émettre aucun bruit, aucun gémissement, aucun sanglot. Elles étaient silencieuses. Poison Ivy était en train de sentir la puissance délicieusement lui monter à la tête. Ses plantes se dressaient fièrement dans le ciel, et elle sentait ses premiers otages commencer à se transformer. En effet, qu’est-ce qu’Ivy comptait faire d’otages, si ce n’est les transformer en soldats prêts à lui obéir, en hommes-plantes terrifiants ? Les agents de sécurité étaient en train d’être transformés, et les otages suivraient ensuite.

« Je me suis fait mal ! entendit-elle gémir. Au secours, au secours, au secours ! »

Tournant la tête vers l’origine des sanglots, Poison Ivy vit une femme qui avait effectivement une jambe cassée. Ivy, elle, se déplaçait le long des couloirs du musée, entendant les sirènes de la police au loin. Elle s’approcha de la femme.

« Pourquoi vous faites ça ? entendit-elle quelqu’un dire. Libérez-nous !
 -  Mais c’est précisément ce que je fais ! rétorqua Ivy. Je vous libère de votre existence pathétique, à empoisonner la planète, à polluer ses veines. Je vais vous libérer de votre vie minable, et faire de vous de nouveaux hommes !
 -  Vous êtes folle ! Retournez vous faire soigner, et… »

Le malheureux n’eut pas le temps d’achever. Les lianes se resserrèrent autour de lui, et il se mit à remuer, sentant l’air lui manquer. L’humain tentait misérablement de se raccrocher à sa carcasse de vie, et Ivy n’avait même pas besoin de faire un geste pour que les plantes se serrent, ni même de leur donner d’ordres. Elles agissaient naturellement, comprenant instinctivement ce que l’Empoisonneuse désirait. L’homme remua faiblement, quand Ivy sentit quelque chose lui poignarder le cœur.

Les liens se desserrèrent instantanément, et Poison Ivy chancela, manquant tomber, avant de se raccrocher sur une rambarde. Elle sentait qu’on faisait du mal à ses plantes, qu’on leur faisait très mal, et elle ne tarda pas à identifier l’origine de la souffrance, incarnée par un homme qui venait d’entrer dans le musée. La fureur déforma légèrement les traits d’Ivy. Elle se trouvait alors au-dessus de la serre, sur une espèce de plate-forme d’observation, et s’approcha du bord.

« Je suis venu faire le ménage, on a laissé des mauvaises herbes se répandre un peu partout. La décoration florale est à chier, en plus. »

Un humain arrogant… Mais fort

« Au secours !
 -  Délivrez-nous !
 -  C’est Sentinel Prime !  Sauvez-nous, Prime ! »

Sentinel Prime ? Elle avait vaguement entendu parler de ce type, un super-héros en collants. Dans un sens, avoir Prime sur le dos était un immense honneur, et, dans son esprit mégalomane, sa présence suscita une autre idée chez Ivy. Elle sentait que ses premiers hommes-plantes étaient prêts, recrachés par ses plantes, et elle décida d’attaquer.

Jaillissant du sol, du plafond et des murs, de multiples lianes s’enroulèrent en quelques secondes tout le long du corps de Prime. Des lianes parcourues de ronces, qui s’enfoncèrent dans sa peau, tandis que d’autres lianes, ayant vaguement au bout la forme de seringues, s’enfoncèrent dans son corps, répandant une espèce de sédatif destinée à le neutraliser. Les lianes serrèrent aussi fort que possible, Ivy escomptant que cela suffirait à empêcher le super-héros de faire preuve de sa force surhumaine. Elle se mit à descendre par le trou d‘observation, portée par une plante en forme de fleur, et se dressa devant Prime, en hauteur.

« Sentinel Prime ! clama-t-elle. Vous avez attaqué mes plantes, et vous m’avez fait souffrir ! Vous avez TUÉ mes bébés ! martela-t-elle. Alors que je me contente juste de les faire vivre ! Je devrais vous TUER pour cela, mais vous êtes un spécimen de choix. En réalité, je vous réserve un immense honneur, Prime, la chance de devenir mon Général, et de m’aider à transformer cette humanité imbécile pour qu’elle prenne enfin conscience qu’elle n’a jamais été maîtresse de la Nature, et que nul ne peut la contrôler ! »

Ivy martela sa dernière phrase, et les lianes se mirent à frémir. Le sol se déroba alors sous les pieds de Prime, par l’effet des plantes d’Ivy, et les tentacules le relâchèrent, l’envoyant s’écraser devant un groupe d’hommes-plantes. Tout en ayant l’apparence d’hommes, ils étaient désormais verts, couverts de feuilles, faisant généralement un peu plus de deux mètres. L’un des hommes-plantes regarda la cible, et tendit son bras vers lui. Ce dernier s’étendit sur plusieurs mètres, et frappa Prime à la gorge, l’envoyant s’écraser avec violence contre le mur. Derrière eux, les terribles plantes d’Ivy n’attendaient que de nouveaux otages pour déguster.
DC d’Alice Korvander.

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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 3 samedi 28 janvier 2012, 02:48:43

D'accord, d'accord.
J'avais manqué de vigilance et j'avais un peu trop fait le malin, ce qui m'empêcha de ne me pas me faire avoir bêtement. Pour tout vous dire, j'en étais à compter les otages et à chercher le Jardinier lorsque la nature -je n'avais pas d'autres termes à ce moment précis- fondit sur moi d'un peu partout. Du sol dont les puissantes racines avaient fait sauter les dalles du carrelages, des murs qui m'avaient donné un frisson tant ils semblaient vivants avec toute cette végétation grouillante à leurs surfaces, du plafond qui me fît l'effet d'une avalanche couleur chlorophylle tandis que les lianes me fonçaient dessus.... L'effet de surprise avait été superbe, saisissant. Je n'avais pas eu le temps de réagir et de tirer une vague d'énergie pour éviter le pire et l'ouverture que mes fanfaronnades avaient ouverte s'avéra exploitée au mieux.
En l'espace d'un éclair, je me retrouvais puissamment entravé par les lianes dont les épines me lacéraient la peau. La douleur se mêla à une autre, une sorte de piqûre. MERDE ! Baisé, baisé comme un bleu !
Heureusement, j'avais un as dans ma manche : j'étais parvenu à constituer à la surface de mon épiderme une sorte de seconde peau d'énergie dont l'épaisseur modeste n'avait pas suffit à empêcher les blessures mais qui les avaient empêchées d'être réellement profonde. Si les seringues m'avaient inoculé quelque chose, ça mettrait un peu plus de temps à se répandre.
Mais le temps était tout de même compté et je me maudissais intérieurement d'avoir été aussi imprudent.

Saucissonné et à la merci du cinglé du jour, je ne pouvais que regarder les otages qui déjà gémissaient et pleuraient, pour certains. Il avait belle allure, le fier sauveur ! Tout n'était pas perdu, mais j'aurais apprécié sentir un peu plus de sollicitude, je ne vous le cacherais pas.
Et je la vis. Verte, rousse. Super bonne, aussi. Son sens de la mise en scène et des entrées réussies valait autant que les jambes interminables que je soupsonnais de porter un cul digne de figurer dans le Livre des records.

J'aurais bien sifflé d'admiration si elle n'avait pas décidé de me balancer son petit monologue. La miss était sérieusement entamée du bocal, foi de Prime ! "Mes bébés", des PLANTES ? Qu'elle se fasse son petit délire, que je me libère. Il me suffisait de forcer un peu, et...
Rien. J'avais bien bandé mes muscles, mais rien ne venait. Je me sentais pâteux, comme un peu dans le cirage. Mon corps me faisait l'effet d'une sorte de chamallow fondu et j'avais de plus en plus de mal à activer mes pouvoirs. J'avais beau remuer et me débattre en serrant les dents et en grognant, je n'arrivais à rien ! La situation sentait vraiment la merde, pour le coup. Je devais gagner du temps.


- T'es plus branlée comme un mannequin qu'une bouture de rosier, ma jolie, et tu parle de l'humanité comme si c'était une tare... T'es cinglée ? Tes parents te fouettaient le cul avec des orties ? C'est quoi ton souci, au juste ? Mes muscles étaient tendus sous mon collant, celui-çi les moulant à l'extrême. Tandis que je débitais mes conneries, j'essayais de me libérer, mais sans grand succès. Franchement, t'as cru que j'allais devenir le bourgeon en chef ? Je m'en vais te déraciner tout ça, ça va pas trai-

Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase, envoyé valdingué à quelques mêtres de là par les tentacules qui m'avaient envoyé devant un groupe de...euh...choses naviguant entre l'homme et la plante d'appartement. Mais, ces tenues... Non ! Ces gens avaient été transformés en tas de feuilles par cette cinglée ? J'allais bien donner ma façon de penser, mais je n'en eu pas le temps. Fauché avec violence à la gorge, je décollais malgré moi pour aller m'encastrer purement et simplement dans le mur le plus proche, une gerbe de sang s'évacuant de ma bouche dans un râle de douleur tandis que mon dos rencontrait la surface dure.
Une de mes côtes avait probablement cédé sous le choc et l'éclair de douleur qui m'avait foudroyé avait eu le mérite de chasser un temps durant l'espèce de chape de brouillard qui s'était posée sur mon esprit. L'adrénaline aidant, mes pouvoirs connurent un regain de puissance que je ne comptais pas laisser passer.

Comme une fusée, j'avais foncé en volant tout près du sol et avait percuté les petits soldats de la fille du géant vert, les envoyant bouler un peu partout à grand renfort de coups de poings et de pieds. Je devais faire vite et efficace, au risque de sombrer à nouveau dans l'espèce de somnolence que je sentais revenir m'envahir.
Me tournant vers la rousse alors que je venais de me débarasser de son dernier pion en vue, je laissais ma main luire avec force d'un éclat bleuâtre alors qu'un prémice de rayon d'énergie s'y dessinait, caressant mon corps d'un halo aussi délicat que mortel.


