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[FINI] Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

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Princesse Alice Korvander

Humain(e)

[FINI] Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

vendredi 06 janvier 2012, 14:00:15

Ce fut le rugissement du dragon qui la sortit de sa rêverie solitaire. Adossée contre son fauteuil, avant-bras posé sur l’accoudoir, tête reposant sur la paume de la main, Alice rêvassait silencieusement, son livre ouvert posé devant elle, les lettres s’illuminant à la lueur de la bougie qui tournoyait dans sa petite salle consacrée à ses lectures.

*Me serais-je endormie ? songea-t-elle en étouffant un bâillement, frottant ses yeux avec ses doigts gantés. Hum, ça doit être ça…*

Elle sentait sa main gauche ankylosée, et la secoua rapidement, avant d’entendre à nouveau le dragon rugir. S’extirpant de son confortable fauteuil, Alice referma soigneusement le livre relié qu’elle avait commencé, un traité sur la magie que son père lui avait forcé à lire, et qui était relativement rébarbatif. Elle traversa un grand couloir silencieux, atteignant sa chambre, où la grande fenêtre était négligemment ouverte, laissant l’opportunité aux dragons tournoyant autour du Château royal de Sylvandell de rugir à tue-tête.

*Quelle gourde je fais ! songea-t-elle, en bâillant à nouveau. Si mon père s’aperçoit que j’ai oublié de fermer la fenêtre, il va me passer un savon…*

Alice se dirigea vers la fenêtre, et, alors qu’elle s’apprêtait à la fermer, un immense dragon passa devant ses yeux, provoquant un souffle d’air qui lui fouetta le visage.

« Hey ! s’exclama-t-elle, sachant pertinemment que le dragon ne l’entendrait nullement. Espèce de pirate ! »

Pour toute réponse, le dragon s’envola au-dessus du long pont séparant le Château de la ville, crachant une langue de feu. Secouant la tête, Alice en profita pour s’adosser sur le rebord de la fenêtre, observant la région. Le Château était solidement niché au bout d’un long précipice, accessible par un long pont en fer constamment gardé. On disait aussi qu’il y avait des patrouilles en contrebas, dans l’immense canyon escarpé, ponctué de rochers et de cailloux, qui filait autour du Château. La hantise de son père était qu’on ne cherche à la kidnapper, mais elle ne voyait pas trop comment une telle chose était possible.

Le Château était une forteresse, perpétuellement surveillée par de nombreux gardes, et elle ne voyait pas comment on pouvait escalader la surface de la tour… A moins d’être un alpiniste particulièrement chevronné. Les appartements d’Alice se trouvaient en effet vers les derniers étages de la tour, et, de là où elle se trouvait, elle pouvait voir les toits en cloche des autres ailes du château, ainsi que la muraille qui l’entourait. Son regard dériva ensuite sur les superbes étoiles dansant dans le ciel.  Elle en soupira au bout de quelques minutes, avant de refermer la fenêtre.

*Mon père se fait juste du souci pour moi*, estima-t-elle.

Sortant de ses réflexions, elle se tourna vers sa table, et y alluma une bougie, éclairant sa chambre. Ce faisant, elle tira les rideaux opaques le long de sa fenêtre. Les hurlements des dragons n’étaient plus que des murmures diffus, silencieux et apaisés.  Le sommeil lui manquant subitement après le coup d’aile du dragon, elle s’empara d’un autre livre traînant sur une armoire le long de sa chambre, et, restant assise sur le rebord de son lit, commença à le lire, se plongeant dedans.
« Modifié: samedi 25 avril 2015, 01:58:06 par Princesse Alice Korvander »

Jason / Joanna

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Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 1 vendredi 06 janvier 2012, 15:41:41

Douce journée oui. En ce jour sans rien de spécial, j'avais décidé d'aller sur terra prenant un passage spécial sur terre pour aller à Terra. Pourquoi aller là bas ? Parce que au moins on peut y aller librement qu'on soit un vampire, une créature cosmique, un alien ou autre. Aucun humains ne vous cassera les pieds parce que vous êtes différent de SA normalité. Mes longues années de vie m'auront permis de  voir à quel point l'homme peut être arrogant envers les autres. Se jugeant maitre de son monde, il se dit normal et considère toute personne différente comme un monstre. Mais au fond, ils ont peur de nous, savant que si on le voulait, on pourrait les tuer, commettre des massacres, bains de sang ou autre, les vampires n'étant déjà qu'une mise en bouche comparé à l'apocalypse que nous créatures différentes pourrions faire. Si toute les personnes avec un pouvoir quelconque se soulevaient contre les humains normaux, alors je peux vous dire que les rois du monde que sont les humains se verraient détrônés sans difficulté. Enfin passons, j'avais fuis pour une nuit ou deux qui sait ce monde pour me balader sur terra, monde plus vaste et amusant que la terre.

Aujourd'hui, j'avais décidé d'aller dans les tréfonds de cet univers pour aller voir un espèce de gouffre. Une vallée contenant plus qu'un simple gouffre ou canyon. J'étais fasciné par cela, où menait cet endroit ? Je n'en savais rien, alors je marcha tranquillement, échappant aux présences que je ressentais, des humains ou plutôt terranides se trouvaient là. Ils gardaient quelque chose, du moins j'avais l'impression d'approcher d'un lieu dirions nous... Important. Car les personnes se multipliaient au fur et à mesure que j'avançais. Je décida de m'échapper de ce sentier puis grimpa sur des rochers. Je passais par au dessus, mais là, encore des hommes... Décidément, cet endroit était gardé comme je ne sais quoi. Il y avait le plus belle pierre précieuse de cet espace ou quoi ? Soupirant, je décida de faire une pause puis alors sauta d'un coup dans les airs pour voir une vue lointaine... Admirant le spectacle unique en son genre. J'avais vue sur une sorte de gouffre mais en son milieu un château perché sur un plateau qui tenait grâce aux parois rocheuse. Une chose unique. Au dessus de celui-ci, un dragon volant dans le ciel. Un reptile ailé crachant des flammes, créature mythique pour les humains, compagnie normale pour les gens d'ici. Je soupirais puis alors admira ce château. Visiblement les contrées avaient un roi ici... Je ne dit rien puis alors me laissa bercer par la nuit qui tombait. Mais malheureusement, les bons moments ont une fin...

«  HEY VOUS... »


Je me retournais doucement voyant deux hommes armé d'une lance assez impressionnante. Suffisamment pour empêcher un simple humain de fanfaronner devant son possesseur. Habillé d'une armure, ils faisaient très médiévales mais bon, je les regardaient de mon regard bleuté, virant doucement au rouge face à leur sang qui bouillonnait dans leur veine. A croire qu'avoir de quoi faire plutôt que rester planter là à attendre les excitaient doucement.

«  Présentez vous et expliquez nous votre raison sur votre présence dans ce royaume... »


Visiblement je n'étais pas le bienvenu. Je soupirais doucement pour alors poser une main sur ma bouche pour éviter de rire.  Je regarda derrière moi, voyant le dragon de tout à l'heure approcher de l'endroit. Avec un bon timing puis un peu de chance, je devrais pouvoir...
Je me retourna, un rictus se faisant voir sur mes lèvres puis je leur dit doucement.

«  Navré... Je ne viens point empiéter sur votre territoire... Mais ma balade continuera que vous le désiriez ou non... Nul seigneur ou esclaves ayant autorité sur moi... Tel le vent, personne ne peux m'attraper... Passez une agréable soirée et oubliez ma présence, je ne nuirais à personne sachez le... »


Suite à ces quelques mots, je sauta en arrière dans le vide pour alors me retourner et alors attraper ce qui me venait à la main. A savoir avec une chance innommable, la queue du dragon.  Mais rassurez vous, j'allais par rester là trop longtemps, car le dragon ne semblait pas apprécier. Au contraire, il agitait la queue pour que je soit éjecté. Sans me retenir je le tint puis lâcha au bout d'un instant. Me faisant projeter vers... Le château que nous avions approché dangereusement. Mon corps traversa alors la vitre dans un bruit sourd mais qui passa inaperçu grâce aux rugissements de dehors que le reptile poussait. J'avais explosé une vitre, me retrouvant au sol, couvert par un drap, ou plutôt des rideaux que j'avais arraché par la même occasion. Je grommelais doucement sans savoir si quelqu'un était là où j'avais atterrit.

