Fausse Alerte ? * Don *

BOUM, BOUM, BOUM ! C'est drôle, le bruit des canons.  Bon, je pense que les villageois ne vont pas être du même avis que moi. Mais c'est pas de ma faute si, alors que j'amenais la bougie à Charm' pour qu'elle soit éclairée lors de sa danse sur le pont, je me suis cassé la gueule et que la bougie a allumer la mèche du canon dûment préparé en cas d'attaque... Mèche qui, se séparant en trois, dirigea trois des six canons à bord. Et les trois boulets, et bien ils ont atterris en ville. Merde alors. Déjà que les gens ne sont pas ravis quand on vient se ravitailler... Vous croyez qu'ils vont avoir les fourches et les balais maintenant ? Si oui, je pense qu'il faut s'armer. Allez les mecs' (et les filles) ! A vos armes ! Et en avant ! On va s'excuser du dérangement causé.

Je file donc dans ma cabine (la plus grande, réservée à moi, la capitaine), et accroche une ceinture à ma jupe, dont la boucle se termine par un gouvernail en or, et j'y accroche mon pistolet-arbalète. Non seulement ce truc peut être utilsé comme un simple pistolet, mais il permet aussi, lorsqu'on appuie sur un petit bouton noir sous la crosse, de lancer balles ET flèches (empoisonnées ou non). Je prend aussi la cane-sabre qui m'est très utile. Et je sors, en rajoutant un long manteau de cuir noir bordé de dentelle blanche par-dessus mon bustier rouge et court et ma mini-jupe noire. Je remets mes bottes, talons aiguilles et montant jusqu'aux genoux, avant de sortir en courant, rentrant dans le lard de Daniel qui arrivait pour m'engueuler. Non, pour me demander poliment pourquoi ses foutus canons avaient tirés leurs foutus boulets dans cette foutue ville, bordel de bon sang de nom didiou. Je lui fit mon plus beau sourire et esquivais la questions -et ses bras qui voulaient me rattraper- avant de foutre le camp en sautant dans la chaloupe. Tous le monde m'observait. Aucun volontaire pour m'aider à apaiser les villageaois ? Tant pis, z'aurez pas de sucreries.

Je pose le pied à terre, alors que je vois des torches se rapprocher. Oups ? Slalomant entre les personnes qui se pressaient sur le port, je filais au centre-ville. Il y avait un spectacle sur le port ? J'irais voir tout à l'heure...

La jeune fille se débattait, mais c'était complètement inutile, il lui maintenait fermement les deux mains et la plaquait contre un mur, la détaillant de ses mains libidineuse, il se mit a lui arracher son top avec un sourire délicieux aux lèvres. Oui il n'aimait rien de plus que la chasse et ce sentiment de domination après la capture, il avait repéré alors qu'il cherchait a faire ses emplettes une jeune femme travaillant dans un bazar et avait été saisit par sa beauté, une piece de choix pour sa collection personnelle et son étal, il l'avait alors prise dans une ruelle tandis qu'elle débauchait, et celle ci essayait de hurler, mais s'était cassée la voix a force.

"Espèce d'idiote, personne ne viendra t'aider ici, ce sont les bas quartiers, les gens prefèrent se méler de ce qui les regardent plutôt que d'avoir des problèmes."

Il empoigna un de ses seins et se mit a le pétrir abondament tandis qu'il souriait doucement

"Et rien ne va m'empecher ce soir de te..."

Alors qu'il allait la terrifier de ces mots une redoutable explosion retentit, faisant s'écrouler un pont de maison et trembler le sol, la jeune femme qui ne croyait pas a sa chance glissa entre les mains du Don et s'enfuit en courrant a travers la rue tandis qu'il tachait de se relevait Don recevait une brique en pleine figure et titubait, en se tenant la tête. La garce !Où était elle passée?!

Personne n'était a l'abri d'un fumble, pas même lui. Rageant il se rua en dehors de la ruelle alors que les troupes de gardes de Nexus passaient en hurlant.

-LES PIRATES ! LES PIRATES ATTAQUENT ! TOUT LE MONDE SUR LE PORT !

Don fronça les sourcils, son regard était chargé d'une intense haine. Ces satanés pirates allaient lui payer et lui payer cher. Il poussa un hurlement de colère alors qu'il se ruait a la suite des patrouilles de gardes, il allait leur faire payer.

Les gardes de Nexus se réunièrent autour de la baie pour encercler la pirate, l'un d'entre eux cria.

-Je la reconnais! C'est Lilith l'élastique ! Sa tête est mise a prix!

-Prévenez les paladins de l'Ordre Immaculé !

Un des gardes souffla dans une corde d'alerte. Appeller les paladins de l'Ordre était très très très mauvais, ces hommes entrainés au combat magique étaient très coriaces et en avoir ne serais ce que 5 pouvait changer le cours d'une bataille (AKA : Imagine toi un Pacifista au milieu des gardes si tu veux . Les soldats lancèrent.

-Retenez la dans la baie ! Chargez !

Une dizaine de fantasin chargèrent alors Lilith avec leur lances.

-Hj-J'ai essayé de donner une ambiance One Piece au sujet :3 j'espère que tu aime-Hj-

HJ -Owi, chouette ! J'adore ça -

Yiiirk. Les gardes m'encerclaient. Merci de m'avoir accompagnée les amis Rrrr... Oh, je sens du sucre... Snif, snif, snif... Ils parlaient d'appeler des... Paladins ? Qu'est-ce que c'est que ça ? A manger ? Owi ! Je me baisse pour essuyer une trace sur ma botte et je sens un courant d'air accompagné d'une explosion. On dirait que quelqu'un a loupé son cou. Je rit et repas à slalomer, avant de trébucher et de glisser sous les jambes d'un garde qui venait d'arriver devant moi. Ouf, sauvée. Mais ça fait mal au cul quand même. Je choppais mon pistolet à ma ceinture, l'armait, et appuyait sur la détente. Une flèche fila comme l'éclair pour se ficher dans l'oeil d'un garde alors que la balle pénétra les chairs de l'épaule d'un autre. Oups. Désolée, ça doit fair mal.