- Tes bébés, chérie ? J'espère que tu as eu le temps pour un dernier câlin, c'est l'heure du dernier rot.

Et ma main se tendit dans sa direction, libérant le flux de bleu et de blanc destiné à tout souffler sur son passage. Large et long, il était toutefois moins puissant que je ne l'avais voulu. Oui, je m'étais emporté et j'avais sciemment visé la jeune femme tout en sachant que je pouvais la tuer. A ce moment précis, je n'avais pas compris que mes pouvoirs diminués ne lui seraient pas mortels, à moins qu'elle n'encaisse tout de plein fouet. Et encore.
Ma seconde main s'était tendue vers les otages, une boule d'énergie en sortant pour aller éclater un des murs tout à côté d'eux, leur ménagant une sortie d'urgence dont j'espérais qu'ils sauraient la prendre.


- SORTEZ, VITE ! ALLEZ, BOUGEZ VOUS ! DEHOOOOOOOOOOOOOOOOORS !

Bon. Le rayon avait fait le ménage sur une bonne portion de la serre, la transformant en décor d'après incendie et la sphère avait bien attaqué la végétation aussi, même si ça n'avait pas été son but premier. Ca ferait les pieds de l'autre allumée et ça me faisait bien plaisir, mais je n'avais pas le coeur à sourire. Je ne la voyais plus et je me savais pertinemment en danger.
Ma côte... Je crachais, ma salive s'avérant d'un rouge sanguin. Ma main droite se plaqua contre mon flanc gauche alors que je grimaçais et laissait un filet de sang couler depuis la commisure de mes lèvres. Ma tenue était déchirée par endroit, comme ma peau. J'étais vidé et de plus en plus dans le gaz, mon esprit semblant patauger sévèrement.
Avec ce que je pouvais encore concentrer de pouvoir, je me constituais une nouvelle fois une "double-peau" un peu plus performante que la première. J'aurais de quoi voir venir un assaut ou deux, du moins l'espérais-je.
Qu'était devenue la fille ?


- Ce... c'est entre toi et moi, cul-de-ronces. Laisse par-partir les o-o-otages et... ooooh... Je secouais la tête pour me reprendre un peu. viens régler ça de...de...mano à m-m-ano...

Un nouveau crachat rougeâtre et épais en guise de ponctuation.
Putain, j'espérais l'avoir amochée aussi.

Poison Ivy

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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 4 samedi 28 janvier 2012, 13:16:37

Il était prétentieux. Arrogant. Provocateur. Comme tous les humains. Elle ne pouvait donc lui en tenir rigueur, et, si sa force était à la hauteur de sa vantardise, ce n’était qu’un moindre mal. Quand il serait devenu évolué, il ne se moquerait plus d’elle. Elle était assurée à jamais de la fidélité de ses hommes-plantes, en raison des phéromones qu’elle utilisait dans la concoction qui permettait de modifier leur ADN. Le seul problème de sa solution est qu’elle n’était pas permanente. Le corps humain était plus résistant qu’on ne pouvait le croire face aux maladies et autres virus, et, même si Ivy considérait son traitement comme une renaissance, quelque chose qui, dans une certaine mesure, accélérait l’évolution darwinienne de l’humanité, le corps y résistait toujours. Elle adaptait à chaque fois sa formule, mais, à dire vrai, il y avait bien des années qu’elle n’avait pas recommencé ses expériences sur des cobayes. La formule n’avait toujours pas évolué, et son dernier produit permettait de prolonger pendant quelques jours la transformation, mais il fallait la renouveler.

*Peu importe… La seule chose dont j’ai vraiment besoin est d’avoir Prime… Et je l’aurais !* décida-t-elle, résolue.

Sentinel Prime se rua en volant sur ses soldats, les dispersant, lui rappelant qu’elle devrait aussi songer à améliorer la formule, afin d‘accroître les capacités des hommes-plantes. Il y avait tant de choses à faire ! Néanmoins, elle restait optimiste. Ses voyages sur Terra lui permettaient de trouver de nouveaux produits et potions qui, avec du temps et du travail, faciliteraient ses recherches. Ivy se tenait dans les airs, sur sa plante, et vit Prime la regarder, après avoir dispersé les soldats.

« Tes bébés, chérie ? J'espère que tu as eu le temps pour un dernier câlin, c'est l'heure du dernier rot. »

Elle fronça les sourcils, lorsque Prime leva la main, envoyant vers elle une décharge d’énergie. Immédiatement, les plantes jaillirent autour d’elle, par le biais d’un mur de lianes, et par les rebords de la plante sur laquelle elle se juchait, qui se refermèrent autour d’elle. Néanmoins, la puissance de l’attaque de Prime était telle que les lianes devant elle explosèrent, et que son cocon se fragilisa violemment. La plante dans laquelle elle s’abritait se fendit, et sa génitrice s’écrasa sur le sol, sonnée, avant de sentir une grande douleur l’envahir.

Faisant preuve de ce talent humain pour la destruction, Prime avait pulvérisé une bonne partie de la serre avec ses attaques, essayant de libérer les otages, tandis qu’ici et là, le feu se réveillait. Le feu ! C’était la pire des choses pour une forêt, le feu ! Les plantes s’écartèrent instinctivement des flammes, et les plus vifs otages, ceux qui n’avaient pas été sonnés par ce qui s’était passé, avait réussi à sortir, tandis que la forêt d’Ivy semblait, comme elle, gémir de douleur. Sa forêt souffrait, sa forêt avait MAL, elle sentait ses bébés gémir, et son corps réagissait en circonstance. Du sang vert s’en échappait, alors qu’elle restait prostrée sur le sol, reprenant contenance.

« M… Monstre ! Mes… Mes bébés, mes précieux bébés ! » gémit-elle.

Prime s’avançait vers elle, et elle le vit cracher du sang, alors qu’elle tentait de se relever, chancelant à moitié, tant elle souffrait. En soi, la chute qu’elle avait fait n’était pas proprement douloureuse, car elle s’était reçue sur un banc d’herbes, mais c’était la douleur de sa propre forêt qui la faisait souffrir. Cette douleur lui revenait à l’esprit, lui rappelant pourquoi elle avait abandonné depuis des années les coups d’éclats de ce genre. La douleur était intolérable quand on s’attaquait à sa forêt, et, la dernière fois, l’armée avait été appelée, et avait utilisé des lance-flammes et autres bombes incendiaires pour détruire ses plantes, lui infligeant une incommensurable douleur. Un regard de pure haine passa dans les yeux d’Ivy, qui tendit une main. L’un de ses doigts s’allongea sous la forme d’un tentacule, qui s’enroula autour de la gorge de Prime, le faisant fléchir les genoux, alors qu’elle se mit à serrer aussi fort que possible, le tentacule s’enfonçant contre sa gorge. La rage brûlait en elle.

« Maudits humains ! Vous êtes si prompts à détruire, si complaisants dans la destruction, si négligents à l’égard de la création ! Tes mains sont un fléau, une aberration envers la Terre elle-même ! Boucher ! Assassin ! »

Son tentacule se tendit vers la droite, et le corps de Prime alla s’écraser sur le sol. Ivy sentit soudain un vertige la saisir, et tituba, maintenant toutefois sa pression sur son tentacule. Avec les explosions d’Ivy, la police allait sûrement tenter une percée. Il fallait qu’elle se ressaisisse, oui, il le fallait, mais ce n’était pas particulièrement simple. La douleur la faisait souffrir, perturbait sa concentration, mais elle se rappela qu’elle ne pouvait PAS tuer Prime. Il fallait avant tout le transformer. Elle fut bien tentée de le trainer de force dans l’une de ses plantes, mais la nouvelle secousse qu’elle donna sur son tentacule ne produisit aucun effet.

*J’ai besoin de me ressourcer*, réalisa-t-elle.

Un plan se mit à germer dans son esprit. Plusieurs otages avaient filé, elle pouvait les voir courir vers le cordon de sécurité. La police ne tarderait sûrement pas à envoyer un groupe d’intervention, et elle pouvait percevoir la présence d’hélicoptères, que ce soit la presse ou la police, qui tournoyaient dans le ciel. Ivy décida de s’en occuper après. Prime était sa priorité. Le tentacule qui l’enserrait désormais très faiblement se tarit, et se détacha du corps d’Ivy, mort. Soupirant, elle reprit.

« Je te veux, Prime ! Je veux ta vitalité et ta puissance, et tu n’es pas en état de refuser le cadeau que je te fais ! Étrangement, tu sembles accorder de l’importance à tous ces tueurs qui sont entre mes griffes. Soumets-toi à moi, ou il me suffira d’une simple pensée pour tous les tuer. »

Les otages d’Ivy ne se trouvaient pas que dans la serre, mais aussi dans d’autres parties du musée. Elle désigna du doigt l’une de ses plantes permettant de modifier l’ADN des humains. C’était une espèce de grosse fleur dont les corolles vertes se rejoignaient sur une espèce de boule rougeâtre. La boule pouvait toutefois s’ouvrir, et cracher des tentacules afin de glisser les proies à l’intérieur.

« Hommes, femmes, enfants, poursuivit-elle, je comptais leur offrir la joie de faire partie de ma nouvelle espèce, mais toi, tu vaux bien mille de ces gens-là. Deviens à moi, et je les épargnerai. »

Les conditions du marché étaient assez simples à comprendre.
DC d’Alice Korvander.