«  Purée... Saleté de bestiole... ça m'apprendra à vouloir... Me balader dans ce coin... tch... »

Sans m'en rendre compte, une drôle d'odeur me titilla les narines... Un sang succulent se faisant sentir. Comment mon entrée allait être perçu ? Nous le verront bien...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 2 vendredi 06 janvier 2012, 20:36:44

Un conte de fées… Elle avait beau en lire depuis des années, Alice les trouvait toujours aussi passionnants, même si elle lisait maintenant des histoires un peu plus mâtures, ou, tout du moins, plus réalistes. Plus question de lire ici une stupide histoire de Princesse capturée par un tyran attendant la venue de son beau chevalier en armure scintillante. L’histoire qu’elle lisait était celle concernant la fille d’un révérend fou, jetée à la rue par lui quand elle était tombée enceinte en couchant avec un écuyer. Quittant la campagne, elle avait rejoint la ville, où elle avait trouvé refuge dans un bordel, fait une fausse couche, avant de développer une histoire d’amour avec le capitaine bourru de la garde de la ville, cachant un lourd secret… Il fallait tout de même avouer que c’était bien plus passionnant qu’un essai sur la différence entre la conception élémentariste de la magie, et la conception dualiste. Plongée dans ce monde, elle laissait son imagination vagabonder, lisant rapidement les lignes, qui se raccourcissaient à vue d’œil, ainsi que les pages qui se réduisaient.

Elle n’entendit donc pas le brouhaha ayant lieu dehors. Il fallait reconnaître que l’altercation entre le rôdeur et les deux gardes avait lieu à une autre partie du château, et qu’il était assez coutumier qu’il y ait des batailles, généralement pour cause d’ivresse. Elle entendit toutefois les rugissements énervés d’un dragon, probablement le même que celui qui avait tourné autour du château, et sortit le nez de son livre. Elle tourna la tête vers sa fenêtre, hésitant à y retourner, puis haussa les épaules.

*Sûrement un problème d’hormones…* soupira-t-elle.

Trouvant son livre plus intéressant que les caprices d’un dragon, elle tenta de se replonger dedans quand le décor explosa tout autour d’elle. Un obus jaillit par la fenêtre, repoussant les rideaux, et elle sentit quelque chose s’écraser sur elle. Alice poussa instinctivement un cri qui fut étouffé quand elle sentit une chose tomber sur son visage. Son livre vola sur la moquette, et elle se mit rapidement à gigoter, avant de placer ses mains sur le truc qui s’était écrasé sur elle… Et comprit que c’était le bassin d’un homme ! Qu’est-ce qu’un homme fabriquait ici ? Quand elle réalisa que la chose molle qu’elle sentait sur son nez ressemblait à cet appendice que chaque homme avait entre les jambes, sa frustration n’en fut que décuplée.

Elle tenta de le repousser, mais, oscillant entre la colère et la panique, elle se débrouilla tant et si bien qu’en le poussant, l’envoyant atterrir au milieu du lit, elle glissa, et tomba les fesses en arrière sur la moquette.

« Ouaïe !! » s’exclama-t-elle subitement.

S’agrippant à la couverture, elle s’appuya dessus, pour relever sa tête, et se releva, apercevant un homme.

« Mais… Mais… » répéta-t-elle, ses yeux exprimant son incompréhension.

Elle tourna la tête vers la fenêtre brisée, la ramena vers l’homme, les ramena vers la fenêtreet les rideaux qui pendouillaient tristement, vers l’homme, et se rappelant qu’elle avait eu sa… Son… Ce truc sur le long de son nez, ce qui empourpra ses joues, sans qu’on ne puisse déterminer si c’était de gêne ou de fureur.

« Mais qu’est-ce que vous foutez là ?!! » s’exclama-t-elle.

Aucun uniforme, ce n’était pas un vigile, ni un Commandeur. Avec tout le boucan qu’il avait fait en s’écrasant sur elle, les gardes ne tarderaient sûrement pas à se ramener, ne serait-ce que pour s’assurer de la sécurité de la Princesse.

« Et vous êtes qui ?! demanda-t-elle alors, sur un ton toujours aussi énervé. Et… Mais qu’est-ce que vous fichez ici ? » réitéra-t-elle, ne sachant pas quoi dire, tant ses pensées étaient confuses !

Étrangement, ce qui l’énervait le plus était d’avoir été coupé dans sa lecture. Sentant son cœur exploser dans sa poitrine, elle posa sa main dessus en s’appuyant sur une table de chevet, respirant lentement, essayant de reprendre son souffle, et de retrouver son calme.

Jason / Joanna

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Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 3 samedi 07 janvier 2012, 00:38:29

Sacré histoire tout de même. Après tout, qui imagine ce qui se passe là ? Qui aurait penser possible la situation actuelle ? Personne vous êtes d'accord avec moi. Enfin bref, toujours est-il que j'étais passé par une fenêtre à je ne sais combien de kilomètre par heure, pour atterrir violemment quelque part dans ce château qui semblait sublime de l'extérieur. Mais les rideau m'avaient entourés et je ne savais pas où je me trouvais. Une drôle d'impression me chatouillant. Comme si … Non, j'en revenais pas, je sentais une présence au niveau de mon bassin. Se pourrait-il que par hasard j'eusse atterrit sur quelqu'un ? Je ne disais rien m'apprêtant à me relever quand soudain, une personne, sûrement celle en dessous me releva et me poussa me faisant tomber sur le lit malgré le peu de force dans le cou visant juste à me repousser. Mais je tomba sur le lit malgré tout car je fut pris à dépourvu. Ma peau était contre un tissu ma fois, plus que doux. Plus doux que ceux du pensionnat où je passe mes journée et soirée en semaine, sauf quand je m'absente... Je soupirais croyant être caressé par ce drap, mais ne dit rien par la suite me laissant surprendre de nouveau par la personne qui fit enfin valoir ses paroles... Du moins, après une scène assez amusante. Je baissais mon regard pour voir alors une demoiselle, aux airs princière. Ses habits aux tissus plus que noble me faisant penser ça. La demoiselle s'était mise au sol accidentellement les quatre fers en l'air, puis me montra son étonnement. Après tut, c'est pas tout les jours que l'on reçoit un étranger mais surtout qu'il entre ainsi par la fenêtre.
Je soupira pour l'écouter me demander ces choses classique comme qui je suis mais surtout pourquoi je suis là... Dommage pour moi, j'entendais déjà le bruit des armures monter dans les escaliers à toute hâte. Visiblement, mon entrée en matière n'est pas des plus discrète pour eux. Je devais faire vite pour rester là juste le temps qu'il faudra... Mais alors que j'allais parler, je vis quelque chose au sol.. Une goutte carmin. La demoiselle avait du se couper en s'appuyant sur un morceau de verre... Son bras saignait doucement attisant une légère soif.. Mais j'avais pas le temps... L'envie oui, mais le temps non... Quel dilemme... D'un pas, alors que ma jambe allait toucher le sol, je me retrouva devant elle et alors lui murmura immobilisant tendrement d'une poigne forte mais douce ses bras, je lui dit.

«  N'ayez crainte.. Je ne vous veux aucun mal... Ne dites rien aux gardes... Et je vous direz tout ce que vous voudrez savoir... Vous avez ma parole.. »


Par la suite sans savoir si elle allait coopérer, je me déplaca à une vitesse quasi instantané ce qui devrais éveiller sa curiosité, puis je me cacha derrière une porte menant à une pièce annexe. Si les gardes entraient, alors j'étais fichu, c'est à elle de les stopper. Attendant, je loucha sur ma main, celle ayant touché son bras ensanglanté puis je lécha celle-ci pour alors sentir en moi une explosion de saveur... La demoiselle avait un goût sublime, mais passons... Je me retenais car si je le voulais, je pouvais sortir de ma cachette pour trucider tout les gardes tant qu'ils ne sont pas quarante, puis prendre la demoiselle dans tout les sens du terme..