Pas le temps de recharger tout de suite. Je rengaine et sort ma canne-épée. Tandis que je la déplie, je recule d'un pas, évitant un coup de poing. J'abat, par réflexe, mon arme sur ce poing. Le propriétaire hurle de douleur. J'avise le rebord d'un toit et je m'y accroche, mon bras s'allongeant avant de se rétracter pour m'y emmener.

« Hey ! J'suis désolée pour le dérangement. J'ai glissé et ça a allumé les canons. C'est con hein ? Haha.. Bref. Quelqu'un pourrait-il m'indiquer la direction de la sucrerie ? S'iouplaît ! »

Je fais un grand sourire, les balles rebondissant sur mon corps pour faire "retour à l'envoyeur". Puis, comme personne ne sembl décider à m'aider, je grimpe sur le toit et cours vers la ville dans l'espoir de me débrouiller toute seule. Et de tout dévorer.

Le fait que les balles rebondissaient sur elle n'aurait pas été un problème a première vue, après tout les armes a feu étaient interdites a Nexus et seuls les hors la loi se dardaient de risquer la peine de mort pour en posséder. C'est pourquoi lorsque la balle de Magnum calibre lourd voulu percer le flanc de Lilith Don fut surpris de la voir lui revenir dessus. Il manqua de tomber du toit de son batiment, se rattrapant sur une tuile pour ne pas s'éffondrer dans la rue.

La soirée commençait mal. Très très mal. Il s'était caché dans un coin et avait essayé d'abbatre la dite pirate qui semblait assez dangereuse pour que des paladins viennent l'intercepter, il ne s'était pas attendu a un pouvoir a la con qui avait fait ricocher la balle, néanmoins Lilith put sentir le passage du calibre lourd passer, même si au final celui ci fut renvoyer, celà n'en était pas moins une balle aussi grosse qu'un index au bout pointu contrairement aux billes rondes utilisées encore par ce type de pistolet, il avait du tout du moins l'écorcher et la distordre enormement. Don transpira

"Qu'est ce que c'est que ce foutoir?!"

Ragea t'il alors qu'il essayait de remonter pour avoir un apperçut de ce qui se passait, c'est a ce moment là qu'une petite culotte passa au dessus de lui, parfaitement, une petite culotte.

Le pied de Lilith écrasa la figure de l'esclavagiste alors qu'elle grimpait et sautait de toit en toit, l'écrasant en bas de la rue.

Don sentit en lui monter une irrémédiable colère. Une Hargne qu'il n'avait pas ressenti depuis longtemps face a une impuissance, Don était déjà fou de rage quand un de ses plans ne se déroulaient pas comme prévu, a la moindre anicroche il perdait son légendaire sang froid, mais là c'était plus qu'il ne fallait pour le faire sortir de ses gonds. Il se dressa, s'appuya contre un mur et passa sa main sur son nez, remarquant qu'il saignait.

Cette fois elle était allée trop loin, bien trop loin, poussant un hurlement de rage, Don se rua dans une ruelle, non pas a la poursuite de Lilith, celà il était bien trop sain d'esprit pour le faire, elle était armée jusqu'au dents et se ferait rétamer vu son pouvoir. Il allait appeller des renforts...

************

Pendant ce temps des gardes déboulaient partout dans la ville armés de hallebardes.

-Attrappez la ! Attrappez la et tuez la si nécéssaire !

-Je prend le relais.

Perché en haut d'une puissante monture un homme se tenait là, il portait une imposante armure d'acier reliée d'or et nouée de cuir de bonne qualitée ainsi qu'une cape blanche où tronait le signe des paladins de l'Ordre Immaculé, a son flanc un enorme marteau. Celui ci retira son heaume et dévoilà un crâne rasé sur lequel se décrivait des arabesques noircies. Le capitaine de la garde posa un genoux a terre.

-Monseigneur !Quels sont vos ordres ?!

Le paladin de l'Ordre Immaculé était suivi par cinq autre cavaliers, celui ci cria aux troupes.

-Membre de la garde de Nexus ! Le criminel n'est nul autre que Lilith Astraea aussi connue sous le nom de Lilith l'elastique ! Son équipage doit mouiller dans le coin, envoyez tous vos éclaireurs repérer son navire !Déployez les unitées lourdes pour protéger les confiseurs de la ville et bloquez les sorties maritimes ! Si son bateau ne peut partir peu importe tout ce qu'elle fera, elle sera forcée de se rendre ! Ayez foi en votre force soldats ! Nous sommes les élus de Dieu ! Nous vous guiderons vers la victoire!

-GLOIRE AU TOUT PUISSANT !

Crièrent les soldats alors que les gardes de la ville se galvanisaient auprès des paladins qui se dispercèrent, rapidement Lilith tomba sur son premier obstacle, depuis les toits se hissaient des unitées d'archers qui commencèrent a la canarder de flèche depuis les distances.

-Retranchez la dans les rues !Obligez la a quitter les toits !

Et, étant donné la folle course que je mène, je laisse le soin à des intervenants extérieur de conter mes aventures...

Ce que les Paladins n'avaient pas prévus, c'est que pressentant un quelconque danger dès lors que leur capitaine était seule quelques part, l'équipage avait immédiatement repris le large. Ils étaient donc déjà hors du port et hors d'atteinte lorsque la capitaine élastique commença à se faire canarder. Quelques balles sans importances.. Et une plus grosse, comme si un doigt s'enfonçant dans sa peau avant d'être rejeté en arrière par la force du caoutchouc. Mais cela gêna plus que ne blessa la capitaine. Lilith ne craignait rien des projectiles d'armes à feu. Continuant à courir, elle rippa d'un toit mais un truc -la tête du méchant monsieur là...- l'aida à se rattraper et elle put continuer sa folle course en direction de.. De quoi d'ailleurs ? La demoiselle va répondre immédiatement à notre question, nous lui laissons le relais.

