Nom : Coeur de Tigre
Prenom : Khaléo
Age : indéterminé, vingt cinq ans d'apparence.
Sexe : Mâle
Surnom : Le Lion Blanc ( surnom de mercenaire )
Race : "Tigranthrope" un peu hybridé de par son apparence, et une... "dégénérescence" gênomique. (expliqué dans l'histoire)
Orientation sexuelle : Hétéro.
Description physique :De loin, c'est juste un humanoïde comme les autres... revêtant souvent une cape/capuche pour dissimuler son apparence, un humanoïde bien, voir généreusement proportionné, grand, mais pas trop, ce qui frappe sans doute en premier lieu, c'est la largeur d'épaules par rapport à sa taille, ses épaules peuvent paraître larges, mais elles sont juste bien rondes, s'il on arrive à percer les ténèbres de la cape qui le recouvre, on aperçoit des bandages... des bandages sur presque toutes les parties de son corps, jusqu'a la limite supérieure du cou, une momie ? Non... car l'oeil aguéri, expert, remarquera tout de suite la quasi-perfection de la répartition de ces bandelettes de soutient musculaire sur l'anatomie de ce mystérieux personnage, qui sont appliquée d'une manière telle, qu'elles épousent et serrent les fibres dans le sens inverse de la flexion naturelle de ces derniers, dans un souci de retenue, d'élasticité motrice inversée, une précaution presque extrême, afin d'empêcher, semble t'il, les muscles de carrément se déchirer d'eux mêmes sous l'effort.
Lorsque le regard se pose sur un visage enfoui dans l'obscurité néantine de sa capuche, ténèbres inquiétantes pour les uns, rassurantes de ne pas voir ce visage pour les autres, alors qu'elles ne sont qu'un refuge pour son propriétaire, la lueur sauvage d'un regard éffilé, plissé en méfiance ou scrutation permanente perçe la noirceur de cette dernière, vous donnant l'impression que votre cerveau vient d'être transperçé par deux putains de tisons chauffés à blanc, qu'ils sondent votre âme, et l'instant de quelques secondes, avant même que vous aillez découvert ce qu'il se cache là dessous, vous vous sentez comme une simple goute de sang, tombée du plus vulgaire morceau de barbaque fumante et saignante, tombée au sol dans la cage d'un putain de tigre affamé depuis des semaines...
...Et si vous décrochez enfin de ce regard dérangeant, presque malsain, qui vous retourne les tripes en vous laissant la désagrable impression d'être bien trop bas sur les maillons de la chaîne alimentaire par rapport à cet individu, vous vous arrêterez peut être sur ses mains...
Mains qui sont, bien entendu "bandées" sauf pour les extrêmités qui se confondent avec le blanc même des bandages, des doigts blanc, à l'aspect de "peau" givrée, qui n'en est rien, puisque le corps de cette "chose" est recouvert d'un duvet extrêmement fin, tellement fin qu'on dirait presque de la soie, de la soie blanche, sur un corps d'acier, je disais donc que ses doigts ne disposaient pas d'ongles, non... juste des petites fentes, il est facile de deviner que ces fentes abritent des griffes rétractables.
Si vous êtes un peu du genre vicieux là, et que tu oses t'arrêter maintenant sur la jambe de son pantalon, qu'il choisit pour la plupart du temps, être sombres, dans un vieux cuir bruni, presque noir d'usure, déchiré, lacéré par de trop nombreux coups de lames, on constatera que la jambe droite est étrangement plus "épaisse" que la gauche, non, non, non...
Hé hé...
Je vous arrête tout de suite, esprits mal placés, ceci n'a rien à voir avec le fait que son brackemard soit tendu et prêt à toute éventualité, comme un bon boy-scout, quoique...
Non, il s'agit bien d'une "queue" mais bien de celle d'un tigre, sa queue de félin et pas ce à quoi vous veniez de penser, je vous tiens à l'oeil, il cache donc celle-ci souvent de cette façon afin de ne pas attirer inutilement l'attention sur lui lorsqu'il voyage ou se ballade en ville, dans la même optique, il porte toujours ces foutus bandages presque sur tout le corps, afin de cacher ce qu'il est réellement, faut dire que ça ne l'a jamais réellement "aidé" de se montrer tel qu'il est, de nombreuses cicatrices de torture, de lacération et de coups sur son corps prouveront que les petites "gens" n'aiment pas ce qui est différent et ce qu'ils ne comprennent pas.
Mais bon, les trop rares femmes ayant pu le voir presque "nu", trouvent parfois que ces cicatrices lui rajoutent quelque chose... un truc qu'elles définissent parfois de façon étrange... parce qu'il parait qu'elles rehaussent et soulignent les formes de son corps, en plus de ses rayures déjà présentes...
