Divergence d'opinion [PV: Aloysia & Sofia]

Ma patience est grande, mais quand on me brusque trop, là je perds mon sang froid; j’avais même pu sentir la molaire se déchausser de son emplacement sous mon poing alors que l’homme tombait au sol, crachant du sang.

Est-ce que tu as compris maintenant? NON, je ne vends pas mes esclaves maintenant, je ne suis pas encore ouvert. Maintenant attend comme un bon garçon avec les autres.

Puis je recommençai à faire les cent pas. Je pouvais comprendre cet énergumène de s’impatienter, voilà bien quinze minutes que j’étais censé être ouvert, mais j’attendais avec impatience ma nouvelle esclave, celle qui m’avait été promise par mes chasseurs alors qu’ils étaient revenus d’un long voyage. Je n’avais même pas pu la voir… Cependant, je savais qu’elle allait être le centre de l’attention; on m’avait informé que c’était une princesse.

Ahh! Les voilà!

On ne les voyait pas, mais on pouvait aisément entendre le bruit si caractéristique des cliquetis des chaînes. Tournant le coin d’une série de bâtiments, ils arrivèrent à ma hauteur, deux hommes à l’avant, tenant les chaînes de la jeune femme, et deux autres à l’arrière, pour s’assurer que personne n’oserait toucher, et ainsi salir, mon bien. Une fois devant moi, les hommes s’éloignèrent l’un de l’autre afin de me laisser tout le loisir d’inspecter la nouvelle venue.

Vous êtes en retard. Les clients s’impatientent.

Entourant son menton de ma main gauche, je fis pivoter sa tête dans presque toutes les directions, histoire de vérifier sous toutes ses coutures qu’elle n’ait eut aucune trace de violence ou d’agression quelconque. Elle ne semblait rien avoir, elle n’avait même pas passé assez de temps dans mes cachots pour avoir une quelconque marque ou saleté, elle était encore de la beauté des princesses, mais ayant quand même cette mine basse. Baissant les yeux sur le reste du corps, je ne pus m’empêcher de voir le tatouage de cœur qu’elle avait sur le sein gauche.

Tiens comme c’est mignon… Ça va peut-être me permettre de te vendre plus cher. On m’a dit que tu étais vierge, c’est vrai? Au fait, va avec les autres esclaves.

Une fois la jeune femme en place avec les autres esclaves je pus finalement commencer à faire des affaires, et tout le monde trouvait son compte, même celui à la dent en moins. Cependant, plus le temps allait, et moins j’avais d’offre pour la princesse. Oui, elle attirait l’œil, mais les acheteurs potentiels trouvaient que mon prix était beaucoup trop élevé ou qu’ils n’avaient pas les moyens de se payer ce luxe. Balivernes, mon prix était bon, considérant le fait que c’était une princesse vierge fraîchement capturée, possédant même un petit tatouage.

Puis, soudain, alors que j’avais perdu espoir de la vendre aujourd’hui, une terranide, vraisemblablement une neko, semblait s’intéresser à la princesse.

Bonsoir toi. Tu as envie de te procurer une belle princesse vierge? 50 000 pièces d’or et elle est à toi. Contrairement à plusieurs autres marchands, je ne suis pas un charlatan, je ne vends que des produits de première qualité, d’où le prix élevé.

Aloysia était fatiguée, lassée... On la promenait comme un animal. Sa nuit au cachot avait été jusqu'aujoud'hui sa nuit la plus dure et la plus horrible de son existence. Elle n'avait dormis que deux heure tout au plus. Puis on était venue la chercher de beau matin pour la préparer. Elle savait ce qu'ils attendaient d'elle. On l'avait coiffé, maquillé, parfumé, habillé, apprêté, d'où le retard. Elle était belle, trop belle, constata-t-elle avec amertume dans le miroir. Elle aurait bien tenté de se défiguré pour être laide et qu'aucune personne ne veuille d'elle mais c'était au-dessus de ses forces.

C'est sur ces pensées que quatres hommes arrivèrent. Ils lui passérent les chaînes. Deux se mirent à l'avant, deux à l'arrière. Ils la traitaient comme de la marchandise et ces chaînes rappelait celle utilisé pour un animal, un animal sauvage. Aloysia sourit tristement. Elle suivit les chasseur jusqu'à la place public. Elle gardait les yeux rivé aux sol. Elle ne voulait pas voir les regards remplit de convoitise se poser sur elle.

Tout à coup ils s'arrêtèrent. La princesse releva la tête et croisa le regard du marchand. Elle rebaissa la tête, ne supportant pas de voir celui qui allait la vendre. L'homme fit des reproches à ses quatre geôliers. Elle pensa que les princesse se faisait toujours attendre et elle esquissa un pâle sourire Il prit ensuite son menton d'une main pour l'éxaminer sous toute les coutures. Elle serra des dents. Aucun homme ne devait ainsi touché une princesse. Mais malgré la situation, elle pensa qu'il avait la main douce. Il fit une remarque sur son tatouage puis la questionna sur sa virginité et elle leva les yeux. Cela ne le regardait aucunement. Elle le fixa de ses yeux bleus, la tête haute comme elle l'aurait fait devant un de ses sujets et sans répondre à sa question alla près des autres esclaves d'un pas déterminé.

La journée passait et personne ne l'achetait. Tant mieux pour elle. Elle pensait qu'elle n'avait pas de prix mais ces hommes avaient l'air de penser le contraire. Seul un riche pourrait l'acheter. Surtout qu'elle ne s'avait rien faire à par gouverner. Mais une Neko s'approcha du marchand d'esclave. Il commença son énième discours qu'elle connaissait par cœur. Elle mima ses gestes et et ses paroles. Il était de dos, il ne pouvait donc pas la voir et puis il fallait bien passé le temps.