Snif.. Snif... Du suuuuucre. Des bonbons ! Mon odorat ne me trompe pas. Encore deux toits à sauter, hop, hop, et trois pas sur le côté et... Hey ! C'est quoi ces trucs ? Mais c'est que ça fait maaaal ! On.. On dirait... Oh les saligauds. Ils utilisent des flèches... Mais j'ai pourtant dit que j'étais désolée pour les coups de canons... Rho... Bref. Je saute à terre pour me planquer des flèches. J'en ai une dans la cuisse, que je retire brusquement avec un gémissement de douleur, et une autre m'a éraflé le bras. Mais rien de trop grave. Pour l'instant. Je tourne deux autre rues, m'attendant à trouver ce que je cherche avec des néons lumineux; Mais à la place... Je me figeais. Des... Soldats... Montaient la garde devant... Mon lieu de culte. Je grinçais des dents, et fonçais dans le tas, étirant mon poing vers l'arrière pour le faire revenir avec beaucoup d'élans dans la tête de l'un des soldats. Mais ce n'est qu'un soldat. Il y en a d'autre encore... Grr... Je veux du suuuucre ! Banzaaaaaï !

« Du balaaaaaaaais ! J'ai faaaaaaim ! »

J'arborais mon air menaçant et affamé. Et j'aurais pu être plus impressionnante encore si je n'avais pas glissé sur un caillou, tombant à terre, et évitant de justesse un poing massif qui s'abattit dans le vide. Je roulais sur le côté rapidement, salissant de poussière ma chevelure rose, en cherchant à échapper aux poursuivants.

« Yiiiiiik ! A moi ! Au secours ! »

Les gardes se tassèrent d'un air confus devant leur capitaine, sire Halbert a la masse, l'homme a l'imposant marteau alors que sa monture bardée arrivait devant le port celui ci fronça les sourcils et lança a ses hommes.

-Au rapport, as t'on localisé le navire de Lilith?

-Certes oui messire, il viens de prendre le large et de s'enfuir du port.

Alors que les soldats craignaient le courroux de leur supérieur l'homme au crâne rasé et au tatouage noir éclata d'un rire tonitruant. Devant l'incompréhension des gardes l'homme répondit.

-Si le navire a quitté le port celà reviens au même, ils ont abandonné leur capitaine derrière eux et nous mettrons le grapin sur elle.

-Dois ton envoyer un navire poursuivre les membres de l'équipage messire ?

-Inutile. Une fois la capitaine sous notre emprise l'équipage n'aura que deux choix, se démenteler ou tenter de la sauver, et là nous le briserons comme un fétus de paille, envoyez des vigies au phare avec ordre de garder un oeil sur le navire, si jamais celui ci tente d'amorcer un retour ou se prépare a une action suspecte prévenez moi.

-Bien messire

****************

-La voila ! Arrêtez la !

Le soldat eut a peine le temps de crier l'ordre que celui ci reçut un coup de poing en pleine figure qui l'envoya bouler, inconscient tandis que les autres arrivaient, ceux ci portaient de lourdes armures et bouclier et l'encerclaient de leurs hallebardes.

-Rend toi tu es cernée !

*********************

Un peu plus loin dans le port il se tramait des choses qui, a couvert de la nuit demeuraient invisibles...

« Me rendre ? T'es fou ! C'est vous qui allez dégager pour que je me nourrisse hé ! »

Mon ventre grogna justement, preuve de son impatience. Je me relevais d'un bon et tendit la main vers la boutique, surprenant les soldats qui croyaient qu'ils allaient se prendre un coup. Mais au lieu de cela, ma main revient vers moi et j'enfournais une poignée de petits nounours transparents et aux différents parfums. Là, je regardais autour de moi. Merde. J'étais cernée.

Faisant la moue, je pris ma canne-épée et la dépliais à nouveau. Et paf, paf, paf, un coup sur la tête de machin, trucmuche et bidule. Oh, le gros costaud là... Elle tenta de lui donner un coup de poings, mais son armure était trop résistante. Tant pis. Une main replongeant dans la boutique, l'autre alla s'agripper au coin de mur plus loin. Lorsque la main ressorti de la confiserie avec un sac plein, mon corps se trouva attiré vers mon autre main, et bientôt, je filais dans la rue à vitesse grand V, ayant cogné au passage un malheureux soldat à terre. Youhouuu ! Allez, et on file, on va s'cacher dans les rues. Mes compagnons savent ce qu'ils ont à faire. Pour l'instant, pas de signal de ma part. Ils restent donc tranquilles.

« Hihihihi ! Miam.. Scroumpf.. J'les ai eu là, hahahaha ! »

J'avais repris mon inconscience habituelle, me trimbalant comme si de rien n'était en direction du port.

S'interposant entre Lilith et le port soudain, deux larges rangées de soldats, l'une arrivant depuis les toits avec des arcs, l'autre depuis le sol pour créer un mur de protection des plus efficace. Bientôt derrière elle les soldats qu'elle avait semés bloquèrent la sortie. Deux silhouettes a cheval s'interposèrent alors, tous deux portant de lourdes bardes sur leurs chevaux de guerre, tous deux frappés de l'insigne de l'Ordre Immaculé. Le premier avait une épaisse barbe brune et un heaume qui lui couvrait la moitié du crane se terminant par un aigle perché sur celui ci, il portant dans son plusieurs armes, de la hache jusqu'au fouet a lames, a coté de lui un homme avec des lunettes vissées sur les yeux, un imposant arc qui semblait en or massif, et septs carquois partout sur le corps, contrairement aux hommes les deux se trouvaient en armure légères et portaient les capes carractéristiques de l'Ordre. L'homme a la barbe lança.