Ces fines et parfois longues cicatrices en biseau agrémentent les traits déjà agréablements rablés et sauvages d'un corps bien musclé, parfaitement équilibré entre la "masse" puissante pour ses bras, ses dorsaux et pectoraux avec lesquels il lève ses armes, des formes musculaires allongées par endroits, délicieusement mise en valeur par un exquis "lissage" physionomique du par son ascendance féline, mélangeant aussi la puissance d'un tigre, qui rendent aux endroits les plus bosselés, et anguleux d'une anatomie "humaine" classique, sont chez lui, donc, lissés par une galbe sauvage, ce lissage "félin" parcimonieusement saupoudré de courbes effectivement puissantes et agiles, sans pour autant perdre la virilité de quelques veines palpitantes, légèrement gonflées et apparentes sous l'effort.
Il est loin d'avoir un visage désagréable, mais, comme son corps, il est également parcouru de nombreuses cicatrices qui témoignent d'un lourd passé, un passé qui traine sur les traits anxieux de son visage qui ne semble jamais gagner la sérénité qu'on attend de voir parfois sur ce dernier, les sourcils toujours froissés, méfiants, sa survie il ne la doit qu'à lui même et sa propension à une lègere paranoïa que lui à gentiment refilée son passé de soldat et le temps passé sur des champs de bataille, les traits de son visage sont fins, et contiennent également cette légère touche féline, comme pour le reste de son corps, sans pour autant lui "défigurer" la tête pour en faire une "gueule" trop hybride ne poussant pas trop vers la partie animale, au point ou, s'il décidait de "raser" le fin duvet et les rayures qui recouvrent ses joues, il pourrait sans doute passer pour un humain, enfin, un humain avec presqu'autant de force qu'un colosse.
Donc, il est plutôt présentable, son physique ne passe pas inaperçu, même lorsqu'il est complétement "caché" dans ses vêtements, il à une carrure plutôt imposante, il est grand, un mètre nonante et quelques poussières, et s'en plaint pas, car c'est toujours mieux d'être à une bonne hauteur pour envoyer son genoux dans les valseuses, l'impact n'en est que plus... douloureux.
Ses yeux, en plus d'être fendus en amendes, tranchants comme des rasoirs, pénétrant comme des pointes de flèche, vous laissant l'impression viscérale, instinctive d'être une écrevisse attaquée par un condor, ses yeux reflettent également ce qu'on peut appeller l'expérience du vieux briscard qui à roulé sa bosse et survécu a bien des horreurs, des massacres, et c'est plutôt vrai en ce qui concerne son passé.
Sa tenue vestimentaire ? Eh bien il se cache très souvent... toujours recouvert en partie de cuir sombre, usé, tenue soldatesque et de bandages, avec une seule, parfois deux épaulettes de métal en plates successives, ou non, dépassant de tout ce bordel, on aurait tendance à dire qu'il sort presque tout droit d'un "mad max", l'arbalète légère à la ceinture, cape en fourrure de Lion blanc et l'épée à deux mains cachée dans le dos en plus.
Caractère : Oh putain... C'est là que ça devient compliqué... Alors... pour essayer de faire simple, le bonhomme là, son esprit est divisé en plusieurs "couches" en "oignons" qui va dans un premier temps, du type hyper rustre, malpoli, utilisant les expressions les plus grossières, et repoussantes, dans l'unique but qu'on lui foutes la paix, et qu'on ne soit pas intéressé d'aller voir plus loin, pouvant aller jusqu'à se faire passer pour un type aux limites de ce qu'offre les pires psychopathes en language châtié, capable d'aller assez "loin" pour qu'on lui foutes la paix, mais quand on est tenace, et qu'on "épluche" l'oignon, plus on découvre que ce n'est qu'un système d'auto défense qu'il s'est forgé depuis... trop longtemps pour qu'il s'en souvienne réellement, mais dans le fond c'est une personne très sensible, à l'opposé de ce qu'il montre, où de ce qu'il aime montrer, brisé dans son enfance et au délà par une vie que personne n'aimerait avoir vécue, où ne souhaiterait à personne.
