Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Une pause s'impose (Terminé)

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Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 135 lundi 10 mai 2010, 17:39:45

« Je suis navré mais monsieur Dolan est avec un client dans son bureau et je ne peux le déranger sous aucun prétexte »

Marine en fut déçue mais en même temps elle se doutait qu’il n’allait pas arrêter séance tenante tout ce qu’il faisait juste pour elle. D’ailleurs, elle ne l’aurait pas voulu. Cependant, elle remarqua la gêne de la secrétaire. Elle jetait des regards inquiets vers la porte du bureau de l’avocat. Marine ne savait pas pourquoi mais la secrétaire semblait apeurée. Curieusement, la jeune femme sut que ce n’était pas William qui provoquait cet état.

« Ce n’est pas grave, je vais l’attendre »

Son ton se voulait rassurant vis-à-vis de Niji qui semblait bien assez terrorisée comme ça. Inutile d’aggraver la situation. C’est à cet instant que William ouvrit la porte de son bureau. Il sembla heureux de la voir mais cela dura deux secondes, tout au plus. Ensuite, il tourna son visage vers son client. Marine n’aima pas du tout le regard de l’homme sur elle. Il la détaillait de la tête aux pieds en insistant sur certaines parties de son anatomie. La jeune femme eut la terrible sensation de se retrouver nue devant ce type qui se mit à sourire.

« Hé bien, vous en avez des jolies gazelles qui se présentent à votre cab... »

« C'est ma femme »

William répliqua durement et même plus que ça, méchamment vis-à-vis de l’homme à ses côtés. La jeune femme resta interloquée. Sa femme ! Marine ne s’attendait pas à ça mais vit bien vite la réaction du yakusa. Il sembla extrêmement mal à l’aise.

« Veuillez m'excuser, madame »

Il jeta un regard goguenard à la secrétaire avant de quitter la pièce. Marine comprit alors pourquoi Niji avait peur de cet homme. Elle-même n’en menait pas large et, s’il avait continué à la regarder ainsi, elle aurait fini par le gifler ou pire. Ce qui aurait eu des conséquences désastreuses pour le cabinet du juriste mais elle savait qu’elle n’aurait pas pu s’en empêcher. Grâce au ciel, le jeune homme avait désamorcé la situation. A rebours, Marine se sentait terriblement heureuse qu’il l’ait appelé sa femme. Elle n’aurait jamais espérée entendre ça de sa part et, même si elle savait que ce n’était lié qu’à la situation, elle était heureuse. Elle regarda l’homme de sa vie lui adressant son plus doux sourire.

Merci Stephen pour la sign :)

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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 136 lundi 10 mai 2010, 22:04:29

       William suivit le Yakusa du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse dans l'ascenseur. Puis il ferma les yeux et inspira profondément. Quand la colère relâcha son emprise, il se tourna vers Marine qui lui souriait. Il le lui rendit automatiquement et cela suffit presque à lui faire oublier la scène qui s'était déroulée. William avait envie de la prendre dans ses bras et de lui montrer à  quel point il était heureux de la voir sortie de l'hôpital, mais il n'en fit rien, car ils n'étaient pas seuls.

       Le directeur du cabinet Dolan jeta un coup d'œil à sa secrétaire qui semblait partagée entre le choc et la stupéfaction d'avoir appris que Dolan était marié. Ou du moins, c'est ce qu'elle croyait. Les yeux noir de la jeune fille alternaient entre son patron et Marine. Elle ouvrit la bouche pour parler mais William lui jeta un regard qui l'incita prestement à la refermer.

       -Vous avez fini votre journée il me semble, mademoiselle Saori, fit William d'une voix douce et calme.

       Même si cela ressemblait à une simple information, la jeune fille connaissait assez bien Dolan pour savoir qu'il s'agissait d'un ordre indiscutable. Elle acquiesça et commença à ranger ses affaires avec une lenteur délibérée. Elle ne voulait surtout pas aller trop vite pour ne pas avoir à croiser Ajiro.
       William n'y prêta même pas attention. Il s'était déjà approché de Marine et passa une main dans son dos. Puis, il entraina dans son bureau, en faisant un dernier signe de tête à sa secrétaire.

       Les portes à double battants n'avaient même pas eu le temps de se refermer que William était déjà parti à l'assaut des lèvres de la jeune fille. C'était un baiser gourmand, exutoire d'une frustration due au fait qu'il ne l'ai pas embrassé dés qu'il la vu. Mais William était pudique et n'était pas du genre à bécoter sa petite amie devant tout le monde. Pour lui, ces moments étaient privilégiés et donc, intimes.
       Les lèvres se séparèrent finalement et William semblait chercher ses mots.

       -Je ne t'attendais pas ici, sinon sois sûre que j'aurais préparé un comité d'accueil plus policé, déclara l'orateur. Assieds-toi si tu veux.

       Le bureau de Dolan était relativement spacieux. Les murs et le parquet était en bois verni. Même l'imposant bureau était en noyer tandis que des fauteuils en cuir trônait devant celui-ci. La salle était parsemée de petits gadgets comme le mini-bar électrique, le porte-manteau en argent qui valait, la plupart du temps, plus cher que ce qu'il portait, un ordinateur, un jardin zen, deux ou trois plantes vertes d'une banalité affligeante et une armoire remplie de livres de droit. Mais ce qui frappait le plus dans ce bureau était l'immense baie vitrée qui représentait à elle seul deux face de la pièce rectangulaire. Elle s'étendait du sol au plafond et on aurait dit que la salle donnait sur le vide, car à cette hauteur aucun building, ni aucun autre bâtiment ne rivalisaient avec le cabinet Dolan. Le soleil rouge du crépuscule inondait les spectateurs de sa beauté sans aucune entrave. Il n'y avait que l'astre, le ciel et la mer.