Sofia était revenu sur terra pour certaine affaire la concernant,   une fois celle-ci réglées, la créature estima qu’il lui restait assez de temps pour pouvoir faire un peu de commerce.  Elle avait quelques fournitures à acheter et Nexus était le meilleur endroit pour trouver les marchandises qu’elle convoitait.  Elle se rendit ainsi au marché de la grande ville de Terra,  se dirigeant directement vers les stands qui l’intéressait.   Vous l’avez sans doute compris, ce n’était pas des légumes ou bien des fringues que la kitsune était venue rechercher, mais bel et bien des esclaves.  Effectivement, cela faisait déjà plusieurs jours que celle-ci n’avait put avoir un contrat faute de temps,  il faut dire que la formation de ses apprenties étaient  malheureusement trop lente à son gout,  à cela venait s’ajouter de nombreuses corvées  et pour finir la recherche des portails pour passer de La Terra à la Terre.  Voila pourquoi elle avait besoin de main d’œuvre pas trop cher et dévouée.

Elle arpenta donc les différents étales du Nexus,  elle élimina les hommes directement. Il y en avait déjà trop  sous son toit.  Voila pourquoi elle ne jetait un œil que sur  les demoiselles.   Et elle devait le dire, elle était sacrément déçus,  elle n’avait pas eut ce coups de cœur. D’ailleurs à plus bien y regarder la majorité d’entre elle semblait être content de leurs choix, n’attendant qu’une chose, qu’un male les prenne.   Elles devaient sans doutes être sous aphrodisiaque,  ou bien parfaitement dressées pour cela.  Ainsi, elle devait se rabattre sur les vierges,  mais la encore, il n’y avait rien de bien intéressant.  Enfin jusqu'à quelques secondes.  Effectivement,  elle avait enfin trouvé une esclave capable de l’intéresser,  jeune,  fière,  et encore vierge.  Un lot rare au final.  Elle se dirigea naturellement vers elle, l’observant tranquillement, jusqu'à ce que le marchand vienne l’accoster.  Elle aurait voulu lui trancher la gorge. Mais il ne valait mieux pas,  car elle connaissait cet homme de réputation.  Un avocat,   un des meilleurs de ce siècle, gagnant chaqu’un de ses procès de façon assez incroyable,  toutefois sa réputation  était régulièrement tachée de scandale sexuel,  même s’il en ressortait blanchie…    Ainsi, elle avait trouvé quelqu’un avec qui il ne fallait sans doute pas trop jouer à la maligne,  pourquoi ? Mais parce que justement, cet homme était comme elle… Capable de tout.
Ainsi, même si son ma jolie était de trop, elle joua le jeu. Se contentant de lui répondre normalement.


-Oui,  elle est mignonne, j’en convins. Mais  j’aimerais savoir si elle est bien dressée.  Après tout, vu ce que vous en demandez, elle doit au moins être capable de faire la totalité des taches ménagères et bien plus encore.   J’espère aussi qu’elle est capable de faire plaisir.  Une dernière chose,  j’aimerais enfin avoir ses papiers.  Voyez-vous,  même si mon maitre est riche, je ne peux me permettre de lui acheter n’importe quoi.   Une fois que ceci sera fait, nous discuterons ensemble du prix.


Effectivement, Sofia avait menti dans le sens ou celle-ci  n’avait pas de maitre, toutefois elle avait bien joué son coup.  Une princesse vierge n’aurait aucune connaissance dans le domaine des plaisirs intimes ni dans celui des taches ménagères, elle pourrait ainsi demander une bonne petite réduction.  Fini les prix astronomique bien qu’elle en avait les moyen, et bonjour les économies,  et surtout la jolie petite esclave qui lui faisait tant envie.

Ces putains de papiers… Les rares lois qu’il y avait à Nexus étaient indéniables, indiscutable, bref, qu’on ne peut passer outre mesure, et l’une d’entre elles était cette histoire de papiers. Qu’est-ce que c’était au juste? Une sorte de formulaire que devaient remplir les chasseurs d’esclaves concernant leur nouvelle capture. Ça dit à celui qui le lit la provenance de l’esclave en question, la manière dont ils ont été capturés, son âge, le sexe, la description physique ainsi que l’endommagement que les chasseur ont commis à l’égard du bien en question. Nous, marchands d’esclaves, sommes obligés de pouvoir procurer à toute personne qui nous le demande lesdits papiers. Cependant, comme quatre-vingt pourcent de la population ne sait pas lire, et que dix-neuf pourcent se foutent totalement d’où provient le bien vendu, presque personne ne nous demande les formulaires. Mais, il arrive, rarement, qu’une personne nous le demande.

Claquant des doigts, j’attrapai le manifeste des mains d’un chasseur qui me le tendait, pour le remettre à la jeune femme. Ne voulant pas me retrouver avec l’impitoyable courroux du Roi, je me pliais à cette loi, tandis que d’un autre côté, je pouvais faire de l’argent sur le dos de toute la société, alors qu’il fermait les yeux sur mes disciples et la chapelle sombre.

Écoutez, quand on parle de drogues, il y a une mer de différence entre de la pure, et celle coupée avec d’autres cochonneries, c’est exactement le même principe avec les esclaves. Je ne passerai pas par quatre chemin; Non, elle n’est pas domptée, mais c’est justement pour ça que je demandes si cher, elle est pure, n’a pas été brisée, pour que le propriétaire la dompte comme il le souhaite. Cependant, si vous trouvez mon prix trop élevé, je peux bien négocier avec vous.