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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 5 lundi 30 janvier 2012, 11:23:54

Visiblement, elle avait morflé aussi.
Ca m'en aurait fait bander si j'avais eu le coeur à ça, pour être franc. Cette fille était de ces allumés du bocal qui pensaient detenir la vérité absolue et donc de cette engeance capable d'écraser pour imposer sa voix et sa volonté. Les pires des maniaques, que j'abhorrais au plus haut point tant ils étaient dangereux. Aussi crétin qu'il pouvait m'arriver de l'être, je m'évertuais pourtant à ne jamais tomber dans le discours d'un orateur. Et bien que la rousse fût splendide, je n'allais pas me laisser avoir. L'image ô combien classique de la Rose à Epines semblait faites pour elle et je ne comptais pas me faire lacérer la main en tentant de la cueuillir. Je n'étais pas un meurtrier, vous savez. Mais mon instinct me disait que si j'étais parvenu à l'abattre, le monde n'en aurait que mieux tourné.
J'avais raté mon coup et me trouvais dans un sale état, mais j'étais parvenu à l'entamer elle. Je pouvais gagner !

...Ou pas. Sous la colère, elle parvint à m'étrangler. Merde ! Son corps à elle aussi était végétal ? Son doigt était une liane, à présent ! Elle n'avait pas abattu toutes ses cartes et je me retrouvais en bien mauvaise posture, manquant d'air et de force pour me dégager de l'étreinte qui me faisait suffoquer. Entre ça et la douleur violente de ma côte brisée, j'étais presque étonné de ne pas encore être tombé dans les pommes.
Je l'écoutais débiter ses conneries écolos en cherchant mon souffle. Moi, un fléau pour la Terre ? Mais qu'elle aille se faire foutre, je passais mon temps à la défendre, sa Terre ! Je... Un instant, mon esprit trouva très à-propos de me renvoyer des images des fois où j'étais intervenu pour X raisons. Mes rayons filaient partout, emportant des paysages entiers et parfois, je causais plus de mal que de bien.
La rousse avait-elle raison, aprés tout ? Etais-je un de ces fléaux que je prétendais combattre ? Ma reflexion fût coupée par le vol plané que j'effectuais et qui m'envoya manger quelques pavés et je restais là, sonné. Mon cou fût relâché, mais je ne pensais plus qu'a la douloureuse constatation de mon inutilité cumulée à ma bêtise. Héros, hein ? Pff.
Je tentais de me remettre debout, vacillant, chancelant. Il me fallut m'y prendre à deux fois, mais j'étais sur pieds, me tenant les côtés et laissant un filet de sang m'inonder la gorge.

Son marché -car s'en était un- me souleva le coeur et me poussa à tendre la main vers elle à nouveau, ma paume commençant à lui tandis qu'en son sein se formait une boule d'énergie destinée à éradiquer la plante à seins. J'allais concentrer tout ce que j'avais dans cette décharge et vaporiser proprement cette pute jusqu'a la dernière molécule.
Ne faillit pas, Prime !


- Je vais te répandre dans l'atmosphère, pétasse. Voilà une chose qui soulagera bien du monde.

Ma boule gagna alors en intensité et je jetais un oeil à la fleur qu'elle me désigna avant que mon regard ne glisse sur un morceau de la verrière qui me renvoya une image. La mienne. Le regard plein de haine, le corps meurtri, le costume déchiré. C'était ça, être un héros ? Ressembler à un fou-furieux animé par la rancoeur et l'égo blessé ?
Je devais sauver tout ces gens. C'était mon devoir, ma priorité. Si je tuais cette nana, l'affaire serait réglée... Si je la tuais. Et si j'échouais ? Si elle survivait et qu'elle se vengeait ? Sous le coup, la sphère se mit à luire encore plus, prête à se déverser sur sa cible alors que je serrais la mâchoire à m'en faire péter les dents. Je sentais le sang battre à mes tempes, mon coeur bondissant dans ma poitrine et la sueur me couler le long de l'échine.


- Va te faire foutre.

La sphère disparu et je baissais le bras. Et tandis que je lui parlais, je me trouvais incapable de la regarder dans les yeux.

- Laisse les partir, ou je te jure que je rase cette serre de la surface de la ville. MAINTENANT !

Fanfaronnade. Je n'avais plus de jus, ni même l'envie de mettre mes menaces à excécution. Les otages d'abord, c'était là l'important. Je pouvais les sauver sans mettre en danger la moitié de la ville suite à mes égarements, contrairement à ce que je faisais d'habitude.
C'était une bonne chose, mais je n'avais pas l'impression de gagner. Plus que jamais, je me sentais... vide. Oui, c'était le bon mot.
Mon regard revint enfin sur mon adversaire, que je fixais sans grande conviction avant de tarir mes pouvoirs complètement. Au moins n'aurait elle pas accès dans l'immédiat à ma puissance de destruction, ce qui était une bien maigre consolation.


- Finissons en.

Poison Ivy

Créature

Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 6 lundi 30 janvier 2012, 11:57:54

Ivy souffrait. Ses plantes peinaient à se reconstituer, et elle en avait perdu beaucoup. Le lien psychique qui l’unissait se reflétait sur son corps, la faisant saigner ici et là, l’empêchant de pouvoir tirer profit de son corps végétal. La plus belle preuve en était ce tentacule qui s’était écrasé sur le sol. Prime semblait toutefois également en piètre état. Était-ce dû à la toxine qu’Ivy avait infligé ? Elle ignorait exactement comment fonctionnait le corps de celui qui se prétendait être un héros, mais il était probable que son corps luttait efficacement contre son poison. Le but initial de ce poison était de l’endormir, mais il avait l’air bien debout, et son regard bouillonnant de haine et de fureur excitait follement Poison Ivy. Cette endurance, cette énergie… Il semblait infatigable. Peut-être pourrait-elle utiliser son corps pour parfaire ses produits ?

Une boule d’énergie se forma dans le creux de sa main, la visant, et elle hésita à l’attaquer à nouveau. Si elle ne pouvait plus vraiment se protéger avec son propre corps, ses plantes étaient toujours là, mais elle décida d’attendre. Prime semblait à court de jus, et n’était pas dans un état très élégant. Sa tenue était déchirée ici et là, et il semblait réfléchir. Ivy n’avait pas en soi un corps particulièrement résistant, et une telle décharge était potentiellement mortelle. Potentiellement… C’était un pari risqué, tant pour Poison Ivy que pour Sentinel Prime, qui décida de ne rien laisser de ses faiblesses, de la migraine qui lui torpillait le crâne.

« Va te faire foutre », finit-il par dire.

Poison Ivy ne répondit pas à cette provocation, se contentant de le regarder. Les secondes s’écoulaient, et elle sentait vaguement que, dehors, les choses s’agitaient. La police ne tarderait sûrement pas à tenter une entrée en force par les trous que Prime avait fait, et Ivy n’était pas du genre à les soupçonner. Elle pourrait normalement sans problème repousser les premiers policiers, le temps qu’ils comprennent ce qui se passait, mais elle était assez éreintée, et avait besoin de se ressourcer.

La sphère d’énergie finit par disparaître, et un petit sourire éclaira les lèvres d’Ivy.

« Laisse les partir, ou je te jure que je rase cette serre de la surface de la ville. MAINTENANT !, la provoqua-t-il, ce qui ne l’amusa qu’encore plus.
 -  Si tu rases cette serre, tu les tueras tous », signala-t-elle.

Le doute… Était-ce du doute qu’elle lisait dans les propos de Prime ? En soi, ce n’était pas totalement impossible. Elle ne savait pas grand-chose sur cet homme, si ce n’est qu’il avait déboulé sans vraiment réfléchir, suivant l’inspiration subite, avant de se retrouver dans une situation délicate, synonyme de fortes tensions psychologiques. Il était bien digne des mâles, ce spécimen-là ; insouciant et irresponsable, voilà comment Ivy le voyait. Du genre à vouloir rapidement résoudre les problèmes, comme toute cette espèce imbécile.

« Vous n’êtes pas un héros, lança soudainement Ivy. Tout juste un type en collants avec des pouvoirs et un ego correspondant, qui pense agir pour le bien de l’humanité, mais qui ne fait que se flatter lui-même. »

Elle avait conscience que cette conception pouvait également s’appliquer à elle pour un esprit retors, à cette différence près qu’elle n’entendait pas agir pour le bien de l’humanité. Le bien de la planète lui semblait autrement plus important. Semblant se rendre à l’évidence, Prime finit par s’avouer vaincu.

« Finissons-en, lança-t-il, sur un ton assez abattu.
 -  Voilà qui est raisonnable. »

L’une de ses plantes fit apparaître des tentacules roses, et elle regarda Prime.

« Vous n’avez pas à vous en faire, ce n’est pas douloureux. Quant aux otages, puisque leur vie semble tant vous importer, je les relâcherai. »

Les tentacules rougeâtres s’enroulèrent autour des membres de Prime. Le cœur de Poison Ivy palpitait dans sa poitrine. Elle ignorait totalement ce que la transformation donnerait. Elle n’imaginait pas en faire réellement un homme-plante similaire aux autres, mais elle espérait au moins pouvoir suffisamment l’altérer pour l’utiliser. En gage de bonne volonté, elle relâcha plusieurs otages, alors que les tentacules soulevaient Prime, et que le cœur de la plante s’ouvrit, révélant une espèce de bouche aux lèvres roses.

« Foutez le camp, avortons, lança-t-elle à l’attention des humains. J’espère que vous aurez retenu que la Nature n’est pas une chose dont on peut se jouer. »

Les tentacules ayant saisi Prime l’avalèrent alors dans la plante, qui se referma. A l’intérieur, Prime baignait dans un liquide destinée à apaiser la douleur, une sorte de tranquillisant. Des épines se plantèrent dans le dos de Prime, tandis que les parois de la plante se refermèrent sur lui. Des tentacules, assez petites, jaillissaient pour se perdre dans son corps, passant essentiellement par sa bouche, se faufilant dans son corps, notamment afin de répandre les phéromones qui garantissaient l’asservissement de ses proies. Normalement, le liquide tranquillisant provoquait le sommeil de ses victimes, mais, avec Prime, comment savoir ? Ivy ignorait de plus que Prime s’était enroulé d’une seconde peau, ce qui risquait de compliquer le processus de transformation. Dans quelle mesure ? Elle ne pourrait le savoir que quand il sortirait. Pendant ce temps, elle relâchait ses otages, et ses derniers ne se faisaient pas prier. De cette scène, elle ne devait vaguement déplorer que la mort des gardes, bien maigre compensation, leurs corps ayant servi à nourrir ses plantes.