       Dolan prit les deux verres qui trainaient sur son bureau. Il posa le verre vide d'Ajiro dans l'évier, sous le mini-bar, et vida le sien dans le tout-à-l'égout. Il n'y avait pas touché. Lorsqu'il eut fini sa besogne, il retourna vers Marine et ne put empêcher sa main de farfouiller dans les cheveux auburn de sa belle.

       -Je suis content de voir que tu vas mieux, assura-t-il d'une voix plus douce qu'à l'accoutumé. Quel sont les nouvelles de ta santé?

       Si William était encore gêné du fait qu'elle avait croisée un Yakusa en liberté grâce à ses magouilles et qui lui achète régulièrement des esclaves – esclaves qui se trouvent actuellement à 250 mètres sous leurs pieds-, de toute évidence, il ne le montrait pas.
« Modifié: lundi 10 mai 2010, 22:10:44 par William Dolan »

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 137 lundi 10 mai 2010, 23:00:25

William, de quelques mots, congédia avec douceur sa secrétaire. Posant sa main dans le dos de la jeune femme, il la fit entrer dans son bureau. Alors que les portes se refermaient, l’avocat attrapa sa belle et l’embrassa ave passion. Un baiser que Marine s’empressa de lui rendre. Ils ne s’étaient pas vraiment embrassés depuis qu’elle avait eu son accident. Aussi ce premier vrai baiser était horriblement délicieux pour la demoiselle.

Au bout d’un moment, leurs lèvres finirent pas se  détacher et, tout en regardant Marine, le juriste sembla hésiter sur les mots à dire.


« Je ne t'attendais pas ici, sinon sois sûre que j'aurais préparé un comité d'accueil plus policé. Assieds-toi si tu veux »

Marine n’en fit rien, elle se dirigea vers l’immense baie vitrée qui dominait la ville et admira le soleil qui se couchait inondant la pièce de sa lumière. William s’activa à débarrasser des verres. Elle jeta un rapide coup d’œil au bureau qui était aussi vaste que la pièce qui l’avait précédée et meublé avec goût.

« Tu me manquais tellement ! J’avais envie d’être avec toi ! Alors… je suis venue. J’espère que je ne te dérange pas ? »

Elle faisait référence au yakusa qui était sortit un peu plus tôt du bureau. Elle reporta son regard vers l'extérieur.

" Elle est vraiment magnifique la vue d'ici "

L’avocat revint alors vers elle et passa sa main dans ses cheveux. Marine ferma les yeux, appréciant cette caresse.


« Je suis content de voir que tu vas mieux. Quel sont les nouvelles de ta santé ? »

Elle lui sourit pour le rassurer.

« Je vais bien – elle lui montra son poignet gauche bandé – une légère foulure et quelques maux de tête de temps en temps. Rien d’important – elle secoua la tête pour chasser la question – Je vais bien. Je vais d’autant mieux que je suis avec toi maintenant »

Elle alla se blottir tout contre lui. Elle était heureuse d’être tout près de lui, avec lui.
« Modifié: mardi 11 mai 2010, 15:58:49 par Marine »

Merci Stephen pour la sign :)

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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 138 jeudi 13 mai 2010, 12:34:31

       William réceptionna sa compagne dans ses bras et en profita par la contempler. Ajiro avait raison sur un point ; elle est magnifique, même si cela avait été dit d'une façon bien différente. Le plus étrange c'est que Marine ne s'en rende pas compte. Ce qui est heureux car les femmes qui savent qu'elles sont belles ne prennent pas la peine de développer toutes leurs qualités latentes. Elles se contentent des atouts qu'elles possèdent déjà et deviennent superficielles. Il en est de même pour les hommes, mais William ne se sentait pas concerné.

       -Tu as bien fait de venir alors, rétorqua Dolan. J'adore m'occuper des petits oisillons blessés.

       Il plongea son nez dans la chevelure de sa belle et y lâcha un petit rire étouffé. D'humeur plutôt joueuse, ses mains descendirent sur ses hanches pour les chatouiller impitoyablement. A son tour, son visage plongea sur le cou sans défense et le tortura à coup de baisers judicieusement distribués.
       Puis, il s'interrompit un instant mais ne fit pas un seul mouvement, prêt à reprendre la séance à tout moment.

       -Tu resteras avec moi ce soir? Susurra-t-il dans son oreille.

       William avait terriblement envie de Marine mais l'inexpérience évidente de la jeune fille l'effrayait un peu. Il s'était toujours considéré comme quelqu'un de rassurant. Un jeune homme sérieux, courtois et élégant, qui avait tout pour subvenir aux besoins des femmes les plus capricieuses. Il représentait la stabilité et l'opulence, c'est pour cela que William était tant apprécié de ces demoiselles.
       Par contre, il n'avait rien de rassurant au niveau affectif. Dolan est trop froid pour ça. Patience, amour et douceur, ceux sont les maitres mots lors de la toute première fois. Dolan craignait de faire défaut au deux derniers critères.

       William s'extraya du cou de sa belle pour la regarder. Il cachait ses doutes et ses appréhensions derrière le masque Dolanien habituel, mais il réussit à esquisser un sourire timide.

