Le plus propre n'est pas forcement le plus délicat :P [Délicat]

Bleiz n'était pas de bon humeur.

Mais bon il fallait avouer que tout avait commencé par sa faute. Bien sur, c'était ces trois loubards qui l'avait provoqués. Mais rien ne l'aurait forcé à en faire passer un à travers la vitrine d'un magasin. N'ayant pas voulu ce faire remarquer, Bleiz avait tout de suite payé les frais de réparation. Mais cela l'avait mis presque sur la paille et il lui restait juste assez pour payer sa chambre. n'ayant pas le temps de retourner sur Terra, il avait du chercher un travail sur seikuzu.

Il avait eus la chance de trouver un emploi de videur dans une boite de striptease. Enfin la chance, c'est vrai que c'était un emploi qui payait bien, et que la vue était assez agréable, mais devoir rester totalement immobile toute la nuit sauf pour faire sortir un ou deux gros porcs puant le whisky, et surtout la règle interdisant de se taper les filles du club, rendait se boulot infernal.

Il était 5heure du matin, et le samedi soir venait de se terminer. Bleiz avait eus une soirée merdique et il rentrait dans son hôtel du quartier de la Toussaint.

Comme tout un chacun dans cette ville merdique, Sam avait besoin de blé. Alors, quand l’argent qu’elle volait à droite et à gauche, cumulé à celui des reventes des objets qu’elle volait aussi, ne suffisait pas, elle faisait des heures sup’ et travaillait parfois dans un club de strip. On la refoulait rarement, elle avait un beau visage, une plastique de rêve… Il n’en fallait pas vraiment plus. Sur scène, alors qu’elle s’effeuillait avec une lenteur calculée, histoire de laisser le temps à ces messieurs de fantasmer, elle portait une perruque de longs cheveux bleus électriques, assortis d’une frange, qui la rendait méconnaissable. Pourquoi bleu ? Parce que c’était la couleur de ses yeux et que ça les faisait ressortir. On l’appelait Nola. Et quand elle passait, elle parvenait à remplir le contrat qu’elle avait passé avec la boîte. Aussi touchait-elle son salaire plus les pour boire. Mais malgré ça, ça n’était pas assez.

Aussi quand elle termina son service, sur les coups de cinq heures du mat’, elle s’était empressée de se changer, quittant ses habits d’extra-terrestre lubrique pour troquer ceux de Sam, tout aussi lubrique, et était partie. En sortant du club, elle avait sortit une clope et son zippo de sa poche, clope qu’elle alluma et tira une grande bouffée, histoire de se remettre les idées en place. Elle remit son briquet dans sa poche et laissa sa main dedans, alors qu’elle prenait la direction de son ancienne usine de maison.

En marchant dans la ruelle, Bleiz s'arrêta un moment pour refaire son lacet. Tandis qu'il le faisait il entendais des pas arriver derrière lui. d'après le son des pas, il s'agissait d'une personne petite et légere. Probablement une femme.

Il releva alors la tête et constata qu'effectivement c'était une femme. et très attirante qui plus est.
Ces vêtements de style rock-punck ne gênait pas Bleiz qui avait passé une partie de son adolescence dans ce milieu, surtout quand les dit-vêtements moulais d'aussi jolies formes. Il prit son temps pour observer la jeune fille quand il bloqua sur son visage. Il le regarda longuement avant de finalement comprendre pourquoi.

Cette femme était une fille du club. Nola si ces souvenirs étaient bons. Il avait bien failli ne pas la reconnaitre mais Bleiz était physionomiste de nature et il oubliais rarement un visage. Surtout qu'il ne s'était pas gêné pour la mater durant ses numéros. Il la regarda passer devant lui sans rien dire.

