Nom : Mc Laan.
Prénom : Erwan
Surnom : Delacroix
Âge : 22 ans
Sexualité : Bisexuel
Sexuellement : Expérimenté.
Race : Humain.
Nationalité : Française.
Histoire :
Un beau jour de printemps, ou d'été, il l'ignore, il naquit. Il ne sut jamais quelle fut la date de son arrivée au monde, ni même qui fut sa mère exactement, mais au jour d'aujourd'hui, il s'en moque. Ce ne sont que des futilités. Il sait qu'il est né à Paris, plus précisement à Pigalle. Son lieu de prédilection, son paradis, son quartier pafait à qui il doit beaucoup de son éducation ... Pourquoi Pigalle ? Son père y gérait une importante et délicieuse boîte, réputée dans le quartier, qui attira beaucoup de personnes, et dans laquelle il grandit. Il n'eut pas de mère - son père était un aventurier, à ce niveau - et se contenta des filles qui travaillaient en ces lieux. Il appréciait leur compagnie, leurs sourires, et il les considéra toujours comme ses mères, jamais comme de petites amies potentielles.
Il fut un éléve brillant, un peu solitaire, avec des histoires, des aventures, des soupçons de bonheur éparpillés autour de lui ... Mais la compagnie d'êtres humains qu'il juge banals - avec son air de dédain habituel - l'ennuya vite, trés vite. Ses "méres" sont plus interessantes. Tout comme les quelques prostituées et gigolos qu'il côtoie, les considérant, elles, comme ses chères soeurs. Pour le sexe, et le prétendu " amour ", il n'a fréquenté que des lycéennes et des lycéens. Parce que ceux là sont sans interêt, sans attachement, contrairement à ces femmes, qui parlent, qui vivent, qui possédent un caractére extraordinaire. Son père lui reprochera ce dédain, d'ailleurs, tout comme son engouement incontrôlable pour l'exotisme. Une de ses petites amies se plaisait à le nommer Delacroix ; non pas pour son talent de dessinateur, mais pour la vision si noire qu'il avait des choses que les autres idolatraient, et de son air mélancolique. Il avait beaucoup apprécié cette fille, d'ailleurs, maintenant qu'il y repense ... Ce genre de comparaisons folles, de soupçons poétiques le ravit.
Ses journées, il les passe avec ces femmes de Pigalle, surtout avec Phédre, cet homme qu'il a nommé ainsi, un gigolo et un poète hors-norme, qui avait un tatouage semblable au célébre " Violon d'ingres " de Man Ray, qui lui a offert une édition de la célébre pièce de Racine, qu'il connaît désormais sur le bout des doigts ...
Il est censé reprendre l'entreprise de son père, à la mort de celui-ci. Pour le moment, il s'entraîne, et gère une boîte semblable, qu'il a nommé Pigalle, au Japon. Tout pour son bonheur ... Il est au Japon depuis deux ans, ne craint pas grand-chose, mais gére avec une main de fer ses économies, et passe le reste de son temps à philosopher intérieurement sur la condition humaine, les yeux dans le vague ...
Physiquement, Erwan est grand et fin, avec un profil typiquement européen. Son visage est balayé de mèches noires, son teint pâle - il ne bronze jamais - et son allure élégante. Il ne s'habille jamais de la même manière rejettant tout style vestimentaire, et posséde un sourire qu'il ne sort que rarement, sauf quand on lui présente de l'humour noir, le seul qui le fasse réellement rire. On peut d'ailleurs juger son aspect comme celui d'un moqueur, d'un homme auquel il ne faut pas faire confiance ... Il fait son âge, ni plus, ni moins. Son regard est électrique quand il joue au poker, discute littérature, mais le reste du temps, il ne refléte pas grand-chose, juste un dédain, une nonchalance qui peut intimider, ou attirer, selon le genre de personne qu'il fréquente. Il a une allure et une attitude parfois froide, et parle avec une douce voix, teinté de grave, mais pas trés marquée, avec un accent français dans le fond de sa voix.
Vous le croiserez souvent, clope au bec, fixant le paysage. Avec un visage qui ne refléte rien de spécial. Ou, parfois, avec un appareil photo, bloqué sur le mode " Nuance de gris ", photographiant des personnes, des objets, des lieux. La plupart du temps, il photographie surtout celles qu'il nomme " ses filles ". Surtout leur dos ... "
Je ne pourrais offrir de description plus détaillée ...
On peut le juger nonchalant ; avec sa démarche, sa voix, qui ne s'enflamme que lors de quelques ébats, de partie de poker ou de délires philosophiques, mais cela lui apporte une touche d'élégance, et une allure distinguée ... On le nomme aussi, souvent, dédaigneux, avec ses yeux qui vous mettent mal à l'aise, vous déshabillant sans vergogne - il est de ceux qui jugent sur l'apparence, la voix, avec quelques premières idées sans bases - et vous rejettant souvent. Parfois, il est même violent - il déteste les tricheurs, les allumeuses, les filles et hommes ignorants, qui parlent sans savoir - et méprisant. Il peut se mettre à parler, mais ne viendra que s'il a une bonne raison de vous voir. Il est franc, d'une franchise cinglante et coupante. Réfléchi, il ne s'amuse pas à faire quelques bêtises, quelques défis inutiles, et ne touche absolument pas aux drogues, de toutes sortes qu'elles soient. Il prend toujours le temps de réfléchir. Il est souvent sûr de lui, et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il posséde d'ailleurs une arme, qu'il n'utilise que rarement, mais qu'il sait utiliser.
On pourrait nommer son caractére de dur, il s'en moque tout à fait. Presque mysanthrope, il préfére s'isoler, plutôt que fréquenter des lieux grouillants de monde, sauf son Pigalle. Il est légérement contradictoire, mais ne le pensez pas morose, ce serait une erreur.
Sexuellement, il posséde une certaine expérience, et juge le sexe comme un agrément. Il le juge agréable à l'homme et son ego, mais pas indispensable. Ce qui ne fait pourtant pas de lui un saint ; il aime les femmes et les hommes, se plaît à disparaitre sous les draps - ou dans d'autres lieux insolites - mais il n'est pas accro et sait se contrôler quand cela est nécessaire à ses yeux.
C'est un partisan de la devise " L'esprit est plus fort que le corps ", voyez-vous.
Sa devise ? " Ils pensent que je suis au fond du trou ... Ce qu'ils ne savent pas, c'est qu'avec moi, j'ai une pelle. Et que c'est moi qui creuse. ".
Mais il n'est pas facile à vivre, ni à tuer. Je peux vous l'assurer ...