-Tu n'ira pas plus loin Lilith Aestraea, je suis Saint Joseph, et voici Saint Supersonique. Nous sommes tous deux paladins de l'Ordre Immaculé.

Le dénomé Supersonique semblait avoir vérouillé sa cible et bandait déjà son arc en travers de la route de Lilith.

-Tu n'a aucune chance contre nous deux a la fois. Rends toi immédiatement, et je te promet que ta mort sera rapide et sans douleur.

Il eut un large sourire, avant de saisir dans son dos une immense massue a pointes

-Mais pour être franc j'espère que tu dira non, je rêve d'écraser ta petite bouille contre un de ces murs...

******

Dans le noir le plus total, un frèle esquif rejoignait le vaisseau de Lilith, deux hommes en sortirent, encapuchonnés. Ou plutôt un homme et une femme, seuls, Don se tourna vers son associée, ou plutôt son esclave de longue date, Shanon, une jeune femme portant un large heaume sur la tête dont ne dépassait qu'une crinière de cheveux roux, cachés maintenant derrière cette cape.

"Shanon, ecoute moi attentitvement. Nous allons nous infiltrer sur ce vaisseau. Ne fais aucun bruit, ne te fais pas remarquer. Ton but sera d'éliminer tout membre de l'équipage que tu croisera. Comme d'habitude garde les femmes en vie. A aucun moment tu ne devra te faire repérer...C'est compris ? Je les ait vu depuis la côte grace a ma longue vue, ils surveillent la ville, si on monte du coté du bateau ou il n'y a aucun navire a l'horizon il est impossible qu'ils nous y attendent."

L'esclave silencieuse, son épée a la ceinture, acquiesca, tout deux grimpèrent alors aussi silencieusement que possible sur le navire via des grapins

-Hj-Je vais tacher de faire de l'infiltration sur le bateau pendant ce temps ne me fais pas repérer direct, essaye plutôt de voir si je fais des erreurs ça sera plus drôle.-Hj-

HJ -Les tues pas s'te plaît Y m'seront encore utile huhuhu-

C'était en quelques sortes la fête sur le navire. Tous le monde pariait sur le genre d'ennuis qu'aurait la capitaine. Certains penchaient pour une pendaison. D'autre pour un emprisonnement. D'autre encore, amusés de sa naïveté concernant les choses du sexe, penchaient pour un viol, une première expérience sexuelle, commis par un commerçant en colère. Un confiseur. Malgré tout, ils lui faisaient confiance. Et ils lui étaient dévoués. D'une manière ou d'une autre, ils lui était redevable. Elle les avait tous aidé à un moment de leur vie. Soit en tirant Clara du réseau de prositution où elle était embourbée, soit en empêchant Daniel de se suicider, l'invitant à se joindre à elle, soit en débarrassant Emerick d'un voleur particulièrement gênant, soit en réglant les dettes de Fred, etc... De mille et une manières, elle avait su gagner leur coeur. Que ça soit grâce à sa presque-constante bonne humeur -si l'on excepte le matin- ou grâce à sa naïveté touchante... Lilith Astraea était devenue comme un membre de leur famille. Et tous ensemble, ils formaient une belle et heureuse famille, avec son lot de déceptions, de disputes, de réconciliations, mais surtout d'éclats de rire.

Et ce soir, ils étaient de tellement bonne humeur que la vigie ne vit pas les intrus se glisser à bord. Un aboiement fit redoubler les éclats de rire. La nuit tombant, tous le monde s'était réunis dans la cabine de la capitaine. Une grande et spacieuse cabine, décorée de sucreries dessinées, parfumés de multiples manières et rendues plus accueillantes encore qu'une maison sur la terre ferme. De multiples photos -prise grâce à un drôle d'appareil découvert deux ans plus tôt- couvraient les murs. Et sur le bureau plus particulièrement trônait un cadre. La photo les représentaient tous. Heureux, souriants, dans des positions abracadabrantes souvent. Comme maintenant par exemple. Clara était debout sur la couchette -ou le grand lit plutôt- de Lilith, affrontant Marilyn dans un concours de « Si tu ris tu m'dois quinze pièces d'or », au milieu des zouaves. Alexy vidait la bouteille de rhum rapportée par Daniel. Daniel essayait de la lui reprendre. Emerick gardait un oeil dehors. Distrait, mais faisant presque semblant de monter la garde, riant aux blagues de Meredith et applaudissant ses talents de magicienne. Hector et Charm' flirtaient, comme toujours. Ces deux-là adorait s'envoyer en l'air une fois de temps en temps. Pour passer le temps. Fred, Josh et Kary jouaient aux cartes, misant des caramels, des chocolats, etc... Quant à Lou, la Mousse, pas là depuis très longtemps, elle s'était calée dans un placard, à lire un gros bouquin traitant de féerie, etc... Un seul coup de pied de Josh et la porte du placard se refermerait, la laissant dans le noir, mais invisible pour tout inconnu. Accompagnant Lou, il y avait Myrtille, la chatte errante recueillie par la douce capitaine. Couché sur le lit, entre Clara et Marilyn, il y avait Caramel, le chien de charm'. Celui-là même qui avait aboyé tout à l'heure.

Et pendant ce temps-là... Moi, je m'étais brusquement arrêtée. La bouche plene de guimauve, je met un instant à comprendre leurs paroles. Dès lors qu'ils eurent fini de parler, j'ouvris la bouche. Enfin non, je déglutis avant.