Ce n’était pas vraiment mon genre de négocier, surtout quand je crois que mon prix est bon. Cependant, plus le temps avance et moins elle aura de la valeur, il valait mieux donc que je négocie un prix légèrement plus bas aujourd’hui que d’avoir un prix ridicule pour la même femme dans une semaine.

Donc, selon vous, combien cette femme vaut?

Aloysia retint son souffle quand le regard de la kitsune se posa sur elle. Elle était jolie mais son regard froid et dur lui donna de léger frisson le long de l'échine. Aucune douceur ne de dégageait de cette créature. La princesse ne savait pas si cette Neko était capable de sourire. Elle tendit l'oreille pour essayer de saisir ce qu'elle disait. Elle la trouvait mignonne et désirait savoir si elle était dressée. Un sentiment de haine s'insinua en elle, elle ne de rabaisserai pas et garderai toujours la tête haute dans n'importe quelle situation. Elle avait le sang bleu et ça personne ne pouvait le lui retirer. Vint ensuite les mots: taches ménagères. Elle sourit ironiquement, bien sûre qu'elle savait s'en occuper. Enfin...à sa façon. Elle avait juste à donner des ordres aux femmes qui s'occupaient de ces taches. Mais cela, la créature devait s'en douter. Mais un mot la fit retourner à la réalité: plaisir. Elle rosit en entendant cela. Elle était vierge et donc inexpérimenté. Elle n'avait embrasser qu'une seule fois... Voilà le seul contact qu'elle avait eu avec un homme. Mais là il s'agissait d'une femme... Elle tripota nerveusement son bracelait. Elle ne voulait pas devenir un jouet sexuel. Elle voulait avoir sa première fois avec celui qu'elle aimait. Ses yeux se remplirent de larmes. La Neko mentionna son maître. La princesse fut étonnée qu'une créature aussi fière est un maître.

Elle attendit la réponse du marchand qui vint après qu'il est remit ses papiers à la jeune femme. Il essayait de vendre Aloysia la plus chère possible mais il n'était pas contre marchandé. Il voulait se débarrasser au plus vite de sa présence. Aloysia fixa la jeune femme, retenant son souffle, attendant sa réponse. Elle ne voulait pas être vendue. Cela signifirai qu'elle serait alors une vrai esclave avec un maître. Une larme roula sur le coin de la joue qu'elle essuya rageusement. Elle ne voulait pas devenir une chose. Elle était un être vivant. Pas un objet dont on disposait à sa guise. Son sort reposait entre les mains de ces deux personnes et elle détestait cela. Serrant les dents et les poings, elle ravala ses larmes et releva la tête, fière de ses origines.

Sofia quand à elle observait du coin de l’œil sa futur propriété alors que le marchand était entrain de lui parler.  Elle observait ainsi chaqu’une de ses réactions, et analysait celles-ci en conséquences.  Elle en arriva à la conclusion suivante : Cette demoiselle était l’exemple typique de la noblesse pourrie et gâtée jusqu'à la moelle.  Le genre de peste qui se contente de donner des ordres, et qui agit uniquement par caprice,  le genre de peste qui jamais de sa vie n’a touché à un ballais ou a une éponge.  Toutefois, elle semblait avoir de la fierté à revendre, un bon point pour elle.  Elle n’était donc pas totalement soumise à son sort, et Sofia arriverait peut être à en faire quelques choses.

Elle contint un petit sourire lorsque le marchand parla de marchandage,  effectivement, lorsqu’un marchand d’esclave en arrivé la, c’était qu’il était totalement désespéré. Il devait avoir une seule envie, la vendre au plus vite pour ne plus avoir de problème.  Ainsi, elle pourrait sans doute demander une bonne réduction,  oui tout cela était bon pour elle, extrêmement bon d’ailleurs.  Ainsi, la jeune kitsune récupéra tranquillement les papiers de l’esclave avant de les lire attentivement.  Il y avait plusieurs fautes d’orthographe,  mais rien  ne semblait être frauduleux.  Dommage, sinon elle aurait put encore faire baisser les prix…  Bon, ce n’était pas tout cela, mais il fallait quand même observer la marchandise avant de l’acheter.  Après tout, il n’y avait rien qui prouvait que celle-ci était encore vierge, ou bien qu’elle n’ait pas de trace de coup.

Elle sourit donc au vendeur, avant de lui dire.

-   Avant de l’acheter je veux être sur qu’elle ait aucun vice.  Laissez-moi voir si tout corresponds au document.
Elle attendit donc qu’on libère la jeune demoiselle avant de commencer à pousser une analyse approfondie de son achat.  Elle  lui ouvrit délicatement la bouche pour voir s’il ne lui manquait pas des dents,  puis passa délicatement la main sur  son dos pour voir si celui-ci était marqué par des traces de coups.  Apparemment non,  elle ne pourrait donc pas jouer  cette carte la pour faire descendre le prix de cette gamine prétentieuse…  Il y avait par contre une odeur connue,  une odeur que cette demoiselle portée, c’était assez diffus mais son odorat de terranide était formel… Mais qu’elle était donc cette odeur…  Elle n’arrivait pas à la définir, ce qui était sacrément énervent…
Elle eut un flash.  Ce pouvait il que… non, elle n’avait pas,   et pourtant… Et pourtant.
Oui elle avait l’odeur si caractéristique des Terranides, cette odeur de sauvagerie, même si chez elle, elle était faible.  Un humain normal ne l’aurait sans doute jamais découvert, mais un autre terranide…  Elle sourit donc, pensant que cette princesse n’était en réalité qu’une Bâtarde entre L’Humain et le Terranide. Elle se tourna donc vers le marchand d’esclave avant de lui dire.


