L’elfe se contenta d’écouter doucement la jeune femme, elle se contenta de sourire avant de lui caresser doucement la tête. Elle disait cela pour l’instant, mais tôt ou tard, la jeune femme aurait besoin de sortir du harem, de retourner sur les routes. C’était certain. D’ailleurs, il était probable qu’elle ne reste ici, qu’une année, peut être cinq au grand maximum. Mais, elle se contenta de le penser, ne disant rien d’autre. Elle n’avait jamais retenue personne, et ce ne serait pas aujourd’hui que cela commencerait. Lorsque la lycante s’estimera prête, elle partira.
- Tu sais, tu dis cela pour l’instant. Mais n’oublie jamais que tu seras libre de t’en aller quand tu le souhaite. Ta vie, ta vie n’appartient qu’à toi.
La suite ne tira qu’une grimace à la jeune femme. Cela ne l’étonna pas vraiment, il était possible que la louve soit latente dès le début dans la jeune femme, mais qu’elle se manifeste pour la protéger. C’était sans doute difficile à croire, mais cette soit disant partie mauvaise n’était en réalité pas si monstrueuse que cela. Mais elle n’en dirait rien. Il serait malvenue de dire cela.
-Je vois, tu sais, moi j’ai était bannis de mon peuple, j’ai était renié par mes propres parents. C’est pour cela que j’ai créé cet endroit. Parce que je sais ce que la solitude peut entrainer. Je sais, ce que cela fait de devoir être seule. Alors oui, je ne suis pas blanche. Mais je ne m’en cache pas. Tu n’es pas pire que moi ma belle. La seule différence, c’est que toi pour survivre tu n’as pas eut le choix. La bête se serait reveillé, un moment ou un autre. Elle à juste agit à ce moment parce que tu étais plus fragile.
Elle lui embrassa doucement la joue, lui caressant le visage comme elle l’aurait fait avec une petite fille. C’était en réalité cela, la lycante était encore jeune. Mais elle voulait en finir sur une note de légèreté. Elle lui dit donc doucement.
-Tu dis cela maintenant pour mes amantes, mais je pense que tu auras quelques surprises si je te dis par exemple, qu’il y a une vampire. Ou Bien, une centauresse, ou encore une femme lézarde. Tu penses être un monstre, mais tu n’es pas la seule à avoir souffert de ta différence et moi, je vous vois comme des amies, pas comme des monstres…