(En clair, vous n'avez pas besoin d'intéragir entre vous comme dans les autres rp, mais simplement de passer par là et saluer les gens si tel est votre désir. Il est exigé d'au moins poster 10 lignes par post.)
La vie était calme en ces lieux paisibles où se retrouvait le village de Meisa. Sans palissade qui aurait pu le protéger des invasions de bandit, le village avait plutôt décidé de faire confiance aux nombreux combattants en son sein. L'absence de fortification permettait le commerce ainsi que les visites de l'extérieur, mais aussi une fuite plus aisée en cas d'attaque soudaine. Les habitations étaient, pour la plupart, en bordure du village et, bien plus loin, se retrouvait de nombreuses fermes facile d'accès. Les fermiers y élevaient toutes sortes de bétail et les éleveurs de chevaux faisaient fortune avec leurs chevaux de trait qu'ils vendaient à un prix d'ami pour tous.
Au centre du territoire se trouvait la taverne, un véritable coin de paradis où les hommes se rassemblaient après une dure journée de labeur pour se raconter les petits détails de la vie, où les jeunes en quête d'aventure pouvaient entendre ici et là de petites histoires intéressantes qui pourraient les mener vers de vieilles ruines ou autres, bien que le Seigneur lui-même avait examiné tous les recoins de son territoire pour s'assurer que l'héritage des Anciens ne tombent pas dans de mauvaises mains.
La plupart des commerces vivaient du troc, non pas de l'or, bien que les mines du territoire regorgeaient de ce métal précieux. On y échangeait du gibier contre une variété de produit, ou bien des vêtements confectionnés avec de la peau d'animaux (les terranides étant protégés, pas question de leur mettre la patte dessus pour en faire des vêtements faciles, hein). Cependant, bien que l'or ne soit pas une monnaie dans ce petit monde, il était pratique d'en avoir une certaine quantité et donc, tous avaient un peu d'or ou même étaient fortunés à force d'économiser ces fruits de leur labeur. C'était surtout les commerçants qui venaient se réapprovisionner qui fournissaient cet or, et c'était aussi les commerçants de l'intérieur qui trouvaient un moyen de le faire fructifier.
Le seul malheur dont on pouvait se plaindre dans ce coin paradisiaque, c'était l'absence de producteurs, tel un boulanger, un bon forgeron et encore d'autres artisans. Serviteurs au Manoir du Seigneur Kamui, qui se trouvait à l'est, pouvait avoir ses avantages, mais ce n'est pas la vie à laquelle beaucoup aspireraient. Chacun ici veut vivre sa vie comme il l'entend.
La tolérance des différences de ce petit monde l'avait rendu célèbres auprès des terranides et des créatures, toutes rêvant d'une vie sans chasse. Il y avait même une sorcière qui offrait ses services pour chasser la maladie. Cependant, les capacités spéciales étaient surveillés de tous et si ce n'était pas pour rendre la vie du village meilleure, la magie devait être exercée plus loin que les limites du territoire pour ne pas blesser quiconque. Le Seigneur ne voulait pas de grabuge dont il serait forcé de se mêler.
*** Au manoir ***
Kamui leva les yeux vers les étranges mécha qui se trouvaient devant lui. Ses yeux bleus les examinaient, sondant à la fois leur corps mécaniques et leur programmation. Ils voulaient soit s'installer ici, soit y vivre un certain temps pour le boulot. Ils étaient mercenaires, apparemment, et donc, ils devaient être payés en or.
"Soit. Vous pouvez habiter mes terres le temps que vous voudrez. Mais je ne veux pas de avoir de plaintes comme quoi vous agissez de manière agressive envers les villageois se trouvant sous ma protection. Ici, le territoire n'est pas important, mais vous ne marchez pas sur les terres utilisées et chacun a droit à sa vie privée, alors, une certaine distance est requise."
Après un moment de réflexion, il se mit à griffonner des mots sur un parchemin qu'il tendit, une fois terminé, à celui qui se trouvait le plus près de lui. Il ne savait pas vraiment qui était le chef et il se disait que, probablement, ils avaient en fait un esprit collectif. Malgré son air jeune, certaines informations de sa précédente vie lui parvenaient et il arrivait à connaitre des choses qu'il n'avait pourtant jamais vu de toute sa sainte vie.
"Des objections?" demanda-t-il.