Ha ha ha, il la mettait droit devant un retour de baton, ou plutôt un retour de table dans le cas présent. C'était une bonne journée pour Don, il avait gagné un esclave avec un haut potentiel de vente, mais également un paquet de bourses. Et maintenant il allait procéder a son humiliation qui allait lui faciliter grandement son dressage, peu de femmes se relevaient après avoir connu ce genre de vengence, surtout quand c'était par des moins que riens, des poivrots, des ivrognes, les premiers venus. Et personne ne ferait rien pour la sauver. Le staff de la taverne s'occupait de lui et uniquement de lui, le tavernier avait de quoi dissuader les téméraire qui essayeraient de piquer une de ses serveuses, mais pour ce qui était du viol en lui même il s'en fichait pas mal, il arrivait même souvent que certaines nuits des poivrots emmennent leurs femmes ou en capturent une a même la taverne, l'allongeaient sur une table et ne se dérangeaient pas des gens qui les regardaient. Après tout l'auberge était très vaste, et ce genre de spectacle divertissant, et puis ça évitait, comme dit plus haut, qu'un jour ils ne s'en prennent aux serveuses...Kokoro était donc la bienvenue...
Sa queue était déjà écrasée sur son dos, puisqu'elle était allongée sur le ventre, néanmoins ce ne fut pas assez pour dissuader quelqu'un d'y toucher, l'homme hurla quand elle le serra et il sortit un poignard dans le but de le planter dans sa queue pour qu'elle lui fiche la paix une bonne fois pour toute, et cette fois ça allait être irréversible, alors que l'homme levait son poignard un enorme point s'abbatit sur son visage, lui écrasant le nez a l'interieur du crâne alors qu'il s'éffondrait plus loin. L'homme a la cape lança avec un ton ferme
"C'est un cadeau pas une offrande, ne me l'abimez pas, c'est a présent la propriété du Don."
Des murmures s'élevèrent dans le bar, ainsi cet homme travaillait pour le Don, si Kokoro avait été une esclave, elle savait sans nul doute qui était le prince des marchands d'esclaves de cette ville : le Don, le meilleur des marchands qui une fois une esclave vendue était perdue a jamais. Cet homme terrifiant de deux mètres travaillait alors pour lui...
Mais elle n'eut pas le temps d'avoir plus d'égard pour ces considérations, les mains baladeuses des poivrots lui carressèrent immédiatement la poitrine, ils avaient les ongles sales et crasseux, les mains pleines de sueur et d'alcool, tandis que deux écartaient ses jambes.
-Bien sur messire, elle est a vous messire.
Firent ils d'un ton mielleux alors que Don s'approchait de Kokoro et se débraguettait montrant a présent a Kokoro un membre imposant, il la laissa prendre en considération ce qu'il allait faire et lui lança sur un ton doucereux.
"Reconnais moi comme ton maître et supplie moi, et je veillerais a ce que ton honneur soit préservé de ces badauds."
Fit il avec un sourire triomphant aux lèvres.