Yan & Don [Don]

Yan entendit le réveil-matin sonner, pas de portable dans la maison close, en tout cas éteint. La demoiselle partie prendre une douche froide, rien de mieux pour se réveiller. Elle passa environs une dizaine de minute, puis elle se sécha, préparant les affaires officiels du lycée et prit son petit déjeuné.

C'était pour le moins léger, un bol de riz et deux sardines grillées, ayant comme vêtement une simple serviette, puis une fois le repas avaler rapidement elle enfila sa tenue de lycéenne, regardant dans un miroir pour que la tenue ne comporte pas de plis qui pourraient faire office de sanction, elle devait être parfaite et sans défaut, sinon la réputation du comité et sa réputation serait marquée à vie.

Une fois prête elle remercia, comme tout les matins, la directrice de l'héberger. Elle prit le métro pour arriver près du lycée, bien sur elle trimballait sur elle son katana, autant dire que peu de gens eurent la mauvaise idée d'aller lui chercher des crosses, bien sûr il y avait encore deux trois racketteurs qui eurent le droit de connaître la résistance du mur en béton, Yan ne sortait son katana que lorsque la situation l'exigeait, aussi de vulgaire voleur n'étaient pas dans les pré-requis pour dégainer son arme.

une fois au portail, il n'y avait pas grand monde, normal car la sonnerie ne retentirait que dans trente minutes, aussi eut-elle largement le temps de passer à l'administration pour déposer son arme, si le comité autorisait le port d'arme contendant, elle ne voulait pas utiliser de se droit, démontrant qu'elle pouvait résoudre les problèmes en n'utilisant pas la facilité.

Elle reçu son papier désignant les horaires de passage et quel serait le secteur qu'elle irait surveiller.

Aujourd'hui cela sera les salles de biologies et de chimies. Aussi elle se prépara, mettant un bandeau rouge sur son avant-bras gauche avec marqué dessus "Membre du Comité de Discipline", cela pour bien montrer qu'elle était là en tant que gendarme et non simple élève.

Vous me direz qu'elle doit avoir des soucis pour avoir ses cours, se problème est vite réglée, car elle va voir lors de ses pauses les professeurs pour recevoir les leçons et faire les contrôles.

Elle se mit au portail et attendit que la cloche sonne, refermant la grille et fit la morale à un petit groupe arrivé en retard, combiné à une heure de colle histoire qu'ils assimilent bien que le lycée n'était pas un lieu de détente. une fois cela de fait, elle se mit à errer dans les couloirs.

S'est alors qu'elle vit une personne de haute taille, pas de quoi l'impressionner, le fait est que s'il s'agissait d'un élève il aura le droit à un savon.

La demoiselle s'approcha et se racla la gorge.

- Excusez moi. Vous êtes de l'établissement ?

Tous ce que cette personne verrait c'est une élève du comité avec les yeux fermées, en effet elle n'avait aucune raison de les ouvrir dans le lycée, sauf cas exceptionnel.

-Hj-J'aime bien le titre du topic on dirait le titre d'une serie télé-Hj-

Il n'aimait pas faire la rentrée. Préférent faire la sortie des classes. néanmoins il y avait des jours comme ça ou il ne pouvit pas choisir son emploi du temps. Aussi poireautait il gentiment devant la fenètre du poste des surveillants, convaincu qu'il allait perdre une journée a s'occuper d'élèves stupides et bruyant. C'est pour ça qu'il aimait quand il était de soirée, il se posait là, repérait une nénette et si elle l'interessait, repartait avec sous le bras a la fin de la journée. C'était aussi simple que ça. Il fallait aussi dire que Don n'était pas n'importe qui. Agissant pour son propre compte, il n'était nul autre qu'un mysterieux prince Marchand de Nexus, capturant et revendant les jeunes filles capturées sur terre, les faisant ainsi non seulement disparaître, mais également fleurir son commerce, d'innombrables filles étaient tombées sous sa coupe et il n'en était plus a son coup d'essai. Ce poste de surveillant a Seikusu était le filon révé, car après tout, il pouvait analyser les élèves a disposition et repérer celles qui l'interessaient avant de leur mettre le grapin dessus. Une fois que c'était fait il les ramenait sur son monde et les vendait a un paquet de gros nobles grabataires qui en faisaient leur jouet, enfin, pas avant qu'il aie pris sa commission dessus d'abord.