De l'autre côté, la demoiselle était seule désormais, seule  dans ce décor plutôt chaotique pour une chambre princière... La porte s'ouvrit brutalement un garde armé s'avançant.

«  Princesse... Pardonnez nous notre intrusion si forte, mais avez vous vu quelqu'un entrer chez vous ? Nous avons vu le dragon propulser quelque chose contre la vitre, nous pensions qu'il s'agissait de l'intru à moins que ce ne soit une autre chose. »


Ils attendaient patiemment tout en étant stressé à l'idée de la voir légèrement blessé... La jolie poupée de porcelaine aux traces rayées... Quel dommage, allait-elle écouter l'inconnu, ou parler à ses gardes pour le livrer ? Nous le verrons bien...

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 4 samedi 07 janvier 2012, 02:12:57

Alice fut tellement surprise qu’elle ne réalisa pas sur le coup qu’elle s’était coupée. Elle ne le réalisa qu’en surprenant le regard du jeune homme, qui sembla loucher, non pas sur sa poitrine, mais sur une partie à côté… Son bras gauche. Elle eut à peine le temps de tourner la tête pour noter l’ecchymose que son mystérieux visiteur se mit à lui parler.

« N'ayez crainte.. Je ne vous veux aucun mal... Ne dites rien aux gardes... Et je vous direz tout ce que vous voudrez savoir... Vous avez ma parole... »

Elle n’eut pas le temps d’ajouter quoi que ce soit que l’homme sembla se volatiliser sous ses yeux, se dissimulant derrière une porte. Ou, plutôt, elle se déplaça tellement rapidement qu’elle eut l’impression qu’il avait instantanément disparu. Elle secoua la tête, entendant les pas précipités des gardes se rapprocher, et eut à peine le temps de regarder sa coupure que la porte de l’antichambre de ses appartements s’ouvrit rapidement. Deux gardes apparurent en trombe, dans leurs armures légères, de longues hallebardes sur les mains.

« Majesté ! dit l’un.
 -  Vous n’avez rien ? enchérit l’autre.
 -  Ce petit vaurien est passé par là ! » nota alors le premier soldat en voyant la fenêtre explosée.

Alice les regarda, regarda la fenêtre, mais regarda aussi l’endroit où était réfugié son passager clandestin. Fort heureusement, les deux gardes ne virent pas cela, et s’approchèrent d’elle, quand l’un des gardes fronça les sourcils.

« Madame ! Vous êtes blessée ! Il vous a violenté !
 -  Il faut alerter la garde, ainsi que les Commandeurs sur place ; c’est un sacrilège ! » s’exclama le second soldat.

A cette idée, Alice répondit presque instantanément.

« Non ! » s’exclama-t-elle subitement, sortant de son mutisme.

Surpris, les gardes la regardèrent, interloqués.

« Non, Votre Majesté ? »

*Mais qu’est-ce qui m’a pris de dire ça ? songea-t-elle, réfléchissant à la vitesse d’un éclair. Allons, vite, réfléchis !*

Elle expliqua alors :

« Ce… Ce n’est pas mon sang…
 -  Comment ça ? Mais alors…
 -  Je… J’étais dans la pièce d’à côté quand l’indi… L’intrus est entré. Je suis venue en trombe, et… Et… Il s’était coupé à un morceau de verre, et m’a repoussé. C’est son sang, pas le mien… »

Le mensonge paraissait assez bancal, mais elle se demandait pourquoi elle avait menti, et n’arrivait pas à se justifier. Elle se mordilla les lèvres, mais les gardes assimilèrent probablement ses hésitations à son angoisse légitime.

« Alors, il est parti ?
 -  A votre avis ? s’exclama alors Alice,  retrouvant un peu de sa superbe. Vous croyez qu’il est resté avec moi pour prendre le thé ? Me faire la lecture ?
 -  Je…
 -  Et vous voulez réveiller la Commanderie pour votre incompétence à surveiller mes quartiers ? Tenez-vous donc tant que ça à vous faire énucléer sur la place publique ? »

L’idée ne sembla pas leur faire plaisir.

« Il faut…
 -  Il faut que vous sortiez de mes quartiers, que vous réveilliez les gardes, et que vous fouilliez le château, s’il ne s’est pas déjà échappé ! Dois-je en plus vous apprendre comment porter vos armes ?
 -  Ma-Mais… Nous… Nous devons assurer votre…
 -  D’après ce que j’ai cru comprendre, ce vaurien est entré par un véritable miracle. Il doit sans doute être terrifié, vu la vitesse à laquelle il est parti. Plus vous perdrez de temps à justifier votre incompétence, plus vous m’encouragerez à demander à mon père de prendre des sanctions quand il reviendra des montagnes.
 -  O-Oui, Majesté…
 -  Mais… Et s’il revient vous voir ?
 -  Je fermerais la porte à clef ! »

Impossible de savoir pourquoi elle cherchait à protéger un parfait inconnu, et, si son cœur battait la chamade, elle n’arrivait pas à comprendre ce qui le justifiait : la crainte de mentir, d’avoir un intrus chez elle… Ou une certaine dose de frivolité et d’excitation… Difficile de le dire, mais ce n’était pas le moment d’y songer. Il fallait commencer par se débarrasser de ces deux lourdauds.

« Il faut réparer la fenêtre…
 -  Nous ferons venir des ouvriers demain ! Écoutez, je suis fatiguée, et je n’ai pas que ça à faire de parler avec vous. Je fermerais ma porte solidement à clef, et je vous conseille d’aller… Ailleurs ! »

Elle ne savait pas trop si son mensonge était crédible, mais les deux soldats obtempèrent, les joues rouges. Alice les accompagna pour s’assurer qu’ils sortaient, puis ferma à clef la porte d’entrée de ses quartiers. Elle soupira, en fermant les yeux, avant de secouer la tête.

*Mais qu’est-ce qui m’a pris ?*

Elle n’arrivait pas trop à comprendre pourquoi elle avait décidé de mentir à ses gardes. Elle ne faisait pourtant pas confiance à cet homme qu’elle ne connaissait pas… C’était probablement son regard, son intonation, qui l’avaient incité à mentir, à le protéger… Et sans doute aussi cette arrogance naturelle que les petites Princesses comme elles avaient de se sentir éternellement en sécurité dans leur château. Si cet homme avait vraiment voulu lui faire du mal, il l’aurait déjà fait. S’il avait voulu la tuer, il ne serait pas rentré en utilisant l’un des dragons de Sylvandell. Un hasard, voilà ce que cela indiquait, mais, pour ce que cet homme avait fait, soit s’infiltrer dans la chambre de la Princesse de Sylvandell, il risquait au bas mot l’écartèlement.

Elle retourna le voir, retournant dans sa première chambre, et contempla les bris de verre sur le sol. La nuit, le vent était glacial. Elle allait devoir se rendre dans une autre pièce pour passer la nuit. Elle attendit que son visiteur inopiné revienne pour lui poser ses questions.

« Dites-moi maintenant qui vous êtes, et ce que vous faites ici », demanda-t-elle en restant debout.

Jason / Joanna

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Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 5 samedi 07 janvier 2012, 15:25:37

Quelle histoire, éjecté sur une vitre pour atterrir dans une chambre de demoiselle, je soupirais doucement caché derrière cette porte, ne savant que trop faire. Je me contentais de lécher ma main, la paume de ma main puis mes doigts pour alors retenir un gémissement tellement son sang était bon.. Plus ? Oui, j'en désirais plus, mais je n'allais pas le lui arracher. J'aime prendre ma nourriture avec subtilité et grâce. Pas de manière vulgaire et violente. Après tout, j'ai une certaine image de moi à conserver. Je ne voulais pas passer pour un simple pompeur de sang, sans foies ni lois.. Je respectais des codes précis... Les miens. J'attendais d voir si la demoiselle allait lâchement me livrer ou bien pour une raison quelconque, me protéger et faire partir ces soldats visiblement soucieux de sa personne. La tête contre la porte, j'écoutais ce qui se disait et j'en fut même étonné. Après tout, elle me protégea trouvant des excuses plutôt... Simplettes, mais qui marchaient, là est le principal au fond. Sans rien dire, pour ne pas me faire repérer, je souris doucement attendant de voir la suite. Son sang continuant à se faire sentir.