Une silhouette se découpa un peu plus loin dans la rue. Un homme sans aucun doute, vue la carrure de ses épaules. Il devait être accroupit, en train de faire Sam ne savait quoi. Du reste, elle s’en foutait royalement. Néanmoins, elle ne put s’en battre les steaks longtemps, car une fois sa bidouille accomplie, l’homme se releva et c’est dans la direction de la délinquante qu’il regarda. Discrètement, Sam s’assura qu’il n’y avait personne derrière et que c’était bien elle qu’il regardait… Oui. Elle avait supporté des regards masculins lubriques pendant plus de huit heures, aussi trouver encore un homme pour la regarder après ses heures de boulot la blasait profondément. Surtout que… En s’approchant, Sam vit que ça n’était pas n’importe quel mec. C’était le videur. Videur qui ne semblait pas décidé à arrêter de la reluquer, même quand elle l’eut dépassé. Elle s’arrêta d’ailleurs quelques pas après lui et se tourna dans sa direction, tirant une latte de sa cigarette, envoyant la fumée dans ses poumons avant de la recracher. Elle laissa tomber son mégot au sol et l’écrasa de son énorme botte renforcée.

-Qu’est-c’tu mattes abruti ? Tu veux ma photo ?

Mauvais, le regard de la jeune femme était braqué sur Bleiz. L’agacement perçait dans sa voix, et elle lui aurait volontiers refait le portrait ici et maintenant, rien que parce qu’il l’avait un peu trop reluquée à son goût.

il la vus le dépasser et en profita pour reluquer son appétissant petit derrière, joliment mis en valeur par un mini short et par ses bottes.

c'était intéressant de voir le contraste entre ses vêtements débraillés et troué, et les siens. Il portait un costume de couleur noir sans cravate, pour éviter qu'on l'étrangle avec, en dessous, sa chemise était blanche à manche courte ce qui n'était pas vraiment élégant mais ne ce voyais pas avec la veste par dessus. Portant avec cela d'élégantes chaussures en cuir qu'il sentait à peine en comparaisons des bottes de marches qu'il avait l'habitude de porter.

c'est alors que la jeune fille se retourna et écrasa sa clope et demanda à Bleiz ce qu'il regardait d'une manière fort peu polie. Bleiz haussa un sourcils, pas impressionné d'un poil, et répondis avec calme

c'est toi que je matte ma petite. Et de toute façon, toi et moi on sait très bien que j'en ai déjà vus plus que ça.

En temps normal et face à une dame il se serait excusé, mais il n'était vraiment pas d'humeur à jouer au gentleman et ce qu'il avait en face de lui était tout sauf "une dame"

De plus, si t'aime pas qu'on te matte, tu devrais pas t'habiller comme ça. c'est naturel pour un mec de regarder. Surtout si c'est à ce point découvert

Il se tint droit devant elle, les bras croisé. Il allait pas se laisser marcher sur les pieds par une petite strippeuse punkette d'apparemment à peine vingt piges

Pas le moins du monde gênée par les paroles du videur, Sam inclina la tête et ancra ses mains sur ses hanches, avançant d’un pas vers l’armoire à glace. Fluette et toute fine, elle était un peu ridicule en face du grand homme carré, mais justement. Plus ils la sous-estimaient, plus ils tombaient de haut.

-Erreur… T’as vu les miches de Nola. Celles de Sam, même pas en rêve.

Elle le repoussa ensuite, frappant légèrement ses épaules. Bleiz pu constater qu’aussi chétive qu’elle paraissait être, elle ne manquait pas de force.

-Et si quelqu’un mourrait, tu regarderais pour le plaisir du spectacle ? Témoin à la con… Je m’habille pas pour les pauvres pervers en rut alors t’es mignon et t’arrêtes de me faire la morale… Crétin.

Lui lançant un regard haineux, elle se détourna de lui et lui tourna le dos pour reprendre sa marche. Après tout, que pouvait-elle en avoir à faire des commentaires vicelards d’un bête videur ? dans ces circonstances, avec aussi peu d’éléments, il était aisé de faire l’apologie du videur sur la strip teaseuse. Après tout, lui maintenait l’ordre qu’elle troublait à force de pauses lascives et de tenues aguicheuses, il avait un métier relativement respectable. Et elle vendait son cul et volait tout ce qu’elle pouvait. Oui, vraiment facile de faire de Bleiz un saint.

Il l'a vis s'avancer vers lui. Levant la tête pour le regarder dans les yeux.

Donc son vrai nom c'était Sam. Enfin pas sur. Ce genre de filles aime bien changer de nom pour se donner un genre. Pour donner de l'effet à ses paroles elle le frappa au épaules. Elle était assez forte pour sa taille mais Bleiz ne bougea pas d'un millimètre sous l'effet de son coup. Il la laissa cracher ses insultes à deux ronds sans esquisser la moindre expressions du visage.