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 139 jeudi 13 mai 2010, 15:06:12

Marine se blottissait contre son compagnon. Il lui avait tant manqué. Ses bras sécurisants dans lesquels elle se sentait bien, protégée, aimée. Des sentiments qu’elle ne connaissait que depuis bien peu de temps et seulement grâce à lui. Elle ne les avait jusque là que rêvés. Elle ne pouvait rien faire de plus au vu de la vie qu’elle menait. Mais maintenait qu’elle y goutait, elle se disait qu’elle aurait bien du mal à s’en passer.

« Tu as bien fait de venir alors. J'adore m'occuper des petits oisillons blessés »

Il plongea alors son visage dans son cou et Marine l’entendit rire. C’était rare de la part du jeune homme. Elle sourit à son tour, simplement heureuse de le mettre de bonne humeur. Elle qui craignait de le déranger. Visiblement c’était loin d’être le cas.

D’ailleurs, il entreprit de l’embrasser dans le cou. Cela lui procura des sensations fulgurantes et inattendues dans tout son corps. Elle frissonnait à chaque contact des lèvres de William contre sa peau. C’était si agréable. La jeune femme ne se sentait en rien agressée juste désirée ce qui était aussi nouveau pour elle. Elle qui considérait ne pas être particulièrement attrayante au niveau de son physique.

Les mains du jeune homme n’étaient pas en reste. Elles étaient descendues le long de sa taille jusqu’à ses hanches qu’elles se mirent en devoir de chatouiller et de caresser. La jeune femme se laissa faire à nouveau. Toutes ses caresses et ses baisers enchantaient la belle rousse. William cessa ses doux baisers pour lui murmurer à l’oreille :


« Tu resteras avec moi ce soir ? »

Marine se raidit un peu à la question de l’avocat. Elle avait bien compris ce que cela voulait dire, le sous-entendu que la question contenait. Il voulait passer la nuit avec elle, faire l’amour avec elle. Cela fit peur à la jeune femme. Elle n’avait jamais été avec un homme et ne connaissait rien ou pas grand chose à ce domaine. A cela, il fallait ajouter la crainte qu’elle avait de lui montrer son corps nu et les marques qui le constellaient.

Le visage de Dolan se désengagea du cou de la belle, plongea ses yeux dans les siens et esquissa un timide sourire qui se voulait rassurant. La jeune femme était partagée sur la décision à prendre. Elle aimait ses baisers, ses caresses mais aller plus loin l’effrayait. Cependant, le regard du jeune homme montrait tout le désir et tout l’amour qu’il avait pour elle ce qui rassura un peu Marine.


« William, je… j’imagine que tu as compris que je n’ai… jamais… été avec un homme – elle baissa les yeux, les joues rouges – Je n’y connais rien mais… oui, j’ai envie de passer la nuit avec toi »

Elle disait vraie. Elle voulait rester avec lui malgré sa peur. Elle l’aimait et elle avait envie de rester près de lui et de le lui montrer autrement que par des mots. Elle releva son visage et les yeux dans les siens, elle lui dit d’une toute petite, presque un murmure :

« Je veux que tu sois le premier. Je veux que tu sois le seul »

Oui, elle ne voulait que lui. Qu’il soit le seul à pouvoir l’aimer. Cela semblait certainement désuet et très naïf de sa part mais elle le pensait.

Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 140 vendredi 14 mai 2010, 13:35:12

       William resta sans voix devant la déclaration de la jeune fille. C'était une promesse remarquable qu'on ne lui avait encore jamais faite ; Le premier et le seul homme de sa vie. Pour des raisons qui sont totalement inconnues de Dolan comme de sa créatrice, il s'agit du rêve de tout homme. C'est donc un Dolan très flatté qui gratifia sa belle d'un baiser plus appuyé que de coutume. Lorsqu'il l'eut achevé, il ne fit pas mine d'éloigner son visage. Il appuya son front contre le sien et souffla à son tour une promesse.

       -Moi, je veux que tu sois la dernière.

       Dolan le pensait. De toute façon, si Marine n'était pas la dernière cela voudrait dire que ça n'a pas marché entre eux, donc il y avait plutôt intérêt à ce qu'il y croit.
       L'avocat se racla la gorge et se redressa enfin. Il remit ses lunettes en place d'un air embarrassé. Ce n'était pas dans son habitude d'étaler ainsi ses sentiments et il n'y était toujours pas familier. Ça passera peut-être avec le temps.
       Son trouble s'évapora bien vite et il décocha à Marine un formidable sourire.

       -Tu m'as dit il y a longtemps, que tu n'as jamais été au fast-food, déclara William sur un terrain où il était plus à l'aise.

       Son sourire disparut et il reprit d'un air on ne peut plus sérieux.

       -Les américains font des merveilles culinaires qui font mourir de jalousie nos meilleurs chefs cuisiniers, fit-il sans perdre son flegme. C'est pour cela qu'on médit sur leur cuisine en les accusant de mal-bouffe.

       Il réfléchit un instant, préparant une plaidoirie pour convaincre un publique déjà convaincu. Le fast-food n'avait rien de romantique mais il était sûr de pouvoir tourner la proposition à son avantage. Et puis, Marine n'avait pas véritablement apprécié le restaurent où il l'avait emmené. Finalement, il abandonna et résuma succinctement la situation.