-J’ai une très mauvaise pour vous monsieur. Mais cette princesse n’est en réalité qu’une Batarde,  un mélange entre l’humain et le Térranide.  Ce qui diminue fortement sa valeur,  de plus je n’aime pas vraiment que l’on pense que je ne suis qu’une esclave sans cervelle, malgré le fait que j’ai un maitre.  Je vous propose donc un arrangement.  Je vous la prends dix milles pièces d’or. Et ce petit incident restera entre vous et moi.  Mon maitre n’en saura rien,  et vos clients non plus… A vous de voir,  mais sachez que si cette fille avait était une humaine, je serais sans doute monté à quarante mille. Après, nous pouvons faire appel à un magicien qui confirmera mes dire.  A vous de voir, faire un scandale. Ou bien s'arranger à l'amiable.

Elle avait un grand sourire attendant la réaction du marchand d’esclave qui venait d’être pris à son pauvre jeu.  On ne tente pas de rouler une kitsune…

Comment pouvait-elle savoir autant de chose, elle qui n’était rien d’autre qu’un simple pantin pour un homme qui préférais rester cloîtré chez lui au lieu d’aller chercher lui-même ses esclaves? Avait-elle cette capacité intellectuelle avant d’avoir un maître ou c’est celui-ci qui lui avait appris autant de choses afin qu’elle puisse lui servir de « bras droit »? Je n’en savais rien, tout ce que je pouvais constater, c’est qu’elle était très brillante, plus que la plupart des terranides ou encore humains que j’avais eut la malchance de rencontrer à Nexus.

Vérifiant tout du corps de la jeune esclave-princesse, elle n’avait rien trouvé, pas une seule égratignure, comme je l’avais dit. Je ne suis pas un menteur, sur Terra, et je n’en serai jamais un, la vérité sur ce plan, contrairement à la Terre, est beaucoup plus enrichissante que le mensonge.   Mais soudain, quelque chose changea dans son regard, comme si elle venait de trouver ce pourquoi elle cherchait.

‘’ Impossible’’ Me disais-je, ‘’ Elle est exactement comme décrit.’’

Revenant me voir, la neko m’annonça que le produit n’était pas aussi pur que ce que j’annonçais, que ce n’était pas une humaine, mais bien une bâtarde, un sang mêlé entre l’humain et le terranide et que par ce fait, elle n’offrait que 10 000 pièces d’or, plus la promesse de ne pas ébruiter l’affaire.

En réalité, je n’en avais aucune idée qu’elle était une bâtarde, je n’avais que survolé le document, mais nulle part j’avais vu une clause de bâtardise, d’ailleurs, lorsque je vis le mot ‘’ princesse ‘’ je savais, ou plutôt croyais, qu’il était évidemment exclue qu’elle soit d’origine terranide, et même à ce moment là je me disais que c’était incroyable. C’est pourquoi je repris violemment le document des mains de la neko avant de lui rire au visage.

Ton maître ne t’a pas bien appris à mentir, sale terranide! Tu croyais vraiment que ce serait si facile? Tu as de la chance que je sois de bonne humeur, car je t’aurais réduit à l’esclavage pour moins que ça! Retournes auprès de ton maître, et assume les conséquences de tes actes devant lui! Maintenant, nous fermons! 

Il ne fallut presque pas de temps avant que mon équipe ne déserte l’endroit, ayant fait le ménage alors qu’il ne restait qu’une seule esclave à vendre. Demain serait un meilleur jour, et qui sait, probablement qu’elle reviendrait en rampant, une trace de violence sur le visage, me supplier de la lui vendre pour 50 000.

Alors que mes hommes allaient attacher la jeune femme à la caravane, je les arrêtai et leur fit signe de la mettre à l’intérieur, il ne fallait quand même pas trop l’épuiser. Me retournant vers l’acheteuse potentielle, je lui dis :

Essaie de faire un scandale avec cette histoire ridicule, et je te retrouves, je te torture, et je vous tue, toi et ton maître.

Alors que j’entrai moi-même dans la caravane, je donnai les ordres à mes hommes, disant que nous nous dirigerions vers notre campement provisoire, où nous attendraient plusieurs hommes avec de nouvelles et nouveaux esclaves.

Durant la route qui nous menait au camp, tout avait été très calme. Seul le son du craquement du bois de la caravane alors que les chevaux la faisaient avancer à vive allure. Je réfléchissais;’’ est-ce vrai qu’elle est une bâtarde?’’ De toute façon, j’avais peu à perdre à lui demander. Recentrant mon attention sur l’esclave en face de moi, je me penchai vers l’avant, comme pour parler avec elle d’un secret.

Est-ce vrai? Est tu vraiment de descendance Terranide?

Aloysia vit la kitsune se rapprocher d'elle. Elle sentit une main lui ouvrir la bouche et elle n'opposa pas de résistance. Puis elle sentit une main sur son dos, ce qui la fit frissonner. Elle fixait la créature quand elle vit celle-ci la renifler, elle fronça les sourcils. Elle retourna auprès du marchand et lui annonça de but en blanc que c'était une bâtarde. Aloysia sentit la rage et la colère monté en elle lorsqu'elle entendit ce terme. Elle était une sang mêlé, pas une bâtarde ! Les bâtards, dans son village, n'étaient pas reconnu comme l'enfant du père et pou elle ce n'était pas le cas. Ses parents s'aimaient malgré leur différence de race. Elle ouvrit la bouche pour hurler ce qu'elle pensait de la kitsune mais le marchand la devança. Heureusement car sinon elle aurait eu le droit à une correction.