Pendant ce temps, Ivy alla s’allonger sur une grosse plante, dont les parois se refermèrent, l’isolant dans un cocon, où elle tâcha de reprendre des forces en utilisant les derniers otages qui étaient encore dans ses plantes, récupérant un peu de leurs fibres, avant de les relâcher. Avec les plantes qui sortaient du musée, elle décida de contenir la police, et fit cracher plusieurs spores explosives supplémentaires, détruisant notamment une voiture qui était stationnée dehors. Parallèlement, elle creusait avec ses plantes dans les souterrains du musée, afin de partir par les égouts, ce qui lui semblait être la seule porte de sortie acceptable.

Avant de partir, elle décida donc d’attendre de voir dans quel état serait Prime.
« Modifié: lundi 30 janvier 2012, 12:03:28 par Poison Ivy »
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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 7 lundi 30 janvier 2012, 15:54:11

Piétiné. Purement et simplement.
Vaincu par la fille et sur le point de me remettre corps et âme à elle, voilà qu'elle allait jusqu'à salir mon honneur en enfoncant le clou quant à ma situation. Pétri de doutes comme je l'étais, son pique me faucha proprement et me brisa le coeur. Longtemps j'aurais à méditer ses paroles si toutefois le traitement qu'elle me réservait me laissait maître d'une partie de mon esprit. Pour toute réponse, je serrais les poings et les dents tout en veillant à ne pas laisser mes pouvoirs exploser sous le coup de ma colère. Penser aux otages, avant tout. Même si je n'étais pas un héros, même si je n'étais qu'un "type en collants avec des pouvoirs et un égo correspondant".
Je voulais qu'elle abrège, cette garce. Qu'elle fasse ce qu'elle attendait avec moi et qu'elle cesse de remuer le couteau dans la plaie mais je pouvais tout à fait comprendre qu'elle prenait son pied à m'écraser comme un vulgaire mégot de cigarette. Dans mon esprit se bousculaient les insultes les plus virulentes que je voulais lui décocher pourtant je parvenais à garder le silence. Non, je ne lui donnerais pas ce plaisir d'apporter une nouvelle pierre à son édifice vicieux à mon encontre. J'en avais déjà trop fait, pas vrai ?

Je vis une plante s'ouvrir, des tentacules battant l'air depuis l'ouverture. Immonde petite chose, dont je doutais qu'on puisse la trouver dans la nature. Cette bonne femme jouait les messies mais semblait particulièrement bien s'amuser avec ses "bébés". C'était ça pour elle, la "nature" ? Putain hypocrite, voilà ce que lui signifia mon regard tant qu'elle promettait plus où moins de relâcher ses otages.
Les lianes vinrent me saisir solidement, entravant mes jambes tout autant que mes bras et tandis que je prenais de la hauteur sous l'action des chaines végétales je l'entendis faire déguerpir les prisonniers, leur assénant au passage une de ses tirades de gourou sectaire. Face à moi, la plante qui me tenait attaché s'ouvrait de plus belle et je trouvais cette bouche vaguement sensuelle alors que j'étais plongé dans cette dernière.
Mon dernier regard fût pour la rousse, que je fixais intensément avant que tout ne se referme sur moi et que mon corps ne soit noyé dans un liquide aussi poisseux qu'il était agréable.

Ce qu'il se passait dehors ? Je n'en savais rien, à ce moment là. Je sentis simplement les épines entrer peu profondément dans ma chair et je sentis le bien-être de ce drôle de bain. Mes blessures me faisaient de moins en moins mal et ce ne fût que très légèrement que les tentacules qui pénétrèrent dans ma bouche me dérangèrent. Mon esprit sombrait de plus en plus, pour tout dire.
Je crois que ma dernière pensée fût pour le Sentinel d'origine, celui dont j'avais hérité des pouvoirs. Il avait été puni pour ses fautes et c'était peut-être ce qui m'arrivait à moi aussi.

J'étais Kyle Macross, je suis devenu Sentinel Prime.
J'étais Sentinel Prime, je suis devenu...

----

La plante qui avait saisi l'homme ne fît plus un mouvement, plus rien. Mieux, elle sembla même se figer parfaitement sur place avant qu'il ne se passe quelque chose. Elle se raidit, et fût parcourue d'éclairs bleuâtres qui rappellaient furieusement les vagues d'énergie qui avaient balayés ses soeurs et tenter d'abattre sa maîtresse. Sauf qu'elle ne semblait pas souffrir de ces éclairs, non... Elle semblait les produire. Sa surface s'en couvrait peu à peu et certains frappaient les environs et leur impacts faisaient croître la végétation qu'avait amenée Poison Ivy. Au lieu de la détruire, cette énergie la fortifiait.
Finalement, la plante s'ouvrit à nouveau, avec lenteur. Elle délivra un corps couvert pour l'heure d'une sorte de sève, sur lequel glissaientt les tentacules qui précédemment l'avait emprisonné. Comme pour le laver, comme si elles avaient décidé que cet être devait être propre pour enfin apparaitre au grand jour.

Les tentacules finirent peu à peu leur office et le corps ainsi nu se mit à luire, se couvrant d'une sorte de seconde peau qui s'avéra constituer un costume. Verdâtre, mâtiné de noir. Et affublé d'un masque, le tout n'affichant aucun symbole et laissant passer un halo d'un vert doux et calme. Derrière le loup, les yeux semblaient vides, inexpressifs, comme son visage qui ne laissait passer aucune sorte d'émotions.
L'homme ne fît pas un mouvement, doucement caressé par les tentacules qui se déplaçaient sur son corps.

Il attendait, fixant le cocon de la maîtresse des lieux.

Poison Ivy

Créature

Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 8 lundi 30 janvier 2012, 23:27:43

Tandis que la plante faisait son office sur Prime, Ivy méditait silencieusement. Elle devait se ressourcer. Contrôler une telle forêt n’était pas aussi facile que ce qu’elle avait cru. Elle acquit la conviction, alors qu’elle reposait, qu’elle devrait retourner sur Terra, y séjourner un peu plus longtemps, afin de s’imprégner de ce qui se passait là-bas. Il y a des années, elle aurait sans problème, ou presque, pu survivre à la destruction d’une partie de ses plantes, tant que la majorité restait indemne, mais, quand Prime avait attaqué ses plantes, Poison Ivy avait senti son énergie se vider, littéralement. Une migraine phénoménale, une douleur lancinante dans la poitrine. Elle ferma les yeux, reprenant son souffle, sa peau se recouvrant d’une couleur verte prononcée, tandis que dehors, la police prévoyait une nouvelle attaque. Deux fourgons blindés avaient largué des groupes d’intervention, des commandos d’élite, et plusieurs hélicoptères tournaient dans le ciel, envisageant probablement d’entrer par le toit. Ivy les laissa se préparer. Rien de tout cela n’importait. La seule chose importante était Prime, qui barbouillait dans la plante. Ce n’était effectivement pas une création qu’on trouvait dans la Nature, mais Ivy ne voulait pas non plus laisser la Nature telle qu’elle était. Ses motivations étaient ambiguës, mais, ce qu’elle espérait, c’était aider cette dernière à améliorer ses défenses naturelles, et à montrer aux hommes qu’ils n’étaient pas les maîtres de la Terre, mais ses créations, et se devaient, en ce sens, de la respecter. Ses plantes spéciales, comme les incubateurs où barbouillait Prime, n’avaient pas d’autres fonctions. Même pour les hommes qui étaient libérés de cette emprise, dont les corps redevenaient normaux au bout d’un certain temps, il arrivait parfois que ceux-ci changent radicalement de point de vue, et, sans devenir de fervents écologistes, se penchent un peu plus sur les problèmes environnementaux. Ivy, après tout, ne désirait pas non plus que les humains virent dans un écologisme primaire et stupide, et ne mangent que de la soupe. Elle connaissait la Nature, savait que cette dernière était cruelle et violente, chaotique et anarchique, mais n’acceptait pas l’entreprise de démolition à grande échelle que l’humanité menait par ignorance. C’était sans doute ça qui l’énervait le plus : l’ignorance. Le plus terrible des péchés, selon Baudelaire. Force était d’admettre qu’il n’avait pas tort. Il n’y avait rien de pire que ce génocide que l’humanité faisait sciemment et à petit feu.

Ivy divaguait silencieusement, jusqu’à ce que la transformation s’échappe. Elle rouvrit alors les yeux, alors que la police se préparait à attaquer, à comprendre ce qui se passait. Se sentant un peu mieux, mais ayant tout de même besoin de Prime pour repousser cet assaut, estimant ne pas le pouvoir faire tout seul, Poison Ivy retourna dans la salle avec ses incubateurs végétaux, et elle fit celui dans lequel se trouvait Prime se mettre à luire. Des éclairs en jaillirent, et furent absorbés par ses plantes, redonnant à Ivy sa vitalité. Une réaction anormale, mais Prime était, après tout, quelqu’un d’anormal.

L’homme finit par sortir, recouvert de tentacules et de la sève de son incubateur, qui l’avait lâché en s’ouvrant en deux, lui permettant de sortir. Se mordillant les lèvres, Ivy vit l’homme se dresser. Son corps se recouvrit d’une espèce de tenue noirâtre et verdâtre, qui la fit sourire. Même dans cet état, Prime restait fidèle à lui-même. Son regard se posa sur le sien, et elle y lut une absence totale de contestation. Son esprit semblait vide et atténué, comme l’était généralement celui de ses hommes plantes. Elle ne l’avait normalement pas prévu de ses facultés mentales, c’est juste qu’il était désormais un automate insensible, ou presque. Elle s’approcha de lui, et promena ses mains sur son torse. C’était une texture un peu spéciale, qui lui rappelait ses propres vêtements. Elle le caressa.