Bref, croquant dans une pomme, regardant a travers la fenètre il écarquilla les yeux pendant quelques secondes alors qu'il mattait la jeune fille qui attendait que les portes s'ouvrent...Soit il avait besoin de lunettes, soit ses mensurations sont on ne peut plus désirables et parfaites pour le métier. Il allait déjà commencer a essayer de la récupérer quand il s'apperçut qu'on était...Le matin. Par conséquent il y aurait d'innombrables élèves qui viendraient perturber ses plans.

Merde.

Il photographia son visage quand celle ci entra dans le batiment et courrut vers le trombinoscope des élèves qu'il feuilleta avec ardeur jusqu'a trouver le nom qui allait avec ce joli minois.

"Yan...Ryuu. Hm. Pas commun."

Il ouvrit la base de donnée de l'établissement et réunit les informations que l'école avaient a son sujet. Rapidement il sourit. Il avait bel et bien un plan au final...Mais il allait faire de son mieux pour l'élaborer...Après tout il avait toute la journée...

****

Devant Yan se trouvait un colosse de deux mètres de haut pour bien 150 de muscles, il portait un Tshirt et un jean. Sa peau était sombre indiquant un occidental et ses yeux et cheveux noirs, il lança a la jeune Chinoise

"Effectivement mademoiselle, je suis Dorian Garan, surveillant intérimaire. Je vois que vous faites un travail impécable, félicitations."

Lança t'il a Yan avec un sourire amical sur les lèvres. Tendant sa grosse main dans le but de serrer celle de Yan et lui donner une solide poignée de main

"Je patrouille dans les couloirs pour annoncer aux surveillants et membres du commité de discipline d'ouvrir l'oeil, on m'a rapporté plusieurs cas de vol depuis quelque chose, il faut prevenir les étudiants de ne rien emmener de precieux a l'école. Transmettez celà a la classe que vous surveillez s'il vous plait"

Lança Don sur un ton serieux

"Je dois vous laisser pour continuer ma tâche, bonne journée"

Lança l'esclavagiste avant de repartir...Si Yan avait un temps soit peu d'interêt pour son katana, elle retournerais vérifier a l'acceuil...Et verrait que son katana avait été subtilisé. A la place se trouverais un message écris a coup de papier journal

"G ton sabr, si tu veu le revoir vien en sal 301 apré lé kour"

A voir si le poisson mordrait a l'hameçon...

"Je patrouille dans les couloirs pour annoncer aux surveillants et membres du commité de discipline d'ouvrir l'oeil, on m'a rapporté plusieurs cas de vol depuis quelque chose, il faut prevenir les étudiants de ne rien emmener de precieux a l'école. Transmettez celà a la classe que vous surveillez s'il vous plait"

La demoiselle ne montrait aucun signe apparent d'une quelconque réaction envers la remarque que Don venait de faire, même les félicitations ne semblèrent pas avoir été entendus par Yan, tout simplement car elle faisait son boulot un point s'est tout.

Elle esquissa tous de même une petite salutation quand le colosse souhaita une bonne journée.

Elle continua la patrouille jusqu'au soir où elle vit que son katana avait disparu, elle ne paniqua nullement comme une jeune fille de son âge aurait fait si on lui avait piqué son sac de maquillage, non, elle restait tous bonnement calme, elle savait que le voleur ne pouvait pas être loin, aussi elle fit quelque recherche dans les fiches administratives et plus particulièrement se dénommé Dorian Gara, elle découvrit qu'il aimait bien faire des heurs le soir, étrange pour une personne qui devait avoir tout de même une vie le jour, ce n'était pas une chauve-souris à ce qu'elle sache.

vous me direz pourquoi regarder la fiche des surveillant et professeurs, tous simplement que seul eux avait accès à la possibilité de prendre son arme, aucun élève serait suffisamment suicidaire pour oser le faire, ils sont peut être débile mais pas fou au point de finir à l'hôpital dans un triste état. Par mesure de préventions elle prit le temps de regarder la fiche des élèves pouvant faire le coups et vit qu'ils étaient tous absent.

En même temps elle remarqua que des élèves étaient absents depuis un certain moment comme-ci ils avaient tous bonnement disparu, chose qui interloqua la demoiselle qui se doutait que quelque chose ne tournait vraiment pas rond dans se lycée.

Elle se mit à rager les fiches là où elle les avaient trouvées, s'était comme-ci la demoiselle n'y avait pas touché.

Une fois cela de fait, elle se mit à marcher d'un pas tranquille vers la sale de la directrice et fit coulisser une lettre sous la porte pour signaler qu'elle ferait des heures supplémentaires et  la raison à cela, il fallait toujours prévenir la directrice avant ou après l'utilisation de son sabre dégainé ou non.