       -En fait, je te propose de passer une soirée normale. Toi dans mes bras, allongé dans un sofa à regarder un film idiot et à grignoter de la mal-bouffe.
« Modifié: vendredi 14 mai 2010, 13:57:21 par William Dolan »

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 141 vendredi 14 mai 2010, 16:19:51

Marine avait un peu peur de la réaction de William. Peut-être qu’il allait la trouver trop possessive, trop exigeante, trop fleur bleue. Mais c’était trop tard, elle avait été franche. Cependant, la réaction du jeune homme fut au-delà de toutes ses espérances. Il l’embrassa passionnément. Curieusement, la jeune femme eut l’impression que ce baiser était un peu différent des autres. Il était toujours aussi agréable mais il semblait avoir une signification différente, beaucoup plus profonde. Le baiser prit fin sous l’impulsion du juriste qui posa son front contre le sien.

« Moi, je veux que tu sois la dernière »

Marine fut surprise. Elle n’attendait pas un tel serment de lui. Elle ne pensait et n’espérait pas ça de celui qu’elle aimait. Elle ne put empêcher les larmes de couler de ses yeux et de lui sourire. Elle ne savait trop quoi lui répondre. Lui dire qu’il la rendait folle de joie était bien en dessous de la vérité. En fait, il n’y avait aucun mot qui pouvait décrire l’état de béatitude dans lequel la jeune femme se trouvait.

Marine n’était pas coutumière de ce genre de débordement et au vu de l’attitude de son compagnon, qui semblait un peu embarassé, il n’était pas plus familier qu’elle dans ce domaine. Malgré tout, il lui adressa le plus magnifique sourire qu’il soit. C’était rare qu’il en distribue surtout des comme celui-là. Il était plus réservé d’habitude ce qui n’avait jamais gêné la demoiselle. Elle-même n’était pas particulièrement expressive.


« Tu m'as dit il y a longtemps, que tu n'as jamais été au fast-food »

Marine se demanda où il voulait bien en venir. Elle ne voyait pas vraiment le rapport entre les hamburgers et les sentiments qu’ils avaient l’un pour l’autre.

« Les américains font des merveilles culinaires qui font mourir de jalousie nos meilleurs chefs cuisiniers. C'est pour cela qu'on médit sur leur cuisine en les accusant de mal-bouffe »

Alors là, elle était totalement perdue. Elle ne comprenait vraiment pas ce que ça venait faire dans la conversation.

« En fait, je te propose de passer une soirée normale. Toi dans mes bras, allongé dans un sofa à regarder un film idiot et à grignoter de la mal-bouffe »

La jolie rousse ne put s’empêcher de rire et, dans le même temps, elle essuya les larmes qui avaient coulées sur ses joues. Elle déposa un rapide baisé sur les lèvres du juriste.

« C’est la meilleur proposition qu’on ne met jamais faites. Une soirée « normale » ! Un film idiot ! De la mauvaise bouffe ! Et surtout toi et tes bras ! Que du bonheur en fait ! »

Elle se serra contre lui.

« J’avoue que je ne suis pas contre un peu de nourriture vu ce qui est servit dans les hôpitaux. J’avoue que c’est loin d’être de la grande cuisine – elle soupira – je ne suis même pas sur que se soit de la cuisine tout court »

Elle ferma les yeux en posant sa tête contre son épaule. Elle avait l’impression que son cœur allait exploser de joie. Son bonheur était parfait ce soir-là.

Merci Stephen pour la sign :)

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William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 142 samedi 15 mai 2010, 18:03:18

       Ravi que le programme lui plaise, William lui rendit son étreinte et rit joyeusement lorsqu’elle lui parla de la cuisine de l’hôpital. N’ayant jamais été à l’hôpital, il ne savait pas trop de quoi elle parlait mais il arrivait bien à l’imaginer. C’est surtout que cela faisait longtemps que William n’avait été de si bonne humeur. Comme quoi on pouvait très bien être une ordure reconnue et sans être malheureux pour autant.

       Dolan glissa jusqu’à son téléphone et appela le gardien de l’immeuble qui officiait également en tant que majordome. Il lui demanda de passer au Mac Donald’s  le plus proche et de lui apporter les mets les plus cancérigènes qu’il trouvera. L’homme au bout du fil dut acquiescer car l’avocat le remercia et raccrocha le combiné.

       Il serra une nouvelle fois Marine dans ses bras et la cajola pendant quelques minutes. Toutefois, il ne profita pas vraiment de ce moment, car il le passa à réfléchir. Certes, il était heureux mais beaucoup de doutes s’insinuaient dans son esprit. Il espérait qu’il n’y aurait pas de problèmes cette nuit. Il se demandait si son nouvel état euphorique n’allait pas le ramollir, ce qui aurait de graves répercussions sur son travail. Il craignait surtout que ce qu’il avait révélé à Marine à propos de son « petit extra » ne ressorte un jour ou l’autre. Beaucoup de questions et d’appréhensions qui se bousculaient dans l’esprit pragmatique de Dolan.

       Finalement, il prit Marine par les épaules et l’éloigna de sa poitrine pour qu’elle puisse voir le petit air mystérieux qui s’était peint sur son visage.

       -Tu n’as jamais mis les pieds chez moi, n’est-ce pas, affirma William. Je veux dire, le vrai chez moi, là où j’habite. – Il écarta les bras en grand et eut un sourire radieux. – Et bien tu y es.