« Et bien… Te voici dans ta nouvelle peau, à présent, fidèle à toi-même. J’ignore encore comment t’appeler, mais une chose est sûre : tu es mon super-héros. »

Elle se colla contre lui, et l’embrassa. Si les phéromones avaient bien agi, Prime, à défaut de l’appeler autrement pour le moment, ne pourrait répondre qu’à Ivy, et, de la palette de sentiments qu’il était susceptible d’éprouver, le désir sexuel en faisait partie. Au fond de lui-même, l’homme restait un animal. Le meilleur moyen de le contrôler, c’était le sexe. Personne ne pouvait vraiment y résister, et c’était encore plus vrai pour ses hommes. Prime devait probablement la voir comme une espèce de Déesse, mais elle n’oubliait pas qu’il était quelqu’un de spécial, d’exceptionnel, et elle devait donc se méfier. Qu’il soit dans cette tenue suggérait que, quelque part, dans les tréfonds de son esprit, son inconscient continuait à s’agir. Curieux, tout de même… Elle en vint à se demander si l’homme qui se cachait derrière Sentinel Prime avait jamais eu une quelconque importance, si, dans le fond, la vie de cet homme n’était pas qu’une existence fantomatique se résumant au personnage héroïque qu’il incarnait. Dans le fond, elle lui avait rendu service, en supprimant son ancienne personnalité. Désormais, il ne serait plus qu’un héros, un héros au service d’Ivy pour le bien de la Terre. Elle continua son baiser en se collant contre lui, contre son corps musclé, puis se retira de ses lèvres.

« Il est temps pour toi, mon champion, de me prouver ton amour. Des humains ingrats essaient de rentrer ici. Sors, et montre-leur qu’on ne m’attaque pas impunément. »

Ivy se rappela néanmoins de plusieurs choses, et tint à préciser quelque chose.

« Il ne t’est pas nécessaire de les tuer ; fais-le si tu en as envie, mais je veux qu’ils sortent, qu’ils aient peur, et qu’ils hurlent. Quand ils s’éloigneront d’ici, tu reviendras me voir. »

Normalement, Prime pouvait toujours parler, même si ses hommes-plantes parlaient souvent peu.
DC d’Alice Korvander.

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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 9 mardi 31 janvier 2012, 19:19:03



Quand la maîtresse s'approcha de lui, il ne cilla pas. Droit et fier, le regard dans le vague, il laissa les doigts frôler les courbes solides de ses muscles superbement moulés dans cette curieuse tenue qui tenait tant de la plante que du plastique que portait le précédent homme. Après tout, il était à présent tout autre.
Un frisson parcouru son échine, pourtant. Discrete et légère, la sensation se transforma en un vague afflux sanguin à son entrejambe, qui lui fît décrisper un peu les dents avant que finalement il ne tourne un peu la tête pour parcourir des yeux la femme qui affirmait son emprise sur lui. Oui, il était à elle. Corps et âme. Il le savait, elle était sa maîtresse, sa déesse, sa mère même. A cette divinité au corps parfait et à l'idéologie idéale, lui devait se plier sans sourciller.
Qui était il pour aller contre l'avis d'une personne aussi supérieure ? Rien. Un pion que la maîtresse honorait à présent d'un baiser langoureux qu'il partagea sans trop s'impliquer, se contentant de venir chercher la langue intruse grâce à la sienne pour être sûr qu'elle soit bien acceuillie. Oh, que c'était bon d'embrasser Mère ! Il sentait que la sève de son corps faisait lentement pousser une nouvelle branche dont le bourgeon butait doucement contre la cuisse de Mère. Oh, qu'il aurait voulu la toucher ! Poser sa main sur les fesses de Mère, poser sa main sur la fleur de Mère. Oh, qu'il aurait voulu goûter au nectar sucré de Mère ! Mais il ne pouvait pas, n'est ce pas ? Mère n'avait pas autorisé qu'il la touche, aussi se contentait il du baiser.
Frustrant. Excitant, même si il n'était pas vraiment à-même de saisir le sens de ce mot là.


"Touche-lui-les-NICHONS !"

Un souffle dans son esprit. Pas la voix de Mère, et pas compréhensible. Mais présent, entêtant. Son regard blanc se posa sur les seins de Mère. Vilain garçon, Mère n'avait pas permis cela ! Pourtant, ces rondeurs l'obsédaient. Comme de jolis fruits.
Mère était-elle en colère ? Elle s'écartait alors qu'il refermait les poings dans un accès de rage qu'il ne comprenait pas.


" Touche-lui-les-NICHONS !"

Encore le souffle. Mais Mère parlait et la voix de Mère éclipsait tout le reste, car Mère était absolue. Et Mère voulait qu'il impose sa volonté. Quel honneur d'être l'élu de Mère pour l'aider à accomplir son oeuvre divine ! Il sentait son pouvoir enfler autant que la branche qui pointait entre ses jambes. Mère le galvanisait et tout autour de lui, la végétation n'en florissait que de plus belle.

- Je porterais ta parole aux humains, Mère. Je serais ta fureur. M'aimeras tu plus si je suis obéissant, Mère ? Je veux que tu sois contente et que tu me récompense.

Il prit alors de l'altitude et se dirigea vers le toit de la verrière. Les plantes le laissèrent passer tandis que ses mains fermées se mettaient à luire d'une aura verdâtre promise à répandre la doctrine de Mère par la force. Il serait la fureur pour elle, il serait la colère pour elle. Il serait parfait pour elle et cela lui mettait du baume au coeur, même quand les projecteurs des hélicoptères se braquèrent sur lui et que les hommes lui criaient de se rendre, que le quartier était cerné. Ils étaient agaçants, ces meurtriers ! Et ils ne cessaient de réclamer après un "Sentinel Prime". Celui qui avait meurtri Mère était donc leur champion à eux ? Ca, il ne pouvait pas l'accepter.
Ses mains se tendirent et une vague d'énergie déferla, aussi belle que meurtrière. Elle emporta un premier hélico, puis un second. Depuis le sol et le ciel, les armes de métal se mirent à cracher le plomb et il commanda aux plantes de protéger Mère tandis qu'il hurlait et déchaînait sa colère. Ses sphères explosives frappaient avec violence les humains et leurs voitures, leurs chars.


"ARRETE !"

Le souffle, encore. Il serra les dents et visa les badauds qui tentaient de s'enfuir devant le carnage. Sa main délivra la mort, encore et encore. Pour faire taire le souffle.

"ARRETE, ARREEEEEEEEEEEEEEEEEEEETTE !"

Le souffle envahissait son esprit, à présent. Mais qu'était un pauvre souffle face à la parole absolue de Mère ? Rien, et il allait le prouver avec brio. Ses deux bras se tendirent vers le ciel, mains à plat et paumes ouvertes en direction des nuages. Peu à peu, de petites boules vertes apparurent avant de se diriger vers le même point un peu au-dessus de ses mains pour s'y agglomérer en une sphère qui gagnait de plus en plus en taille et qui brillait comme un phare dans la nuit japonaise. Cette ville de métal et de béton, il allait la pulvériser purement et simplement.
Pourtant, son corps sembla refuser. Impossible de comprendre pourquoi, mais l'accumulation des petites sphères qui formaient la plus grosse s'arrêta avant que la boule ne semble se désagréger d'elle-même.


"CE POUVOIR NE DOIT PAS ETRE TOURNE CONTRE L’HUMANITÉ !"

Pourtant, il le fût. La boule fût lancée et percuta un quartier tout proche, le soufflant dans un bruit de tout les diables. Comme si des milliers de canons avaient tiré en même temps, emportant les vies sans distinction.
Lui ne se sentait pas fier, ni meilleur. Il se sentait vide. Mais les humains s'étaient éparpillés comme une volée d'oiseau et une partie de leur ville flambait, détruite. Mère serait certainement contente et c'était tout ce qui importait.
Doucement, il redescendit dans la serre et vint trouver Mère, se collant à elle. Il voulait que la branche touche la peau de Mère, même à travers leurs tenues. La branche contre Mère, ça lui faisait du bien.


- Ils ne t'importuneront plus, Mère. Est ce que tu m'aime pour ça, Mère ? Que dois-je faire pour que tu m'aime encore plus, Mère ?

Il était content d'avoir obéit à Mère, oui.
Pourtant, il ne s'expliquait pas les larmes qui coulaient sans arrêt depuis sous son masque, ni même la douleur qu'il ressentait à la poitrine et qui lui lacérait le coeur.

Poison Ivy

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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 10 mardi 31 janvier 2012, 23:08:37

Quand Prime s'envola, elle le regarda partir, songeuse. Il avait regardé sa poitrine, y trouvant un vif intérêt. De la part d’un humain, ce n’était pas surprenant, mais, de la part d’un homme plante ? Elle ne se souvenait pas qu’un homme plante ait inconsciemment regardé sa poitrine, sans qu’elle ne l’y invite. Les seins étaient une chose qui faisaient fantasmer les humains, parce qu’ils vivaient dans une société où la poitrine était quelque chose de dissimulée au regard. Mais une plante ? Prime… Elle comprit qu’il restait effectivement en lui des résidus inconscients, et se demanda comment agir, pendant que ce dernier traversait la serre pour aller à l’air libre.

