Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Prologue [PV]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Prologue [PV]

4027 21

Érogène Jones

Humain(e)

Prologue [PV]

vendredi 22 janvier 2010, 13:07:54

*J'aaii deux amours, mon pays et Paris...* grésille la chaine stéréo

-...Pour eux toujours, mon cœur est ravi!

Le rasoir glisse sur la peau d'Erogène Jones avec sa précision habituel. Il sifflote, guilleret parce qu'il aime la chanson. Et parce-que la journée a été une bonne partie de chasse, avec un beau trophée à la clef. Une de ces journées qui font qu'il adore être lui.

-Ma savane est belle
Mais à quoi bon le nier
Ce qui m'ensorcelle
C'est Paris, Paris tout entier...

Une fois de plus Érogène Jones a accomplit sa mission sans accroc et est rentré sain et sauf au bercail. L'équipe de garde se doit de le féliciter, lui taper dans le dos et lui offrir un verre. Sauf qu'il est tout seul. Mais il s'en contrefout. Cette pensée fait glisser son regard vers le Sig Sauer, posé sur le rebord du lavabo. Une belle arme, un vieux cadeau au numéro de série soigneusement limé. Il s'en empare d'un geste vif, et en éjecte le chargeur. Toujours devant la glace, toujours en sifflotant, il entreprend de le démonter pièce par pièce pour un nettoyage intégral. Un de ses entraineurs lui répétait sans cesse que selon les chiffres, une arme à feu crée beaucoup plus de problèmes qu'elle n'en règle. Et Érogène Jones en est personnellement convaincu. D'ailleurs, il a un sainte horreur des armes à feu. Seulement... Le jour où le Diable viendra réclamer son dû, il veut sa chance de braquer l'automatique sur sa tempe et de choisir sa propre mort. Le Diable ou Hosaka. Il sourit à son reflet et se remet à chanter.

-Quand sur la rive parfois
Au lointain j'aperçois
Un paquebot qui s'en va
Vers lui je tends les bras
Et le cœur battant d'émoi
A mi-voix
Doucement je dis "emporte-moi !"
J'ai deux amours....

Ses muscles roulent dans le miroir tandis qu'il replace la culasse avec un claquement sec. Comme toujours, il tire un coup à blanc avant de réinsérer le chargeur, puis replace le pistolet dans son holster, dissimulé au creux de ses reins. Sa chemise a servie a attacher Emilie à la chaudière, et a finit dans état lamentable. En quittant l'entrepôt, il a attrapé un T-shirt en haut d'une pile. Un T-shirt blanc de l'association d'Emilie, qui proteste bec et ongles contre la pollution industrielle. Un blasphème au Dieu Profit, une l'ironie qui n'a manqué pas de l'amuser. Après mure réflexion, il le garde pour se soir.

La fraicheur de la nuit est comme une caresse. Il referme la porte sans un bruit, et regarde sa montre. 21h30 et parfaitement désœuvré. Il ne lui reste plus qu'à trouver une prochaine victime. D'un pas nonchalant, il s'engouffre dans la première bouche de métro qui croise son chemin, et se laisse porter par la foule.

Bientôt, les portes de la rame se referment, piégeant bien trop d'innocentes avec Érogène Jones.
« Modifié: vendredi 22 janvier 2010, 13:19:33 par Érogène Jones »

Cyanne

Créature

Re : Prologue [PV]

Réponse 1 samedi 23 janvier 2010, 12:52:15

Le visage contre la porte, la joue collée contre la joue, chacune des respirations de Cyanne formait un nuage de buée. Elle devait se reculer chaque fois que les portes s'ouvraient, interrompant son léger songe. Elle frotta sa main froide et humide avec la paume de sa main, laissant entrer les nouveaux arrivants, et sortir les occupants. Puis elle se remit à rêvasser. Elle rentrait tout juste de ses cours de solfège, les yeux pleins d'étoiles, et elle devait prendre le métro pour rentrer chez elle. Elle avait oubliée son MP3, mais conservait en sa mémoire les notes de chacun des opéras qu'elle avait pu entendre. Elle se les remémorait, chantonnant doucement, les yeux dans le vague. C'était un délice, exquis ... La musique classique était vraiment à son goût !