Puis enfin elle se dirigea vers la salle 301, elle prit les escaliers et trouva très vite la salle, elle mit la main sur la clanche et le tourna pour ouvrir.

Elle savait que cette salle était une salle de chimie, mais la réserve se trouvait à près de cinq mètres, aussi il était possible que la personne allume le gaz pour l'étourdir ou au contraire quil fasse une réaction chimique pour créer du monoxyde de carbone.

C'est aussi pour ses bonnes raisons qu'elle resta sur le porche de la porte, au aguets, prête à esquiver si le plaisantin voulait la pousser à l'intérieur de la salle.

- Sortez de là, ayez au moins le cran de vous montrer à visage découvert !

Il faut dire qu'elle avait fait poireauté notre ami Don pendant près de quatre heures, elle savait où se procurer de bonnes armes et la perte de celui-ci ne serait pas catastrophique, elle voulait surtout savoir si sa suposition était al bonne.

Don sourit en s'éloignant de la jeune fille. Il avait déjà prévu les grandes lignes de son plan et avait analysée rapidement les informations qu'il avait eu sur Yan. Déjà le fait que ce soit une étudiante étrangère en séjour a Seikusu lui donnait un indice : Elle avait une intelligence supérieure a la moyenne, car il fallait être plutôt bon pour réussir a suivre un cursus scolaire dans un pays qui ne partageait pas la même langue que celui dans lequel on était né, elle était ensuite membre du commité de discipline et portait un katana, ce qui ne lui laissait que peu d'illusion sur ce qu'elle était : une combattante, une de celles que Don avait toutes les peines du monde a matter, il allait devoir s'y prendre de manière subtile pour l'attirer dans son piege. Mais tirer les ficelles était quelque chose que l'esclavagiste faisait depuis longtemps. Aussi constituer un plan en très peu de temps a partir du peu de données qu'il avait sur Yan ne lui posa pas de problème particulier. Après tout c'était ça qui le différenciait d'une bête stupide. Il était un prédateur, il n'était peut être pas le plus dangereux qui soit, mais il arrivait a descendre des prédateurs qui en théorie étaient bien plus puissants que lui. C'était un peu le loup qui s'attaquait a un dragon, il n'aurait jamais la prétention de gagner dans un duel a la loyale, mais si les coups fourrés étaient permis...Soit proche de tes amis et encore plus de tes ennemis, par la voie sociale, il se rapprocherais dans la confiance de Yan jusqu'a ce qu'elle baissera sa garde. Là il frapperais, vite et fort, et a partir de là c'était a sens unique.

Il avait enchainé des ESPERs, des demis déesses des démones et des anges, il n'y avait aucune raison que celà ne marche pas. Souriant dans sa barbe, le Don savait qu'il n'en avait que pour peu de temps avant de savourer sa nouvelles possession. Une fois reparti dans son bureau il passa un coup de fil depuis son portable. Comme un loup, certaines fois il aurait besoin d'un coup de main de sa meute. Mais il travaillait quand même pour un profit personnel. Néanmoins tout s'obtient par concessions, et dans le cas présent eh bien...Il allait négocier. Il n'était pas prince marchand pour rien après tout.

Les découvertes que firent Yan de son coté avaient ça de choquant que lycée n'avait pas ébruité la disparition des dits élèves, peut être une politique pour éviter la panique au sein de l'établissement, toujours était il que personne ne semblait s'en offusquer avant elle. Elle ne put rien trouver sur Dorian, hormis le fait qu'il prenait des heures de soir si elle observait ses fiches de payes, celà pouvait également dire que Dorian était un étudiant en années avancées et qu'il surveillait les lycéens en dehors de ses cours pour toucher de l'argent, d'où le pourquoi il s'était présentait en temps que "surveillant intérimaire" et non a plein temps, justifiant alors son alibi. Il en faudrais bien plus pour le confondre, ses couvertures étaient en beton armé.

Toujours était il que dans la salle 301 on commençait a s'impatienter un maximum. Et a vrai dire, la personne en question avait même fini par partir de la salle. En effet même un esclavagiste a mieux a faire que d'attendre sa proie pendant quatre heures sur un lieu où il pouvait potentiellement se faire prendre.

Néanmoins sur le tableau se trouvait inscrit ceci


"----, -···· / --···, ···-- ..."

Le message continuait dans ce language de traits et de points qu'un étudiant japonais moyen ne saisirait pas, c'était une serie de dix de ces traits et points chacun espacés d'un antislash entre les deux.