Lorsqu'elle lui tourna le dos, il la saisi du poignet et l'amena vers lui. Gardant une expressions calme et sans colère il parla.

Je trouve tes paroles insultantes et  assez mal placées. Surtout quand le soit-disant pervers en rut vient de passer son samedi soir à surveiller pour pas qu'une fille comme toi ce fasse trop emmerder pendant qu'elle bosse. J'apprécierais que tu me fasse des excuses

Il la regarda intensément dans les yeux sans afficher un air agressif ou violent. Juste le regard de quelqu'un qui n'as absolument aucun doute sur ce qu'il dit.

Avant que Sam n’ait pu réaliser quoique ce soit, son poignet fut attrapé par le videur et elle dû faire volte-face, se retourner face à lui, alors qu’il tirait dessus. Il en faisait facilement le tour, menue qu’elle était, mais Sam n’entendait pas se faire dicter sa conduite ainsi. Elle dégagea sèchement son poignet de l’étreinte des doigts du videur et lui rendit son regard intense, quoique le sien était bien plus dur, bien plus fermé. Une colère sourde couvait derrière les iris bleus de la jeune femme.

-Y’a que la vérité qui blesse…

Répliqua-t-elle, incisive, en réponse à l’aveu de Bleiz quant à sa perception selon laquelle les paroles de la jeune femme étaient insultantes.

-Les filles comme moi, on t’emmerde. J’aurai pas eu besoin de ton aide pour les remettre à leur place s’ils s’étaient montrés trop envahissant… Et apprend à différencier Nola de Sam… Ce que tu vois sur la scène du club, c’est de la poudre aux yeux… Et tes excuses, tu peux te les foutre au cul.

Vulgaire ? Oui, très. Et alors ? Sam n’avait aucun problème avec ça, elle s’assumait parfaitement et contrairement à lui, ne prêtait aucune attention à ce qu’il pouvait penser. Le petit « les filles comme moi blablabla » n’avait été lancé que pour la forme. En vérité, elle savait qu’elle était une traînée, et ça lui allait très bien. Délaissant le videur, elle fit de nouveau demi-tour.

C'était trop pour Bleiz. C'était les mauvais mots, le mauvais jour, le mauvais moment. Il la saisie à nouveau par les poignets et la rapprocha de lui

Non mais pour quoi tu te prend pétasse ? T'insinue que je sers à rien c'est ça ? Tu tiendrais pas 10 minutes faces à des vrais tarés dans le genre de ceux que je calme tout les jours.

Il la prit par le coup et la plaqua contre un mur. Pas idiot, d'un léger balayage il plaça les deux jambes de la fille à sa droite pour éviter le coup castrateur dont ce genre de fille était friandes.

Maintenant tu vas m'écouter ma grande. Je sais pas ce qui t'as conduit à avoir autant la haine contre tout le monde mais c'est pas en insultant à tour de bras et en agressant que tu t'en sortira. Parceque à jouer les pétasses rebelles tu finira par tomber sur un mec ou une nana qui sera pas aussi poli que moi et qui au lieu de te faire la leçon t'enfoncera un couteau dans le bide ou te tirera une balle dans la tête.

Il la regarda un moment dans le blanc des yeux et su que les paroles ne suffisaient pas il lui fallait un exemple et Bleiz savait parfaitement la manière de faire.

Alors vas y ! Remet moi à ma place vus que tu sais te débrouiller toute seule.