* Mon dieu qu'elle sent bon... *


Je notais que les soldats l'appelaient « Majesté », elle était donc de sang royal ? Une princesse ? Ou une Reine ? Voilà qui est tout à fait... Intriguant, moi qui croyais que même sur Terra il n'y avait plus de monarchie, enfin bref, malgré tout, je continuais de penser à ce sang qui m'enivrait, bon dieu ce que le temps paraissait long derrière cette foutu porte. J'avais envie de la prendre dans mes bras et boire son sang, là maintenant, mais je devais cacher et calmer cette pulsion... Après tout, ce ne serais pas conforme à mes codes d'honneur... Pourquoi en avoir ? Pour repeindre l'image des vampires, trop souvent jugés à la va vite...
Le temps passa, puis enfin tout se fit silencieux, les hommes étaient partis. Je sourit pour alors ouvrir la porte. Immédiatement un courant d'air frappa mon visage, me faisant sentir cet air frais. L'air frais de la nuit, une brise glacé aux douceur incroyables. Par terre, des cristaux brillaient de mille feux, bien que ce ne soit que les morceaux de verre que j'ai explosé lors de mon entrée fracassante...  J'admirais cela sans pour autant trop faire attention à sa majesté en face de moi revenant à la charge avec ses interrogations. J'avais envie de l'ignorer, mais une parole est une parole, alors après avoir soupiré un long instant, je releva mon regard rubis vers ses prunelles bleuté comme le ciel en plein jour, deux beau saphir me perçant à jour, puis je lui dit chaleureusement, bien qu'un brin froid dans le fond de la voix.

«  Je m'appelle Seishi Iruka... Et ce que je fait ici.... Disons que je me baladais dans cet espace sans trop savoir qu'il s'agissait d'une propriété privé, mais au bout d'un moment... Des gardes ont voulu stopper mon avancé... Malheureusement pour eux, l'air ne peux se faire stopper donc j'ai fuis d'une manière peu... Banale. Et voilà comment ce fichu reptile volant m'a projeté ici.. M'enfin... Vous savez tout maintenant... »


Je m'avança doucement, lentement, pour alors prendre doucement sa main et l'approcher de mes lèvres. Son sang n'était pas arrivé là, mais il coulait le long de son bras. Je la regarda puis baisa sa main poliment, comme tout laquais respectueux qui se respectent, bien que là, ce que je faisais était sûrement réservé qu'à quelques privilégié. Mais pour moi, je n'avais pas à demander accord... J'étais libre puis au fond, cela était un geste pour la remercier. Sans rien dire, je la regarda dans les yeux détaillant sa silhouette puis lui dit.

«  Merci de m'avoir caché... Si je puis me permettre vous feriez mieux d'enlever gants à longues manches, vous allez vous salir... Laissez moi vous guérir... Vous avez ma promesse qu'aucune de mes mains n'iront plus bas que votre épaule...je préfére préciser car en tant que princesse, il est normal de se méfier... Mais n'ayez crainte... »


Je voulais la mettre en confiance. Après tout, je ne lui voulais pas vraiment du mal, si elle coopérait vite..

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 6 samedi 07 janvier 2012, 21:51:10

Qu’on appelle les majestueux dragons des « reptiles volants » fit apparaître un petit rictus sur le visage si parfait d’Alice. Néanmoins, elle ne dit rien, se contentant d’écouter les explications assez décousues de Seishi Iruka. Le nom n’avait aucune connaissance sylvandienne, ce qui laissait supposer un étranger. Qu’il ignorait où il se trouve n’était pas en soi particulièrement surprenant. Sylvandell restait un petit royaume, insignifiant sur Terra. Comment est-ce que ce jeune homme d’apparence si frêle avait fait pour échapper à ses gardes, et atterrir sur le dragon, c’était une question inexplicable… Mais il paraissait plus doué que ce qu’il laissait croire, vu la vitesse à laquelle il s’était dissimulé derrière la porte.

« Je vois… » fit-elle après sa première explication, ne rajoutant rien de plus.

Son bras gauche la piquait légèrement. En tournant légèrement la tête, elle vit que sa blessure était un peu moins superficielle que ce qu’elle croyait, un filament de sang commençant à couler le long de son bras. Le jeune Seishi s’approcha sans crier gare, et Alice eut un bref mouvement de recul, mais ne dit rien, quand elle le sentit l’embrasser sur la main. Un baiser élégant, qui la fit légèrement sourire. Pourquoi faisait-il ça ? C’était le baiser traditionnel qu’on était supposé faire à une Princesse dans les contes pour la saluer, mais, à Sylvandell, les Commandeurs la saluaient généralement en lui donnant une tape à l’arrière de la tête, même si tous l’appelaient généralement « Madame ». L’homme énigmatique releva la tête. Son comportement curieux avait amené Alice à retomber dans un mutisme, jusqu’à ce qu’il lui demande de retirer ses gants.

Alice fut brièvement tentée de lui demander de les retirer lui-même, s’il tentait tant que ça à le faire, d’utiliser ses dents, mais elle hésita. Cet homme était assez curieux. Il avait débarqué par sa fenêtre sans prévenir, affirmant s’être trouvé là « par hasard », ce qui semblait aussi grotesque que véridique. Un mensonge aussi énorme ne pouvait être un mensonge. Elle lui donna rapidement quelques éclaircissements.

« Vous êtes entré dans le Château royal de Sylvandell. Monseigneur mon père n’est pas ici actuellement, ayant emporté une partie de la Commanderie, et les gardes sont en conséquence assez nerveux. Vous voir rôder a sans doute éveillé leur soupçon, mais pénétrer illégalement dans mes quartiers, qui plus est après avoir troublé un dragon, équivaut normalement à une mise à mort. »

Le système judiciaire de Sylvandell n’était pas un système particulièrement compliqué, relativement expéditif et brutal. Chaque Commandeur avait en soi la capacité de juger, et les sanctions rendues étaient assez sévères, excessives. Elle sortit de ses réflexions en le regardant, revenant à son idée initiale.

« C’est par votre faute que mon bras se met à saigner. Puisque vous m’avez baisé la main, j’en déduis que vous êtes susceptible de faire preuve de galanterie. Continuez sur votre lancée pour m’ôter mes gants… Sans renier votre parole », précisa-t-elle.

N’avait-il pas, en effet, affirmé que ses mains ne descendraient pas plus bas que ses épaules ? Or, les mains d’Alice étaient sous ses épaules. Elle écarta légèrement ses doigts, recouverts par une fine pellicule blanche de tissu, se demandant ce qui l’amenait à jouer ainsi avec le feu, au point de mentir à ses gardes, et de proposer un tel jeu à un parfait inconnu.

*Il y a des fois où j’arrive à me surprendre moi-même…* résuma-t-elle simplement dans sa tête.

Jason / Joanna

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Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 7 dimanche 08 janvier 2012, 12:37:24

J'étais désormais là, devant cette demoiselle répondant au nom de princesse. Enfin ayant ce titre du moins. Je ne savais que trop faire pour la remercier alors voyant son sang couler, je lui dit doucement que je pouvais la soigner et lui suggéra même de enlever ses gants pour éviter qu'ils se tâches étant de couleur blanc immaculé. J'attendais sa réponse pour être fixé, mais sa première réponse fut plus que... Crue. Après tout, m'avouer que je risquais la mort pour avoir énervé un dragon puis être là où je suis en ce moment, c'était pas mal osé, mais bon, heureusement, je n'étais pas un mortel, la mort ne me faisais pas autant frissonner qu'elle fait frissonner les humains. Je la regardais peu intrigué par ces paroles bien qu'elles avaient en partit gelé la conversation. Je voyais son regard sur sa blessure, puis l'écouta parler de nouveau.  Elle me demanda donc de faire ce que j'avais dit tout en lui retirant ses gants. Chose étrange mais bon, c'était ainsi et pas autrement. Je soupira puis m'inclina doucement.