       Sans un mot de plus, le jeune homme entraîna sa compagne jusqu’à une petite porte qui jouxtait la baie vitrée. Il actionna la poignée et la porte s’ouvrit sur une sorte de salon/chambre à l’allure plutôt spartiate. C’était une vrai chambre de garçon de 26 ans ; différentes notes étaient étalées un peu partout, une immense télé prenait presque toute la place et trônait devant un canapé clic-clac, des livres s’entassaient à côté du futon et d’autres attendaient leur tour dans une étagère. Il n’y avait pas de décorations, si ce n’est la baie vitrée de son bureau qui se prolongeait jusque dans cette chambre. Tout était fonctionnel. Dans le fond, d’autres portes laissaient deviner l’accès à d’autre pièces comme une salle de bain ou une cuisine.
       William la laissa regarder là où il vivait en se positionnant dans son dos.

       -Tu… t’attendais… à ce que… maître Dolan… vive dans un château ? demanda-t-il en déposa un baiser dans la nuque de sa belle à la fin de chaque mots.

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 143 dimanche 16 mai 2010, 00:46:57

Le jeune avocat serra la jolie rousse un peu plus contre lui et rit à sa remarque. Décidément, leurs humeurs respectives étaient au plus haut. Il se dégagea d’elle le temps d’aller passer un coup de fil. Il appela quelqu’un à qui il demanda de passer chez Mc Donalds pour y prendre leur dîner du soir. Il ne plaisantait donc pas. Marine découvrait une autre facette de celui qu’elle aimait. Une merveilleuse facette.

Une fois le combiné raccroché, il revint vers elle et la reprit contre lui. Ils semblaient bien incapables de pouvoir se passer l’un de l’autre ce soir-là. Ils avaient besoin de se serrer l’un contre l’autre. C’était si agréable. Cette douceur et cette tendresse qui avait tellement manquées à la jeune femme, elle les trouvait à présent avec William.

Il se détacha soudain d’elle et la prit par les épaules l’éloignant un peu de lui.


« Tu n’as jamais mis les pieds chez moi, n’est-ce pas. Je veux dire, le vrai chez moi, là où j’habite – William écarta les bras avec un grand sourire - Et bien tu y es »

Tout comme tout à l’heure, elle avait un peu de mal à suivre le raisonnement de son compagnon. Son visage reflétait son interrogation, elle était curieuse de savoir de quoi parlait Dolan.

Il l’entraina vers une petite porte sur le côté, près de la baie vitrée. Ils passèrent alors dans une pièce  qui ressemblait à une sorte de studio ou de chambre d’étudiant. En effet, mis à part la télé modèle géant qu’un étudiant n’aurait pas vraiment pu se payer, tout le reste correspondait bien à l’idée que Marine se faisait d’une chambre d’étudiant. Des livres et des papiers étaient éparpillés un peu partout sur le sol en des tas plus ou moins bien formés. La jeune femme vit des portes dans le fond menant surement à des pièces indispensables comme une salle de bain ou une cuisine.

La belle rousse ne s’attendait pas à un tel endroit. Après avoir vu le manoir puis l’appartement du centre ville, elle imaginait que son lieu de vie ressemblait à ces derniers. Pourtant cette pièce en était bien loin. Curieusement, elle appréciait cet endroit. Le désordre ambiant rendait la pièce vivante.


« Tu… t’attendais… à ce que… maître Dolan… vive dans un château ? »

Il l’embrassa dans la nuque à chaque mot qu’il disait la faisant frissonner. Elle ferma les yeux pour profiter de ce doux contact. Elle adorait ses baisers. Sans qu’il le sache, William s’attaquait à une des zones les plus sensibles de sa partenaire. Une zone qu’elle-même ne connaissait pas d’ailleurs. Son souffle s’accéléra sous les baisers distribués par le jeune homme. Une douce chaleur naissait dans son ventre et envahissait tout son corps.

« Je… J’avoue que je ne t’imaginais pas dans un environnement comme celui là mais…- elle avait beaucoup de mal à se concentrer à cause des baisers du juriste – j’aime beaucoup cet endroit. Il est… vivant »

Elle pencha sa tête sur le côté pour mieux offrir son cou à William. Elle plaqua son corps contre celui du jeune homme de façon inconsciente et un soupir de plaisir s’échappa de ses lèvres.

Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 144 mardi 18 mai 2010, 01:03:37

       Touché... Coulé... Il semblerait que l'éminent juriste ait trouvé le point sensible. William ferma les paupières, laissant ses autres sens lui indiquer sa conduite. Ses lèvres sur sa nuque, il continua son office et sentit le duvet de la jeune fille s'hérisser à chacun de ses contacts. Additionné au souffle de la belle qu'il sentait s'accélérer, le juriste ne tarda pas à réunir les indices et à tirer ses conclusions ; il n'allait pas lâcher si facilement cette délicieuse nuque.

       Il serra la jeune fille contre lui, épousant parfaitement ses formes voluptueuses. L'avoir contre lui ne le laissait pas de marbre, il sentait le feu du désir prendre. L'incendie se propageait comme un feu de savane que Marine avait allumée avec une facilitée déconcertante. Les mains de l'avocat, actrices de ce ballet silencieux, s'aventurèrent sur le corps de la jeune fille. Celles-ci, préalablement introduites par ses lèvres qui caressaient toujours la peau albâtre, se présentèrent sur ces hanches qui ne l'avaient que trop narguées, puis remontèrent le long de la chute des reins, se croisant, se chevauchant et louvoyant entre les plis des satanés habits qui l'empêchaient d'apprécier pleinement la silhouette du corps tant désiré. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, il continua ses démences humides dans le cou de la belle rousse, habiles diversions qui faisaient presque oublier que les doigts indiscrets remontaient de plus en plus, se présentant même devant les frontières interdites de la naissance des seins. Puis, par un accès de témérité, ils franchirent les limites implicites et s'aventurèrent sur des territoires vierges et prohibés.

