« Oui, finit-il par dire, vaincu, avant de préciser. Mais juste un peu, d'accord ? »
Cette petite précision fit sourire Alice, qui glissa ses mains gantées sur le col de l’espèce de cape qui recouvrait l’herboriste, et se rapprocha de lui, l’embrassant à nouveau. Il avait du aimer le contact de ses lèvres, mais ce n’était pas, en soi, une surprise. Quel homme aurait pu ne pas les apprécier ? Elle lui offrit donc à nouveau le contact de sa bouche, et avança sa langue, caressant ses lèvres, les frôlant, les titillant, puis commença à utiliser ses mains, déboutonnant la cape bleue foncée du jeune herboriste. Elle la lui ôta, et caressa ses épaules, se rapprochant de sa cravate, et rompit le baiser, commençant un peu plus à le déshabiller. Elle veilla également à lui ôter son curieux haut-de-forme, jetant le chapeau sur un autre fauteuil, puis approcha ses lèvres de son cou, continuant à l’embrasser et à le déstabiliser, tout en le déshabillant. Elle ôta sa cravate, défaisant le nœud, et déposa cette dernière à proximité, puis lui ôta son manteau. Romary était effectivement bien couvert, et elle lui trouvait, dans son costume, un air solennel.
« Vous n’êtes pas à Tekhos, ici, observa-t-elle, ni dans les hautes sphères pompeuses de Nexus. »
Elle lui ôta sa veste, le laissant en chemise. Elle était rentrée dans son bas, et elle tira dessus, la faisant sortir, et lui ôta un ou deux boutons du haut, embrassant sa poitrine, glabre, à l’image de son menton. Y pensant, elle retourna vers son visage, et lui lécha cette peau fine et douce.
« Un homme sans poils, c’est rarissime, de nos jours, commenta-elle. Ça ne vous rend qu’encore plus précieux. »
Alice le laissa dans de tels vêtements, ne voulant pas le rendre fou, et se redressa un peu, caressant son corps. Comme elle s’y attendait, Romary n’était pas très musclé, bien loin du corps musclé et parfait d’Oberyn, l’un des Commandeurs avec qui elle s’était liée d’affection. Elle sourit tendrement à l’attention de l’herboriste. Aimant bien le mettre dans l’embarras, elle ne tarda pas à poursuivre.
« Dommage que ma femme ne soit pas au royaume en ce moment, elle aurait sans doute aimé jouer avec votre corps, brave petit herboriste. »
La Princesse lui fit un nouveau sourire cajoleur. Elle était effectivement mariée, et, même si la conception sylvandienne du mariage était très relâchée, elle savait que, dans d’autres contrées, le mariage était une chose importante, qui était souvent conçue de manière restrictive, comme l’impossibilité d’avoir d’autres partenaires sexuels. C’était peut-être le cas là où venait Romary, et elle se demanda comment le jeune homme devait l’imaginer. Comme une Princesse dépravée et perverse ? Elle remonta ses mains pour caresser ses joues, glissant jusqu’à ses oreilles.
« Ne vous sentez-vous pas mieux, sans vos lourds vêtements ? » ajouta-elle alors.