Roman de Kamui

Bon, ben voilà, pour assurer mes arrières, je vais simplement poster mes lignes par mp pour les gens qui sont intéressés à lire la suite des choses et en qui je peux avoir confiance.

Le problème, c'est pas le fait que je sois méchant ou quoi que ce soit, c'est juste que je préfèrerais éviter de me faire voler mon œuvre après autant de travail. J'ai bossé et je préfèrerais garder mes biens pour moi-même et les gens concernés.

Mes excuses envers les gens qui auraient voulu continuer à lire, mais c'est dans un souci purement égoiste que je dois vous en priver si je ne peux pas avoir confiance en vous. Vraiment désolé, j'espère ne pas trop vous offenser par ce geste. Ce n'est pas les membres que je vises, mais les visiteurs et leur capacité de saisir les textes que j'écris. Si j'avais un moyen d'empêcher cela, je continuerais à écrire, mais malheureusement, ce n'est pas le cas.

Bien sûr, si vous avez des suggestions, je suis tout ouïe.

Chapitre un (Terminé)

Chapitre deux (Terminé)

Chapitre trois (commencé)

(vous pouvez faire vos demandes ici, si vous désirez avoir le chapitre Un)

Sympa ton histoire en tout cas. Je n'ai juste pas trop compris le lien entre les deux personnages Kamui, car il y en a bien deux ?

Kamui Meisa était le Kamui originel, mais j'avais trop de message de flood dessus. Au départ, je croyais faire différent avec ce Kamui, mais faut croire que non xD

Rôles!

Seigneur de Meisa: Kamui

Dieux: Zeus, Odin, Osiris et toute leur bande de joyeux lurons.

Prêtresses: Raven, Élosia, Lana, Ama et cie

Général de l'armée Avanienne: Arthas

Dame de Meisa: Selene

Enfants de Kamui: Fabian, Chris, Xeos, Kristie, Abigaelle, Ama et Phèdre

Magiciens: Melisende, Darimon, Kamui

Petite amie de Kamui: Marine

Servantes: (Pas encore de nom précis)

Les cavaliers: Abel, Ivana, Abel, Darimon, Jaress, Alta, Frondac, Marcuss, Keshel (Le Krata n'est pas considéré comme un cavalier... il n'en a pas besoin, de toute façon)


(je crois que j'en ai sauté, mais j'y penserai plus tard :3)

Je vous préviens immédiatement; ceci est un roman dont les personnages sont originellement tirés d'ici, mais adapté selon l'évolution de l'histoire, qui est indépendante du forum en tant que telle. Ainsi, je ne suis nullement forcé d'adapter les personnages des autres, sauf dans une certaine limite, car incarner un personnage est une chose, mais celui qu'un autre a monté de toute pièce, c'en est une autre.

Extrait 1.

Loin d’être à l’abri de la flatterie et des charmes du Dieu, la prêtresse se mit à trembler encore davantage. Elle donnait vraiment l’impression d’être une vierge effarouchée, qui ouvrait la porte de son sanctuaire, mais qui restait dans le cadre de la porte, refusant quiconque en était indigne, et digne, Arès se considérait comme tel. Le charme érotique de Raven était si grand, ses tremblements la rendaient de plus en plus désirable, la rougeur de ses joues donnait envie d’y mordre à pleines dents

-Je ne te pardonnerais pas de me résister, Raven, murmura-t-il au creux de son pavillon auditif.

Il la dévêtit après ces mots. Chaque vêtement qui quittait son corps augmentait la gêne de Raven, et non seulement Arès était-il pressé, mais il ne se gênait pas de déchirer les vêtements qui lui résistaient trop. En voyant que sa robe de chambre était en lambeaux, elle craignit qu’il ne fasse subir le même sort à ses sous-vêtements, elle le retira d’elle-même. Arès ne la laissa pas attendre, ni se calmer, il lui sauta dessus et ils firent fiévreusement l’amour, suivant leurs instincts les plus primaires, inscrit dans leur code génétique depuis que le monde est monde et que les hommes ont été séparés charnellement des femmes. Leur union charnelle n’évoqua rien de bien particulier pour Arès, mais il sentait qu’il était satisfait, et donc heureux, alors que pour Raven, c’était une promesse non verbale d’amour. Chaque baiser, chaque caresse ou regard était un moment qu’elle ne pourrait jamais oublier de toute sa vie, et elle tentait bien de lui rendre la qualité, mais rien de ce qu’elle pouvait bien ressentir à ce moment là ne pouvait rivaliser avec l’habileté fougueuse de son amant. Elle aurait voulu lui dire qu’elle l’aimait, mais aucun mot autre qu’un petit son aigu ne put survivre aux émotions qui se bousculaient en elle. Leurs corps enlacés, leurs lèvres soudées à tout instant et leurs mains découvrant avec une fascination grandissante le corps de l’autre les fit graduer les niveaux de l’extase le plus puissant, et ce ne fut qu’une fois que Raven perdit connaissance pendant l’acte qu’Arès arrêta cette douce connexion, pantelant pour l’une des rares fois de sa vie.