Après son discours des hommes vinrent pour l'attaché à la caravane. Heureusement pour elle, le marchand d'esclave leur demanda de la mettre dans la caravane. La princesse soupira de soulagement. Elle monta dans la caravane et attendit que son maître provisoire arrive. La porte s'ouvrit sur l'homme et Aloysia tourna la tête pour regarder le paysage défiler. Elle regardait par moment le marchand du coin de l'oeil. Elle se demandait pourquoi un homme comme lui avait finit marchand d'esclave car il dégageait beaucoup de charisme. La question de l'homme la sortit de ses pensées.

"Je suis bien une sang mêlée. Mon père est un neko et ma mère une humaine mais je suis à quatre-vingt dix pour cent humaine. Je n'ai pas hérité d'attribut animalier, juste de l'agilité et de la grâce des neko. Vous devez savoir que la mère est la descendante du plus célèbre roi de la Terre, monsieur... ? A moins que vous préfériez maître ?"
La dernière question avait été dit avec beaucoup d'ironie, ce qui n'échapperait pas au marchand, mais cela Aloysia s'en fichait.

La jeune kitsune jubilait,  oui encore une fois elle aurait raison,  elle  triompherait encore et toujours. Car dans les yeux du marchand, elle avait put voir une chose,   de la peur.  La peur de s’être fait avoir.  La suite par contre ne se passa pas comme elle le prévoyait,  bien cela ne serait qu’un léger contre temps.   Elle l’aurait cette esclave, et elle obtenait toujours ce qu’elle voulait.
Le fait que le marchand la traite de menteuse cependant ne la mit pas de très bon poil,  mais elle aurait bientôt sa revanche.   Oui,  d’ici peut de temps ce pauvre Marchand ce mordrait les doigts de ne pas avoir accepté son offre. 

Ainsi, lorqu’il donna l’ordre de  rentré, la jeune femme les suivit, tranquillement.  Il fallait dire que malheureusement pour eux, les traces qu’ils laissaient étaient extrêmement visibles. Ainsi, elle n’avait même pas à les rechercher pour  les suivre.  Oui, elle avait envie de voir la tête de cet humain quand cette pseudo princesse lui dirait que en réalité, elle n’était qu’une bâtarde.   A elle en aurait un sourire jusque là, oui ce serait vraiment une chose qu’elle avait envie de voir.  Ainsi, elle  s’était finalement incruster sur le toit d’une des caravanes.  Elle fut ainsi aux premières loges pour pouvoir entendre les aveux de cette gamine. Encore une fois, elle avait eut du flair, c’était le cas de le dire.  Oui,  on ne trompe jamais une Kistune.  Désormais ce pauvre bougre le saurait. C’était tellement drôle de voir sa tête se décomposer. Désormais, il le savait,  et il serait obliger d’en tenir compte en fixant son prix.  Sinon, ce serait une arnaque, et il pouvait risquer gros sur cela, voir même perdre sa licence d’esclavagiste.   Alors, prendrait-il le risque de perdre son si juteux commerce.   Mais d’un autre coté, personne ne voudrait d’une esclave bâtarde. Pourquoi, parce lorsqu’on achète un produit comme celui-ci,  et à ce prix la,  on veut ce qu’il y a de meilleur. Alors une esclave  n’étant formé à rien, et n’étant même pas une vrai Humaine…
 Elle avait diablement envie de sortir de sa cachette.  Au et si elle le faisait, après tout, pourquoi pas. Que risquait-elle, de finir en cage ?  Si c’était le cas, elle ne risquait que peut de chose : parce que ces cages, elle les connaissait,  elle en avait vendu des esclaves à des esclavagistes. Alors elle devait savoir quel était les faiblesses des prisons d’acier pour pouvoir contrer chaque éventualité.
Mais elle préférait agir dans l’ombre. Ce marchand, l’avait humilié, ainsi il n’aurait aucune pièce pour cette gamine, et elle aurait finalement son esclave.   C’était une juste revanche finalement.  Mais pour l’instant, elle devait attendre. Attendre que celui-ci quitte la pièce pour  que elle, elle puisse s’emparer de cette enfant.

C’était instinctif, ma main droite vint se placer sur le côté droit de mon visage, je fermai les deux yeux, puis je baissai légèrement la tête. Comment avais-je pu laisser une telle chose se produire? Je pensais déjà aux conséquences de cette inattention, je pouvais dire adieu aux privilèges que le Roy m’avait accordé, les terres que j’avais réussi à octroyer, mon permis, qui était dans notre famille depuis plusieurs génération, comment allais-je expliquer ça à mon père, et au sien, de mon échec si retentissant?

Le reste du voyage se fit sans un son de ma part, ni de celle de l’esclave. Les yeux regardant dans le vide, je cherchais désespérément une issue de secours, une solution pour pouvoir étouffer l’affaire. Évidemment, le fait de retourner voir la neko était hors de question, je n’allais certainement pas ramper devant une terranide, mais je ne pouvais pas la vendre, quelqu’un finirait par s’en rendre compte, surtout si elle le dit haut et fort… À ce moment là je serais cuit.