Ce ne fut que quand elle se redressa, parce qu'une femme venait de la pousser, qu'elle remarqua ce garçon.Elle se frotta le museau, fronçant les sourcils. Il était bien étrange, cet être ! Les instincts de conservation de la sirène s'affolèrent, mais elle apaisa rapidement ces craintes. Elle allait finir parano, à ce rythme. Un siège se libéra, et elle se posa doucement dessus, prenant soin de ne pas y accrocher son collant fin et sa robe noire fluide. Le métro se vidait doucement, et elle était encore loin de son arrêt habituel ... Elle soupira et se frotta les bras. Elle portait une tenue des plus habituelles : des petits talons, des collants noirs fins, une robe simple surmontée d'un tee-shirt bien trop grand où apparaissait des signes quelques peu psychédéliques, et un perfecto en faux-cuir. Elle se fondait dans la foule, en quelque sorte ...

C'était si marrant de vivre ici, pour elle, la petite sirène curieuse et adolescente, qui passait plus de temps sur terre que dans les flots. Elle se remit doucement à chantonner " Tchaïkovski", les joues rougies de plaisir et les yeux brillants. La musique était un vrai bonheur, sur cette fichue Terre ! Elle oubliait presque le rythme saccadé du métro peu confortable ... 

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Érogène Jones

Humain(e)

Re : Prologue [PV]

Réponse 2 samedi 23 janvier 2010, 15:23:28

Erogène Jones est assis à l'extrémité de la rame, quelque part entre une femme obèse et un jeune homme aux cheveux bleus, dont la mastication suffit presque à couvrir le bruit des moteurs. Épaules décontractées, jambes tendues, pieds croisés, il tire machinalement sur une mèche de cheveux en regardant dans le vague. Mentalement, l'agent de terrain en lui dresse la liste des tache de demain. D'abord, retirer du liquide pour s'acheter de nouveaux vêtements. Passer à son hôtel, peut-être prendre un bain, puis envoyer quelques CV trafiqués comme il sait si bien les faire. Il est passé devant le Lycée, plus tôt dans la journée, et ce qu'il a vu déambuler dans la court lui plait au plus haut point... Et comme par miracle, une annonce épinglée sur le portail : "recherche d'enseignant pour les cours du soir". Ne pas s'y intéresser de plus prêt relèverait de la faute professionnel... Et il faudra aussi qu'il repasse voir cette charmante bibliothécaire à la poitrine si généreuse. Celle qui ne l'avait pas lâchée des yeux de toute sa visite, et qui avait rougie comme une tomate lorsqu'il lui avait adressé la parole. Appétissante, et pleine de promesses...

Dans les profondeurs de son esprit, cette pensée fait écho, et réveille son désir. Cette bibliothécaire est certainement une bonne proie, mais pourquoi remettre à demain ce qu'il peut faire dès ce soir?

Un éclaire de pure vice passe dans ses yeux, lorsqu'il se redresse et laisse son regard parcourir la rame. Il détail, étiquette discrètement tous les spécimens féminins. Une demi douzaine d'étudiantes, la plupart parée et maquillées pour une sortie au karaoke. Une jeune femme avec un grain de beauté dans le cou, qui murmure quelque chose à l'oreille de son mari. Il la considère quelques secondes, en réprimant un rictus vicieux. Souvenir de Tokyo, une rame similaire... il avait poussé un mari sur le quai juste avant que les portes ne se referment, et avait baratiné sa femme en moins de deux arrêts. C'est un salaud, il a couché avec ma sœur et il l'a laissé tomber comme une vieille chaussette... Un porc lubrique, un infidèle sans cœur. venez donc boire un verre que je vous raconte en détail, et voyons quel moyen nous trouverons pour soigner votre tristesse...