Bien sûr, il aurait pu réellement tourner "mal" et devenir le pire des salaupards ou des psychopathes dégénérés que cette terre aurait pu porter, mais à la place, il est quand même devenu le fils de pute le plus coriace à désouder, ne soyez pas outré par ce language un peu vulgaire, c'est souvent comme ça qu'il parle, son corps est réellement recouvert d'incalculables cicatrices, certaines sont récentes, d'autres, très anciennes, elles ont toutes un degré plus ou moins élevé d'effacement sur son corps, comme une série de calques de cicatrices superposées formant sa "peau" au final, tout dépend des endroits évidement, il y en a de moins "marqués", enfin, tout ça pour dire qu'il à subit de très nombreuses tortures sans les vouloir, et sans même être sado masochiste, vous pouvez sourire, c'est la vérité, vous croyez réellement pouvoir vivre plusieurs siècles à travers les époques sans passer dans les moulinettes d'une, deux, où trois guerres ? C'est pas son genre, car la guerre, les combats, c'était une des rares choses qui le faisaient se sentir "vivant" lorsque le métal entre dans la chair et provoques la douleur, les cris, les tremblements, que ça soit sa chair ou celle des autres qui soit meurtrie, non, ça n'a rien de sadique, ni de masochiste, c'est l'une des unique voies qui lui étaient offertes pour se sentir exister.
Mais dans le fond, il ne faut pas avoir peur, car quand il n'y a plus de "pelures" d'oignons, que tous les remparts sont tombés, ce n'est plus qu'un chic type qui en à juste trop bavé, où pour d'autres, un petit "chaton"...
D'ailleurs, il en a tellement vu qu'il à développé, entre autre de la rage fauve, ancestrale qui prends son corps lorsqu'il s'engage au combat, état que certains appellent "berserkïr" il a développé donc, ce que l'on pourrait appeller "L'apologie de la torture" c'est un no man's land psychologique où son corps, et son cerveau refusent catégoriquement de subir toute nouvelle douleur au delà d'un certain seuil qu'il juge "raisonnable" ses fibres organiques durcissent, doublent, quadruplent, sextuplent, augmentent même jusqu'a dix à vingt fois leur densité sans pour autant prendre du volume, celles ci deviennent presque aussi rigide que la pierre, et peuvent pourtant encore se fléchir, ou se contracter, plus difficillement certes, pendant cet état, son cerveau même semble être "déconnecté" de la réalité, comme si son corps se retrouvait loin, "spirituellement" du sien, comme plongé dans une énorme cuve d'eau, ou tout ce qui se passe à l'extérieur, serait filtré et rendu flou par la masse d'eau environnante.
Donc, il y a encore un bon fond, quelque part entre deux envies de vengeance, une existence passée à se battre afin de ne pas crever la dalle, à rattraper des voleurs qui lui ont parfois tout piqué, et celà plus d'une fois après un réveil sur les grands chemins, à s'être fait tabasser, ou encore torturer, il y a peut sûrement encore un fond de ce qu'on appellera, la noblesse de sentiments qu'il estime profonds, encrés, et justes, qui restent cependant, le fil mince et éffiloché par les siècles de ce qui le sépare encore d'une saloperie d'enfoiré de monstre, bien que parfois la frontière puisse paraître bien mince.
Vous l'aurez sans doute compris, il s'efforce de ne s'attacher à rien, dans un monde ou tout semble éphèmere, où ce qui t'appartiens un jour, appartiens déjà au voisin, au voisin du voisin, et vice versa jusqu'à ce qu'il te revienne "parfois" un jour, qu'on te le piques, que tu l'achètes, ou qu'on le tue pour l'obtenir, vivre, ou survivre, marches où crèves, c'est un peu tout ce qui compte pour lui en ce moment, il vite au jour le jour et ne s'inquiète plus pour le jour qui viendra ensuite, à quoi bon s'inquièter de l'avenir quand il est si incertain de savoir ce qu'il va déjà se passer dans deux heures ?
Il faut profiter du moment présent.
Même s'il on lui a probablement fait subir les pires outrages grâce à sa différence, le bonheur, où plutôt le malheur, est qu'il ait tout de même réussi à garder une "conscience" et comme vous avez pu le constater, c'est le bordel dans son crâne, le plafonnier tiens un peu de travers, mais il tient, c'est encore plus ou moins "cohérent", mais attention, c'est tout de même le type qui n'a plus rien à perdre, et qui n'a pas peur de se lancer dans des histoires insensées, quitte à s'y exploser violemment la gueule, un poil suicidaire et auto destructeur sur les bords.
Dans tout ça j'ai du oublier qu'il apprécie également ce qui brille, pas forcément des choses qui possèdent une once de valeur, mais quand même, il ramasse souvent n'importe quoi pour le ramener à sa "tanière" et l'exposer dans sa collection de bric à brac d'objets, de grand n'importe quoi d'objets étincelants et brillants, ça doit venir de son coté "félin"...