Une nouvelle enigme a résoudre pour la membre du commité de discipline

Yan attendit encore dix longue minutes, avant de juger devant le silence habituel des lieux, que le gredin avait sans doute finit par se lasser, elle alla donc dans la réserve pour estimer ce qui manquait, à première vu tout était là, elle prit quelque produit et fit des expériences de chimie pour mettre en évidence la présence ou non de monoxyde de carbone ... rien.

Elle entra donc dans la salle avec un précaution qui pouvait rivaliser de loin avec un membre de la légion étrangère. Elle inspecta toute la salle, vérifiant chaque dalles, forcée de constater que la voleur n'avait fait aucun dégâts matériel, si cela avait été le cas elle l'aurait envoyé directement à l'hôpital. Cela prit bien dix minutes, il faut dire qu'elle était un brin trop procédurière et réfléchit trop.

C'est alors qu'elle vit un magnifique graffiti sur le tableau, enfin c'est ce qu'un élèves classiques comprendrait, sauf un sourd et/ou un muet, car c'était du morse, elle fit toute les combinaisons possible tombant d'abord sur un CH,6/732 ... cela ne voulait rien dire, puis elle en essaya d'autre, si elle l'avait vraiment voulut la réponse aurait été trouvée en moins d'une minute, mais il n'y avait pas le feux.

Elle découvrit donc qu'il s'agissait d'un simple numéro de téléphone, elle mémorisa dans sa tête et partit en marchant tranquillement vers l'administration, elle saisit le fixe et enchaina les nombres à une vitesse assez rapide, puis elle entendit un bip, le numéro était valide.

Elle patienta jusqu'à ce que la personne décroche et ne le laissa même pas parler en premier, coupant la parole de façon audacieuse et ferme.

- Dîtes moi le lieu où je dois me rendre pour le récupérer.

Au moins elle ne perdait pas une seule seconde en parole inutile.

Le téléphone finit par sonner, il ne s'était pas trompé sur sa haute intelligence. Don décrocha et apposa devant le combinet son brouilleur de voix, a présent celui qui s'adressait a la jeune fille pouvait tout aussi bien être un élève, une femme, que n'importe qui Après quoi il tendit le combiné vers la bouche et celle ci prononça les mots suivants

"Allons, où serait tout le plaisir si je te le disais maintenant ? Je ne suis pas un simple délinquant ma petite sache le. Ces vols n'étaient au final qu'un moyen d'attirer ton attention a toi. Je sais que tu possède un pouvoir que de nombreuses personnes envient et que sans ton arme tu n'es au final qu'une partie de toi même. Ecoute moi bien Yan. Je vais tester a quel point tes pouvoirs sont puissants. J'ai placé une bombe dans cet établissement. Elle explosera demain dans la matinée lors de l'appel principal, éliminant tous les élèves et les professeurs de l'établissement, tu as jusque là pour la trouver. Il est 22heures, tu as jusqu'a 7 heures. Bon courage. Si tu previens qui que ce soit je fais sauter la bombe immédiatement"

Le téléphone se raccrocha. Laissant la jeune femme dans l'angoisse. Deux heures plus tard le téléphone du bureau de la salle des profs se remits a sonner

"Allô Yan ? Pauvre idiote. Ne me dis pas que tu as cru une seconde que j'avais vraiment caché une bombe ici non ? Tu es vraiment irrécupérable. Ha hah...Bon. Je me suis bien marré a te regarder chercher. Si tu veux ton sabre rejoins moi a l'entrepot 13 sur les quais dans le quartier de la toussaint. Il se pourrait même que j'aie autre chose qui t'appartienne."

Le téléphone se coupa. Don avait simplement utilisé l'histoire de bombe pour mettre en place sa strategie.

Et ça allait faire mal.

Devant la porte du hangar, un paquet de motards étaient en train de squatter, le type parfait du bosozoku, banane, sabre de bois et torse nu avec de grands trenchcoats et des masques de chirurgiens. Ils semblaient attendre quelque chose

Yan ne paniqua même pas à l'annonce que venait de faire Don, elle avait mit le doigt sur une chose qui ne fit que confirmer ses soupçons, s'il était un parfait inconnue, il ou elle n'aurait pas masquer sa voix, aussi elle savait qu'elle avait dû porter préjudice il y a peu, sinon se vol aurait été fait il y a longtemps à des moments où elle avait baissée la garde. Aussi elle ne prit même pas la peine de chercher la bombe, s'il comptait vraiment la faire péter à 7h, elle n'aurait qu'à faire sonner l'alerte incendie, de cette manière elle n'aurait prévenue personne et donc elle aurait respectée les règles mis en place par la personne, elle limitera à coup sûr le nombre de victime au minimum.