« Su... Supersonique ? Mouahahahahahahaha, c'est trop con ! Oh la la... Mon pauvre... Qu'est-ce que ça doit être dur à porter. Imagine, quand les armes, les tournevis, les porte, quand TOUT sera sonique, on te demandera si t'es d'la famille... Ha Ha Ha ha ! »

C'en est trop, j'éclate littéralement de rire, ne tenant pas compte de leurs avertissements. Et puis soudain, leur parole résonnent dans mon esprit. Mon éclat de rire se stoppe brusquement.

« Hé ! Je ne vous permet pas bande d'affreux ! Vous n'avez pas à me donner d'ordre hé ! Et puis, permettez ? J'ai des choses à faire. Manger.. Dormir.. Boire.. Faire mes besoins... Oh, taper sur méchants aussi. Tiens... Vous êtes des méchants vous, non ? »

J'empoigne fermement ma canne-épée avant de leur faire face aux deux dindons, sans se préoccuper d'être encerclée.

« Et puis merde... J'me suis excusée pour les boulets malencontreusement tirés. C'était juste un putain d'accident. Tout ça à cause de la poulie qui traînait sur le pont. Si la poulie n'avait pas été là, je n'aurais pas glissé, et la bougie n'aurait pas allumé la mèche reliée aux trois canons principaux. »

Et je bavassais, encore et toujours. Mais s'ils attaquaient sans prévenir, je serais prête. Aussi souple qu'un élastique, aussi chanceuse que quelqu'un ayant brisé un miroir, vu un chat noir et traverser sous un échafaudage. En bref, je suis parée les mecs !

Ils étaient tous réunis dans la même piece...Comme c'était convenable...Don fit signe a Shanon de se placer sous une des fenètres et il lui lança avec un regard entendu. Celle ci parcouru ses lèvres de sa langue, signe qu'elle avait envie de tuer toutes les personnes sur ce navire, mais son patron l'en empecha.

"Ce n'est pas compliqué. Il y a une fenètre, et une porte. Toi je veux que tu me fasse fondre la serrure, que tu glisse ton épée sous la porte, avec ton pouvoir,  tu produit des flammes, pas assez pour faire flamber la porte, mais assez pour provoquer de la fumée...Monte la fumée jusqu'a ce qu'ils perdent connaissance, et ils n'auront même pas le temps de sortir sur le pont alerter leur imbécile de capitaine. Moi de mon coté je bloquerais la fenètre pour ne pas qu'ils sortent par là, c'est clair?"

L'esclave poussa un feulement acquiescement avant qu'ils ne se mettent tous les deux en place. Shanon fit instantanément fondre la serrure et se mit a enfumer la piece avant de bloquer la porte avec son épaule, si ils essayaient de la défoncer. Don de son coté, surveillait la fenètre pour tirer dedans a coup de magnum ou dire a Shanon d'arrêter quand ils seraient tous tombés inconscient...Après quoi ils aviseraient...

*******************

Supersonique ne réagit a la pointe d'esprit de Lilith que par un sourire avant d'armer une de ses flèches, déterminé a en finir, d'un mouvement de poignet, il révéla qu'il avait encoché non une, mais trois flèches dans son arc. Il s'agissait sans aucun doute d'un archer d'élite. Joseph quand a lui, n'attendit pas plus longtemps, avec la bave aux lèvres, il donna un coup de masse a pics massif vers la jeune femme pour la frapper au flanc, oh bien sur, c'est un coup contendant, néanmoins les pics eux ferraient mals

-Engeance démoniaque ! Infame hors la loi !

En effet certains le savaient déjà, mais ceux qui possédaient des pouvoirs spéciaux, AKA les espers, étaient vu comme des hérétiques par l'ordre Immaculé (La seule vraie religion de Terra), et devaient être punis en temps que tels...C'est ce qui attendait alors Lilith...

Supersonique en profita immédiatement pour décocher ses flèches vers l'endroit où Lilith serait la plus plausible de s'enfuir en puisant dans ses reflexes. C'était une tactique qui faisait ses preuves, Joseph forçait un ennemi a bouger, et Supersonique le ceuillait. Un bon combo de talents

Trop occupés à boire, jouer, danser, flirter, personne ne vit le coup venir. Même la porte soudainement fermée ne les fit pas réagir. La vigie avait abandonné son poste, s'étant assis à même le sol pour boire un coup avec Lou, cachée dans son placard. Ce fut seulement lorsque la fumée monta qu'ils réagirent. Un peu trop tard. Embrumés par l'alcool, leurs réflexes étaient amoindris. Ils tombèrent bientôt comme des mouche. Seule Lou, dans son placard, parvins à rester lucide. Couvrant son nez avec sa manche, elle referma bien vite le placard. Personne ne la trouverait. Et elle avait plus de chance de rester éveillée.

Et moi, ignorant ce qui se passais sur mon bateau, je fis juste un sourire méprisant aux deux cavaliers. La massure du type ne me faisait pas peur. Sonique machin truc non plus. C'est juste les flèches qui m'inquiétent. Aussi, lors du coup de masse me frappa, je fus surprise de crier de douleur et de surprise. Haha, deux fois surprise. Bref. Des traînées rouges sur mon ventre témoignaient du passage de la masse alors que je me laisse tomber au sol, cherchant à garder le sachet de sucrerie dans ma main. Ce qui fait que les flèches furent tirées pour rien. Je grognais un coup, et, m'accrochant à la masse, j'étendis un bras avant de le rabattre sur truc Sonique avec plus d'élan, cherchant à le faire tomber de sa monture et lâcher son arc. Peu importait les douleurs des pics sur mon bras et ma main, sur mon corps pressé sur la masse... Il faut que je me débarasse de ces types sinon ils vont foutre mes sucreries en l'air. Je lâchais brusquement la masse, tombant au sol et roulant pour me mettre de l'autre côté du cheval, avant d'assener un brusque coup de canne-épée sur le flanc du pauvre animal. La partie découverte de l'épée lui fera mal, sans le tuer. Il ruera sans doute, et fuira au galop.