[/!\ Attention : cette histoire comporte un style un peu "spécial" parfois empli d'expressions vulgaires pour respecter le mode de pensée, de style du personnage et d'un certain type de narration qui pourrait, parfois choquer les âmes sensibles, où ne pas du tout être appréciée telle qu'elle, il y a aussi quelques détails qui ne pourraient pas correspondre à un public non averti. Je préfères prévenir. Merci. ]Histoire : Sa naissance elle même est déjà le symbole du plus beau bras d'honneur et de foutage de gueule à l'encontre de la vie elle même, une insulte au destin, soit ça, soit il avait beaucoup d'humour noir l'enfoiré, donc cet enfant de salaud, la première chose qu'il à daigné offrir à la vue de la catin qui régit le destin fut son derrière... Ouais ! Son putain de derrière, comme s'il ne voulait pas sortir de là de façon conventionnelle, comme si ce n'était pas assez "original" au goût de monsieur.
Soit... malgré tout, il fallait bien qu'elle naisse notre erreur de la nature, sinon il n'y aurait pas d'histoire, le médecin s'occupa donc de te le retourner dans le ventre de sa mère, en lui déboitant les deux épaules pour qu'il passe, en plus de ça, il a fallut lui faire faire deux tours sur lui même dans le ventre de sa génitrice, ben ouep, il avait réussi à s'enrouler son propre cordon ombilical autour du cou ce petit con, autant dire qu'il y a peut être quelqu'un, là haut, qui avait décidé qu'il ne devait jamais naître.
Malgré les efforts d'une pseudo divinité pour l'empêcher de vivre tout court, il sortit de là, l'enfant de putain, la créature du diap' comme l'a appellé son guerrier de père, un grand type solide, un nordique bon sang de bois ! Du nom de Thorodam, en le voyant sortir de là, il a bien faillit l'attraper et le foutre dans le feu de l'âtre, "Malédiction" aurait bien pu être le premier nom qu'aurait retenu Khaléo, tant son père l'avait répété tout en tournant en rond nerveusement dans toute la pièce, suivi de son deuxième nom "monstre" et troisième "bête de foire", annonçant dors et déjà tout l'amour qu'il risquait de recevoir comme une mandale dans la gueule le restant de ses jours.
Thorodam écarquillait donc les yeux à chaque fois qu'ils passaient sur la silhouette de l'enfant couché auprès de sa mère, qui, quant à elle, était trop fatiguée pour crier d'effroi mais faisait part de son ressenti dans l'écarquillement de ses yeux et le remue ménage de ses mains qui essayaient d'éloigner l'enfant d'elle, à défaut de presque le laisser tomber par terre si le médecin ne le rattrapait pas.
Bientôt, il fallut chercher l'erreur ! Ses parents étaient euh "normaux", de père nordique, et de femme Asiatique, alors pourquoi ce genre de bâtard sauvage devait naitre de leur union ? Tout se trouvait à la fois dans les gênes du père et ceux de la mère... Dans un premier temps on aurait pu penser qu'elle avait trompé son mari avec une créature mi humaine, mi tigre... Mais la vérité se trouvait ailleurs.
Ce père, provenait des terres gelées du nord du continent, sa famille était déjà atteinte d'un mal, ou plutôt une malédiction repassant une génération sur six dans les gênes, on parlait d'homme à tête de tigre blanc qui n'apparaissait que les soirs de pleine lune, ou au millieu des champs de bataille lorsque certains soldats étaient blessés grievement, ils se mettaient à rugir comme des tigres, et foncer dans le tas mus d'une rage bestiale , des guerriers fauves, dont la colère primale semblaient pratiquement les "transformer", pour la mère, dans le pays d'où elle provenait, on racontait presque le même genre de légende, dans les montagnes et les grandes forêts, un énorme tigre blanc au corps difforme, terrorisait les villageois et les fermiers, certains de ses ancêtres se seraient fait dévorer par le "byakko", le démon à tête de tigre, et dans le sang de cette dernière, coulerait encore celui du dernier "démon", ses arrières, arrières grand parents ayant survécu après plusieurs morsures.
Pas de bol pour leur enfant... les deux malédictions devaient tomber pile poil sur sa tronche, les gênes de l'un, et de l'autre mixés avec la résurgences de ces "maux" donnèrent naissance à une créature bel et bien humaine d'apparence, enfin, proportionnellement "humain" mais comportant une dégénérescence pour les uns, évolution des gênes pour les autres, c'est à vous de juger après tout, donc ils donnèrent naissance à ce foutu bâtard métissé.
Difficille de vous cacher que l'enfance de Khaléo, fut bien loin d'être "normale" ni paisible, haï par son père qui lui rappellait chaque nouveau jour que le seigneur osait afficher aux yeux de Khaléo, qu'il ne lui ressemblait pas, qu'il n'avait... rien en commun avec lui, s'amusant à le remettre à sa place, en lui donnantl e nom de monstre ou de bête, de phénomène de foire, sa mère, elle, ne put vivre assez longtemps pour qu'il la connaisse et s'en rappelle bien, mais juste assez pour qu'il lise la peur, et l'incompréhension dans ses yeux à chaque fois qu'il lui avait été donné l'occasion de l'aperçevoir, à de trop rares et regrettables fois.