«  Bien, qu'il en soit ainsi, mais ne soyez pas surpris par pitié... »


Je la regardais puis alors m'approcha doucement plaçant une main sous la sienne pour la soulever puis alors approcher mes lèvres de ses doigts recouvert de ce tissu immaculé que je tenais à garder ainsi. Je soupirais puis alors pris celui-ci entre mes lèvres pour tirer doucement dessus enlevant avec délicatesse son premier gant. Puis je répéta l'action sur le deuxième pour alors la dévoiler. Je soupirais d'aise me retirant un instant pour la contempler.
La demoiselle était légèrement grande, bien que quelques centimètres en dessous de nous. Je ne disais rien à cela, continuant ma courte analyse. Des cheveux d'un blond or, comparable à mille et un champs de blé. Je souris face à ça adorant la couleur en elle même. Mais le plus attirant en elle n'était point sa poitrine ma foi développée et à vue de part son habit actuel, mais ses yeux. Deux pupilles bleutées d'une profondeur aussi grande que les miens. Plus je passais de temps à les regarder, plus mon envie de sang se dissipait. Comme par enchantement, chose rare... Je souris puis alors regarda cette fois son bras. Un long bras fin, à la peau immaculé ou presque, le sang faisant tache sur sa peau semblable à de la porcelaine.
J'avais presque une hésitation avant de toucher celle-ci. Je passa une main sous son bras pour le soulever doucement, puis alors je porta ma main à ma bouche la mordillant doucement, sans montrer mes dents, bien que ça aurait été plus vite si j'avais mordu d'un coup sec dans le poignet. Puis, quelques gouttes de mon sang se mirent à perler sur mon poignet. Je colla alors mon poignet à sa blessure puis attendu lui disant.

«  Je vais nettoyer ce sang... Ce liquide carmin fait tache sur votre corps... Royal.. »


Je faisais juste diversion, espérant qu'elle pense que mon geste soit juste un geste médical pour prendre la tension ou autre. Pas qu'elle voit que mon sang est en train de réparer sa blessure. Car le sang des vampires a des vertus curative et légèrement aphrodisiaque mais elle, vu que ce n'est pas une absorption direct, elle ne devrait ressentir aucun effet. Je lui souris puis alors décolla mon poignet pour sortir de ma poche un mouchoir et essuyer le sang. Après cela, je sourit doucement lui annonçant que j'avais finit.
Je me recula un bref instant pour lui dire.

«  Voilà, bon, j'espère que votre blessure ne vous donne pas de fourmis dans les bras, auquel cas je me porte volontaire pour vous donner droit à un massage, ou tout autre action pouvant vous aider à vous sentir mieux. C'est le moins que je puisse faire pour pardonner mon intrusion mais surtout... la vandalisme accidentel dont j'ai fait preuve en brisant une vitre aux verres visiblement... De valeur. Préférez vous parler ou autre chose Princesse ? »


Je ne remarquais pas que mes canines plus acérées que d'autre ressortaient légèrement pouvant attirer l'attention...


Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 8 dimanche 08 janvier 2012, 15:51:08

Sans pouvoir se l’expliquer, elle trouvait cela assez glamour que le jeune homme retire avec sa bouche ses gants. Elle en frissonna, rougissant légèrement en retenant un sourire, en sentant sa bouche englober le bout de ses doigts, ses dents mordre le petit espace d’air entre la fin de son ongle, et celui de son gant, pour tirer dessus jusqu’à les retirer. La Princesse réalisa alors, comble du paradoxe, qu’elle s’amusait beaucoup, alors que, dans le château, les gardes devaient nerveusement s‘agiter.

« Merci », dit-elle en remuant ses doigts libérés de sa dentelle.

Elle n’avait pas conscience d’avoir offusqué le jeune homme en lui disant qu’il risquait la mort pour un fait qui semblait relativement anodin. Le système judiciaire de Sylvandell était très brutal, probablement l’un des plus impitoyables qui existe sur Terra. En somme, il n’était peut-être pas si étonnant que ça qu’elle ait aussi rapidement cherché à le sauver. Ce jeune homme ne semblait avoir rien de dangereux, même s’il était un brin mystérieux (ce qui n’était pas sans lui déplaire, toutefois). Il se mordilla alors, la surprenant, avant de s'approcher d'elle.

*Qu’est-ce qu’il fait ? songea-t-elle dans sa tête. Pourquoi est-ce qu’il se frotte contre moi ainsi ? C’est une forme de remerciement venant de sa contrée ?*

La jeune Princesse ne dit toutefois rien, surprise et interloquée. Il lui expliqua alors qu’il comptait la soigner, mais elle ne voyait rien pour la soigner. Était-il un magicien blanc ? Il restait collé près d’elle, et elle le vit se relever, utilisant un mouchoir pour sécher sa coupure. Est-ce ainsi qu’il comptait la soigner ? Elle n’avait pas du tout noté qu’il avait échangé quelques gouttes de son sang de vampire avec le sien, et que ce sang s’était mélangé au sien, se diluant, l’aidant à cicatriser plus rapidement. Elle nota donc, surprise, qu’elle ne saignait plus après qu’il ait frotté sa plaie avec son mouchoir, et ne put attribuer cela qu’à une espèce de mouchoir magique. Peut-être comprenait-il dans les fibres un produit spécial.

Elle fut tentée de le remercier quand il se mit à parler, et elle remarqua quelque chose de curieux dans ses lèvres, au niveau de la formation de ses dents. Deux dents jaillissaient, s’étirant par rapport aux autres, et elle fronça les sourcils, ne s’attendant pas à cela. Une malformation génétique ? Alice se rappela alors que les couvertures de son lit, tout comme les bris et les éclats de verre, ne comportaient aucune trace de sang, alors que Seishi avait été balancé par un dragon à toute allure, transperçant une fenêtre. Un humain normal aurait été coupé, aurait souffert, aurait peut-être même eu un os fracassé. Au lieu de cela, il n’avait rien, aucune douleur quelconque, et avait des dents proéminentes. Et… Est-ce qu’il ne l’avait pas mordu ?

Les sourcils d’Alice s’écarquillèrent alors de surprise, et elle se recula presque instinctivement, son cerveau établissant les bonnes connexions. La jeune Princesse comprit alors ce qu’il était vraiment.

« Vous… Vous êtes un vampire ! » s’exclama-t-elle, les yeux ronds.

Son cœur battit follement la chamade, et elle se mit à rougir, secouant la tête. Elle n’avait encore jamais vu de vampires, mais elle avait lu bien des choses sur eux, notamment sur leurs propriétés sanguines. En la mordant, il avait du mettre du sang dans son organisme, ce qui avait du faciliter les soins. Elle le regarda, et essaya de poursuivre rapidement.

« Ça explique comment vous avez fait pour vous retrouver sur la queue d’un dragon… Je… Je n’avais jamais vu de vampires auparavant, reprit-elle, sa surprise passée. Est-ce que vos dents vous font mal ? »

Une question qui pouvait paraître absurde, mais qui s’expliquait facilement. Avec des dents aussi pointues, Alice aurait bien du mal à les manœuvrer, et passerait son temps à se mordre toute seule avec elles. Le fait d’être avec un vampire n’était pas pour l’inquiéter terriblement. Encore une fois, s’il avait voulu lui faire du mal, il l’aurait déjà fait. Elle était juste… Surprise et curieuse.
« Modifié: dimanche 08 janvier 2012, 16:07:06 par Princesse Alice Korvander »

Jason / Joanna

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Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 9 dimanche 08 janvier 2012, 16:26:17

La demoiselle était soigné, je l'avais soigné de ma manière. Alors que d'autres auraient simplement pansé sa blessure, j'avais décidé d'offrir quelques gouttes de mon sang, celui-ci aux vertus curatives se diluant et fermant la blessure. Au passage, je n'avais même pas remarqué les miennes disparus depuis un moment, car passé par une vitre, même pour un vampire c'est impossible de ne pas se couper, mais ma capacité de régénération avait fait le travail ne laissant aucune trace. Je soupirais d'aise m'appliquant à la tâche pour ne pas trop lui montrer ce que je suis, après tout, je ne sais pas si elle a un pouvoir et si elle veux l'utiliser si elle découvre ce que je suis. Mais bon, le temps passait et le voile tomba malheureusement bien vite pour moi.
En effet, alors que parlais doucement, je voyais son regard se poser sur mes canines, visiblement, elles ne passaient pas inaperçus. Bien au contraire, elle les voyait bien comme il faut. Sans rien dire je la regardais dans les yeux, notant alors une pointe de peur, ou un sentiment proche de celui-ci. Je n'en faisais rien, las de ce genre de réaction, mais heureusement, elle n'était pas comme les autres. Les autres eux criaient puis fuyaient sans rien dire, tandis que elle, elle recula très doucement sans fuir pour autant. Une réaction... Semi comme les autres on va dire.  Elle s'exclama un air étonné me traitant donc de vampire. Je posa une main sur mon front las comme souvent puis lâcha un sourire.  Je la regardais puis répondit à ses questions.