       Une sonnerie retentit alors. William se figea et ouvrit finalement ses yeux brulant de désir. Un petit sourire naquit sur la commissure de ses lèvres alors qu'il avisa que la récréation était finie. Il se retira, laissant la place à un vent froid de frustration qui vint lécher la peau de Marine auparavant occupée par la chaleur de son corps. Il déposa un dernier baiser sur la joue de son aimée avant de se retourner dans son bureau.

       Il prit une légère inspiration pour chasser la chaleur qui pourrait engourdir sa voix et appuya sur le bouton de son interphone.

       -Votre diner, monsieur Dolan, annonça une voix déformée par l'appareil.

       -J'arrive, acheva l'avocat avant de lâcher le bouton.

       De son habituelle démarche assurée, il franchit les quelques mètres qui le séparaient de la porte à double battant et ouvrit à une homme qui devait bien faire une tête de plus que lui. Ce dernier lui donna deux sacs en papier cartonné et disparut avec un sourire cordial.

       Dolan revint vers Marine et brandit les sacs en guise d'explication. Il les déposa prestement sur la table basse, devant le canapé et se tourna de nouveau vers elle. Le regard qu'il lui lança alors, risquait d'être énigmatique pour la jeune fille.
« Modifié: mardi 18 mai 2010, 01:13:06 par William Dolan »

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 145 mardi 18 mai 2010, 17:15:50

Le cœur battant, le souffle rapide, elle restait passive sous l’action des lèvres de William. Ses baisers l’électrisaient. Ses lèvres douces couraient sur la peau pâle de sa nuque provoquant la chaire de poule sur tout son épiderme. Les mains du jeune homme vinrent à la rencontre de son corps en commençant par ses hanches accentuant encore plus son trouble. Intrigantes, elles exploraient sa personne.

Marine n’osait pas bouger de peur que tout cela cesse. Ses caresses étaient divines et elle avait envie qu’elles durent encore un long moment. Malheureusement, une sonnerie retentit, brisant le charme du moment. Le corps de son compagnon se figea contre elle et ses lèvres cessèrent leur activité avant de se détacher totalement d’elle. La jeune femme était déçue mais ne pouvait pas vraiment protester. L’avocat déposa un baiser sur sa joue avant de quitter la pièce et de retourner dans son bureau. Elle entendit les bribes de la conversation. On leur amenait leur repas. Sur le moment, elle s’en voulait d’avoir dit qu’elle avait faim. Sans cette interruption, les baisers et les caresses auraient continué.  Malgré tout elle se dit que ce n’était que partie remise. Après tout, ils avaient toute la nuit pour cela alors carpe diem.

Le jeune homme revint avec deux sacs en papier marron portant le logo des golden arches, symbole de la mal-bouffe américaine. Il déposa les pochons sur la table basse avant de se tourner vers elle. Elle lui sourit, un peu gênée de ce qui venait de se passer. Elle avait encore du mal à assumer ce genre de débordements étant donné que c’était bien loin d’être naturel chez elle. Elle fit un pas vers lui.


« Et bien, il ne nous reste plus qu’à trouver un film et à nous installer pour passer notre soirée « normale »

Elle nota cependant que William la regardait d’une manière étrange mais elle ne savait pas pourquoi.

Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 146 lundi 31 mai 2010, 12:51:31

       Et après on se demande pourquoi les gens sont stupides... L'avocat détestait la télé. Il n'en possédait une que pour regarder les informations et les émissions qui parlaient de son cabinet, ou plutôt qui le fustigeaient. Il était également féru de cinéma, mais n'avait pas beaucoup de temps libre pour y aller.
       William avait presque fini de parcourir la centaine de chaînes que lui offrait son abonnement satellite. Tout y était passé, des émissions où les quidams exposaient leur vie pathétique, jusqu'aux clips de musique où des femmes rivalisaient de poses sensuelles pour faire vendre leur déjection sonore sous forme de disque laser. Il finit enfin par perdre sa concentration lorsqu'il s'aventura sur la énième chaîne de politique et son regard s'arracha à la contemplation de l'écran.

       Les mires émeraudes de William glissèrent sur la déesse qui était dans ses bras. Il avait à demi dépliée le canapé-lit de manière à ce que le dossier soit toujours relevé et que leurs jambes aient toutes la place nécessaire. Il s'était également débarrassé de sa veste, laissant voir sa chemise d'un blanc immaculé. Marine, comme promis, était dans ses bras, ses jambes albâtres à demi éclairées par la télé qui projetait sur elles tout un panel de couleurs. Mais s'était surtout sa taille qui attirait le regard du juriste ; étrange pour un homme me diriez-vous, mais c'était la féminité dans ses moindres incarnations qui lui plaisait. En effet, William posa une main sur la hanche de sa compagne et par le touché, commença la topographie de ce qui lui semblait être une merveille de féminité. Tout d'abord, l'éminence de peau douce qui constituait la hanche de la jeune fille, puis s'ensuivit une dégringolade jusqu'au flanc, qui formait un ravin des plus escarpé avec le bord du bassin. Puis, il remonta, prenant garde cette fois-ci de passer sous le chemisier, faible gardien d'une pudeur qui ne lui appartenait déjà plus. La main remonta donc la pente qui s'accentuait à la manière d'une parabole et acheva son voyage lorsqu'il sentit les limites de sa poitrine.
       Il est vrai que ce n'était pas grand chose et qu'il n'y avait pas de quoi s'extasier devant si peu. Pourtant, William adorait cette caractéristique des femmes qui fait que leur agilité est un défi à la géométrie... et à son désir. Finalement, il caressa une nouvelle fois ce relief qu'il affectionnait tant et enroulant son bras autour de la taille de Marine.