 La caravane s’arrêta soudainement. Les hommes descendirent chacun leur tour avant de se poster de part et d’autre de la porte de notre habitacle. Dès que j’eus sorti,  deux hommes entrèrent à l’intérieur avant d’enchaîner la damoiselle et de la traîner hors de la caravane, avant d’aller la mettre en cage. Restant debout, avec mes hommes en rang de chaque côté de ma personne, je regardai deux chasseurs.

Vous avez vu ses parents?

Euh… Non monsieur…

Sans crier gare, j’attrapai  ma dague finement sculptée et tranchai la gorge du menteur qui s’effondra sans un son. Toujours aussi calme, je pointai la lame sur le second chasseur.

La vérité maintenant?

Ou… oui Monsieur! Mais nous avons cru que personne ne s’en rendrait compte, étant donné qu’elle n’a aucun appendice animal!

Vous m’avez roulé, vous vous en rendez bien compte? Et ça mérite le pire des châtiments. Mais je n’ai pas le temps de jouer au bourreau, et ma lame a déjà trop de sang. Tuez-le.

Sans attendre, trois hommes se jetèrent sur lui avant de le poignarder. Me détournant, je pris le chemin de ma tente personnelle, essuyant le sang de ma dague, suivit par le chef de section.

Monsieur, que fait-on de l’esclave?

Une fois la nuit tombée, vous irez l’exécuter  dans la forêt. Arrangez vous pour que ça ait l’air d’un accident. La tragique fin d’une princesse au sang-mêlée; elle parvient à s’échapper de sa cage, à se tromper la vigilance de ses geôliers, et à fuir par la forêt, habitée par des créatures sauvages. Arrangez vous pour qu’ils soient attirés par l’odeur du sang. Sacrifiez un de vos hommes si nécessaire pour faire plus réaliste.

Une fois mes ordres donnés, je partis dans ma tente, essayer d’oublier cette mauvaise journée, qui ne serait plus qu’un mauvais souvenir dans quelques heures, ne me doutant absolument pas que la Neko allait s’en emparer…

Aloysia fut surprise que le marchand ne relève pas son ton ironique. Il paraissait angoissé et inquiet pour ces petites affaires. Mais cela ne regardait pas la princesse. Il n'allait quand même pas lui reprocher d'être une hybride ! Pour elle, elle valait tout les joyaux du monde mais cela ne paraissait pas être le cas. Aloysia soupira et tourna sa tête vers la fenêtre pour regarder le paysage. Elle n'ouvrit pas la bouche du trajet. Elle était fatiguée mais refusait de s'assoupir en présence d'un homme qui ne lui voulait pas que du bien. Le marchand resta étrangement silencieux. Elle aurait préféré l'entendre parler de ses projets futurs mais elle s'empêcha de poser des questions.

Puis ils firent enfin arriver. La caravane s'arrêta et le marchand descendit. Aloysia s'apprêtait à le suivre mais deux hommes rentrèrent avec des chaînes. Ah non ! Pas encore des chaîne ! Aloysia reculait devant ces hommes cherchant quelques chose pour échapper à ces gardiens. Malheureusement ceci furent rapide et elle fut enchainer et trainer de force jusqu'à une cage. Aloysia commença à se débattre ne voulant absolument pas aller là dedans. Les deux hommes la poussèrent sans ménagement. Ils refermèrent la cage et une idée germât dans la tête de la princesse. Elle avait une solution ! Ses parents ferait tout pour la récupérer, et ils pouvait aller jusqu'à trente milles pièces d'or, elle le savait. C'était toujours mieux que les dix milles proposé par la kitsune. Elle héla des geôliers.

" Attendez !!! Amenez moi à votre maître ! J'ai une proposition à lui faire ! Ou dite le lui de ma part !"

Les deux hommes étaient partis sans lui répondre en ricanant. Elle espérait qu'il transmettrait le message a leur chef. Les minutes passèrent et rien ne se passa. La jeune femme commençait vraiment à déprimer dans cette cage. Elle avait repliée ses genoux et enfouit sa tête dedans pour cacher ses pleurs. Elle ne savait pas ce qu'on allait faire d'elle et elle avait un vraiment mauvais pressentiment...

La kitsune du haut de son promontoire avait tout entendue,  ainsi celui-ci voulait se débarrasser d’elle.  Et puis quoi encore,   elle aurait cette créature,  et ce par tout les moyens.  Oui,  elle n’allait pas la laisser mourir comme cela,  ce serait juste du gâchis.  Ainsi, elle attendit tranquillement que les deux  gardes s’éloignent avec la jeune demi-hybride.   Elle avait d’ailleurs un grand sourire aux lèvres,   et bien, si lui n’hésiterait  pas à sacrifier un de ses hommes,  elle, elle s’occuperait des deux.  Mais pour  l’instant elle devait attendre.    A minuit moins le quart, elle se glissa dans le camp, se cachant grâce à ses compétences dans le domaine de l’assassinat.    Elle surprit d’ailleurs la conversation des gardes,  ils semblaient totalement surpris par la réaction de leur patron.

-Quoi ?  Tu veux dire qu’il veut qu’on la retrouve morte,  et on à même pas l’occasion de jouer  avec elle.
-Oui Momo, c’est exactement ce qu’il a dit,  d’ailleurs, il est fort probable qu’un de nous ne revienne pas de cette mission.
-  Tu sais, à ce prix la, on pourrait  peut être…  Tu vois ce que je veux dire. 
-Tu sais que s’il venait à l’apprendre, il pourrait nous tuer,  regarde ce qu’il a fait à Roger.
-Oui,  enfin c’est bientôt l’heure.  On devrait….


Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que le garde s’écroula.   L’autre n’eut pas le temps de comprendre ce qu’il venait de se passer, que lui aussi s’écroula raide mort.   La kitsune avait encore une fois fait son œuvre.  Elle  avait encore une fois de prouver que celle-ci était une experte dans ce domaine. Bien maintenant, elle devait encore s’approcher de la cage de cette  bavarde,   elle était donc entrain de pleurer.  Avait elle  comprit qu’elle allait mourir d’ici quelques minutes ?  Peut être pas,   mais il était temps de la  délivrer,  si elle ne voulait pas finir en  repas pour les bêtes sauvages.  Et puis, une jolie demoiselle comme cela ferrait une parfaite maid. Oui,   elle avait envie de voir si cette princesse valait le coup qu’elle se donne autant de mal pour elle.

-   Alors princesse,  vous venez d’apprendre que votre statut ne vous sauvera pas toujours.  J’ai d’ailleurs le malheur de vous apprendre que vous allez bientôt mourir,  votre marchand à décider que puisque vous étiez une bâtarde et donc une chose invendable, vous ne mériterez pas la vie.

Elle avait un grand sourire,   car elle savait que   celle-ci serait obligée d’accepter son offre.  Hormis si bien sur elle voulait mourir.  Ce qui serait triste non ?  Oui, très triste même.


-Mais, je ne partage pas son avis.  Je pense que vous avez du potentiel. Alors je peux vous sortir de la,  mais en échange,  je veux que vous soyez à mon service.  Je pense que votre vie vaut ce prix non ?

Elle avait un grand sourire,  s’approchant tranquillement de la cage. Avant de donner un grand coup de poing au niveau du cinquième barreau.  Elle avait remarqué que cette cage avait un défaut de fabrication à  ce niveau là.  Un autre hybride plus fort qu’elle  avait sans doute tenté de se  défendre après c’être fait capturer. Voila pourquoi celle-ci était  fragile.  Mais c’est sur qu’une  princesse n’aurait sans doute pas put faire cela.  Ni ne l’aurait remarqué.  Et même si cela avait était le cas, elle n’aurait sans doute pas porté un  coup comme celui-ci de peur de se casser un ongle.

-Je t’ai ouvert la porte. Tu peux donc me suivre ou bien partir.  Mais sache que  tu ne pourras pas t’en sortir seul dans cette région.  Il y a de nombreuses créatures sauvages et tu finiras sans doute dévorer.

Mon soulier tapota le visage inerte d’un des gardes qui avaient été tués lors de l’évasion de la jeune femme. Mon expression faciale oscillait entre la rage et l’abattement. Les deux mains sur la tête, je regardais la cage vide, un barreau en moins sur la porte, celui-ci gisant au sol.

Il était environ une heure du matin quand un de mes hommes était venu me chercher, me réveillant dans mon sommeil par la même occasion, me disant qu’il devait absolument me montrer quelque chose. C’est en essayant de m’ouvrir un peu plus les yeux que je leu suivis sans aucune forme de protestation, signe que je n’étais pas tout à fait éveillé. Cependant, je savais assez bien l’heure.

Alors, le travail a-t’il été fait?

J’avais beau ne pas savoir ce qui était arrivé, j’avais une bonne idée de la nature de mon réveil, par le fait que le soldat ne prit pas la peine de me répondre. C’est alors que j’arrivai devant la cage où trois hommes, dont le chef des chasseurs, m’attendaient. J’appris alors qu’ils avaient remarqué la disparition de la jeune femme il y avait environ une heure, ils n’avaient pas cru bon de m’informer, le dit chef non plus n’avait pas été informé, et avaient essayé de la retrouver dans les bois avoisinants.

Une fois la surprise passée, je me mis à fouiller l’endroit de mes yeux, à la recherche d’indices. Les hommes soulevaient que la jeune femme, de ses origines terranides, avait probablement eut la force de briser un barreau, de réussir à ouvrir la porte et de se servir du dit barreau pour tuer ses deux geôliers. Attrapant le barreau qui était au sol, je le mit au nez du vétéran des trois hommes.

Tu vois du sang sur ce putain de barreau? D’ailleurs, même si c’était le cas, les coupures sont trop nettes, c’est une lame qui a fait ça, alors, à moins que tes hommes soient si nuls qu’elle ait réussi à cacher un couteau entre ses deux seins, il y a une personne externe qui est arrivée ici, qui a éliminé ces deux hommes et qui l’a sauvée d’une mort certaine.

Regardant alors tout ce qui avait été fait comme massacre, je vérifiais ce qu’aucun autre cancrelat de ce putain de groupe de mercenaires n’aurait pu remarquer. C’était propre, aucune giclée de sang, aucune bavure, la personne qui avait ce massacre était un véritable professionnel, mais mieux encore; Chaque tueur laisse des traces de son identité, simplement en tuant quelqu’un : un homme, même moi, laisse quelques traces de brutalité, c’est dans nos gêne. Même si je faisais le plus attention possible, cette trace, nous ne pouvons la cacher, mais une femme… Lorsqu’elle tue, c’est une véritable œuvre d’art. Je m’étais accroupi pour regarder les traces que les personnes présentes avaient faites. Me relevant, je regardai les hommes derrière moi, tous médusés par ma soudaine joie.

Messieurs, une femme était ici. Et je sais exactement qui c’est. Je n’aurai plus besoin de vous.

Me détournant des hommes et m’éloignant du campement pour retourner en ville, je marchai tranquillement, les deux mains dans les poches, sifflotant tranquillement.