Elle avait déjà prévue de faire une inspection des locaux à 2 heure du matin, cinq heures était largement suffisant pour visiter tout les lieux qui pouvaient être dangereux pour le lycée et les personnes.

Elle resta donc assise près du téléphone, attendant un quelconque rappel. Elle avait prit en compte le cas où Don viendrait à lui faire une blague pour la déstabiliser. Enfin le téléphone se mit à sonner, elle décrocha rapidement et écouta les sarcasmes du voleur, prenant en note le lieu et estimant le trajet qu'elle prendrait.

Elle attendit cinq minutes au cas où il rappellerait pour donner les derniers détails, mais cela n'eut pas lieu et Yan partie du lycée direction la maison close, qui se trouvait sur le chemin de sa destination.

Elle s'équipa d'armes diverses, n'aimant guère devoir s'alourdir un peu, mais la sécurité d'abord.

La demoiselle arriva à destination, cachée dans l'ombre et voyant un groupe de motard, la demoiselle savait pertinemment qu'il y avait de très faible chance qu'ils acceptent de la laisser passer comme cela. Aussi elle sortie de sa cachette, une épée jian dans chaque mains.

- Bonsoir j'aimerais accéder à cet entrepôt, j'ai un rendez-vous urgent. Je m'appelle Yan Ryuu.

La demoiselle espérait pour les motard qu'ils aient entendu parlé d'elle et de sa tendance à mener un combat jusqu'à la défaite totale de son adversaire.

Yan voulait surtout ne pas avoir à se battre contre des déchets.

Les motards se levèrent en voyant la jeune fille arriver avec les sabres, se filant des coups de coudes. Elle était certes peut être armée de deux épées, une dans chaque mains, mais eux étaient au moins douze, aussi le sentiment de peur n'était que peu présent pour une meute de loup, ceux ci se mirent a rigoler de manière crasse en passant autour de la chinoise, lançant avec un regard fou a celle ci

-Eh jeune fille ! Si tu veux passer dans l'entrepot y'a pas de problème !

-Ouais, on est des gens serviables nous !

-Va juste falloir que tu soie très très gentille avec nous d'accord ?

-Pose donc ces sabres tu risque de te faire mal !

Fit les badauds en rigolant alors qu'ils commençaient a l'encercler, certains avaient des chaines et des tantôs en plus de leurs armes de bois, elle pouvait également voir des armes a feu dans le pantalon de certains d'entre eux, montrant qu'ils étaient loin d'être des petites frappes.

On dirait bien qu'il allait falloir qu'elle s'occupe de sortir les poubelles avant de pouvoir passer a table.

Elle resta aussi insensible qu'un glaçon, non pas qu'elle ne soit réceptive aux allusions des motard, qui ne faisait que la mettre petit à petit dans un état qui allait s'avérer dangereux pour les pauvres gars, mais elle réfléchissait en prenant en compte le fait qu'elle soit éventuellement observée lors de ce combat.

C'est alors que la demoiselle lâcha ses armes, se plantant au sol, les bras pendant dans le vide alors que la demoiselle regardait le ciel avec des yeux vide de tout sentiments. elle attendit que le cercle des hommes soient suffisamment près et à ce moment précis elle attaqua, cela ne prit même pas deux secondes, pour que tous soient à terre.

Certains étaient morts, d'autre semblait être en train de mourir d'un coup sans prévenir, les derniers avaient la mains sur leurs coeur, comme-ci ils avaient mal. L'art chinois est intraitable quand il est parfaitement maitrisé.

Ce que Yan avait fait n'était que donner un coup d'une certaine manière pour changer le rythme cardiaque de ses adversaires et même une veste en cuir n'empêchait pas cette technique de fonctionner.

Elle désarma les personnes encore vivante, non sans leurs briser les bras et les jambes au cas où. Ils arriveraient à se remettre de l'attaque plus tôt que prévue.

La demoiselle était un véritable monstre, surtout face à des personne n'ayant aucun sens de la discipline et de la bienséance.

Elle reprit ses armes, rangeant celui de sa main gauche, dans son fourreau. Puis elle ouvrit la porte de l'entrepôt.

"Bienvenue !"

Lança une voix forte dans l'entrepot. Sur une passerelle, a une dizaine de mètres du sol se trouvait Dorian qui était assis tranquillement le long de la rambarde et la regardait entrer en souriant doucement.

