Nom/Prenom/Surnom : Hawing Lisbeth (Lizzy_)
Age : 21 ans.
Sexe : Femme \o/.
Race : Humaine.
Orientation sexuelle: Bisexuelle.
Description physique : Physiquement... Lisbeth est jolie. Elle n'est pas magnifique, elle n'est pas l'une de ces filles qui marchent dans la rue et où tout le monde se retourne pour vérifier qu'il n'est pas en plein rêve, non. Lisbeth est charmante et jolie. Elle n'est pas très grande, environ 1m65. Plutôt mince, elle a pourtant ses formes, que beaucoup apprécient. Elle a la peau pâle, et le teint d'une poupée de porcelaine. Quelques tâches de rousseur, seulement visibles de près, ornent ses pommettes et son nez. Son visage, particulier, lui a valu, plus jeune, plusieurs demandes de croquis. Elle a des yeux bleus-gris magnifiques, dans lesquels on peut voir la souffrance qu'elle a subie, mais aussi la liberté dont elle rêve chaque nuit. Sa bouche, aux lèvres fines, ne change pas souvent souvent d'expression, sauf pour esquisser un sourire, ce qui est devenu rare. Des cheveux souvent en broussaille, blonds, raides, quoique ondulés quand il pleut, terminent le portrait de ce petit minois. Lisbeth a de fines épaules, se terminant par de frêles bras, et de fines mains aux doigts splendides. Pourvue d'une poitrine généreuse, sans pour autant extravagante, d'un ventre pas totalement plat, mais bien agréable à toucher et à contempler, Lisbeth assume son corps. Des jambes au galbe parfait terminent cette description.
Caractère : Lisbeth est une jeune femme qui a beaucoup souffert et qui, du coup, garde quelques séquelles de cette souffrance. Quand elle était jeune, elle était ouverte, gentille, amusante, elle rigolait tout le temps, elle aimait vivre, finalement. Mais à partir du moment où ses parents sont décédés, tout ce bonheur fut terminé. Elle ne devint pas méchante. Elle devint inerte, sentimentalement parlant. Actuellement, la jeune femme ne ressent plus rien. Ni honte, ni peur, ni crainte, ni amour, ni amitié, ni bonté, ni peine. Rien. Son coeur est vide. Ca lui a, quelque part, forgé un caractère d'acier. Lorsqu'elle croise quelqu'un, elle ne le regarde pas. Elle fait fi de toutes les personnes présentes autour d'elle. Plus rien ne compte que le paysage, l'endroit où elle se trouve. Pourtant, elle a essayé de redevenir celle qu'elle était avant. Résultat: elle a manqué se tuer. Lisbeth a besoin de sentir la haine, la colère, la rage, appelez-le comme vous le souhaitez, bien au fond de son coeur. Pourquoi rester en vie, se demande-t-elle souvent. La réponse qui lui vient en premier; vengeance. Elle doit venger ses parents. Ce ne sera pas simple, loin de là, mais peut-être qu'avec de la patience et beaucoup de courage, elle y parviendra... Déterminée par-dessus tout, Lisbeth n'est pas forcément désagréable à vivre. Quand elle est avec quelqu'un qu'elle connaît, ou qu'elle a appris à connaître (certains font, oui, exception à la règle), elle devient souriante (un peu...), aimable, rigolote... Mais elle fait ça surtout pour ne pas se faire rejeter des autres. Ce doit être sa plus grande peur... Que plus personne ne la remarque et ne l'accepte. Car ce qu'il faut bien comprendre, c'est qu'elle a besoin des autres pour se venger.
Histoire : Vous savez, Lisbeth n'aime pas parler d'elle. Du tout. Ne l'obligez pas à raconter sa vie. Nous allons procéder ainsi. Lisbeth va vous écrire une lettre, que vous lirez. Dans cette lettre, beaucoup de détails. Mais elle n'aura quasiment rien dit. Les grandes lignes. Allons-y. Lisbeth écrit.