Aloysia attendait que la nuit passe. Encore une nuit en cage comme celle-ci et elle tournerais folle ! Des larmes coulaient toujours sur ses joues quand elle releva la tête en sentant une présence. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit la Terranide du marché ! Elle était étrangement heureuse de la savoir là. Mais ces yeux s'écarquillèrent d'effroi quand celle-ci lui apprit que le marchand voulait la tué parce qu'elle était une hybride, pas une bâtarde. Ce terme lui redonna la force et l'énergie de protester.

" Quand allez vous comprendre que je ne suis pas une bâtarde ?! Je suis une sang-mêlée ! Les bâtards sont des personnes né d'un adultère et ayant qu'un seul parent de sang royal. Et qui me dit que vous ne mentez pas ?"

La kitsune lui proposa d'être à son service en échange de la vie sauve. La princesse grimaça. Elle aurait beaucoup de mal à être sous les ordres de quelqu'un d'autre. Pourtant cette femme devait se douter qu'une princesse avait quand même sa fierté. Elle ne répondit donc pas préférant ne pas s'engager. La créature lui ouvrit la cage en quelques secondes. La princesse en fut vraiment impressionner.

" Wouha ! Il faudra vraiment que j'apprennes à faire cela. Je vais vous suivre pour l'instant, je ne tiens vraiment pas à finir dans l'estomac d'une créature. Mais nous allons vraiment laissé le marchand s'en sortir comme ça ? Pas que je sois pour la vengeance mais il a voulu me tuer ! Quel sal...truand."

La princesse s'était retenue de juré de justesse et sourit timidement à la jeune femme. Elle se sentait soulagée de se retrouver en compagnie de la kitsune. Elle lui rappelait d'une certaine façon sa tante, une main de fer dans un gant de velours. Elle se posta donc près de la kitsune attendant ses ordres.

La kitsune   était pour l’instant  en compagnie de sa nouvelle acquisition,  dire qu’elle n’avait même pas eut besoin de dépenser la moindre piécette pour celle-ci.  Toutefois,  cela allait lui apporter des ennuis sans doute.   Pour l’instant, il faudrait sans doute  la mettre en sécurité,  mais ou ?  La ville de Nexus ?  Hum, ce n’était sans doute pas une bonne idée,  bien que, en réalité la cache la plus sur  pour  tromper le loup, reste encore son propre terrier.  Elle  écoute donc  tranquillement les   demandes de son esclaves  et sourit, elle a du cran pour s’adresse à elle avec ce ton,  et surtout de cette façon,  après tout,  elle est  sensée être une esclave,  et elle n’avait rien de  royale pour la kitsune,  juste un mauvais caractère. Et elle allait lui faire  comprendre. 


- Regarde-moi bien gamine.  Je ne suis ni ton amie,  ni  ta domestique.  Donc, je te conseille de baisser un peu le ton en ma présence,  tu n’as aucun ordre à me donner. C’est même le contraire.  Je suis ta maitresse,   et donc  tu me dois le respect et l’obéissance.   Compris ?  Bien,   Maintenant second  point,  si j’avais voulu te laisser te faire tuer, je n’aurais pas pris tout ces risques. Ainsi,   soit tu mets un peu ta fierté de coté,  tu me sers loyalement et sans jamais rechigner,  et tu pourras vivre,  soit je te rends au marchand, et tu de débrouillera avec lui. 

Elle caressa tranquilement la joue de la jolie blonde,   avant de lui dire d’un grand,  très grand sourire. 


-   Pour ce qui est du marchand,  je suis de ton avis,  il s’agit d’un truand. Toutefois, il doit avoir reçut une bonne leçon.  Et je pense que nous le reverrons d’ici très peu de temps ma  chère  esclave.  Oui,   nous allons le voir dans peu de temps.    Crois en mon expérience.

Elle avait un grand sourire,  puis elle prit doucement la main de la jeune hybride,  elle voulait se diriger vers la ville.  Elle savait ou elle pourrait trouver le marchand,    et la confrontation devait se faire,  tout simplement parce qu’elle avait une chose à donner  au marchand,  elle avait  aussi une petite chose à lui dire,  après une petite dizaine  de minutes  elle était désormais devant l’ancienne  échoppe  du marchand qui avait tenté de la rouler.  Elle  avait un grand sourire lorsqu’elle  vit enfin une    silhouette se dégager des ombres.   Elle avait  peu être de la chance de se retrouver devant  Hiro.  Bien,    justement,  oui   c’était bien lui.  Elle avait un grand sourire elle aussi.

-   Vous voyez monsieur  Hiro,  je vous l’avais dit,  je vous avez prévenue que  cette demoiselle avait du sang  d’hybride dans les  veines.  Mais heureusement pour vous je ne suis pas quelqu’un de  rancunier.  Ainsi, mon offre tien toujours.  Mais en échange   je vous demanderais de ne pas rechercher à en savoir plus sur moi.


Elle lanca sa bourse sur le marchand,  il y avait exactement le nombre de pièce d’or qu’elle avait annoncé  il y avait quelques heures.  C’était un choix, soit il acceptait, et tous deux en resteraient là,  soit il se pourrait que  à la fin du jour, il n’en reste qu’un des deux,  ce qui ne convenait pas à la kitsune.  Elle savait qu’il y avait un risque  à affronter ce marchand, voila pourquoi elle préférait  tenter  ce genre de méthode.    Effectivement, ce n’était certes pas très honnête mais…  On parle de Sofia.