"Tu en a mis du temps petite. J'ai bien cru que tu ne viendrais pas."

Et c'était vrai, après avoir attendu quatre heures après la fin des cours il avait comme qui dirais reconsidéré son plan et s'appretait a en fomenter un second quand il avait reçu l'appel, il avait alors planifié cette petite réunion a la va vite et s'était positionné dans un de ses hangars personnel dans lesquels se trouvait plusieurs caisses entassées sous des baches humides. Il avait eu vent qu'un groupe de motard trainait du coté de son hangar et avait utilisé Yan pour se débarasser d'eux sans se salir les mains. Le surveillant avait le katana de Yan entre les main. Souriant il lança

"Je crois qu'il n'est pas nécessaire de cacher mon identitée plus longtemps. Je descend, donne moi cinq minutes."

Lança l'esclavagiste alors qu'il descendait les escaliers avec lenteur et arrivait en face de la jeune femme et lui lança

"Désolé d'avoir usé de moyens détournés pour t'emmener ici, mais il fallait que je teste ton intelligence et tes capacités combattives, conformement a la tradition des Toushi."

Lança Don alors qu'il lui remettait le sabre, il n'y avait aucun moyen qu'il sache ce genre de chose, ce qui voulait dire qu'il était dans la combine également et connaissait tout de sa famille, également qu'il n'en était qu'un serviteur.

"Je suis en réalité l'homme de confiance de la famille dans cette région et je devais te faire passer une serie de test pour savoir si tu était prête a partir a la recherche de dame Tipholia. Nous allons pouvoir commencer le dernier test."

Il tendit la main vers Yan

"La tradition exige que celui ci commence par une poignée de main pour mesurer ta force."

Fit il simplement, un sourire aimable sur les lèvres

Yan entendit la voix et se contenta de regarder la personne qui parlait de la sorte. Ce que Don ne smblait pas avoir comprit c'est que la demoiselle avait apprit la politesse typique du Japon, qui veux que l'on vouvoie une personne que l'on ne connait pas ou en tous cas dont on est ni amis, ni plus intime. Cela fit qu'elle appréciait guère de se faire tutoyer, cela enant à deux choix, soit Don était un parfait idiot, soit il se considérait comme plus fort.

Elle reprit le katana, non sans faire attention à n'avoir aucun contact avec le colosse, non pas qu'elle est devinée le pouvoir de l'esclavagiste, mais uniquement par mesure de précaution, un serviteur d'un Toushi peut être une personne des plus vils et rien ne disait qu'il n'attendait qu'un simple relâchement pour attaquer par surprise et la tuer, c'était une pratique idéale pour tuer un Toushi sans avoir à s'exposer.

- Tachez au moins de respecter l'éthique des japonais, ce n'est pas parce que nous sommes sur un autre territoire que vous pouvez vous permettre de telle familiarité.

Don se mit à parler de Tipholia et d'un dernier test, elle rangea son katana pour pouvoir le sortir à tous moment et regarda la main du colosse avant de dire avec un ton sec et ferme.

- Je cherche Tipholia depuis beaucoup plus longtemps que vous et la famille que vous servez, je n'ai nullement besoin de votre aide. Quand à votre dernier test, vous n'avez qu'à appeler le Toushi que vous servez, à ce moment je montrerait ma force, mais je vais vous prouver que je suis un Toushi et non une experte en art martial.

Dès cet instant les cheveux de la demoiselle se teintèrent de la couleur du sang et des ténèbres, sans compter un aura laiteux similaire à des flammes.

- Voilà la preuve de mon appartenance au Toushi, sur ceux je vous souhaite une bonne nuit ainsi qu'à votre maitresse.

La demoiselle vit des pas en arrières, jusqu'à atteindre la porte de l'entrepôt, tout en faisant attention au cas où une attaque surprise viendrait, aussi bien dans ses angles morts que venant de Don, ce dernier pouvait voir à l'œuvre l'expérience de la demoiselle en ce qui concernait le respect d'autrui et la prudence.

Don soupira et se frotta la nuque. Chacun de ses mouvements étaient calculés et il s'attendait bien a ce que Yan réagisse de la sorte, et aussi avait il eu le temps d'affuter sa langue a ce sujet. Il se permit d'ignorer la remarque de Yan a propos d'un tutoiement, ça le décrédibiliserais si il se mettait soudainement a s'écraser et a lui parler de la sorte. Il la laissa partir alors que Don lançait d'une voix faible.

"Peut être que tu la cherche depuis plus longtemps, mais moi je sais où elle est."