Il continue son inspection. Gothopouf standard, ménagère aux yeux caves, serrant la main d'un mioche insupportable, femme d'affaire en tailleur, qui espère que personne ne la remarquera s'admirer dans la glace... Puis son regard s'arrête. Il vient de croiser celui de la jeune fille prêt de la porte. Un contact bref, aussitôt rompu, mais qui lui laissant un arrière goût étrange... Avec un nouvel intérêt, il l'examine de la tête aux pieds. Une beauté négligée comme il les adore, avec de jolis yeux et des jambes interminables... Elle a l'air perdue dans son propre esprit, et murmure ce qui ressemble à une sorte de chanson. A son grand regret, la mastication et le bruit du métro l'empêchent d'en entendre davantage. Soudain prit d'une réserve vaniteuse, il la quitte des yeux et reprends son inspection depuis le début. Érogène Jones l'a déjà choisie, une part de lui le sait parfaitement. Mais quel genre de prédateur serait-il s'il laissait le charme de cette femme prendre le dessus sur ses propres décisions? Lorsqu'il est revenu à la jeune fille, elle s'est assise, ses lèvres toujours en mouvement. Toujours la plus intrigante, toujours la plus désirable. Une touche d'originalité qui le fait saliver d'avance. C'est donc sereinement, froidement comme il se doit, que le grand chasseur la nomme victime de la soirée. Mesdames et messieurs, la séance est levée. L'accusée est condamnée l'unanimité à un gouffre de délices, et ce avant le lever du soleil. J'ai dit!

Il se décroise les jambes, et se place sous son meilleur profil. A travers ses mèches de cheveux sombre, il se met à la toiser d'un œil fixe, un œil dans lequel il allume une petite flamme. Tout dans son attitude signifie : Il n'est pas d'ici, il n'est pas des notres. Il est trop parfait. Il appartient à cette espèce supérieur qui peut avoir tout et tout le monde, mais n'a besoin de rien ni personne.

Tout un art, de faire passer tout ça dans un seul regard. Un art qu'il maitrise à la perfection.

Patiemment, Erogène Jones attend qu'elle le remarque à nouveau.

[HJ : Ca t'embête pas trop que j'écrive au présent? Je peux changer si tu préfère :)]

[Edit HJ : J'ai tendance à grandement varier la longueur de mes posts, donc surtout ne te sens pas obliger de calquer le nombre de lignes ^^]
« Modifié: samedi 23 janvier 2010, 17:51:13 par Érogène Jones »

Cyanne

Créature

Re : Prologue [PV]

Réponse 3 samedi 23 janvier 2010, 16:36:02

( Non, aucun problème, ne t’inquiètes pas =) )

«  Merde, il me regarde ? »

Un soupçon de fierté pointa en elle, bientôt devancée par une crainte assez étonnante. Elle se força à rester stoïque, tout en sentant le regard du jeune homme lui brûler la nuque, se donnant un semblant de « Je n’ai rien remarqué ». Ce qui était faux, évidemment

«  Faut que je vérifie ça »

. Prudemment, elle osa un regard sur le côté, penchant légèrement ses joues, voulant le fixer. Elle vit son regard, et bloqua un instant sur lui, les yeux écarquillés comme un chat qui voit quelque chose d’inhabituel. Puis, gênée, elle tourna vivement la tête, faisant voler ses cheveux lisse au passage, sous la violence du mouvement de nuque.

Il était étrange.
Il était bizarre.
Il était …

Elle eut un frisson immense, qui traversa ses membres un à un. Et se décida, bombant un peu le torse, à replonger son regard dans le sien. Regard qu’elle ne put tenir que l’espace de 20 secondes. Il avait un regard trop perçant, presque glauque. Elle avait l’impression qu’il la déshabillait des yeux. Cette pensée lui offrit un frisson supplémentaire.