Il regarda sa servante inconsciente avec un regard neuf. Elle n’était plus la petite demoiselle qu’il avait sauvée d’un père sanguinaire et d’une mère horrifiée, elle était désormais une femme, dans tous les sens du terme et, dans un ultime élan de tendresse, il la serra contre lui en soudant encore une fois ses lèvres aux siennes, goûtant avec un délice insatiable la langue sucrée de son amante. Comme il aurait voulu que ce moment dure encore plus longtemps, pour qu’il puisse s’abreuver dans le réservoir de passion de son amante, mais contrairement à lui, cette jeune femme avait un besoin inexorable de sommeil, et il ne désirait pas l’en priver. Il n’eut aucune peine à se glisser sous les draps avec elle pour la prendre dans ses bras, glissant ses doigts dans les cheveux souples de la belle Elfe.

Extrait 2

Le Seigneur des lieux avait certes fêté avec ces vaillants amis le retour dans son domaine, mais il avait aussi pleuré la perte de trois des frères, dont seul un camarade nain affligé de remords et de douleur avait survécu.

Malgré toutes leurs disputes de gamins d’autrefois, la vie sans ses trois compagnons semblait bien ennuyeuse à Jaress, qui avait offert à la sépulture de chacun de ses camarades une douche de bière, réalisant ainsi la promesse de Marcuss, alors qu’ils combattaient sur le champ de bataille. Ivre, il donna un coup de pied sur la pierre tombale de son ami, les larmes aux yeux, tout orgueil loin de son cœur en ce moment de tristesse et de solitude.

-C’était toi qui était supposé payer cette bière… geignit l’abandonné.

Kamui ne put le laisser seul, de crainte qu’il ne s’ôte la vie pour aller rejoindre ces braves hommes dans la mort. Il s’assit avec le Nain et lui tendit une chope de bière. L’homme de petite taille ne se fit pas prier, et il but à la santé des êtres vivants et morts de Meisa, avant d’avaler goulûment sa chope en compagnie du plus grand seigneur qu’il eut la chance de servir. Ces deux hommes éprouvés par la vie chantèrent ensemble, burent ensemble et pleurèrent ensemble tous leurs malheurs, chassant enfin les effets douloureux de la guerre avec un mélange de joie et de tristesse. La guerre n’était pas quelque chose qui devrait être. Tout ce qu’elle fait, c’est apporter davantage de malheur à tous et chacun.

Abel, le mari de l’elfe Ivana. Sa mort avait été très dure pour tous, car homme très apprécié aux champs et dans les fêtes, mais la plus atteinte fut sans aucun doute la pauvre Ivana, qui aurait voulu s’enlever la vie, mais finalement, à force d’insistance de la part de Kamui, s’était retrouvée sous la garde du Maître, pleine de souffrance, mais aussi investie de la responsabilité d’un enfant de son mari, enfant qu’elle n’avait pu lui déclarer, qui grandissait en elle, et qui dépendait encore d’elle pour transmettre aux générations futures la grandeur d’âme d’Abel le Bon.

La vie avait lentement reprit son cours, là où elle l’avait laissé, avec un entrain renouvelé, mais Kamui de Meisa était encore jeune, et le désir de retourner à son poste de gérant des terres ne l’intéressait pas autant qu’autrefois.

Meisa n’était pas le but réel de Kamui, et il le savait. En fait, il n’avait absolument aucun intérêt pour ce territoire. S’il l’avait récupéré, c’était seulement et uniquement pour ses fils et ses filles, nés de son union avec Fiela, Taya et Selene, les femmes qui ont capturé son cœur au fur des siècles, ces femmes qu’il avait aimé à un point où toute moralité n’était rien comparé aux sentiments si puissants qu’il éprouvait pour ces demoiselles merveilleuses qui, malgré les moments de tristesse, lui ont accordé de tendres moments de pur bonheur, ces moments qu’il n’échangerait pour rien au monde.