       Il lâcha finalement la télécommande qui handicapait l'une de ses mains et entreprit de lui donner une fonction plus constructive que de passer d'une chaîne à l'autre. Elle vint s'échouer dans les cheveux de feu et ne put s'enfoncer plus loin que la jointure de ses doigts tant la végétation était dense. Il profita de cette résistance pour pencher la tête de la jeune fille, exposa un cou au courbe magnifique. Puis à l'instar de quelque vampire insatiable, il posa ses lèvres sur la peau douce et brulante qu'il sentait palpiter sous les coups de la jugulaire emballée. Il ouvrit sa bouche mais ne croqua pas, il aspirait doucement, puis relâchait la peau torturée. Ses lèvres glissait ensuite vers le site voisin et l'opération se réitéra dans un cycle régulier qui pouvait laisser penser que cela n'allait jamais s'arrêter. Pourtant ce fut le cas lorsque, à mesure de ses déambulations, sa bouche se retrouva près de son oreille. Après quelques respirations, dont le souffle chaud vint s'échouer contre la joue de la nymphe, il murmura ces quelques mots, hérauts d'une passion non dissimulée. "J'ai très envie de toi". Elle appuya ses dires d'un baiser sur la nuque, tandis qu'une chaleur torride commençait à inonder son corps.
« Modifié: lundi 31 mai 2010, 13:09:25 par William Dolan »

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 147 mardi 01 juin 2010, 23:27:29

William décala légèrement la table basse et se mit à déplier au ¾ le canapé-lit. Il enleva sa veste pour se mettre plus à l’aise et s’assit sur le canapé. D’un geste de la main, il invita sa belle à le rejoindre. Le sourire toujours accroché aux lèvres, elle vint se poser près de lui. 

Juste avant, histoire de se mettre un peu plus à l’aise, tout comme lui, elle défit les agrafes qui retenaient son corset noir. Elle en débarrassa sa taille, le plia et le posa sur le sol. Marine trouvait les corsets terriblement élégants et elle adorait ce style mais elle devait pourtant reconnaître que cela imposait une certaine rigidité à son corps. Ce n’était pas ce qu’il y avait de mieux pour pouvoir se détendre. Maintenant libérée de son carcan, elle se retrouvait en chemisier d’un blanc aussi immaculé que celui de la chemise du juriste. Assise sur le rebord du clic-clac, elle détacha ses bottines et les rangea près de son corset. Ainsi, plus libre, elle rejoignit son compagnon.

Callée tout contre lui, les jambes allongées sur le canapé, cachées par sa jupe et ses bas, elle regardait l’imposante télé qui projetait ses lumières sur le couple. La télévision, un objet qu’elle découvrait tout juste. Il n’y en avait pas dans sa chambre d’hôtel. Oh bien sûr, elle en avait vu dans de multiples magasins mais elle ne s’y était pas plus que ça intéressée. A présent, elle regardait, mi-amusée, mi-fascinée, l’écran qui changeait toutes les 5 secondes tout au plus. William, la télécommande à la main, semblait chercher une chaîne qui diffuserait un film ou une émission qui pourrait les intéresser mais, visiblement, en vain.

Au bout d’un moment, l’avocat finit par se désintéresser de l’écran. La jeune femme s’en rendit compte lorsqu’elle sentit sa main caresser sa hanche avant de remonter doucement. Elle retint sa respiration quand celle-ci s’insinua sous le tissu de coton blanc. La main de l’homme était chaude et douce contre sa peau nue. La jolie rousse eut la chair de poule face à cet attouchement. Elle n’osa rien dire ne voulant pas interrompre la douce et troublante caresse. La main continua sa progression sur sa taille et jusqu’à ses seins. La demoiselle ferma les yeux, ressentant encore mieux les divines sensations provoquées par William.

Finalement, l’avocat délaissa complètement la télé et la télécommande au profit de celle qui se trouvait dans ses bras, tout contre lui. Il immergea sa main dans sa chevelure et fit pencher légèrement sa tête. Il s’en prit alors à cette zone si sensible de sa personne. Les lèvres de l’avocat se posèrent sur sa peau faisant à nouveau frissonner de plaisir la jeune femme. Elle sentit les légères succions sur son cou et trouva cela terriblement agréable. Doucement la bouche du tourmenteur remonta vers l’oreille de Marine. Elle sentait le souffle chaud contre sa peau, sa respiration se faisait plus rapide. Enfin, il atteignit son oreille et murmura :


« J'ai très envie de toi »

Elle tressaillit à ses mots et rouvrit les yeux les dirigeants vers ceux, émeraude, de son compagnon. Elle sentait qu’il avait envie d’elle et se rendit compte que c’était réciproque. Elle aussi avait envie de le caresser même si cela lui faisait un peu peur car elle n’y connaissait rien. Elle se mordit la lèvre inférieure ne sachant pas répondre à la question. Elle avait peur de dire ce qu’il ne fallait pas. Son cœur battait si vite à présent qu’elle regardait le bel homme près d’elle. Elle se tourna légèrement pour mieux le voir et alla poser sa main sur sa joue. Ne sachant que dire et ayant l’impression qu’il n’y avait pas de mots existants qui pouvaient exprimer ce qu’elle pensait et ressentait, elle fit ce qu’elle pensait être le mieux. Les joues un peu rouges, elle se pencha vers lui et posa ses lèvres sur les siennes. Un baiser qui avait valeur d’assentiment pour la suite. De la joue, la main descendit jusqu’au torse de William contre lequel elle se reposa.