A la mort de cette dernière, qui, était encore le garde fou qui retenait Thorodam de s'en prendre à Khaléo, les enfers se déchainèrent sur un gosse d'à peine huit ans, son père l'avait tout simplement en horreur, et l'accusait pour la mort de sa mère évidemment, lui rappellant bien trop souvent, qu'elle n'avait sans doute pas du supporter d'accoucher d'un monstres avec des griffes aux orteils, et aux mains, qu'il l'avait blessée de l'intérieur, ce qui était évidemment faux, elle mourrut de dissentrie, qui à cette époque ne se soignait pas.
Je vous passe tout de même les mises à tabacs, les punitions aussi diverses que variées, l'asservissement de Khaléo au pied et à la botte de son paternel durant de trop longues années, les rebellions multiples du jeune garçon suivies de coups de ceintures, de pied de chaises où tables renversées dans la gueule...
Mais ce n'était encore rien ça... comparé au moment où il fut enfin en âge de partir faire sa propre vie... ça aurait pu ressembler à une enfance "normale" comparé donc, à ce qu'il allait subir ce soir là, ou il osa une ultime fois s'opposer à la volonté de son père pour lui faire part de ses projets.... Mais ça ne s'est pas tout à fait passé aussi simplement, et gentiment que ce qu'il avait espéré, puisque son père le haissait à ce point, il nourrissait l'espoir qu'il soit ravi d'être enfin débarrassé de lui.
Mais son père, retraité de l'armée était devenu une vieille loque alcoolique, Khaléo avait grandi, oui, quinze ans, enfin, seulement d'apparence, à l'époque on quittait même sa famille beaucoup plus tôt, mais pour atteindre ses quinze ans d'âge "apparents" il lui avait fallut vivre pratiquement soixantes années réelles.
Soixantes années... parfois durant lesquelles son père le battait le soir venu, l'obligeait à travailler, le "louant" parfois à quelques jeunes noblions en quêtes d'un peu de plaisir extravaguant et "exotique", chose pour laquelle il commencera à haïr profondément son père en retour, même si ça payait la nourriture pour les longs hivers rigoureux, quelques pièces d'argent et de cuivre, à cette époque, ça ne coutait pas très cher de se nourrir.
Mais... ce soir là... Quand son père refusa de le laisser partir alors qu'il était enfin en âge de prendre son existence en main, et que Thorodam pêta littéralement une case en essayant de tuer son fils, cherchant à lui enfoncer le tison chauffé au rouge, sorti tout droit du charbon en visant le visage de Khaléo, ce dernier l'attrapa en refermant ses doigts brûlés vifs dans une odeur de chair cuite dans la pièce, ralentissant juste assez la pointe de celui ci, pour qu'il lui entaille le visage depuis le haut de l'arcade, jusqu'à la joue pour finir en biseau, c'était la dernière fois que Thorodam leva la main sur son "fils".
C'est ce soir là que l'horreur se produisit... que la "bête" sortit... enragée par des décénies de maltraitance, de provocations, de frustrations de la part de Khaléo pour ne jamais la laisser sortir tout ce temps malgré les choses qu'il à pu subir, c'était terminé, il ne pouvait plus la retenir, c'en était trop, alors qu'il tenait encore le tison chaud dans sa main, et que son père avait attrapé un baton souple pour le rouer de violents coups fouettés sur le ventre, le dos, et les genoux pour tenter de le faire tomber, il ne bougea pas d'un seul millimètre, comme si sa respiration même n'animait plus son corps, le regard vide, avant qu'un premier...
...Battement de coeur ne soit répercuté dans le plancher, et la boiserie épaisse de la maison, un battement de coeur lent, et très espacé du deuxième, très sourd, comme un énorme coup de "basse" qui put être ressenti dans les pieds de thorodam, frissonnant jusqu'à son cerveau, le laissant être prit d'un sérieux coup d'adrénaline paralysant son dernier geste, tenu en suspend, haut, avec son baton dans les hauteurs de la pièce.
Un instant d'éternité dans une poussière d'infini... comme si le temps n'existait plus, les couleurs du décor semblèrent s'inverser pour le vieil homme, lorsque le deuxième battement de coeur finit enfin sa réverbération lugubre dans la pièce.
Un éclair de lucidité, et Thorodam recula enfin, effrayé, il chercha sa vieille épée, dans son dos à l'aveuglette, d'une main tremblante, quand il la trouva enfin pour la brandir et donner un coup de tranche en direction du visage du "monstre", la lame fut bloquée par une rangée de dents acérées, sur fond d'un visage ensanglanté, dont la pupille éfilée tremblait au milieu de caillots de sang et de vaisseaux éclatés dans le blanc de ses yeux, dont les coins des lèvres avaient été entaillées par la lame, mais dont les dents avaient ralenti et stoppé la course tout de même, provoquant quelques étincelles....