Répondit l'esclavagiste avec un sourire en coin. Si Yan tournait le dos a sa première piste elle serait plus bête qu'il ne le pensait, l'esclavagiste se mit a la rattraper sans se presser tout en soupirant et en haussant les épaules.

"J'imagine que tu n'es ni aussi intelligente pour ne pas avoir deviné celà, ni aussi brave qu'elle le pensait puisque tu tourne le dos a un défi. Est ce donc ainsi que tu as été élevée ? A fuir comme une pleutre au moment où tu dois relever l'ultime test ?"

Lança Don avec arrogance. Non seulement il la traitait de lache, mais en plus il la traitait d'imbécile, et si elle tentait quoi que ce soit contre lui pour le tuer non seulement elle prenait le risque de perdre la trace de sa soeur, mais il lui donnait raison

"Seul un imbécile crois que la force est la réponse a tout, mais je ne t'apprend rien. Je sais très bien que tu es une Toushi, mais par ton comportement tu te deshonnore, toi et ta lignée. "

C'est ça qu'il y avait de bien avec l'honneur, c'est que les imbéciles y croyaient a fond, plutôt mourir et connaitre les pires sévices que de perdre la face.

"Peut être même viens tu de te deshonorer face au serviteur de Tipholia, qu'en dis tu ?"

Lança Don avec un sourire en coin.

Yan n'était pas dupe, si elle n'avait pas réussit à la trouver, qui le pourrait, elle ne savait pas pourquoi mais cet histoire sentait de plus en plus mauvais, et en plus elle avait l'horrible sensation que son dragon s'agitait. Cela ne voulait pas forcement dire qu'il y avait de quoi s'inquiéter, mais Yan savait aussi que le dragon voulait sans doute lui dire quelque chose, l'ennui c'est qu'elle se trouvait dans ne situation où elle ne pouvait se permettre de baisser sa garde.

Mais pour montrer qu'elle ne voulait pas causer de trouble elle rengaina son arme, cela ne voulait pas forcement dire qu'elle se trouvait plus faible en cas d'agression.

Elle continua d'écouter le monologue de Don, il avait effectivement touché à sa fierté en tant que guerrière, mais pas en tant que Toushi, car quand on en devient un, les lois humains ne s'appliquent pas sur eux. Quand à l'insulte sur sa lignée, elle savait depuis toujours qu'en étant un réceptacle de ce dragon immaculé elle ne pourrait plus se prétendre humaine, mais elle resta calme, continuant d'entendre les remarques cinglantes de Don, puis enfin elle put prendre la parole.

- C'est toi qui est stupide Dorian ou plutôt celui qui se fait passer pour Dorian, je connais très bien Tipholia et si tu dis est la stricte vérité alors je n'ai qu'à tout simplement attendre qu'elle vienne pour que nous nous expliquions. Si je l'ai vraiment déshonorée, elle viendra me planter son sabre dans mon ventre et nous combattrons comme les ancien réceptacles se sont tués par amour l'une envers l'autre.

L'aura prit de la force devenant plus puissant, l'air devenant irrespirable et pesant. C'est alors que l'aura se transforma en un magnifique dragon blanc comme la neige, parcourut pas des signe tribales rouge et noire, les yeux d'un vert unique.

- Ne sous-estime jamais un Toushi, car il peut facilement s'affranchir de toute loi, même celui de l'honneur ou du respect de la vie pour rester le dernier debout.

Le téléphone portable de Yan se mit à sonner, elle jeta un vif coup d'oeil et lu un Ordre Impériale, annonçant le début des hostilités pour les Toushis, Ryuu se mit à sourire.

- Si tu sais où est Tipholia tu as intérêt à me le dire, la bataille va commencer et j'aimerai lui donner une chose que je n'ai pas put achever dans le passé.

Tout sourire ou envie de plaisanter avait quitté le visage protégé par l'aura dragonnien.

Don éclata de rire a la remarque de Yan, rien de plus rien de moins, quelque chose de vraiment puissant que le rugissement de l'esclavagiste quand Yan se mit a le défier en duel alors qu'il commençait a se tenir les côtes. Peut être était ce a cause de son coté occidental, mais il ne semblait pas avoir de valeur de respect envers elle, et de toute façon si on histoire était bien vraie il n'avait pas a en avoir. Le dragon le terrifiait c'était vrai, mais il n'en laissa rien paraitre alors que sa puissante musculature lui permettait de tenir l'air ambiant. Il haussa les épaules et lança avec un air narquois.

