Un Parc à la tombée de la nuit [PV Deheden]

Les rues se remplissaient de personnes sortant du boulot ou de diverses promenades. Ainsi, lorsque la fin de journée approchait, et que le soleil faiblissait en intensité, alors qu’il plongeait vers l’horizon, certains endroits se vidaient de leurs visiteurs. S’était le cas des Parcs, surtout ceux en bordure de la ville. Ceux-ci se retrouvaient alors assez calme, et permettait aux rares traînards de profiter de la nature paisible qui reprenait son court au fil des minutes. Elle devenait plus sonore, selon les bruits des insectes et oiseaux qui venaient prendre possession des lieux, maintenant que les humains les avaient délaissés.

C’est à ce moment là de la journée, que Kannan était arrivée dans l’un des ses parcs, souriante de voir un peu de végétation, après avoir passé la journée à tourner en ville. Elle s’était donc mise à marcher de façon plus lente pour profiter du paysage s’offrant à elle. Des arbres aux troncs épais, montrant leur grand âge, trônaient fièrement au milieu de pelouses entretenues, celle-ci souvent interdite au public, pour ne pas l’abîmer. Mais, la Furry finit par quitter le sentier de terre balisé, et servant aux promeneurs, pour aller sur cette pelouse. En effet, elle venait de voir un petit lace, et voulut le voir de plus près, alors que quelques canards barbotaient à la surface de l’eau.

Mais, elle n’alla pas jusqu’à l’eau, pour y tremper les pieds et les mains, non, cela aurait fait peur aux oiseaux, qui auraient quitté rapidement leur coin de repos. La jeune femme préféra rejoindre le tronc d’un arbre, et s’assoir, dos contre lui. Elle s’était bien entendu placée face au lac, et avait replié ses genoux, venant y poser ses bras dessus, alors qu’elle regardait calmement, avec un sourire, montrant qu’elle appréciait la beauté du lieu. Elle ne se lassait pas du paysage, même après de longues minutes, comme si cela lui faisait oublié sa journée, pas forcément désagréable, mais que restait dans les murs de la cité pouvait avoir eu quelques chose de prison à un certain moment, alors que se trouver en pleine nature, lui permettait de retrouver une certaine liberté.

Deheden s'amusait dans son manoir à "jouer" avec une de ces proies, elle s'amusa donc à charcuter sa proie avec un plaisir malsain, manque de chance, la proie était un ange féminin, autant dire que rien ne lui a été épargné, mais vint un moment où elle se lassa de sa victime et la jeta dans une meute de chien des enfers qui la dévorèrent vivante.

- Bon, que fais-je bien pouvoir faire.

Elle se mit à faire une liste des choses qu'elle voudrait réaliser aujourd'hui :

- Acheter un esclave
- Corrompre un esclavagiste.
- Se trouver une créature femelle pour passer le temps.
- Tuer quelques humains.

La liste continua ainsi, mais rien qu'en relisant la liste Deheden y mit le feu, elle avait la flemme de faire tous ça et en choisit un seul. Aussi elle s'habilla en conséquence, elle utilisa la capacité de ses cheveux, portant une longue robe d'un violet très sombre. la couleur des yeux vira à l'ambre et elle donna à son corps un peu plus d'attrait, même si son corps étati déjà assez désirable comme ça.

Elle fit donc un petit tour dans la ville de Nexus, usant de sa magie pour se rendre invisible aux yeux des gardes qui voyait en elle une femme de haute noblesse et d'une beauté dont il ne pourront jamais porter ne serais-ce que la main.

Elle dissipa par la suite le sort, pour ne laisser aucune trace de son passage. Puis d'un coup  la démone prit un autre chemin,  en effet en feuilletant son livre de la Connaissance, elle avait formulée une question demandant où elle pourrait trouver une proie intéressante. Du coup elle suivit les indications du livre, un fois sa proie en vue, elle referma la livre et le fit disparaitre.

Deheden se demandait comment elle allait pouvoir bien s'amuser avec elle, pour une fois elle allait faire monter sa cruauté progressivement, elle commença d'abord par lancer un petit sort qui allait donner à Kannan de sensations de vertige, pourquoi ? Juste pour s'amuser à la voir se relever et tomber toute seule.

Kannan se reposait tranquillement, après une longue journée de marche. Et rien ne valait une pause dans un parc près d’un point d’eau pour cela. Elle s’était donc assise contre un arbre et contemplait la nature et ses bruits, sans entendre d’hommes ou de femmes marchaient dans les environs. Elle ne faisait certes pas grand-chose, mais ne s’ennuyait pas, cela ne faisait pas de mal de temps en temps de laisser le temps passer, et voir les mouvements et l’évolution de ce qui nous entoure.. Elle n’était cependant pas immobile, déjà parce que sa tête se mouvait en fonction des déplacements des canards sur le lac.

Mais, s’est alors qu’elle se sentit bizarre, sa vue se troublant, comme si elle avait un vertige. Elle se demanda tout d’abord, si ce n’était pas des crampes qu’elle sentait à peine et fit monter en intensité. Elle fit cependant ce qu’il n’aurait pas fallu faire. En effet, elle tenta de se relever. Bien sur cela ne fut pas facile, et elle chancela souvent, cherchant à se servir de l’arbre comme appui. Elle parvint donc à se mettre debout, une main contre le tronc, mais son alaise ne voulut pas descendre en intensité.

Naturellement, la Furry décida de marcher un peu pour se dégourdir les pattes, et retrouver un semblant d’état normal. Mais à peine le premier pas fait, d’une façon plus que précaire, qu’elle retomba à genoux, accompagné de puissant tremblements. Kannan n’y comprenait rien, pourquoi son corps ne réagissait pas comme elle le souhaitait ? Serait-elle malade ? Moult question défilaient dans sa tête, alors que sa vue était toujours trouble. C’est alors, que tournant le dos au lac, celle-ci cru percevoir une femme, ou une jeune fille, dur à dire avec sa vue, et la taille plutôt petite que la personne semblait avoir. Dans le pire des cas, cela aurait pu même être un homme,

- Euh….pourriez vous m’aider ? Je crois que je ne me sent pas bien, mais ne sais pas pourquoi ?

Demanda t elle à la personne censée se trouver à quelques mètres d’elle, si sa vue ne lui faisait pas voir d’illusion. Bien sur son appel à l’aide pourrait très bien rester sans réponses, car venir en aide aux inconnus n’aidaient pas une vertu très rependue dans la race humaine, bien que sur Terra, elle n’était pas vraiment rependue du tout. Ainsi, la jeune femme risquait de rester un moment sans assistance, ni savoir combien de temps, elle allait se sentir aussi faible.