C’était d’un chiant… Affolant même comment les mecs pouvaient être prévisibles. Il n’avait fallu que quelques petites piques pour que le videur perde tout self control et se mette à incendier Sam alors qu’au fond, elle ne lui avait rien fait à part l’envoyer chier. Oui mais voilà, il était un peu plus de 5h du matin, ils étaient dans une rue sombre, et même si personne n’avait pu voir ou entendre Sam l’envoyer bouler, Monsieur avait besoin de prouver qu’il avait des « Cojones », qu’il était au taquet, que c’était un « mâle dominant » et qu’elle, pauvre fille, ne pouvait rien faire contre lui. C’était d’un machisme, d’une débilité… Et en plus il lui faisait la leçon…

-Lawl…

Ironisa Sam, alors que rapide et sereine, elle joignait ses mains, les levait brièvement au-dessus de sa tête et les abaissait avec force au niveau de l’articulation du coude de Bleiz. S’il n’aurait pas vraiment mal, au moins en faisant ça, elle l’avait obligé à la lâcher, et c’était ce qu’elle voulait. Une flamme bleue violette naquit au creux de la paume de la jeune fille, qu’elle mua en quelques petites étincelles, soufflée sur son opposant. Elle espérait qu’ainsi, à cause de leur très haute température, elles enflammeraient les vêtements du videur. Sam avait de multiples ressources, et elle le savait pertinemment. Lentement, elle se recula, prête à riposter avec plus de hargne que quelques malheureuses étincelles.

-Un couteau ou une balle seraient préférables à ton discours chiant à souhait. T’as pas autre chose à foutre que me faire la morale espèce de gros naze ? Tu crois que j’en ai quelque chose à carrer ton avis ? Vas chier avec tes conseils à la con…

Son regard bleu rendu iridescent, elle le dévisageait, sans la moindre expression faciale. C’était plus inquiétant qu’une quelconque colère. Puisque Sam étant une impulsive, si elle se contenait, c’était qu’elle état prête à tout, même au pire concernant ce videur.

D'une torsion d'articulation elle parvint à se dégager de l'emprise de Bleiz. Puis il se passa quelque chose qu'il n'avait pas prévu. Des étincelles jaillirent de sa paume et se dirigèrent vers Bleiz. Il recula, étant trop prêt pour les esquiver et ne connaissant pas leur capacité réelles. Il prit un morceau de carton qui trainait et l'envoya dans leur direction et constata que le carton s'enflamma et fini rapidement en cendre.

Son calme retrouvé devant un ennemi aux capacité spéciales. Il avait été ridicule de réagir aux piques de cette provocatrice. Il la regarda amusé.

Une Espere ? Voilà qui est surprenant. Les gens avec des pouvoirs sont rares dans cette ville. Mais ne crois pas que ton pouvoir te rend invincible. Tu es juste un cas à part mais tu n'es ni la seule, ni la plus puissante. Si tu crois que c'est ça qui te permet de remettre tout le monde à sa place permet moi de te dire que c'est pas suffisant

Il enleva sa veste pour être plus à l'aise et la posa dans un coin d'un air détaché. Il se posa vers elle et la défia d'un regard amusé.

Tu avais raison de te moquer de moi tout à l'heure. S'énerver suite à des paroles comme les tiennes était aussi ridicule que la personne qui les avait prononcés. Cela dit j'ai bien l'intention de continuer à te faire la leçons.

Il écarta les bras devant elle.

Alors vas y jolie damoiselle. Montre moi ce que tu sais faire avec tes flammèches.

Sam haussa un sourcil. Espere ? Qu’est-ce que c’est que ce truc ? Elle ne savait pas ce qu’elle était, et du reste elle s’en foutait royalement. Elle s’était aperçue un jour fortuit que non seulement elle n’était plus sensible au feu et à la chaleur mais qu’en plus elle pouvait en faire ce qu’elle voulait et n’avait pas cherché plus loin. En même temps, elle n’avait pas été vraiment bercée des X Men et autres conneries du genre. Elle ça avait été plutôt « Oliver Twist », je peux en avoir encore s’il vous plaît ? Non ? Ok et bin bouffe-la toi-même ta merde morue ! Enfin bref, la petite palabre du videur la laissa entendre qu’elle n’était pas seule dans ce cas, bon à savoir, pas la plus puissante elle s’en foutait, et invincible ça, ça restait à voir. Elle était imaginative, et avait donc la possibilité de surprendre ses adversaires.
Enfin… L’information que laissa filtrer Bleiz s’accompagna encore d’une piètre leçon de morale.

-Blablabla…

Grimaça Sam, en levant les yeux au ciel. Ce mec ne la connaissait ni d’Eve ni d’Adam et il essayait déjà de la psychanalyser comme si elle lui avait avoué, allez savoir comment, qu’elle avait été violée par une loutre (gros fake complètement ridicule) dans son enfance. Elle secoua la tête négativement.