Et elle entendit son arrêt. Elle se précipita, et les portes se fermèrent juste face à elle. Le métro redémarra, tandis qu’elle restait immobile, une main en l’air, à regarder son arrêt qui venait de lui passer sous le nez. Et elle n’avait ni argent, ni ticket supplémentaire. Et elle ne souhaitait pas faire toute la route à pieds. Elle baissa le visage, déçue, et s’éloigna de la porte pour s’appuyer contre un siège. Elle rejeta un petit regard qui signifiait «  C’est dommage, hein ? » au jeune inconnu.

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Érogène Jones

Humain(e)

Re : Prologue [PV]

Réponse 4 samedi 23 janvier 2010, 17:44:05

Cette petite a du cran, de l'audace, juge-t-il avec un parfait ravissement. Et sa candeur évidente lui plait de plus en plus. Lui aussi il lui plait. Et beaucoup, un enfant de dix ans aurait pu le voir... De toute façon la question ne se pose pas : il est Erogène Jones.

Devant sa mimique, il songe un instant à abandonner ses plans, à rester passif et se contenter de lever les épaules l'air de répondre "Eh oui ma vieille, mais qu'est-ce que tu peux y faire?". Juste histoire de voir sa réaction, de voir si elle oserait venir l'aborder d'elle même. Érogène Jones estime cela très possible. Et il saurait quoi lui répondre, comment la charmer étape par étape. Il lui demanderait ses plans pour la soirée et la manipulerait pour s'y inclure, ou lui faire accepter une suggestion douteuse de promenade nocturne ou d'un verre dans un bar quelconque. Et quel genre d'homme serais-je si je vous laissais rentrer toute seule, par les temps qui courent? N'êtes vous pas au courant? Spooky l'Ours, le violeur en série a été aperçut dans les parages... A moins qu'il ne décèle en elle une veine de romantisme juvénile, et qu'il ne décide de lui faire une déclaration enflammée, qu'il prétende la suivre depuis des jours sans jamais oser l'aborder, qu'il lui parle de ses yeux magnifiques -Sous la langue d'Érogène, les femmes ont souvent des yeux magnifiques- qui l'ont hanté nuit et jour, qui ont rongé son âme...

Mais à la place, Érogène ne la quitte pas des yeux. Ses lèvres s'étirent en un sourire froid, impénétrable sans en être inquiétant. Pas plus qu'il ne le faut, du moins. Le charme ne doit pas être rompu. Pas encore. Et maintenant, le timing est crucial...

Il compte les secondes, reste assis encore un moment, parfaitement immobile. Maintenant. Le jeune homme se lève lentement, puis se dirige droit sur elle, sans la libérer de son regard envoutant, charmeur. Un regard de serpent. Malgré les secousses de la rame, chacun de ses pas est sûr, maitrisé, inéluctable.

Arrivé à sa hauteur, Il s'adosse à un autre siège, bien en face d'elle. Juste à la bonne distance pour la toucher, lui parler, lui faire sentir son souffle, la puissance tranquille de son corps... pour faire une de ces choses insensées qui passent probablement dans l'esprit de la jeune fille...

Station suivante. Timing parfait.

Lorsque les portes s'ouvre, il lui jette un dernier regard. Un regard à la fois détaché et plein d'assurance, d'une autorité sans appel. Destiné à lui faire comprendre que ce choix n'est pas le sien, qu'il l'a jamais été.

-Suis moi.

Il se détourne et sort de la rame, en même temps qu'une poignée de passants. En un coup d'oeil, il repère le couloir qui mène vers le quai opposé et choisit délibérément une autre direction. Quite ou double. Érogène le joueur, l'homme qui force le destin. Le plaisir de la chasse.
« Modifié: samedi 23 janvier 2010, 18:41:36 par Érogène Jones »

Cyanne

Créature

Re : Prologue [PV]