La porte s'embrasa alors et elle s'écroula dans son encadrure, laissant la fumée en sortir tandis que Shanon s'avançait dans les flammes, son épée en main derrière elle l'esclavagiste qui se cachait des vapeurs toxiques dans sa cape, il lança sur un ton ferme.

"Passe les fers a tout le monde et envoie les a la cave, je vais continuer a fouiller le bateau a la recherche des éventuels survivants. Toi tu fais en sorte de les garder en vie, hommes comme femmes."

Shanon parrut surprise mais s'éxécuta. Don venait de se rappeller d'un détail important : Pour manoeuvrer un bateau comme ça il fallait être plus de deux, il attendrait donc que son timonier se reveille et l'aide a diriger le bateau, en  tout cas il le ferait si il ne voulais pas perdre quelques orteils.

Dans la salle qui se vidait de la fumée se trouvait la mercenaire, et Lou pouvait voir qu'elle ne plaisantait pas, plus que de poitrine elle avait surtout des muscles et des pectauraux dévelopés tout en finesse. Ses mains montraient une véritable virtuosité a l'épée, d'un coup de lame elle ralluma toutes les bougies de la salle et se tut. Lou put sentir que, comme une bête sauvage, elle ressentait les choses...Un mouvement de trop, une goute de sueur qui tombait...Et c'était la fin...

**************

Devant les deux paladins Lilith tentait de rivaliser, néanmoins a chaque fois qu'elle se prenait un coup elle devenait plus faible, leur but n'était pas de la tuer, mais de la capturer vivante. Supersonique ne pris même pas la peine de voir si ses flèches avaient atteints leur but et se réarma immédiatement pour tirer a nouveau, Joseph brandit sa masse pour l'assener a nouveau néanmoins elle s'accrocha sur celle ci pour étendre un bras et le tirer vers Supersonique, Celui ci appris alors une chose interessante a Lilith : Il n'était pas proprement harnaché.

D'un coup de hanche il sentit basculer sur le coté et passa sous le cheval puisque ses étriers n'était pas fixes, de là il tira ses flèches dans le bras étendu d'Astraea, c'était aussi simple que ça. La pirate passe alors sur le coté du cheval pour lui assener un coup de canne épée qui rebondit sur la barde lourde du destrier. Un coup de bouclier donné par un des hommes formant le pérmiètre de sécurité vint la ramener devant les paladins, dont Joseph qui se préparait pour un swing du tonnerre...

Se laissant emmener, avec une faible résistance pour les plus costaud, les membres de l'équipages n'étaient cependant pas vaincus. Le chien, Caramel, avait trouvé refuge sous le lit, et s'y était affalé, moitié évanouit. Myrtille, blottie contre Lou, avait le poil hérissé. Quant à Lou... Elle était figée, terrifiée. La Capitaine élastique l'avait recueillie alors qu'elle allait être mise en esclavage parce que son père ne pouvait pas payer ses dettes. Cet homme qui allait prendre possession d'elle était terrifiant. Il l'avait enfermée dans un cachot, avec une dizaines de terranides apeurées mais soumises. Lou avait eu beau crier, encore et encore, personne ne venait à son secours. Juste le « Maître ». Un Loup-garou. Affreux. Tout couturé de partout, comme si il prenait plaisir à se faire des cicatrices. Il arrivait, à moitié transformé, accompagné de deux terranides chattes. L'une d'elle avait immobilisé Lou alors que la bête voulait prendre son dû. Et Lilith était arrivée à ce moment-là, se glissant par le soupirail de la cave aussi souple qu'un serpent, se laissant tomber à terre avec fracas. Après une série de jurons hauts en couleurs, elle avait paru sniffer l'air, avant de se diriger vers la petite Lou. Poussant le Loup d'un geste désinvolte, elle avait reniflé les poches de la robe de la petite aux cheveux violets avant d'en sortir une sucette à la fraise, triomphante. Et c'est là qu'elle avait paru voir les terranides chats et le Loup, sonné et surpris. En deux temps trois mouvements, elle avait assommé les trois vilains individus avec une barre de fer que son bras est allé prendre en s'allongeant. Et depuis, Lou suivait la jolie Pirate aux cheveux roses, reconnaissante et admirative. Et voilà que la scène de ce soir lui rappelait ce qui avait failli lui arriver. Cette scène à laquelle elle n'avait pas repenser depuis qu'elle était sortie des griffes de ce malade.

Observant par la serrure, la gamine de treize ans restait immobile. Elle en oubliait presque de respirer. Puis Myrtille, hostile, fonça dans la porte et franchit les quelques mètres qui la séparait de la mercenaire pour planter ses crocs dans la jambe, supportant mal que l'on maltraite l'équipage qui l'avait si gentiment recueillie et nourrie. Une porte du placard était ouverte. Lou était recroquevillée de l'autre côté, se mordant les lèvres pour ne pas crier, gardant ses petits doigts fermement crispés sur le manche de sa dague. Et pendant ce temps, à la cale, les autres s'éveillaient. La fumée leur causait un mal de crâne épouvantable. Clara fut la première à réagir. Elle compta rapidement les enchaînés, avant de voir qui manquait à l'appel.Lou. Bien sûr... La discrète gamine, toujours planquée quelque part à lire lorsqu'elle n'aidait pas. Clara soupira de soulagement, ne se doutant pas de ce qui se passait dans la cabine. Alexy et Hector commençait à émerger à leurs tours. Le cuisinier et l'épeiste, tous deux costaud et athlétique malgré le physique assez frêle qu'ils paraissaient avoir, commencèrent à forcer sur les liens pour affaiblir les fers et le bois. Daniel et Emerick s'y mirent à leur tour, souhaitant se libérer de ce fer qui leur abîme les poignets. Meredith, Charm', Josh et Kary ne tardèrent pas à les aider. Seul Fred et Marilyn étaient encore inconscients. Fred, parce qu'il avait quelques allergies à la fumée, et Marilyn, parce que son organisme de fée était fragile. Mais être fée avait ses avantages. On dirait pas comme ça, mais la musicienne aux cheveux d'émeraude peut se rétrécir jusqu'à atteindre la taille d'un colibri. Ses oreilles deviennent moins pointues lorsqu'elle est humaine. Ainsi, peu de personnes peuvent savoir ce qu'elle est.