*Ce ne sont que des pulsions sexuelles, dans le fond…Peut-être que je suis un peu trop nerveuse, mais qui ne le serait pas, après tout, quand on a un super-héros comme servant ? Quel nom dois-je lui donner, d’ailleurs ?*

Une partie de son esprit se mit à y réfléchir, pendant que celui qui fut Prime jaillit dans le ciel, et attaqua avec une rage indescriptible la ville, dépassant, et de loin, les espérances d’Ivy. Il commença par bouler des boules qui pulvérisèrent les hélicoptères, ainsi que les véhicules. Ivy se régalait des hurlements, alors qu’elle s’asseyait sur une sorte de trône, entendant les cris terrorisés des gens, alors que les pouvoirs de son homme les châtiaient. Les gens hurlaient, souffrant, et il balaya alors toute une partie de la ville, la soufflant dans l’explosion. En fermant les yeux, Ivy vit les cadavres de tours, les flammes brûlant dans le ciel, les hurlements des sirènes, les alarmes, alors que la foule paniquée s’écartait. Elle se mordilla les lèvres, et, quand l’homme revient, elle lui avait trouvé son nouveau nom, alors que, depuis son intimité, sa sève naturelle coulait, signe de son plaisir.

Il revint, et se colla contre elle, et elle sentit son érection. Elle se redressa lentement, se levant de son trône, plaquant son front contre celui de l’homme, plaçant sa main sur sa tenue, caressant son torse.

« Ils ne t'importuneront plus, Mère, dit-il d’une voix éteinte et sourde.
 -  Mes félicitations, dit-elle d’une voix chaleureuse sourde.
 -  Est ce que tu m'aime pour ça, Mère ? Que dois-je faire pour que tu m'aime encore plus, Mère ? » demanda-t-il.

Elle sourit, et glissa une main pour caresser sa joue, avant de l’embrasser à nouveau. Un tendre baiser, alors que ses seins frottaient contre son torse. Oui, elle était convaincue qu’au fond de lui-même, il restait un peu de Prime, et elle devrait veiller à ce que ce peu disparaisse. Cette puissance de destruction était telle qu’elle ne saurait la négliger. Elle l’embrassa donc avec tendresse, et tendit une main pour attraper un peu de sa sève naturelle, sa mouille, et la porta aux lèvres de l’homme.

« Goûte, sens à quel point tu me rends heureuse, toi qui venge la Nature. Je crois avoir trouvé comment t’appeler, mon héros. Tu seras mon Vengeur vert. ‘‘Green Avenger’’. Qu’en dis-tu ? Est-ce que ton nom sonne bien à tes oreilles ? »

Elle avait choisi de le nommer, contrairement à ce qu’elle faisait habituellement avec ses hommes plantes, mais Avenger n’était pas un esclave comme un autre, après tout. Elle l’embrassa à nouveau, et glissa sa main vers son membre tendu, le caressant délicatement, le remuant entre ses doigts, continuant à embrasser son visage.

« Tu as très bien agi. Ta Mère est heureuse de toi, et va te récompenser comme il se doit… »

Elle insista un peu, et le costume d’Avenger se détacha un peu à hauteur de son membre. Il était également composé de végétaux, après tout, et Ivy libéra ainsi l’accès à son sexe. Elle le caressa, éprouvant cette virilité, et continua à le caresser, la sentant durcir entre ses doigts. Elle-même était très excitée, et les végétaux recouvrant sa peau s’affaiblirent assez rapidement, laissant une peau verdâtre, nue, parcourue ici et là de quelques lianes. Elle s’écarta un peu de lui, se retournant, lui laissant admirer la vue de son postérieur, puis alla s’asseoir sur son trône, une sorte de langue sèche, douce et rougeâtre. On voyait au-dessus le sommet du trône, l’ensemble formant une espèce de gueule verdâtre acérée. Elle s’allongea sur le trône, et passa une main sur son sein, le pressant en lui adressant un sourire aguicheur.

« Mes seins… J’ai vu ton regard, je sais qu’ils te plaisent. Viens donc, mon Vengeur, je veux sentir tes mains se poser sur eux. Il est temps pour toi de réaliser que, si ta Mère est dure et intransigeante avec ses bébés, elle daigne aussi les récompenser à la hauteur de leur mérite. Dans toute sa cruauté, la Nature est avant tout juste et équitable. »

Avenger avait fait un tel boucan dehors qu’il s’écoulerait bien un certain temps avant que d’autres ne viennent, et, même s’il avait été performant, Ivy ne comptait pas le renvoyer. Il avait fait des choses que Prime n’aurait jamais assez faire, et elle savait que l’esprit humain, s’il était malléable et faible, était parfois doté de subtilités étonnantes. Mais ils avaient largement le temps de s’amuser avant que la ville ne vienne à utiliser des méthodes plus draconiennes pour venir à bout de ce qui se passait là.
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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 11 mercredi 01 février 2012, 00:54:47


Le front de Mère contre le sien calma ses larmes et lui fît d'un délicieux rayon de soleil, pourtant son estomac ne s'en nouait que davantage. Les mains de Mère sur son torse... Y'avait il quelque chose que ces mains là ne sachent soulager ? Bien sûr que non, car Elle pouvait tout et son fils le savait bien. Lui respirait lourdement en sentant ses sens s'activer tandis que la nouvelle branche de son corps se remettait à pousser doucement.
Mère le félicita pour ce qu'il avait fait, pour ces vies barbares qu'il avait rendu à la Terre et son coeur fit un bond agréable dans sa poitrine. Toute la douleur de son âme n'était rien en comparaison des mots de Mère, des doigts de Mère courant à la surface de son corps qu'il espérait simplement assez désirable et correct pour qu'elle daigne l'honorer.
Ce qu'elle fît, puisqu'elle accorda à son champion un nouveau baiser qu'il partagea un peu plus goûlument tandis que la belle passait une main entre ses cuisses avant de les porter aux lèvres de son hommes du moment. Celui çi se délecta des doigts qui se présentèrent, les sucottant avec autant de douceur que de respect. Le goût n'en était que meilleur puisqu'il se conjuguait aux mots de Mère, si suaves et chauds à ses oreilles.  Un nom, elle lui avait trouvé un nom ! Enfin, lui qui n'était qu'un enfant avait droit de porter une dénomination ! Voilà qui le rendait spécial, puisque identifié. Ainsi estimait il commencer à vivre et un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'a contre-coeur il abandonnait les délicates phalanges sucrées de sa déesse.


- Oh oui, Mère, cela me plait énormément.

"C'est merdique !"

Le souffle, encore. Avenger grimaça mais cela ne dura pas puisque Mère revint l'embrasser tout en s'interessant -enfin- à sa branche. Que c'était bon de sentir les doigts de sa maîtresse la faire tendrement pousser ! Elle promettait de le récompenser et il en était heureux, surtout qu'il senti sa tenue disparaître d'elle-même afin de libérer son beau bourgeon qui ne cessait de prendre de l'ampleur entre les doigts de Mère. Lui ne la toucha pas encore bien qu'il en mourrait d'envie. On ne touchait Mère que si elle l'autorisait, aprés tout. Toutefois, il ne perdit rien de l'effeuillage de sa déesse, ni même du spectacle de sa chute de reins qui balançait au rythme de ses pas lents. Un délice à faire bouillonner la sève et Avenger semblait l'apprécier à sa juste valeur puisqu'il entreprit de se masturber sans gêne les yeux rivés sur Mère qui prenait place dans son trône. S'alanguissant sur l'assise, elle s'attarda elle-même sur un de ses seins tout en le regardant.
Une invitation, enfin. Il n'en attendait pas moins, mais l'entendre le soulagait grandement et il accomplit les quelques pas qui le séparaient de Mère en caressant doucement son membre tendu par elle, pour elle.


"Tu ne peux pas faire ça ! Elle est l'ennemie !"

Pour une fois, le souffle n'eut pas d'emprise sur son moral et ce fût dans un sourire qu'il se pencha vers Mère pour l'embrasser alors qu'une de ses mains venait à englober l'un de ses seins afin de le pétrir avec fermeté, malaxant la chair sous ses doigts puissants. Son autre main prit les devants et attrapa l'une de celles de Mère pour la poser sur son sexe turgescent afin qu'elle reprenne son délicat office qui lui faisait tant de bien. Le baiser qu'il lui offrait était passionnel et sa langue venait avidement chercher celle de Mère alors que la pointe du sein de cette dernière roulait entre ses doigts, parfois tirée et pincée pour la stimuler.
Sa main qui avait guidé les caresses Mère avait pris la direction de l'intimité de cette dernière et avait commencé à la frôler. Doucement d'abord, laissant la peau glisser sous ses doigts. Puis un peu plus intensément lorsqu'il avait parcouru la fente sur sa longueur avant de s'attarder à la naissance de celle çi pour la frotter sur le petit bouton d'amour. Délicatement, mais de façon appuyée avant de parfois glisser doucement en elle pour humidifier son doigt avant de reprendre ses caresses clitoridiennes dont le rythme variait quelque peu afin de trouver celui que Mère aimerait le plus. Attentif aux soupirs de Mère autant qu'a ses indications, il s'évertuait à être un bon fils.


"...Prends au moins ton pied, pour une fois qu'on baise..."

Voilà qu'Avenger et la têtue petite voix était d'accord et cela confortait le vert dans son idée. Doucement, il abandonna sa position et fît s'asseoir Mère, lui écartant les jambes afin de mieux se placer entre elles. Ses baisers descendirent sur sa mâchoire, puis au creux de son cou, puis à la naissance de ses seins, puis sur son ventre, puis aux limites de son pubis puis finalement sur ses lèvres intimes. Toute la vertigineuse descente avait été appuyée de légers coups de langues, comme ceux qui à présent dessinaient les contours de la fleur de Mère.
Avenger prenait son temps, il s'appliquait lorsqu'il écartait doucement de sa langue les lèvres sans pour autant plonger entre ces dernières. Non, pas de précipitation.

