Alors qu’elle s’apprêtait à voir son argent disparaître dans les poches des deux loubards et à devoir passer un moment en leurs si charmantes compagnies, quelle ne fut pas sa surprise de voir débarquer un preux chevalier à sa rescousse. Bon, il n’était peut-être pas chevalier, mais elle, de toute façon, n’était pas princesse…
Le nouvel arrivant provoqua les deux vauriens qui se mirent en tête de répondre. Ce fut une mauvaise idée car le chevalier réussi avec adresse à retourner la situation en sa faveur avec une rapidité qui provoqua l’admiration de la tigresse. Cependant elle conservait une certaine peur. Kyoko n’aimait pas la violence et était quelque peu mal à l’aise dans la situation présente.
- Bien le bonjour mademoiselle. Désolé que vous ayez eus à souffrir d'un tel spectacle mais certaine personne ne comprenne que la violence.
L’homme se montrait poli et sa façon de parler montrait une certaine éducation, il ne devait donc pas être du même acabit que les deux types qui venaient tout bonnement de s’enfuir.
- Je vous remercie Messire. C’est moi qui suis désolée, si je n’étais pas aussi gourde vous n’auriez pas eu à employer la force. J’espère ne pas avoir trop perturbé le fil de votre journée.
Pour un peu elle excuserait le comportement de ceux qui voulaient lui faire du tord.
- Je me présente je m'appelle Bleiz.
Si les deux vauriens n’avaient pas comprit que Bleiz était un homme connut dans la cité, c’était également le cas de la jeune esclave qui venait d’arriver peu de temps auparavant. Aussi ne releva t’elle pas son nom comme elle aurait sûrement du le faire.
- On me nomme Kyoko, enchantée Messire Bleiz.
Elle réfléchit un court instant, cet homme l’avait sauvé d’une bonne correction, que ce soit celle des loubards ou celle de son maître qui n’aurait pas accueilli le fait qu’elle ait perdu l’argent avec un grand sourire. Qu’elle se fasse violer, ce n’était pas si grave, mais l’argent, ça, c’était plus important.
- Y’a-t-il quoique se soit que je puisse faire pour me faire pardonner de vous avoir entraîné dans cette mauvaise blague ?
Tout ce qu’elle espérait c’était ne pas devoir lui donner une compensation financière. Tant qu’elle revenait avec les courses chez son maître le reste lui importait peu.