Et moi pendant c'temps là, j'me prenais des coups d'masses.. Et moi pendant c'temps là, je me suise pris des flèches... ♪

Haha, rien, de tel qu'une bonne musiquee pour accompagner les combats. Les deux Paladins étaient coriace. Et c'est vrai, je perdais des forces à chaque coups. Mais je suis résistante messieurs, n'ayez craintes... Vous ne m'aurez pas de sitôt... Malheureusement les flèches suivantes me firent mal. Cette fois-ci, il avait bien visé. Les flèches se plantèrent dans mon bras, entaillant ma peau, et je dus lâcher la masse pour rouler sur le sol. Je tirais sur les flèches d'un coup sec, les arrachant, aggravant l'entaille cependant. Un gémissement de douleur m'échappa alors que je roulais loin des deux hommes. Aussi loin que me le permettait le cercle de soldats...

« Aïeuuuh ! Mais qu'est-ce que vous avez contre moi à la fin ? J'ai pas fait trop de dégât hé ! »

Malgré le sang qui s'écoulait, mes bras s'étendirent jusqu'à attraper le bras de chacun des Paladins, et j'ai pour intention de les faire démonter de cheval pour les balancerdans le tas de soldat grâce à l'élan que me procurera le retour de mes bras. Ou bien, s'ils sont trop costaud, je vais partir vers l'avant et être propulsée dans les airs, dans la direction du port. Sans doute que dans ce cas de figure-là, je réussirais bien à me prendre un mur et à être arrêtée dans une ruelle.

La fumée devrait avoir dangereusement explosé l'odorat de Caramel, autant dire qu'il était inutile maintenant, quand a Myrtille, celle ci avait bondit de la porte ou elle se trouvait.

Le mouvement de Shanon fut presque inhumain, lachant son épée de sa main droite, elle la récupéra dans la gauche avant de saisir de sa nouvelle main libre son foureau et d'écraser le crâne du chat avec au moment même ou celui ci plantait ses crocs dans son pantalon après quoi elle leva le pied et le kicka sans ménagement contre un mur, la jeune femme se tourna immédiatement vers le placard qui venait de s'ouvrir.

On aurait dit un serpent, elle avançait vers Lou comme une sorte de lamia, bougeant des épaules de manière intimidante, ses mouvements étaient absolument imprévisibles alors qu'elle gardait son épée dans une main et son foureau dans l'autre. Lou ne pouvait pas voir son regard. Mais elle semblait être au moindre mouvement a la décapiter si elle n'avait pas eu des ordres strict : pas de mort. Même le chat, bien que Don se doutait de l'utilité d'un chat a manoeuvrer un bateau et personnellement ne s'en serait pas privé. Elle était bien dressée.

Ce qu'elle proposait a Lou maintenant était simple : Soit elle sortait d'office et se laissait guider jusqu'a la calle, soit elle lui éclatait la tête a grand coup de foureau PUIS la menait jusqu'a la cale.

En parlant de cale...
Etre fée ou non ne reglerais pas le problème, en effet si Don avait tenu particulièrement a être celui qui emmenerais les prisonniers a la cale c'est parce qu'il se doutait qu'ils avaient quelques pouvoirs d'Esper comme leur capitaine, or il se trouvait qu'il en avait aussi quelques un : Un pouvoir qui avait causé la chute d'organisations entières et de redoutables entitées surpuissantes pour être a leur tour présentées sur le stand a la vente : En effet lorsqu'il entrait en contact physique avec une personne que ça soit a travers les vetements ou via la peau nue, il lui infligeait ce qu'on appellait un "retour a la normalité." le pouvoir de Don détestait ce qui sortait de l'ordinaire, pouvoir extraordinaires et fantastiques disparaissaient instantanément sous son toucher pendant autant de minutes que de secondes pendant lesquelles ils avaient été en contact, plus d'une fois il avait trouvé une esper ou un avatar arrogant se retrouver immédiatement a cours de jus avant qu'ils ne comprennent ce qui arrive. Et le plus beau ? A moins que le pouvoir ait une manifestation physique pasive, ils ne s'en appercevraient pas avant d'essayer.

Une fois sans pouvoirs, des êtres qui avaient basé tous leurs style de combat et toute leur vie sur l'utilisation de leur forces se trouvaient démunins face a ses muscles et a son inventivité. Car après tout, un adversaire sans pouvoir n'avait rien a craindre de son pouvoir a lui...Et dans le cas de l'équipage, Don était en train de bien prendre soin de les toucher tous les un après les autres pendant au moins une minute.

Quand a la fée, une fois touchée elle repris instantanément sa taille de guèpe (ha ha) et il l'enferma sans ménagement dans une lanterne qu'il verouilla d'un loquet avant de suspendre a un crochet, ainsi elle éviterais de faire basculer la lanterne comme dans tous ces dessins anime ou les fées s'échappaient ainsi. Dommage qu'il n'aie pas eu une bouteille sur lui, les fées ça se vendait, mais a de la clientelle très spécialisée ça allait sans dire, elle allait avoir la chance d'échapper a son dressage pour...Raison technique.