Poison Ivy

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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 12 mercredi 01 février 2012, 22:34:32

Elle lui faisait de l’effet. Pas surprenant, à vrai dire. Ivy savait qu’elle était naturellement belle, et elle constata que son héros en avait profité pour astiquer son membre. Ivy sourit, son corps nu offert à l’homme, qui avança vers elle. Ivy était très excitée, ayant rarement senti un tel état sans avoir fait l’amour. Tous ces morts, le chaos dehors, les tours humaines qui étaient brûlées, la civilisation humaine qui vibrait sur ses fondations… Comme elle pouvait les haïr, ces arrogantes constructions en métal. Elle donnait aux humains le sentiment d’être forts, de dominer la Nature, mais elles étaient comme des quilles, et il suffisait d’une pichenette, d’un tressautement de la Nature, pour les souffler. En l’occurrence, Avenger avait été le bras vengeur de la Nature.

Avait-elle senti de l’ironie dans la manière dont il l’avait complimenté sur son nom ? Ou était-ce sa paranoïa qui reprenait le dessus ? Entre Sentinel Prime et Green Avenger, elle était de toute façon incapable de dire lequel des deux semblait le plus ridicule, mais son nom avait au moins l’avantage de résumer sa fonction : lui servir de bras vengeur contre la Nature. Il ne tarda pas à l’embrasser, faisant preuve de réflexes qui ne la surprirent qu’à moitié. Il caressa ses seins, et guida l’une de ses mains vers son membre, faisant en ce sens preuve d’un certain doigté, indéniable, qu’un simple homme plante à l’esprit formaté ne pouvait avoir instinctivement. Néanmoins, Ivy sentit le plaisir jaillir en elle, balayant ses angoisses, alors qu’elle le sentait palper l’un de ses seins, jouant avec le téton, tirant dessus.

« Hummm… » soupira-t-elle.

Elle caressa son membre, comme son enfant l’y avait incité, sentant ce sexe dur s’épaissir entre ses mains, le serrant, promenant ses doigts dessus, tandis qu’elle répondait à ses baisers, utilisant autre main pour caresser ses cheveux au niveau de la nuque, les empoignant dans sa paume. L’autre main d’Avenger alla alors se promener sur son intimité, sans vraiment chercher à s’y aventurer, plus à l’exciter, faisant preuve d’une concentration telle qu’elle comprit que, du temps où il était Sentiel Prime, son Vengeur avait du avoir une vie sexuelle assez remplie. Bah ! S’il ne devait rester du Prime originel qu’un goût prononcé pour les justaucorps et son expérience sexuelle, elle saurait largement s’en contenter.

Ses soupirs de plaisir devaient résonner comme de délicieuses offrandes aux oreilles de son Vengeur, alors que chacun des baisers d’Ivy voyait le plaisir de ce dernier continuer à croître. Chaque baiser excitait l’aphrodisiaque qui battait dans ses veines, et elle le laissait faire, le laissait jouer avec son corps, le félicitant par ses caresses, le complimentant en serrant son sexe. Après ces préliminaires, après avoir caressé avec sa doigt le jus naturel qui s’échappait du trou de plaisir de sa Mère, Avenger la poussa délicatement. Elle s’assit, écartant les jambes, sentant des frissons de désir la parcourir, de longs frissons remontant dans les entrailles de son corps.

Loin d’en avoir fini, le héros, utilisant ses mains pour maintenir écartées les jambes de sa Mère, embrassa son corps, abandonnant ses lèvres pour embrasser sa mâchoire, Il glissa ainsi délicatement vers le bassin de sa Mère, faisant frémir cette dernière.

« Han ! gémit-elle. Tu as un talent inné pour ça, mon bébé. Si tu savais comme ta Mère est fière de toi… »

Elle s’était finalement trompée sur lui. Elle n’avait vu en lui qu’un outil de destruction, mais il pouvait aussi être un outil de création, ou, plutôt, de procréation. Les idées déferlaient dans la tête de l’Empoisonneuse, qui bascula lentement son corps en arrière, s’allongeant, afin de lui permettre de plus facilement atteindre ce qu’il convoitait. Il continua à titiller sa Mère. Avait-il aussi conservé ce côté plaisantin de son ancien être ? De ce qu’elle avait pu en juger, Prime était un provocateur insolent, sans doute un masque pour dissimuler sa lâcheté et ses doutes, ce qui était typique des humains, mais sans doute aussi l’expression d’une certaine forme d’humour étrange. Il jouait avec elle, développant l’impatience d’Ivy, mais développant aussi la sienne. Contrairement à la mouille de simples humains, celle d’Ivy présentait aussi l’avantage d’avoir une véritable odeur, un délectable nature qui faisait penser aux plus tendres exhalaisons des fleurs. Des effluves superbes, enivrants pour l’odorat, mais qui influaient aussi, d’une certaine manière, sur la libido et le système hormonal. Ivy ne rendait pad fous hommes et femmes sans raison, et sa beauté ne se résumait pas qu’à son simple corps, et à ses formes langoureuses. Elle avait l’arrogance de croire que nul ne pouvait vraiment lui résister.

« Go-goûte à-à ma sè… A ma sève, mon brave bébé, Mère t’en fait cadeau », dit-elle d’une voix tremblante.

Utilisant ses mains, elle caressait sa tête, ses ongles s’enfonçant entre ses cheveux, amenant parfois assez autoritairement son visage sur ses lèvres vaginales assoiffées, afin qu’il aille s’immiscer dans les profondeurs de son corps. Elle le laissa ainsi jouer pendant plusieurs minutes, le laissa se délecter de son arôme, succombant provisoirement, elle aussi, aux affres du plaisir, à tel point qu’elle décida de lui offrir sa récompense, de manière assez originale. Des tentacules jaillirent du trône, et s’enroulèrent autour des bras du Vengeur, le soulevant. Ivy se redressa à son tour, lui faisant face, à quatre pattes sur son trône, sur cette espèce de grand coussin rougeâtre.

« Il est temps que je m’occupe un peu plus de ce bâton qui doit te faire souffrir… »

Elle contempla son membre, sa virilité, et comprit au moins pourquoi Prime avait été si arrogant. C’était une belle érection, et les tentacules qui l’avaient relevé repartirent. Elle ne désirait nullement l’entraver, et s’approcha de son membre. Elle ne le prit naturellement pas en bouche. N’avait-il pas, après tout, cherché à la faire patienter ? Elle ne ferait que lui rendre la pareille, et elle lécha ce membre, l’embrassant, avant de le caresser avec l’une de ses mains, sans vraiment chercher à le masturber, plutôt à le remuer dans tous les sens, à le tirer, et à le soulever. Elle avait été tellement nerveuse, la première fois qu’elle avait vu un sexe… Comme elle pouvait être naïve, à cette époque. Elle souleva cette virilité, et promena sa langue sur sa surface inférieure, remontant de ses testicules jusqu’à l’extrémité, avant de déposer un baiser dessus, puis de le regarder en souriant.

« Tu es un très bon fils, et je vais, en tant que tel, te laisser décider quelle partie de mon corps devra satisfaire ce gros bâton impatient. Mes belles lèvres, ou ce tendre trou que tu as léché avec adoration ? A moins que tu ne sois du genre à aimer les espaces confinés et étroits ? » fit-elle, offrant une allusion assez explicite à son postérieur.

Une question à laquelle un homme plante aurait été incapable de répondre, mais elle était sûre qu’Avenger, avec son inconscient, avec cette poche de résistance qui continuait à résister, saurait trouver la réponse. Et, même si, en temps normal, c’était un élément de nature à l’inquiéter, en l’occurrence, elle trouvait cela particulièrement jouissif. Le sexe était une arme efficace, mais, en tout cas pour Ivy, une arme à double tranchant.
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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 13 mercredi 01 février 2012, 23:25:45



Ce qui était assez ironique, c'était qu'il n'avait jamais été un excellent amant. Il avait connu des femmes mais elles avaient été bien trop rares et son savoir se résumait finalement à ce qu'il avait pût s'imaginer où voir par le biais de divers médias. Il avait été timide et maladroit, ce qui lui avait empêché d'accumuler de l'expérience amoureuse. C'était un amant peu reluisant -bien qu'endurant, toutefois- et qui peinait généralement à comprendre les femmes et la façon de leur donner du plaisir. Parce que son esprit était généralement plein d'images obscènes, d'envies véhiculées par des scènes vulgaires, il n'était jamais parvenu à s'épanouir dans l'intimité d'une couche partagée.
Mais Avenger avait cela de différent qu'il était concentré et obnubilé par une seule idée, véritable leitmotiv : plaire à Mère. Mère appréciait cet exercice et il voulait qu'elle soit content de le partager avec lui, aussi s'appliquait il à faire gémir Mère, signe de la croissance de son plaisir qu'il voulait plus que tout faire fleurir et s'épanouir. Et il s'appliquait donc sans se précipiter, préférant prendre son temps.
Sa langue effleurait l'intimité de Mère, la goûtant très vaguement mais avec une frustrante insistance. Avenger prenait plaisir à écarter de ces doigts les parois externes de cette grotte suintante au délicat parfum qui enivrait ses sens et le rendait peu à peu fou. Son sexe tendu d'envie lui en faisait presque mal, mais ça donnait à la chose une sensation particulière qu'il ne s'en souciait pas, préférant flatter du bout de sa langue inquisitrice le bourgeon d'amour de Mère, le titillant de temps à autre de son doigt vagabond qui ne cessait de caresser sans y pénétrer l'antre de Mère.

Elle en voulu plus et ce fût avec plaisir que son visage se colla à son pubis, aidant sa langue à visiter les profondeurs chaudes et palpitante du sexe délicat de Mère. Il remua à l'intérieur l'appendice rosé et rapeux avant d'en ressortir pour lécher le bouton d'amour, un de ses doigts venant fouiller l'intimité inondée de Mère dans un excitant bruit de succion, discret mais entêtant.
Ce fût dans un grognement qu'il se sentit soulevé par des soeurs lianes et c'est bandé comme un âne qu'il fixa Mère qui le regardait avec une oeillade gourmande tandis qu'elle proposait enfin de s'occuper de sa branche puissante et veineuse. Avenger ne pût s'empêcher de sourire un peu.