"Regarde toi, pas étonnant que Tipholia ne se montre pas ! Tu es tellement tombée en disgrace que ta présence a fini par l'ennuyer et qu'elle m'utilise moi pour savoir si tu es digne de revenir. Tu sais je te croyais plus maligne. Tu crois franchement que même sous la pire des tortures Tipholia révelerais autant d'informations sur les Toushi a un étranger ? Ne pense tu pas qu'elle préfererais mourir plutôt que de divulguer les secrets de son clan ? Alors comment suis je au courrant ?"

Don croisa les bras sur sa poitrine et lança avec un sourire narquois

"C'est bien pour ça que Tipholia te méprise a présent. Regarde toi ! Tu es couverte de sang et tout ce que tu sais faire c'est de provoquer les gens en encore plus de tuerie, et tu clame que tu as le respect de la vie ?! Va dire ça aux familles des motards que tu as tués a l'exterieur, je suis sur qu'eux même ne prevoyaient pas de te laisser dans un état pareil. Tu manque de compassion petite, et c'est parce que tu es incapable d'apprendre cette compasion qu'on te fuis."

Comme le serpent, il répendait le venin en frappant où celà faisait mal, cumulant ses informations sur Yan avec celles qu'elle lui donnait au fur et a mesure qu'elle s'adressait a lui

"Elle ne te juge même pas digne de salir sa lame en te plantant. Ici le dragon te domine, et non l'inverse. Si tu as compris baisse ton arme et soumet toi a l'épreuve, et alors peut être que tout ne sera pas perdu."

Le beau parleur avait parlé, a voir si sa psychologie avait porté ses fruits

"Ou alors cogne moi et de toute tes forces, et tout ce que tu aura gagné c'est un peu plus de sang le long de ton sillage !"

La demoiselle restait stoïque devant l'hilarité de Dorian. Elle la laissa déverser ses phrases blessante, mais non mortelle pour Yan qui était habituée depuis toute petite d'être traité de monstre, d'engeance sans le moindre coeur, elle savait pertinemment que seule deux personnes pouvaient faire fondre la glace de son coeur, mais malheureusement elles n'étaient pas présente, aussi elle resta de marbre, gardant une aura lourde et meurtrière.

Cela dit il y avait toujours des choses où Dorian avait été vite en besogne et elle n'allait pas tarder d'éclairer davantage sa lumière.

Elle savait sa destinée depuis le moment où elle accepta le dragon en elle. Elle savait que sa voie serait entachée de sang et de mort, mais jamais elle ne prit une voie différente.

Elle attendit davantage, écoutant encore et encore les mots de Don, mais restant d'un calme tout bonnement inhumain.

Une fois celui-ci ayant finit de la descendre moralement, elle fit un geste de la main, ce qui conduit à la disparition du dragon et de l'aura blanche, puis elle ouvrit les yeux, laissant voir les pupilles de dragon entourées par deux cercles de jade, elle sortit de quelque centimètre la lame de son katana et dégaina, pour ensuite rengainer à une vitesse impressionnante, une courbe de vent tranchant érafla Don, coupant des cheveux au passages.

Puis elle baissa la tête, les cheveux couvrant son visage, donnant une impression morbide et peu rassurante.

- Comme tu l'as dit petit je suis inhumaine, mais tous les Toushis sont comme cela, Tipholia aussi a des défauts, comme celui de vouloir survivre au prix de sacrifice, elle a sacrifié sa famille en des temps jadis, alors qu'est-ce qu'une vérité contre la survie.

Elle sortie son katana de son fourreau et se mit en position d'attaque en visant le coeur du bout de sa lame.

- Je ne suis plus d'humeur à jouer, si tu as des informations, il me serait facile de te les faire avouer, mais cela engendrerait des conséquences désagréables.

Elle fit tourner son sabre d'un demi-tour, mettant la partie non tranchante vers le bas, cette technique était un dérivé d'une autre ayant pour but de trancher l'adversaire en deux en partant du bas.

- Il y a plusieurs choses où tu as faux, d'abord je n'ai jamais affirmée que j'avais un quelconque respect de la vie, ensuite rien ne te dis que je suis capable de survivre dans ce chemin ensanglanté.

Elle fit des pas en arrière, son but premier était de fuir, non pas par peur, mais pour éviter un conflit qui n'aboutirait à rien et de toute façon, s'il était vraiment le serviteur de Tipholia alors cette dernière irait la chercher pour la ramener sur le droit chemin ou la tuer, c'était comme ça que la dernière confrontation c'était finit il y a 100 ans.