«  Oui... Mais je préfère l'appellation « être de la nuit », c'est moins... Insultant que vampire. Vampire faisant un peu barbare non ? Trop brut comme dénomination. Enfin c'est mon point de vue. Vampire est réservé à ceux que l'on voit dans les films, les personnages référencés dans les livres pour enfants... Vous savez, un vampire n'est pas QUE un être avide de sang et de désire sexuel loin de là même...
Puis pour mes dents... Non... Elles ne me font point mal pouvant les rétracter, seul la soif de sang les fait pousser de manière visible, mais même sortit, elles ne me gêne pas. »


Je lui souris pour alors passer ma langue délicatement sur mes doigts, léchant quelques traces de son sang pour alors lui faire un clin d'oeil amusé. Les êtres de la nuit sont souvent trop collé aux images données par les humains. Je n'était point un buveur de sang sanguinaire loin de là, je lui souris et lui dit.

«  Vous avez un sang de goût... Délicieux. Royal même. La première fois que vous rencontrer un vampire... Laissez moi vous dire ce qu'il faut vraiment savoir... Car les livres ne restent que dans le fantastique, l'auteur ne donnant qu'une description venant de son imagination...
Un vrai vampire est avant tout un être séduisant, enfin il n'est pas forcément beau, je veux dire qu'il aime séduire, mais là encore, pas pour assouvir des désires sexuel, la vie n'est qu'un jeu pour lui... Par la suite vient l'envie de sang.. Je vous laisserais découvrir la suite par vous même... »


Je souriais doucement m'approchant encore plus pour la regarder dans les yeux et alors faire un pas me trouvant devant elle. Ma main vint alors caresser l'ancienne blessure disparue puis lui dire.

«  Votre peau est très douce.... Sachez que si je ne vous fait pas de mal, c'est parce que de un vous êtes une princesse, et de deux... Faire mal, oser casser ou ébrécher cette magnifique poupée de porcelaine que vous êtes serait un déshonneur total... N'ayez crainte, je ne ferais rien contre votre gré...Que voulez vous savoir d'autre ? »

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 10 lundi 09 janvier 2012, 00:27:18

Elle eut droit à un petit speech sur ce qu’était Seishi. Ce dernier lui parla de ne pas le comparer à l’image que les « livres pour enfants » ou les « films » donnaient. Alice ignorait totalement ce qu’était un « film ». Peut-être un genre littéraire à la mode dans un pays lointain ? Néanmoins, elle n’en fit pas la remarque, le laissant s’exprimer. A l’entendre, « vampire » était un terme péjoratif, blessant, offensant, réducteur. Les vampires n’étaient pas que des pervers buveurs de sang, renchérissait-il, sans vraiment lui dire ce qu’il fallait donc entendre par là. Alice ne voyait personnellement pas en quoi le terme de « vampire » était offensant. Sur Sylvandell, on appelait généralement les vampires de « foutues sangsues merdiques », en considérant, avec tout le raffinement propre au langage de la Cour royale, qu’il faudrait « les enculer avec leurs propres canines pointues ». « Vampire » était un terme normal, mais, après tout, les us et les coutumes de Sylvandell étaient particulières.

*Néanmoins, l’appeler ‘‘être de la nuit’’… Ça fait un peu pompeux…*

Il vanta les qualités de son sang, se rapprochant d’elle, vanta les qualités de séduction des vampires, tout en laissant entendre que goûter au sang d’Alice ne serait pas pour lui déplaire. Ressentant malgré elle une petite bouffée de fierté à l’idée de présenter un sang de si bonne qualité, elle sourit poliment, comprenant très bien, ou pensant très bien comprendre, la demande implicite du vampire. Elle enchaîna rapidement.

« Sur Sylvandell, je dispose de deux surnoms : ‘‘Petite poupée’’, pour exprimer mon côté potiche et inutile, ‘‘Joyau’’ pour exprimer toute ma beauté. »

Elle ne poussa pas plus loin l’analogie, se contentant d’un petit sourire mutin. Un détail terminologique, mais, puisqu’il l’avait repris là-dessus, elle estimait avoir tout à fait le droit d’en faire de même… Et puis… De quel droit se permettait-il de reprendre une Princesse, après tout é__è ?! Elle reprit assez rapidement, se rapprochant également de lui, ayant délicieusement conscience de jouer avec le feu.

« Si je vois vos canines, c’est donc parce que vous êtes… Assoiffé… Sachez que je ne suis pas une petite fille totalement idiote. Les contes de fées, aussi beaux soient-ils, ont tendance à simplifier la vie, à la simplifier de manière excessive. Des vampires, je sais qu’ils ne sont pas aussi terrifiants qu’on se plait à le dire. »

Elle le savait de la part des Commandeurs et autres hommes de son père. Tant qu’un vampire crevait quand on le décapitait, peu importait tout le folklore qui tournait autour, comme l’avait tout simplement résumé un Commandeur quand Alice lui avait demandé s’il avait déjà affronté des vampires. Alice ne s’effraierait pas si facilement. Elle vivait après tout dans un monde dangereux et hostile, un monde viril, de brutes. Elle reprit sur sa lancée.

« Quant à mon sang, il est normal qu’il vous assoiffe autant. C’est le sang légendaire des Korvander qui y bouillonne, le sang d’Erwan Korvander, ainsi que le sang du dragon d’Or, lorsque j’ai échangé mon sang avec le sien… Qu’un être tel que vous apprécie donc mon sang ne me surprend pas », avoua-t-elle, sans aucune fausse modestie.

Elle se rapprocha de lui, le fixant avec ses jolis yeux. Elle savait ce qu’il voulait, et cette idée l’excitait autant que l’angoissait. La Princesse réfléchit donc brièvement, avant de poursuivre.

« La seule chose que je désire savoir, c’est ce qui se passe quand on… Quand on… Enfin, quand vous… », poursuivit-elle, ne sachant pas trop quoi dire, désignant avec ses mains son cou.

Alice en rougit, et arrêta sa phrase, ne sachant plus quoi dire. Elle savait que ce n’était pas mortel, car un Commandeur y avait déjà goûté, comme il l’affirmait, sans vouloir en dire plus. Néanmoins, on pouvait probablement comprendre la nervosité de la Princesse. Elle était presque en train de suggérer Seishi de la mordre ! « Presque »… C’était même plutôt le cas, même si elle n’osait se l’avouer. Elle se demandait quelle sensation ça ferait, et se demanda si son engouement pour cet homme n’était pas le résultat du petit sang vampirique se trouvant dans ses veines.

