Quid l'avait suivi d'un pas léger et tout aussi assuré qu'elle, réfléchissant à ce qu'il pourrait faire pour combler son manque de dossier, sorti de ses pensées par l'intervention de Yoko :
Je n'ai pas croisé beaucoup de monde, je ne pense pas qu'on nous fasse des remarques là-dessus. Si vous avez tant d'affaires que cela, je pourrai toujours vous donner un coup de main, unitas virtute, où l'union fait la force, comme on dit par ici.
Yoko, ainsi donc elle s'appelait comme cela. Un nom qu'il n'entendait pas souvent, mais qui ne lui déplaisait pas pour autant, un nom qui, au moins, ne serait pas très dur à retenir :
Je m'appelle, ahem, je m'appelle Quid, et oui, je viens de très loin, très très loin. Ahem, je suppose qu'il y a un examen pour entrer dans l'établissement ? Peut-être pourriez vous m'aider à réviser, je crains de ne pas être fortiche dans toutes ces matières.
Sauf le sport, le sport c'est différent...
Maintenant, elle le questionnait sur le sport qu'il pratiquait. Il avait suivi avec passion l'évolution du pugilat, devenu la boxe, un sport toujours aussi viril et convivial à coup de bleus et d'hémorragies internes, un sport d'homme, quoi !
Oui, je suis très bon en boxe, et cela fait un moment que je ne me suis pas entraîné.
Je suppose qu'il y a des vestiaires où je pourrai me changer, si nous avons le droit d'y faire un tour ?
Tournant à peine la tête, un sourire ironique en coin :
...et qu'ils sont mixtes, bien sûr.