Merci Stephen pour la sign :)

Bio

William Dolan

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 148 dimanche 06 juin 2010, 13:49:40

       La rigueur Dolan! Sois précis et méticuleux. Malgré le maelström de pulsion et de désirs frustrés qui régissait le juriste, il ne devait pas perdre de vue que Marine était encore inexpérimentée. En effet, si ça ne tenait qu'à lui, il l'aurait déjà renversé sur le canapé et aurait immolé son corps si appétissant dans la luxure la plus sauvage. Pourtant, William se contrôlait, et tandis que sa belle se délectait de ses baisers, il fit glisser ses mains jusqu'à ses cuisses. Il ferra les deux rondeurs et ramena la jeune fille sur lui, de manière à ce qu'elle le chevauche. Une position qui permettait à la jolie rousse de ne pas se sentir oppresser et qui lui donnait l'illusion d'avoir le contrôle de la situation. En réalité, c'était William qui orchestrait tout ; hors de question de la laisser s'embourber toute seule dans les méandres, pourtant naturelles, de l'acte amoureux.

       Le première acte du concerto débuta donc sous l'introduction de ce baiser, long et ininterrompu. Il était le rythme de l'orchestre, la seule constante sur laquelle on pouvait compter. Les langues s'enlaçaient dans un rythme lent et langoureux, rivalisant de prouesses agiles pour contenter leur partenaire respectif. Pendant ce temps, William caressa le dos de sa belle, appréciant les formes de l'instrument qui allait bientôt lui jouer sa douce mélodie.

       Le chemisier de Marine était un rempart dérisoire pour les mains de Dolan qui glissaient dessous comme un banc de poissons sous la surface. Pourtant, par souci du travail bien fait, l'une de ses mains se présenta sur l'ouverture du vêtement et commença à tricoter sur le coton. Le premier bouton sauta de son encoche dans un bruit sourd, puis son voisin, et autre, jusqu'à ce que les deux pans du vêtement pendent, sans défense sur les épaules de sa belle. Afin d'achever l'œuvre, les deux mains, dextre et sénestre, se posèrent de chaque côté de ses flancs et remontèrent dans un souci de symétrie, louvoyant, escaladant peau et sous-vêtement, jusqu'à ce que les deux sœurs crochètent le tissu vaincu. Ce dernier tomba enfin et révéla le corps albâtre.

       William ne voyait pas les cicatrices qui semblaient parcourir le corps de la guerrière, même s'il les devinait par le toucher. Le doigt de William s'attarda sur l'une d'elle, la peau avait une texture différent et c'est comme cela qu'il parvenait à la localiser. Il suivit la zébrure de la cicatrice jusqu'à ce qu'il soit arrêté par du tissu... De la dentelle. Pas de retraite face à l'ennemi. Aussi, il dégrafa simplement le soutien-gorge et poursuivit sa route comme si de rien était.

Marine

E.S.P.er

Re : Une pause s'impose

Réponse 149 lundi 07 juin 2010, 16:37:48

Leur baiser, de doux, devint passionné et langoureux. Leur langue se mêlait l’une à l’autre, se caressant et s’excitant. Marine appréciait de plus en plus ces échanges qu’elle commençait tout juste à connaître mais auxquels elle se faisait de plus en plus vite. Elle se délectait des nouveaux baisers encore plus merveilleux que les précédents. La jeune femme se laissait de plus en plus aller, laissant ses émotions et ses envies prendre doucement le pas sur sa raison.

Deux mains puissantes l’agrippèrent par les hanches et l’amenèrent sur le corps d’Apollon de son juriste aimant. Il ne cessa en rien son baiser, le prolongeant à plaisir tendit que ses mains s’aventuraient à nouveau sous la pièce de tissu qui la recouvraient. Les mains de William étaient douces et expertes et commençaient à doucement enflammer le corps de la demoiselle qui se sentait terriblement bien. Sa peau se réchauffait au contact de celle des mains de l’avocat qui finirent par s’extraire du chemisier pour aller en quérir les boutons qui se séparèrent du tissu petit à petit.

Marine frissonna mais ce n’était pas de froid. Malgré ce que lui avait dit le jeune homme, elle craignait toujours sa réaction vis-à-vis des marques dont elle était constellée sans oublier son tatouage. Elle ne savait comme il allait réagir devant ça mais se doutait qu’il le lui ferait comprendre en bien ou en mal. Elle se contenta donc de profiter de la bouche qu’il lui offrait.

Le morceau d’étoffe rejoignit alors bien vite le sol sans qu’elle s’en rende vraiment compte. Les mains de William progressaient dans son dos et suivaient des trajectoires particulières. Elle devina assez vite qu’il devait s’agir de ses cicatrices ce qui la contracta un peu craignant toujours qu’il s’arrête au milieu de tout et la délaisse. Elle ne supporterait pas de voir le dégoût dans ses yeux. Soudain, elle sentit les agrafes de son sous-vêtement sautées et libérées son buste. Marine laissa à son tour déambuler ses mains sur le torse de son avocat mais n’osa pas s’aventurer au-delà du tissu.


Merci Stephen pour la sign :)

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