Jason / Joanna

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Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 11 lundi 09 janvier 2012, 01:28:09

Je soupirais attendant de voir comment réagirait la demoiselle fac à tout ça. Le fait qu'elle ait eu l'audace de me faire comprendre qu'elle avait compris ce que j'étais me fit chaud au coeur, mais désormais, je devais savoir si elle allait être idiote au point de crier parce que j'étais un être de la nuit, ou si elle allait chercher à me comprendre, faire ce que peu osent faire. Je ne disais rien la regardant alors. Ses yeux s'illuminant doucement d'une lueur plaisante. Je l'écoutais alors parler d'une voix calme, extrêmement calme, comme quoi elle ne semblait pas intrigué par mon état ou autre. Ce qui me toucha. Elle me fit part d'une partie de son savoir me confiant la signification de plusieurs surnoms dont ont lui donne droit ce qui me fit rire doucement. Potiche et inutile n'étant guère des mots approprié pour une princesse, bien au contraire... Elle est tout l'inverse. M'enfin bref, le second mot me fit encore plus sourire celui-ci étant plus approprié déjà. Elle s'approcha par la suite, me faisant fac de façon déterminée, j'aimais son regard passionné et intéressé, pas remplit de haine injustifié ou autre Un regard normal. Je l'écoutais parler de nouveau celle-ci me faisant comprendre qu'elle avait compris que je voulais goûter son sang depuis tout à l'heure. Elle me fit part de l'origine du goût délicieux de son sang ce qui me mis l'eau d'avantage à la bouche, mais je restais zen ne disant rien. Ses yeux bleus me transperçaient d'une beauté incroyable, je fondais limite pour elle en cet instant me perdant dans cet océan de beauté. Puis alors ses paroles se firent étonnante à mes oreilles...

« La seule chose que je désire savoir, c’est ce qui se passe quand on… Quand on… Enfin, quand vous… »


Elle désignait l'endroit en question montrant sa jolie nuque. Soupirant d'aise je la regarda droit dans les yeux me léchant les lèvres m'approchant un peu plus l'air serein bien que les yeux devenus de véritables rubis. Je ne savais pas si mon sang faisait effet, mais elle n'était sous aucune emprise qu'elle qu'elles soient. Au pire elle peux être un brin excité, mais rien de plus. Je ne disais rien pour alors caresser sa joue tombant ma main vers sa nuque pour lui dire d'un ton nostalgique comme si j'imaginais la scène et lui faisais visionner.

«  D'abord.. Souvent l'agneau que vous êtes en cet instant se pétrifie en sentant le souffle glacé de l'être nocturne. Il se fait glacial, mais néanmoins, pas désagréable, le froid devenant chaleur indomptable. Votre esprit se vide lentement, attendant le moment où le loup face u derrière vous s'apprête à vous mordre, les secondes deviennent minutes... Le temps se décuplant. Quand on est consentant du moins. Victime, le temps passe à une vitesse folle sans que vous puissiez comprendre...  Après cela, vous sentez les douces lames se poser sur votre peau et appuyer, puis vint le moment fatidique, celui où les lames aiguisées comme des lames de rasoir vous transpercent, mais rassurez vous, d'après des points de vus, cela n'est pas douloureux, bien au contraire, cela est soit disant jouissif... Les minutes deviennent éternité, le sang se perd doucement pour aller dans la gorge étrangère puis après.. Le loup se retire pour souvent soigner l'agneau s'il est gouteux, car après tout... Si on vous compare à une sucrerie, on ne la dévore pas bien au contraire, on la préserve pour … Savourer encore et encore... Jusqu'à ce que vienne un pacte de sang... Ou alors un désire de transformation.. Mais là on appel aux sentiments... »

Je me recula doucement pour la fixer dans ses yeux et alors lui faire un clin d'oeil lui caressant la jugulaire. Mon index faisant des mouvements de haut en bas sur sa nuque, désirant qu'elle soulève son visage pour me donner droit à une belle vue.

«  Pourquoi vouloir savoir ça ? Désirez vous... Tenter le diable ? Sachez que si je vous mord, je ne dit pas que vous êtes faible, mais à mes risques et périls, je resterais près de vous pour voir comment vous vous portez... Ah et au passage.. Une morsure ne veux pas dire transformation obligatoire... C'est une autre histoire ça.. Comme le pacte de sang. »

Je lui souris pour alors me laisser hypnotiser par son regard. M'avançant pour être presque collé à elle.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 12 lundi 09 janvier 2012, 21:47:42

Un loup… A l’entendre, un vampire, ou un être de nuit, tenait du loup, et elle de l’agneau. L’analogie la fit brièvement sourire. Elle était donc un agneau au milieu d’un peuple de dragons, destinée à les contrôler… On imaginait déjà mal une brebis commander une meute de loups, alors un troupeau de dragons… Car les Commandeurs ne se comparaient pas à n’importe quel fauve, mais bien à des dragons fondant sur leurs proies. Elle l’écouta parler, décrire le fait d’être mordu, sans pour autant vraiment le décrire, parlant de choses et d’autres, mais de rien ce qui ne l’intéressait vraiment, sauf pour quelques détails.

« Rassurez-vous, d'après des points de vus, cela n'est pas douloureux, bien au contraire, cela est soit disant jouissif... »

L’image la fit sourire, et il promena ensuite ses doigts sur son cou, à l’emplacement fétiche d’une morsure, et, pour mieux le titiller, elle pencha un peu sa tête, exposant son cou, avec sa veine qui battait. Sentait-il à quel point elle était excitée ? A quel point son sang devait follement circuler dans son corps ? Est-ce que ça ne la rendait pas encore plus appétissante ? Il lui demanda quelles étaient ses motivations, tout en l’assurant qu’elle ne deviendrait pas un vampire, ce qu’elle savait déjà, et elle s’empressa de lui répondre.

« L’un des Commandeurs a déjà parlé des vampires, expliqua-t-elle. Une maison de charme tenue par des vampires dans une grande ville, où les vampires sont payées avec des pièces d’or et des pièces de sang, et il affirmait que les morsures étaient loin d‘être désagréables, bien au contraire. »

Elle l’avait entendu à la table de Père, alors qu’elle mangeait une énorme cuisse de poulet, et que des Commandeurs, revenus à Sylvandell, palabraient entre eux sur leurs voyages. La conversation, qu’elle avait surpris, lui était restée en tête. Elle se rapprocha un peu plus du vampire, le bout de ses deux seins galbés frottant contre sa chemise. Elle parla alors sur un ton un peu plus bas.

« Quant à ce que je veux… Appelez cela de la curiosité » fit-elle claquer dans le creux de son oreille, avant de délicatement s’écarter.

La Princesse s’écarta un peu, avant de croiser les bras en le regardant. Cessant de jouer à ce petit jeu de séduction, elle reprit un air un peu plus princier, retrouvant ses contenances.

« S’il y a une chose que j’apprécie, c’est la franchise. Je ne pense pas que votre présence ici soit un pur hasard, même si je pense que vous avez joué de malchance… Ou pas, selon les points de vues. Quoiqu’il en soit, je ne suis pas totalement dupe. Vos dents bien pointues ne mentent pas, et je vois dans vos yeux un désir fou. Mon sang vous fait envie, et, même si j’appelle ma garde, le temps qu’elle arrive, vous aurez amplement l’occasion de vous abreuver de mon sang, et, sous l’effet conjugué de la peur et de l’excitation, à supposer qu’un vampire puisse avoir peur, de me trancher une veine, ce qui me tuera. Nous voilà dans une fâcheuse impasse », résuma-t-elle.

Bras croisés, elle laissa plusieurs secondes s’écouler, réunissant ses pensées, avant de poursuivre.

« Mon sang vous fait envie, et, si c’est ce qu’on dit de votre espèce est généralement inexact, variant entre les légendes, les conteurs s’accordent généralement pour considérer que votre soif de sang est inextinguible. Il est donc dans notre intérêt commun de vous laisser boire à ma gorge. »

De plus, même si elle n’osait pas se l’avouer, elle trouvait aussi excitant que dangereux. Elle se doutait bien du déroulement de la chose, de la minutie que cela suscitait. Seishi allait titiller sa veine pour absorber son sang, et deux risques majeurs se présentaient : soit qu’il aille trop loin en perçant la veine, ce qui reviendrait à provoquer une hémorragie interne relativement mortelle, soit qu’il absorbe tout son sang. Deux risques majeurs, mortels, mais n’est-ce pas ça qui rendait précisément la chose attirante ? Alice était une Korvander, et ce n’était que face à la mort qu’un Korvander devait savourer et déguster la vie.