Il est 14:38 précisément. Les secondes, on s'en fiche, mais j'vais le dire. Sur mon ordinateur, c'est 14:38, et 42,43,44,45 secondes. Il fait plutôt beau dehors. Quelques nuages, par-ci par-là. Certains sont gris, mais comme ils sont moches, inutiles de les décrire. On m'a demandé de raconter mon histoire. Des bouffons, encore. Qu'est-ce que ça peut leur foutre, hein ? Ils le savent déjà, de toute façon, que papa et maman sont morts. Ah ouais, ils veulent peut-être savoir les détails. C'était à Londres. A 14:38. Devant Big Ben. Papa se rendait à un rendez-vous important avec la banque, parce qu'on avait tellement d'argent qu'il fallait ouvrir un autre compte. Maman l'accompagnait, comme d'habitude. Elle aimait pas rester toute seule. Surtout depuis que j'avais découvert l'araignée sous le canapé. Le cri qu'elle avait poussé ! En même temps, c'est vrai qu'elle était pas belle. Toute noire et toute velue. Mais c'était rigolo. Ouais, donc papa et maman se rendaient à ce rendez-vous. Ils ont pris le bus, parce que les taxis étaient en grève, ou je sais plus trop quoi. Ah ouais, j'étais au lycée moi. En fait, non. J'aurais dû être au lycée, mais j'étais avec Peter, dans les vestiaires du gymnase. Je me souviens qu'il avait cassé un banc en s'asseyant, tellement il était fatigué de ce qu'on avait fait. Faut dire que je m'étais bien débrouillée, cette fois-ci. Ah ouais, et donc, ils sont rentrés dans le bus. Et c'est là qu'il y a eu les attentats. Ils s'en souviennent sûrement, ceux qui m'ont demandé d'écrire cette lettre. Et du coup, bah... Ils sont morts. Bah ouais. Tous les deux. Le pire, c'est que je l'ai même pas su tout de suite. C'est seulement en rentrant chez moi, vers 17h, que j'ai vu personne et que j'ai écouté le répondeur du téléphone. Au début, je pensais que je les aimais pas, mes parents. Mais en fait, en entendant la voix du policier... Je me suis rendue compte que je les aimais vraiment. Et qu'ils me manqueraient cruellement. Ma vie n'avait été que bonheur, joie, luxure, beuveries et cana. D'un coup, elle prenait une toute autre tournure. Ah ouais, j'avais seize ans. Le point positif, c'est que tous les sous, ils étaient pour moi, et que j'pouvais m'payer c'que j'voulais. Mais bon. Ils étaient enfants uniques tous les deux. Et les grands-parents, ils sont décédés pendant la deuxième guerre. Oula, je passe du passé au présent. Boarf, tant pis. Ça me perturbe d'écrire ça. J'me demande pourquoi je le fais. Ptet que j'me dis que ça me fera du bien. Ouais. Ou pas, hein. J'ai limite envie de mettre des smileys, OLILOL. Paf, c'est fait. Donc. Après, y a eu l'enterrement, et tout et tout. Ils sont enterrés à Londres. Moi, on m'a foutue en foyer. J'vous raconte pas l'ambiance. Pendant deux ans, ça a été galère. Puis après, j'suis allée au Japon. J'connaissais pas un mot de japonais. Enfin si, en regardant D-Grey Man et Naruto sur le net en vost, j'connaissais deux-trois trucs vite fait. Pourquoi j'suis allée au Japon ? Envie de changer de vie. Peter, je l'ai pas revu depuis. Ça fait cinq ans, en même temps. Puis j'ai décidé d'écrire un peu, de-ci, de-là. Avec les sous que j'ai, je peux me permettre de ne pas bosser, hein. J'ai des millions, hein. Mais j'espère que personne n'y touchera. Le premier qui y touche, j'le bute. Ok ? Un jour que j'me baladais, j'ai atterri sur Terra. C'était bizarre. Ça m'a toute chamboulée, j'me souviens. Tout est tellement libre là-bas. A moins que ce soit une facette, je ne sais pas. Mais bon. Maintenant... A moi de jouer, non ?
Lisbeth a écrit son histoire. Comprenez-la, c'est difficile pour elle, de parler de tout ça. Merci de votre compréhension.
Situation de départ : Plus ou moins expérimentée.
Autres : Parvient, sans grande difficulté, à deviner la pensée d'autrui en plongeant son regard dans le sien. Comprend facilement les gens.
Comment avez vous connu le forum: Sur IRC (de Chiboard)