...C'était un soir de pleine lune...
Fou... complétement enragé... et ne ressentant apparemment pas la douleur, il s'avança sur la lame qui continuait de cisailler sa joue dans sa lente progression, crissant de ses dents contre la longueur de la lame en s'approchant de son père qui se trouvait à l'autre bout de la garde.
Ce visage épris de haine, d'une rage démentielle, venant du plus profond des âges, la vision d'une malédiction crainte depuis des générations, fut la dernière vision de son paternel, ce soir là, avant qu'il ne le bouffe littéralement, Khaléo arracha les yeux, la langue, le nez, les oreilles de son père avec les dents, et pris d'une folie rageuse d'une horreur indéchiffrable, il mangea son père vivant au beau milieu de la forêt, ne l'achevant que quelques heures plus tard, au petit matin, durant toute la nuit il effraya toute la faune de la forêt par ses rugissements voraces et le déchiquetement de chair et les craquements d'os dont les échos puissants s'étaient entendus jusqu'a plusieurs kilomètres à la ronde.
C'est là qu'il se rendit réellement compte de ce qu'il avait fait, au petit matin quand il se réveilla, l'air presque mignon avec sa petite position foetale, dans les restes du corps de son père, il s'y était vautré, retourné dedans, s'y était endormi comme s'il s'agissait d'un rituel... Et une petite gueule de bois en prime car le sang de son père était bien chargé en alcool.
Mauvaise descente, culpabilité, rongé par le remords, il s'est enfuit sans regarder où il allait, il ne se rappellait pas avoir commis ce crime de son plein gré, il se souvenait juste du tisonnier reçu en pleine poire le jour d'avant, puis, le noir total, comme s'il avait été inconscient durant tout ce temps, et il criait à l'aide, au secours tout en traversant la forêt, nu et complétement recouvert de sang, des morceaux de chairs encore collés sur ses griffes.
Perdu c'était le mot, il vécut une demie année, perdu dans cette forêt, perdu dans son esprit, régressant jusqu'à ce qu'il redoutait le plus de devenir, un animal, un petit sauvage qui règne en maître sur une parcelle de cette forêt qu'il considéra comme son propre territoire, vous auriez du le voir, avec ses longs cheveux, par endroits tressés, parfois recouverts de pièces de monnaies attachées par quelques languettes en tissus de coloris différents, recouvertes de crasse aussi, courrir sur les branches d'arbres aussi agile qu'un chat, arborant un pagne en peau de bête, des colliers en dents d'animaux chassés par ses soins, des cerclages en métal délimitant le haut de ses cuisses et ses biceps, le parfait indigène.
C'était dur de survivre l'hiver, déterrer les racines, chasser le peu d'animaux qui sortaient encore de leurs terriers, Khaléo crevait de faim, et ça le poussait parfois à sortir de la forêt, pour se rendre en ville et voler de la nourriture, là il lui arrivait parfois de se tenir sur le toit de l'école et d'admirer les autres enfants jouer "normalement" entre eux, être raccompagnés par leurs parents qui les tenaient par la main ou les soulevaient pour les porter contre eux, ce qui lui laissait parfois échapper une larme silencieuse, qu'il ne sentait pas couler sur sa joue, mais qu'il sentait quand elle tombait sur sa main, faisant semblant de ne pas savoir d'où ça pouvait bien venir.
Il essaya, bien entendu, il descendit du toit pour essayer de jouer dans la cour avec ces enfants, mais c'était une mauvaise idée, il n'y a pas plus cruel au monde que des gosses entre eux parfois, et lorsqu'il s'approcha de la balle en cuir pour la saisir, les premières pierres ramassées dans la cour lui furent jetées, il allait l'apprendre, et pas de la "belle" manière.
Mais plus que les pierres, ce sont les mots, les mêmes mots que son père utilisait pour le définir qui lui firent mal, "monstre" et "bête", il y eut d'autres tentatives, toujours plus ou moins vouées au même échec, l'hiver était rude cette année là, y faisait foutrement froid, le sol était gelé, impossible d'en sortir la moindre tubercule nourrissante, ses griffes en avaient pris un sacré coup à force de creuser le sol, et le bout de ses doigts étaient ensanglantés, les encoignures, les coudes et les genoux bien usés par la grimpette dans les arbres et la marche, il s'évanouit au bord d'un chemin de terre, entre désespoir, et abbandon.