Réponse 5 samedi 23 janvier 2010, 18:49:21

Une histoire digne d'un roman étrange. Bercée par les Mary Higgings Clark les plus insalubres, la jeune adolescente n'avait de cesse de se poser des questions. Qui était cet homme ? Que lui voulait-il ? Que dissimulait son regard qui lui donnait des frissons au point de la secouer plusieurs fois ? Elle n'osait même plus chantonner, captée par le regard de cet inconnu. Il n'était pas habituel, c'était certain. Cyanne se contentait d'alterner regards furtifs et tête baissée, faisant bouger sa cheville d'un air un peu gêné. Elle imaginait ce qui arriverait, ce qu'il pourrait se passer d'intéressant. Une chose inédite dans sa vie de jeune fille si calée et régulière. Quelque chose de ... surprenant.

Cette sensation d'être enfermée au cœur d'un livre devint plus forte quand elle entendit clairement le "Suis-moi". Il ne fallait pas lui dire deux fois, c'était évident. Déjà, quand il s'était approché, elle avait eu un sourire dérobé. Et là, il lui parlait, il l'invitait à venir. Elle s'exécuta aussitôt, sortant de la rame avec légèreté, sans se poser davantage de question. De toute façon, on a qu'une vie, comme disait sa chère professeur de piano. Elle se posa donc sur le quai, regardant la rame partir vivement, et disparaitre, laissant le silence s'emparer des alentours.

Et elle restait debout. Immobile. Se demandant pourquoi elle était si impulsive. Elle se contenta de caler ses mèches derrière son oreille, un peu tremblante, et jeta un regard vers Erogéne, tandis qu'elle calait ses mains contre son ventre, pour les tenir au chaud. Le froid de Janvier n'était pas des moindres, il fallait le savoir.

Et elle ne savait pas quoi dire. Elle l'avait juste suivie, et, de toute façon, elle le suivrait. "Au point où j'en suis ... " songea t'elle. Elle se contenta de tousser un peu, révélant sa voix fine et douce, féminine au possible. Et elle lui jeta un regard signifiant clairement un " Je ne sais même pas pourquoi je suis ici, et pourquoi je t'ai suivie, mon gars, mais j'espère que je n'ai pas fait la plus grosse erreur de ma vie ! "

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Érogène Jones

Humain(e)

Re : Prologue [PV]

Réponse 6 samedi 23 janvier 2010, 19:53:43

Parfait. Érogène Jones s'arrête un instant et se tourne vers la jeune fille, la toisant de toute sa hauteur. En lui obéissant, elle a reconnu son emprise, et l'a accepté. Oui je te suivrai, oui je ferai ce que tu voudras. Il lit dans son regard qu'elle en a parfaitement conscience... Érogène le chasseur est aux anges, mais n'en laisse rien paraître : Le charme est trop fragile, et le moindre faut pas pourrait le faire voler en éclat. Il n'aurait plus qu'à trouver un nouvel angle d'attaque... Même si l'idée ne le rebute pas complètement, il sait qu'un vrai professionnel ne change pas son plan sur un coup de tête. Non monsieur.

La foule s'est dispersée. Il se remet en marche, sa proie sur ses talons, et s'engouffre dans un couloirs aux murs de bétons qui mène probablement vers une sortie. Son instinct lui fait accélérer le pas, pour éviter qu'elle reste trop facilement à sa hauteur et qu'elle se mette à poser des questions. Et puis une part sadique de son âme apprécie de la faire transpirer...

C'est donc le premier qu'il atteint le croisement. Personne en vue. Une porte de service, juste après le coude. Elle est entrouverte. Se laissant submerger par une bouffée d'improvisation, il se plaque contre la paroie, hors de vue de la jeune fille, et attend. Comme prévu, elle arrive essoufflée et tourne droit sur lui. Avant même qu'elle ait le temps de crier, il la réceptionne dans ses bras musclés et plaque une main sur sa bouche. D'un coup de talon, il a ouvert la porte de service, et s'y est engouffré. Déjà, la porte se referme avec un bruit sourd. Une sentence.