« Dites-le », conclue-t-elle, tout simplement.

Jason / Joanna

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Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 13 mardi 10 janvier 2012, 01:55:38

Je parlais d'une voix tentante, puis alors que j'avais finit, je la vis sourire ses lèvres s'étirant royalement. J'aimais ça venant de sa part, elle n'était pas dégoûté par mon récit, je dirais même le contraire. Avait-elle envie ? Je sentais son sang bouillonner de curiosité. Elle voulait ça, je le sentais. Et moi, ça m'excitais plus que tout... Elle parla de sa voix d'or d'un lieux où vampires sont payé par des pièces de sang, ce qui m'intrigua mais bon, je la laissais dire moi même ne savant pas si je devais croire ou non, mais si un commandeur l'a dit...  Elle parlait, pour alors s'approcher, sa poitrine assez opulente caressant ma chemise, amusé par tout ça, je souriais tendrement avant de la sentir se reculer, mon bras hésitant à la retenir. Mais passons, elle me dit des mots plus intéressants qu'autre chose. Elle me demandais indirectement de la mordre cela ayant un intérêt commun, elle d'assouvir sa soif de savoir, moi ma soif de sang. Je rigola doucement pour alors plonger mon regard dans le sien puis alors lui dire doucement.

«  Il semblerait que vous soyez encore une jeune princesse, ce qui vous donne droit à une attirance sans égal, mais aussi une envie de savoir plus que... Grande. Sachez que vos mots sont justes... Votre sang me donne envie et on a tout deux à y gagner alors je vais accéder à votre requête... Comment résister à une si belle rose... »


Je m'avançais doucement pour alors placer ma main sur sa nuque. Caressant celle-ci du bout de mes doigts fins. J'aimais le contact, cela se sentais. Je vins alors retirer quelque uns de ses cheveux pour alors poster mon visage à ce niveau là pour respirer son odeur. Je respirais grandement pour absorber chaque effluves de parfum. Elle sentait si bon, sans prévenir, voulant garder un peu de plaisir, je la fit basculer doucement sur le lit puis alors me mis au dessus de son corps sans l'écraser, ma présence se faisant presque inexistante. Je souriais tendrement pour alors passer ma main sur sa joue et lui susurer.

«  Excusez moi de prendre ce genre de position ambigüe, mais là, c'est dans votre intérêt, pour pouvoir éviter toute chute dramatique après avoir bu de votre nectar... Mais sachez que par la suite ,si vous désirez que je me lève de votre corps, il n'y a aucun soucis... Mais le contraire est tout aussi possible... Sans vouloir faire d'avances douteuses... »


Je soupira pour alors caresser malgré tout son ventre passant une de mes mains sous sa robe pour monter directement à son ventre, sans aller par la case entre jambe ou poitrine. Je voulais la détendre au maximum avant de faire ce que j'allais faire... Ma langue vint alors lécher une partie précise de son cou, puis après cela, j'ouvris la gueule mes dents bien sorties pour alors faire sentir mon souffle sur la partie humidifié pour faciliter la morsure, voilà le secret de la douleur inexistante. J'enfonça alors mes crocs dans sa chaire brûlante sentant un explosion de plaisir en moi. Une envie enfin rassasié ou du moins, en train d'être rassasié. Sans un mot, je buvais son sang avec plaisir, puis le temps passait, ma main continuant à donner droit à une douce attention envers la demoiselle. Je me retira au bout d'une bonne minute ayant parrue heure, puis je lui souris léchant la plaie. Je voyais deux trous dans sa nuque puis soupira d'aise. Pour alors regarder ses yeux, espérant qu'elle s'en soit remise. Je vint alors lui murmurer.

«  Qu'en pensez vous ? Encore ? »


Je voulais la tenter non pas de se donner à moi, mais voir à quel point elle avait aimé. Si elle avait aimé.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : Vampire, vous avez dit vampire ? [Iruka Seishi]

Réponse 14 mardi 10 janvier 2012, 12:05:45

Était-elle folle, au point de vouloir inviter un vampire à la mordre ? A lui prendre son sang ? Il fallait croire que oui, et, pourtant, alors que ce dernier s’approchait d’elle, la poussait sur le lit, elle était écrasée par l’envie de voir ce qu’on ressentait, tandis qu’une petite voix, presque un murmure, tentait vainement de l’encourager à appeler les gardes, ou à tenter de fuir. Mais les Korvander ne fuyaient pas devant le risque ; son père s’était toujours efforcé de le lui apprendre. Elle ne devait donc pas fuir face à l’adversité.

Qu’il la désigne comme  ‘‘semblant’’ être une « jeune princesse » amusa un peu Alice ; ressemblait-elle à une vieille peau ? Elle n’était pas dénuée d’humilité sur certains domaines, mais la Princesse savait reconnaître ses qualités, et, si les Dieux avaient estimé juste de ne pas lui donner un corps similaire à celui de Tywill, ils l’avaient affublé d’un corps gracieux et élégant, ce qui était à la fois sa bénédiction et son malheur. Le vampire continuait à parler, mais ses paroles sonnaient dans le vent ; Alice le regardait, n’attendant qu’à le voir agir. Patiemment, elle le laissa donc palabrer, jusqu’à ce qu’elle sente ses dents s’approcher de son cou. Immédiatement, elle sentit l’excitation croître, et eut, pendant de brèves secondes, l’envie fugace de tout arrêter, alors qu’elle sentait son souffle sur son cou, en oubliant presque qu’il avait posé une main sur son ventre. Peut-être que cette main était une méthode de relaxation, ou une manière de répandre de façon plus efficace le sang de la Princesse.

Elle sentait son souffle sur son cou, et sursauta alors légèrement en sentant les dents s’enfoncer dans sa chair.

« Hnnn… » gémit-elle.

Ses mains étaient serrées sur les draps du lit, et elle ferma les yeux, les joues rouges, s’attendant à souffrir atrocement… Alors qu’aucune douleur ne vint, bizarrement. Yeux fermés, le corps tremblant de peur, elle réalisa, au bout de plusieurs secondes, que ce qu’elle ressentait était une sensation assez particulière. Elle ne souffrait pas, ou, du moins, pas autant qu’elle le craignait. La morsure, en soi, avait été un peu douloureuse. Même s’il avait soufflé sur sa peau, en plantant ses dents dans sa peau, elle avait tout de même eu un peu de douleur, mais, quand elle sentit le sang filer dans la bouche du vampire, Alice se mit à délicieusement soupirer.

Elle n’était pas particulièrement excitée, pas comme si on l’embrassait, ou caressait ses parties intimes. La morsure lui procurait une sensation différente, de relâchement. Elle se sentait s’abandonner, partir ailleurs, et continuait à poser ses mains sur les draps, fermant les yeux, se sentant disparaître avec plaisir, voler vers le ciel. Comme c’était agréable ! Elle soupira, mais la minute s’écoula bien trop rapidement. Les dents du vampire se retirèrent, et elle rouvrit les yeux, électrique.

Sa plaie ne saignait pas énormément, ce qui était bizarre. Elle leva une main, et toucha les deux trous avec ses doigts pendant plusieurs secondes, ne sachant pas trop quoi dire, ni quoi penser. Tout son corps tremblait de désir, et elle réalisa que ses seins avaient durci.

« Je… répondit-elle sur un ton affaibli. C’est… C’est relaxant et, et… Agréable…, murmura-t-elle faiblement, avant de se mordiller les lèvres, pour reprendre. Mais… Est-ce que ce ne serait pas dangereux de me prendre plus de sang ? » avança-t-elle.

La Princesse baissa les yeux en rougissant faiblement, remuant presque inconsciemment les jambes, frottant l’intérieur de ses cuisses. Dans sa petite tête, elle désirait encore ressentir cette si agréable sensation de bien-être, mais avait peur de perdre trop de sang. Comment savoir quelle quantité le vampire avait pris lors de la première morsure ? Elle ne tenait pas non plus à tomber dans le coma !


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