Il ouvrit les yeux juste à temps pour rouler sur le coté, lorsqu'il fut réveillé par le son des roues en bois de convois millitaires empruntant cette route, mais il n'avait pas vraiment la force de se relever, le convoi s'arrêta et quelques hommes qui l'avaient aperçu descendirent de l'atelage pour l'embarquer et l'emmener à la ville la plus proche, peut être que la chance commençait enfin à tourner pour lui, son petit visage et son corps recouvert de boue, on ne pouvait pas réellement se rendre compte qu'il n'était pas tout à fait "humain".
Et c'est là qu'il eut le déclic, il comprit qu'il fallait qu'il cache son apparence s'il voulait espérer survivre dans ce monde, il nota la différence de comportement des personnes alentours, lorsqu'il était recouvert de cette "boue" qui masquait sa "différence", il admira tout de même ces soldats qui s'étaient arrêtés, et descendus pour lui porter secours alors qu'ils auraient très bien pu passer leur chemin, et idéalisa évidemment, dans son esprit de jeune garçon et de par cette rencontre qui l'avait réellement impressionné, ce "métier", c'est ce qu'il voulait faire, sauver des vies et se battre pour son pays, parce qu'évidemment, c'était bien la première fois qu'on s'occupait de lui, et la première fois ça marque l'esprit, il admira ce que faisaient ces gens en les accompagnant d'une guerre à l'autre.
Très vite il apprit donc à s'emmitoufler, à se révêtir, à cacher sa différence, et l'armée était providentielle pour ça, des casques, des armures, des capes, et des bandages pour couvrir le reste, on ne voyait que la lueur de ses yeux sauvages lorsqu'il portait l'armure, l'armure le protégeait des attaques, du monde extérieur, du regard des autres, dans une armure il pouvait rêver, et être quelqu'un d'autre.
De longues années passèrent, de petites bandes armées, en régiments, que ce soit en défaites où en victoires, il comprit plus ou moins comment, et pourquoi le monde "tournait" uniquement autour du "pouvoir" et des possessions territoriales, de l'argent, ça ne lui plaisait plus d'être un soldat au bout de quelques... siècles, l'idéalisation de ce métier avait été ternie depuis bien longtemps par les exactions, les pillages, les horreurs qu'on l'avait parfois obligé à faire, autant être un mercenaire à son propre compte s'il n'existe en fin de compte, que le profit, car c'était bien de celà qu'il s'agit au final, la guerre était un effort collectif, pour le profit personnel d'un seul "chef", d'un leader, autant travailler pour soi, c'est aussi égoïste que d'être un gratte papier assis le cul sur une chaise en face d'un bureau, et de récolter tous les bénéfices d'une guerre gagnée, sauf qu'au moins, quand on est mercenaire ou soldat, on à la chance d'être confronté à la réalité du terrain, les idéaux et les "valeurs" Khaléo à bien malheureusement appris que ce n'était qu'un tas de conneries, des foutaises pour donner bonne conscience aux soldats et les envoyer faire leur travail, soit c'étaient des idéaux, soit c'était la religion, quoi qu'il en soit on trouvait toujours un prétexte à la con pour s'enrichir sur la gueule des plus faibles, mais il faut avoir vécu plusieurs époques pour finalement arriver à le comprendre, les démons et les vampires sont sans doutes les mieux placés pour l'avoir remarqué il y a des millénaires de celà...
Soit, j'arrêterai le récit ici... il y aurait encore... beaucoup trop à raconter... et je ne suis pas sûr que vous ayez envie de lire plusieurs pages d'histoire que j'ai encore en tête... on s'arrêtera à l'essentiel.
Mais pourrait effectivement être connu en tant qu'ancien mercenaire, soldat, chef de mercenaires réputés, craints et parfois loués, mais à l'époque actuelle peu de gens doivent s'en souvenir, de quoi repartir plus ou moins à zéro dans cette "époque".
Situation de départ : expérimenté au point de vue du combat, du mercenariat, des stratégies millitaire, mais peu pour ce qui est de réellement "vivre". Il s'estime encore "vierge" d'une certaine façon, malgré quelques viols quand il était disons, trop "jeune" pour vouloir et accepter s'en rappeller.
Autres :De par sa "dégénérescence" gênomique due aux malédictions dont il est partiellement issu et qui forment son "hybridation" il possède une force absolument colossale, "surhumaine" il puise également une endurance qui pourrait être qualifiée de démentielle dans sa tigranthropie, qui n'est pas illimitée, mais qui peut s'avérer décuplée, comme sa force, les soirs de pleine lune, sa part féline descendant du tigre affligent parfois ses déplacements et ses mouvements d'une dextérité assez déconcertante voir effrayante quand on se rend compte du "poids" de la lame et de l'armure qu'il porte parfois.