-Pathétique…

Croyait-il sincèrement qu’elle allait commettre la même erreur que lui et se ruer sur lui tout ça parce qu’il avait dit l’avoir trouvée ridicule ? C’était très mal connaître le côté « je m’en foutiste » de Sam. Quant à la proposition de Bleiz, elle fit se hausser l’un des sourcils de la jeune femme, la fit pouffer, se moquant ouvertement de lui alors qu’elle tournait à nouveau les talons pour s’en aller, sans répliquer quoique ce soit. Ce videur n’avait pas besoin de son aide pour se ridiculiser. Il y arrivait très bien tout seul.

Apparemment. La damoiselle n'avait pas l'intention de ce battre. Bien dommage car bleiz ne comptait pas la laisser comme ça. Sam était néanmoins difficile à cerner pour Bleiz. Il voulais la faire sortir de ses gonds car un bon combat était toujours bon à prendre. Et il trouvait dangereux qu'une fille aussi colérique ait un tel pouvoir de destruction. Il fallait qu'elle comprenne que son comportement pouvait lui attirer des problemes sinon la ville aurait alors à faire face à beaucoup d'incendit. Et la seul chose qui donne à l'etre humain le sens de la prudence c'est la peur. Mais voilà, ce n'était pas le genre de fille à avoir peur facilement. Il allait devoir y aller fort.

Mais tout d'abord il fallait la forcer à ce battre coutre lui. Il ne savait pas sur quel bouton appuyer pour la foutre en colère...alors il allait tout essayer.

Improvisant,il prit une poubelle et la jeta en arc de cercle pour que la partie ouverte atterrisse sur sam

Entendant un bruit métallique dans son dos, Sam jeta un coup d’œil par dessus son épaule. Juste à temps pour éviter en se baissant, pour ne pas dire en se couchant au sol, la poubelle que venait de lui envoyer Bleiz. Les yeux de la jeune femme se plissèrent. Elle se demandait quel était le but du videur. Qu’est-ce qu’il voulait ? Se battre ? Sauf que Sam avec un très important esprit de contradiction. Tant qu’il ferait tout pour obtenir quelque chose d’elle, elle se ferait un malin plaisir de la lui refuser. Pivotant pour se remettre face à lui, elle sortit son paquet de cigarettes de sa poche, et vint en coincer une entre ses dents. Elle rangea le paquet et sortit son zippo pour l’allumer, tira une latte et recracha la fumée, l’air blasé.

-Qu’est-ce que t’espères ? M’énerver ? Mon pauvre… C’est pas en me balançant trois vannes à deux balles et une poubelle que t’auras ce que tu veux. Et puis les combats trop faciles, ça m’intéresse pas. Il me faudrait moins d’une minute pour t’envoyer dans les étoiles, je trouve ça pas intéressant.

Mesquine, Sam inclina la tête alors qu’un sourire narquois étirait ses lèvres. Si Bleiz voulait jouer la provoc’ ils seraient deux à jouer. Et Sam ne savait pas que manier les poings. Le verbe était aussi une arme pour elle. Bref, elle s’apprêtait à en faire voir de toutes les couleurs au videur. Il aurait mieux fait de la laisser s’en aller plutôt que de chercher à la retenir.

Elle comptait l'énerver en le sous-estimant. ça aurait pus marcher avec Bleiz avant Terra. Mais depuis il savait qu'un simple humain comme lui était souvent sous-estimé dans un monde ou les démons et le sorcière sont monnaies courante.

Tout à l'heure tu n'as réussi à m'énerver que par un concourt de circonstance. Et ce n'est pas tes fanfaronnades de gamines qui m'impressionneront ou me feront peur. là d'ou je viens, on fait couler le sang avant d'affirmer pouvoir battre quelqu'un.

Il partit alors d'une fulgurante accélération vers elle. Sans qu'elle puisse réagir il l'empoigna à nouveau au poignet et au cou. Mais cette fois il placa sa jambe devant les siennes et la fit tomber en avant vers un tas de cartons pour ne pas la blesser. Puis il recula de quelques pas, attendant la riposte qui ne tarderais certainement pas.