La ville, cet endroit fourmillait de personne dont la disparition ne gênerait personne ! C’était une véritable réserve de chasse pour lui, quitte à piocher dans la masse. Une ou deux personnes par ci par là….cela ne faisait pas de mal ! Et on trouvai rarement les plus belles et les plus douces des jeunes humaines ailleurs que dans cette grande ville. Bref c’était comme le coffre de picsou pour un cupide, un paradis du vice !
Ici, le vampire avait un jeu bien particulier, il s’amusait à jouer de ses sorts pour se rendre assez charismatique pour presque forcer l’attention de ses interlocuteurs. IUn charme bien pratique. Il en devant tellement charismatique que certains pères de famille lui avait céder leur s filles pour qu’il leur enseigne les joies de la servitude, et ce, à titre gratuit. L’avantage de les choisir jeunes, c’est qu’il avait le temps de les formater ainsi mentalement. Une fois qu’elles atteignaient l’âge de vente qu’il s’imposait, environ seize ans, il les brisait corporellement ou les faisait briser, recréait l’hymen par magie métamorphique et vendait les femmes comme vierges. Les esclaves masculins servaient plus pour les arènes où il les vendait à prix d’or pour qu’ils se fassent mettre en pièce par un quelconque monstre pour l’amusement du public.
Il « bichonnait » tellement les esclaves qu’il n’en produisait qu’une soixantaine par an, mais c’était de la super qualité et il gagnait plus que ceux qui en vendaient plusieurs centaines par ans.
Le temps était frais par ce jour d’automne. Cela n’avait aucune incidence sur lord Eckart, il aurait pu se plonger nu dans un lac de montagne sans ressentir à quel point il était froid. : c’était pratique tout de même le vampirisme ! Vêtu d’une tenue de velours d’un vert très siombre, presque noir, rehaussé avec du fil d’argent et d’émeraudes, comme quoi les affaires marchaient bien, très bin même, trop bien sans doute pour la concurrence.
Le soleil était levé depuis un bon moment puisqu’il approchait lentement mais surement de son zénith. N’appréciant pas la forte chaleur, et le soleil était d’une influence néfaste sur sa santé. Il avait tendance à fumer, les pores de la peau se désagrégeant lentement. Oh, il ne pouvait pas en mourir, mais en être sévèrement blessé, oui, ça c’était certain. Aussi, c’était dans une sorte de petit carrosse, sans blason pour une question de discrétion, qu’il se déplaçait, il en avait les moyens. Mais quelque chose attira son regard. Une magnifique jeune femme, blonde. Qui semblait seule. Elle, il donna un léger coup de canne à pommeau sur le toit et le cocher fit s’arrêter l’attelage. Il en descendit, déployant une ombrelle pour le cacher du soleil et s’approcha de la jeune femme. Oui, plus il s’approchait, plus il se disait qu’elle ferait une victime de choix et une potentielle esclave qui vaudrait physiquement du moins, son poids en or. Et encore une fois, il allait tenter les résultats de ses compétences magiques quand à son sort de charme.
« Une âme seule dans une ville bourdonnante d’activité…chercheriez vous un sens du miraculeux dans votre morne existence, milady ? Car à n’e pas douter tel est votre rang. »
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Flagornerie, gentillesse et autres douceurs aussi sucrées que le miel, voila les beautés dont il était capable. La manipulation passait par là très régulièrement, et tout l’art de briser une victime se faisait dans un délicat mélange entre ça, l’humiliation, et la violence. Une bonne esclave devait savoir faire ce qu’on voulait avant même qu’on n’éprouve la nécessité d’ordonner. Et c’était cette qualité qui faisait la renommer de sa marchandise, et accessoirement sa fortune déjà colossale.