Il est très silencieux, sa dextérité, et expertise lui permettent d'éliminer pratiquement 99% des frottements des tissus, mailles, cuirs, plaques d'armures successives qu'il peut parfois porter, il à une conscience de son corps dans l'environnement et l'espace qui n'ont d'égal que sa très grande intelligence et ruse pour ce qui est du jeu de la prédation, la traque et le combat.
Rage du Berserker :
Vous la connaissez déjà sans doute, cet état second dans lequel la personne s'en prends à tout ce qui se trouve autour de lui, jusqu'a destruction finale, peu importe si allié, ou ennemi, il ne reconnait plus personne, il se bat presque jusqu'à ce qu'il soit incapable de bouger, ou que sa cible principale ne semble plus bouger non plus.
L'apologie de la torture :
C'est peut être... le seul "sort" qu'il possède, et encore... ce n'est pas réellement un "sort" c'est une réponse travaillée et développée par son cerveau et son organisme en réaction à certaines formes de douleur.
Méprisé, violé, humillié, torturé à des degrés plus ou moins très élevés et divers dans son existance, ayant été retourné de sa chair à vif par les drows, écartelé, broyé, brûlé, transpercé, lacéré, tout ce que vous voulez, avec autant de minutie et de patience qu'il en faut pour lui faire subir des tortures d'une inimaginable cruauté et perversion, que ce soit brutalement, ou avec la finesse d'un grain de caviar coupé en cinq, avec sa régénération tigranthropique il a pu être un véritable sujet d'étude de la douleur et de la torture pour plus de trentes années entre les mains de ses tortionnaires, autant dire que la douleur, il connait, il en "maîtrise" les moindres aspects dans son crâne, mais même si son esprit fait obstruction de la plupart des souvenirs de ce genre pour ne pas sombrer dans la folie et garder son "humanité", son esprit fait parfois bloquage à toute sensation que pourrait ressentir son corps, et le nombre incalculables de cicatrices accumulées par "couches" successives mêmes si estompées parfois, sur toute la surface de son corps deviennent comme une incroyable couche de maille strillée imperforable, les différentes fibres et tissus de son corps gagnent énormément en densité et deviennent plus solides en gardant toutefois leur souplesse et le protègent, que ce soit par des attaques mentales, magiques ou physiques, son esprit formant de lui même une barrière physiologique, et psychologique à la douleur, réaction défensive développée par son esprit à cause de toutes les horreurs épouvantables qu'il à vécues, comme si elle cherchait à l'immuniser et le protéger de nouvelles douleurs trop vives qui pourraient probablement définitivement le rendre cinglé, lorsque celà arrive, ses yeux prennent une teinte vide, grisâtre, sa pupille se dilate au point de devenir grande, ronde et noire enveloppant tout son iris, et il y a peu de choses qui peuvent parvenir à son esprit et à son corps, comme si le monde à l'extérieur était noyé dans un immense océan, et que les sons et les sensations étaient aussi incompréhensible que lorsque quelqu'un essaye de vous parler complétement immergé dans une piscine, c'est donc un état de grand choc émotionnel qui l'insensibilise et le durcifie à pratiquement toute forme d'attaque, cet état d'indifférence et de défense totale à la douleur sous toutes ses formes, est inactive lorsqu'il ne subit pas de douleur, mais plus il est violenté d'une façon ou d'une autre, et plus il s'enfonce dans cet état où il semble difficille de l'atteindre, ce qui en fait, probablement l'un des "fils de putte" les plus coriaces à achever où à faire reconnaître une quelconque forme de défaite, ou dans d'autres cas, pratiquement impossible à faire parler s'il on cherche des informations par le biais de la torture.
A chaque fois qu'il entres dans cet état, il a tendance à évoluer la fois suivante, à être progressivement de plus en plus puissant, ça montes crescendo jusqu'à ce que la densité de ses fibres soient telles que ses propres os ne supportent plus l'énorme pression des tissus musculaires "tressés" sur eux même, et parfois, se brisent, même s'ils sont renforcés de dix ou vingt fois leur densité fibrique, et molléculaire, il y a tout de même une limite à tout.
Bon, je ne vais pas détailler toutes les aptitudes de combat d'un mercenaire entrainé aux maniements des armes ici, de la régénération lycanthropique et tout le toin toin, mais il ne dispose d'aucune "magie" à proprement parler, il est plus physique, utilisant ses attributs "naturels" de façon parfois originale (comme de se servir d'une épée à deux mains, tout en bloquant parfois les coups en soulevant un bouclier avec sa queue de tigre qu'il à entrainée très longtemps et assidument dans ce but.)
Comment avez vous connu le forum: A l'ancienne, une bonne et simple recherche Google.
Avez vous des moyens de faire connaître le site autour de vous?Si oui lesquels:Le bouche à oreille ? C'est pas mon genre de trainer partout à faire de la pub, j'en suis désolé.
RP