- Ma douleur est tellement forte, Mère, que je ne pense qu'à tes soins attentifs...

Le peu qui restait de sa tenue vint à disparaitre doucement, découvrant un corps d'athlète aux courbes puissantes et affirmées qui frémissaient de l'envie qu'il éprouvait pour Mère. Et son soupir fût profond lorsqu'elle daigna lécher le membre, lui infliger un traitement aussi érotique que redoutablement pervers dans le sens où il s'avérait inabouti : qu'attendait elle pour glisser ce sexe désireux de l'envahir entre ses lèvres ? Avenger grogna encore avant que Mère ne le mette face à un choix cornélien, un dilemme que son autre lui aurait eu bien du mal à résoudre.
Il l'attrapa par la nuque, faisant buter son sexe contre sa bouche avant de la forcer au moins un peu à l'accueuillir. Ce fût un bonheur de sentir le palais brûlant de Mère aspirer son gland qui laissait échapper un peu de pré-sève et il ne s'en cacha pas, dardant ses yeux dans les siens sans relâcher la prise sur l'arrière de sa tête.


"Brise lui la nuque !"

Le souffle, Avenger ne l'entendit même pas tant l'excitation animale et primaire de l'Homme prenait le pas sur l'adoration de la plante. A moins que ce n'en soit pas plus qu'une déviance logiquement prévisible ? Rien n'était sûr, puisque la prise sur les cervicales de Mère était puissante. Un peu trop pour une simple étreinte, mais elle semblait ne rien avoir à craindre de son vengeur qui s'évertuait à s'enfoncer doucement jusqu'a sa gorge.

- Je veux me répandre en toi, Mère. Laisse moi ton orifice à Sève, que je te donne l'offrande.

Lui laissa t'il le choix, finalement ? Pas vraiment, mais si Ivy se laissait faire s'était sûrement aussi parce qu'elle le voulait bien. Avenger la libéra et avec mille gestes précautionneux il la fit se retourner tout en veillant à l'attoucher lors de ses mouvements, la mettant dos à lui, fesses présentées à son sexe vibrant d'envie et luisant de salive. Sa délicieuse antre reproductrice s'offrait également et c'est là que le gland d'Avenger vint buter puis se frotter, écartant les lèvres vaginales sans s'y insérer, lustrant la longueur de son sexe sur cette fente baveuse et affamée.
Et il vint en elle, avec une lenteur toute calculée. Avenger voulait ressentir l'insertion de chacun des centimètres de son membre palpitant au fond de la matrice de Mère et prenait une nouvelle fois son temps, mais avait décidé d'offrir plus à sa déesse. Se saisissant d'une liane épaisse qui était tout à côté de lui, il vint en caresser le petit trou de Mère alors que son dard de chair se calait profondément jusqu'a la garde.
Ainsi installé, Avenger entama purement et simplement une sodomie aussi lente que la pénétration mais à l'aide de la liane cette fois, se demandant ce que Mère dirait de cet excès de zèle qui le ravissait lui...
Une fois que la liane fût loin en elle, Avenger commença un va et vient mesuré dans les entrailles de Mère, son sexe imposant se frayant un passage entre les chairs torrides et humides de Mère, qu'il commençait à baiser avec un plaisir non dissimulé.

Poison Ivy

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Re : "Elles n'aiment pas être en cage" [Sentinel Prime]

Réponse 14 jeudi 02 février 2012, 13:33:04

Le premier choix d’Avenger se porta rapidement sur les lèvres d’Ivy, qui étaient après tout à proximité de son membre. Des lèvres à ce sexe tendu, il n’y avait qu’un pas à franchir, et son enfant fit preuve d’une témérité surprenante. Il posa ainsi sa main sur la nuque d’Ivy, qui écarta volontiers ses lèvres, goûtant à cette belle sucrerie qu’il glissa dans sa bouche. Elle le suçota volontiers, promenant sa langue sur ce morceau, tout en sentant Avenger retirer son costume. Le plaisir aidant, Poison Ivy en vint même à se demander que cette espèce de semi-transformation n’était pas si mauvaise. Elle avait réussi à créer un homme soumis, qui n’avait pas hésité à abandonner tous les anciens principes de sa vie passée en attaquant des humains, et qui, en même temps, faisait preuve d’une espèce d’inventivité très plaisante.

*Peut-être est-ce que je m’en fais trop, après tout, songea-t-elle en s’occupant de ce membre. Défends-toi, et profite du spectacle. Ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion d’avoir le corps d’un super-homme pour moi.*

Super-homme ou pas, face au sexe, un homme restait un homme, et elle s’occupait de son membre en poussant quelques soupirs, roulant sa langue dessus, mordillant cette masse de chair. Elle s’en occupa pendant un certain temps, plongeant son regard sur les yeux d’Avenger, voyant combien l’homme semblait apprécier ce traitement. Au bout d’un moment, il finit par émettre une suggestion, et, encore une fois, Ivy veilla à le laisser faire. Il la positionna de telle sorte à ce qu’elle se retrouve à quatre pattes, dos face à lui, et se demanda pendant un instant s’il n’envisageait pas de la prendre par le fondement. Elle en frémissait de plaisir, mais le sentit finalement se glisser dans son intimité. Dommage, dans un sens… Et satisfaisant, dans l’autre.

Il s’enfonça doucement en elle, et elle serra les poings, sentant sa virilité s’enfoncer en elle, faisant couler son nectar.

« Hum… Allez, mon beau ! »

Poison Ivy commença à remuer son corps d’avant en arrière, avant de le sentir saisir l’une des lianes qui pendaient dans les environs. Quand il la toucha, Ivy le sentit, et choisit de le laisser faire, et même de l’aide. Ses lianes et ses plantes fonctionnaient comme des membres à part entière de son corps. Difficile d’en résumer le fonctionnement, il fallait être dans la peau de Poison Ivy pour comprendre comment ça marchait. Tandis que sa verge s’enfonçait, elle le sentit glisser le bout de la liane dans son fondement, dans ce petit trou, et elle en poussa un cri sec et sonore,

« Aw !! »

Doublement pénétrée, Ivy ressentit un double plaisir, quelque chose d’explosif et de violent, comme un coup de fouet. Poison Ivy se mit à bouger rapidement, tandis que son plaisir se répercutait sur chacune de ses plantes. Sa petite forêt en frémissait, et Poison Ivy balançait son corps avec joie, poussant des cris et des gémissements, étouffés dans ce trône sombre. Il devrait vite comprendre qu’il lui était inutile de remuer la liane qui s’enfonçait dans le fondement d’Ivy. Cette dernière agissait de manière autonome, et le spectacle se paracheva par la venue d’un autre tentacule, qui choisit, quant à lui, de se glisser dans la bouche de Poison Ivy, étouffant une bonne partie de ses gémissements, alors qu’elle sentait ce tentacule s’enfoncer au fond de sa bouche, la faisant souffrir avec délice.

L’Empoisonneuse tremblait de plaisir, d’un plaisir sauvage et violent. Les spores naturelles qui s’échappaient de son corps s’amplifièrent sensiblement, au fur et à mesure qu’elle succombait au plaisir, qu’elle s’y abandonnait, et elle sentit son tentacule jouir dans sa bouche, crachant une sève qui était relativement comparable au nectar intime d’Ivy, continuant ses vas-et-viens sans s’arrêter, sa sève se mettant à dégouliner depuis son menton, quand elle ne parvenait pas à l’avaler. Des gémissements s’échappèrent des lèvres de la Reine des Plantes, tandis qu’elle fermait de temps en temps les yeux, son corps remuant dans tous les sens.

Le plaisir continuait à monter graduellement, et plusieurs tentacules vinrent en supplément. Il fallait reconnaître que leur génitrice, leur Mère, était particulièrement émoustillée, après avoir vu le potentiel de son arme. Deux autres tentacules jaillirent au niveau de ses seins, et présentaient cette particularité d’avoir, en leur extrémité, une espèce de grosse bouche. Ces bouches rondes se placèrent sur les seins d’Ivy, aspirant les bouts, tandis que leurs « dents », des multitudes de petites langues rosâtres se mirent à lécher sa poitrine. D’autres tentacules gargouillaient sur le plafond, ressemblant à une espèce de nids de serpents, certaines têtes pointant, avant de se renfermer.

Sous un tel traitement, Poison Ivy ne tarda pas à avoir son premier orgasme. Ses plantes et son Vengeur s’occupaient d’elle comme il le fallait, et elle ne tarda pas à récompenser Avenger comme il le méritait. Son orgasme vint, et chaque orgasme d’Ivy était l’occasion de sentir une véritable floraison sensorielle. Sa cyprine parfumée était un véritable régal pour le nez.

Les tentacules ne tardèrent pas à se retirer, et Ivy se retourna. Sa cyprine gisait sur le sol, ainsi que le sperme d’Avenger, et elle le regarda. Il était tentant de le conserver avec elle, mais elle ne devait prendre aucun risque, et devait surtout réfléchir à ce qu’elle devrait faire, maintenant qu’elle avait avec elle une machine de guerre indestructible.

« Tu es un bon fils, Avenger, reconnut Ivy. A tel point que tu m’as épuisé… J’ai besoin de me ressourcer, et tu as besoin de retourner dans ton cocon, afin que tu récupères tes forces. »

Elle se releva un peu, et lui offrit un léger baiser, avant de l’inviter à partir. Elle tenait surtout à réfléchir sur ce qu’elle allait faire de lui, et sur la manière dont son corps évoluait et réagissait face à ce qu’elle lui avait injecté. Elle ne comptait donc pas vraiment encore dormir, mais elle n’avait pas besoin de dire ce qu’elle voulait réellement faire à son fils. Il lui suffisait d’obéir.
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