"Ecoutez moi bien pirates. Votre vie ne tiens qu'a un fil, je ne suis pas un gentil, je ne suis pas un tendre, mais je vais vous laisser un choix. En temps que marin vous savez parfaitement qu'un navire ne peut être navigué a deux, j'ai donc besoin que votre timonier se désigne et nous aide a manoeuvrer le batiment. Vous avez donc le choix, me livrer votre timonier et que celui ci se plie gentiment a nos directives, ou vous pouvez choisir de ne pas coopérer et nous attendront simplement que l'Ordre Immaculé vienne vous chercher, je vous rappelle gentiment qu'eux auront la bontée de vous faire a tous endurer les pire souffrances avant de vous tuer pour "sauver votre âme" et a aucun moment ne tacheront de négocier avec vous. Aidez moi et je vous promet tous la vie sauve."

L'esclavagiste sourit. Oui la vie sauve, mais quelle vie...

"Comme dis le dicton, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Que choisissez vous ? Une trève temporaire avec un espoir de vengeance future, ou la mort dans d'atroce souffrances par votre inaction ?"

Le colosse eut un sourire presque démoniaque, on pouvait lire sa cruauté sur ses yeux mais en moment temps il surveillait l'équipage, au moindre geste suspect il leur écrasait sa botte en pleine figure. Il les avait fouillé pour les retirer de leurs armes bien sur, mais il ne fallait pas déconner : Il connaissait les pirates, il surveilla attentitvement leur poignets, on était jamais a l'abri d'une lame embusquée dans un revers de manche, le premier qui faisait mine de faire du crochetage...

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Pendant ce temps le combat faisait rage dans les rues de la ville deux paladins étaient des adversaires de taille, elle essaya de les faire tomber de cheval, grâve erreur, car en effet, pour que celà soit le cas il fallait qu'elle tire, les paladins, plus le poids de leur armure, plus les chevaux puisqu'ils étaient dans leurs étriers, plus les bardes. Les paladins ne bougèrent pas d'un poil, Lilith n'avait pas la force dans deux mains de tirer deux cavaliers montés lourdement et leurs cheval...Par conséquent elle effectua une magnifique Chewing Rocket vers le port, Joseph s'écria

-Malédiction elle nous fausse compagnie ! Supersonique !

Le paladin sauta de son cheval et sortit de ses étriers, s'agripant a une goutière il abaissa ses lunettes de visées et sortit une flèche en forme de vrille avant de la tirer, cette flèche partit avec la vitesse d'une balle et se mit a tourner sur elle même comme une foreuse avec une large précision, si elle touchait Lilith il y avait de grande chance qu'elle soit transpercée en plein vol.

Sinon elle s'écraserais dans un tas de caisses, a 800 mètres des quais...

Lou gémit en voyant le sort de Myrtille. Son regard prit de dangereuses allures haineuses, de celles que le marchand d'esclave n'avait pas pu déclencher malgré toute sa bonne volonté. La peur fut refoulée par la petite gamine. Elle ouvrit la porte d'un coup de pied et toisa la femme du regard avant de porter son regard sur le chat gisant contre le mur. Lou, qui avait reçu un don autrefois, avait espéré de ne pas s'en servir. Ne se préoccupant pas de savoir si la femme s'approchait ou non, son regard transperça le chat d'un éclat de lumière. Son petit corps redevint chaud, son coeur se remit à battre. Mais en contre-partie, Lou s'évanouit, à la merci de la femme. Son don, c'était celui de guérison sur une seule et unique personne. Et ça avait été Myrtille. Myrtille qui feula et alla, pour une fois, se réfugier contre Caramel.

Lou allait être menée à la cale, c'est certain. Cette même cale ou les autres lorgnaient l'homme d'un regard mauvais. Marilyn s'était éveillée, et n'appréciait pas du tout ce spectacle. Elle le montrait par des cris étrangement perçant par rapport à sa taille. Des cris qui pourraient vous déchirer les tympans si vous les écoutiez trop longtemps. Clara grimaça. C'était, certes, une bonne idée, mais eux aussi allaient y rester. Déjà, du sang coulait des oreilles de Charm, la plus près de la fée emprisonnée. Voyant cela, Marilyn se tut et chercha un autre moyen de s'échapper. Le verre de la lanterne avait été fragilisé, et ça serait suffisant pour qu'il se brise au moindre choc.

Tout le monde écouta l'homme, les yeux froids, le visage fermé. Ce fut Eric qui répondra, d'une voix glacial :

« Notre navigateur est dans les vapes en ce moment même. Il fait une allergie à la fumée. Et votre foutu piège ne l'a pas aidé ! »

Il ne rajouta pas qu'il ne suffisait pas que d'un seul homme, aussi bon timonier/navigateur fusse-t-il, pour manoeuvrer un bâtiment comme « L'Audacieux » tant c'était évident. Ce fut Clara qui s'en chargea.

« Et de toutes manières, ça n'est pas un simple homme, même s'il est navigateur, qui va pouvoir faire le travail de douze. Pourquoi croyez-vous que notre navire est si grand ? Parce qu'on avait les moyens techniques de le faire avancer pardi ! »

A peine eut-elle fermé la bouche qu'on entendu un craquement. Le bois où était attachés les fer craquait. Encore un petit effort, et les membres d'équipages seraient libre de rendre coup pour coups.

Et toujours pendant ce temps-là, moi, je voguais dans les airs. L'élasticité de mes bras était utile, mais ça ne compensait pas mon manque de force face à certains hommes. Je grimaçais en voyant un mur tout à coup, avant de m'y écraser lamentablement et de glisser jusqu'au sol. Un sifflement m'appris que des flèches avaient été tirées dans ma direction. Enfin, une flèche. A terre, je me massais les fesses et la tête, encore étourdie. Mais plus encerclée. Je repris ma course dans le dédale des ruelles, souhaitant déboucher sur le port pour me projeter sur le navire.