L'obscurité est totale, chaude et emplie du son de leurs respirations. De l'odeur de leurs corps. Un petit cagibi de maintenance. Il la plaque contre un mur, et presse son corps contre le sien. Sa bouche s'approche de l'oreille de la jeune fille, et lui mordille l'oreille. Il murmure, dans un souffle.

-Ne fais pas de bruit. Si tu fais du bruit, ils nous trouveront.

Il retire sa main de sa bouche, et la passe dans ses cheveux. Sa consœur a déjà soulevée un coin de sa robe, et la caresse derrière la cuisse, lui fait impérieusement lever la jambe la serre contre lui... Ses lèvres sont déjà parties à l'assaut du cou, du creux de l'épaule, et les dévorent de mille baisés...
« Modifié: dimanche 24 janvier 2010, 02:14:49 par Érogène Jones »

Cyanne

Créature

Re : Prologue [PV]

Réponse 7 samedi 23 janvier 2010, 20:13:19

Impitoyable, évidemment. Le suivre ainsi avait vite épuisée la jeune fille, dont les talons n’étaient guère appropriés pour ce genre d’escapade. Mais elle se plaisait à ainsi le suivre, à ne pas chercher à comprendre. Son impulsivité était toujours aussi vivace, s’emparant de son corps, de ses muscles, de son cerveau, commandant ses actes. Ce ne fut que quand il disparut de son champ de vision qu’elle eut soudain un semblant de honte. Il avait disparu, elle devait avoir l’air conne et elle ne savait pas comment rentrer chez elle. Ses yeux doux scrutaient chaque recoins de la pièce, le cherchant sans trop le chercher, jusqu’à sentir, brusquement, une main sur sa bouche.

Un cri étouffé.

Elle entendit sa voix, ayant l’impression que ses mots coulaient en elle. A la fois paniquée et presque enchantée, elle n’osait pas tellement réagir face à ses paroles. Elle n’eut pas le temps de se poser de questions ,aussitôt elle sentit les mains de l’inconnu ravager son épiderme, et eut un léger soupir. « Digne d’un roman .. » Les dernières notes de Tchaïkovski résonnaient dans son crâne, tandis que ses mains fines, aux longs ongles vernis, suivaient le rythme. Une d’elle se glissa dans sa nuque, appuyant et caressant cet endroit si sensible et amusant, tandis que l’autre se faisait un plaisir de se glisser sous le tee-shirt blanc du jeune homme, appuyant doucement contre la peau d‘Erogéne.

Un soupir étouffé.

Elle réalisa qu’elle ne connaissait pas son nom. Qu’elle ne savait rien de lui. Que c’était la première fois qu’on lui faisait un coup pareil. Elle se rapprocha davantage, collant sa poitrine contre le torse d’Erogène, sa joue frôlant la sienne. Elle chercha son oreille, et lui murmura plus doucement :


- Mais qui es-tu vraiment ?

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Érogène Jones

Humain(e)

Re : Prologue [PV]

Réponse 8 samedi 23 janvier 2010, 21:03:18

Il recule son visage pour le mettre en face du sien, front contre front, leur souffles qui se mêlent, saccadés, pendant que sa main gauche descend le long du cou de la jeune fille, se glisse sous son T-Shirt et se pose sur son sein.

-Jones.

Il l'embrasse, sa langue agile trouve celle de Cyanne et l'entraine dans un ballet déchainé, sensuel. Un baisé passionné, qui finit aussi brusquement qu'il a commencé, comme si Erogène voulait la priver d'une gâterie qu'elle n'a pas encore mérité.

-Je m'appèle Jones, mais ne t'avise pas de me dire ton nom.

Sans même reprendre son souffle, il fait passer son T-Shirt par dessus sa tête, puis celui de la jeune fille. Son torse puissant, ses muscles fermes, irrésistibles. D'une simple torsion de ses doigts, il a dégrafé son soutient-gorge, tandis les bretelles de la robes semblent tomber toute seule. Il se saisi du sein gauche et y porte ses lèvres. Sa main libre caresse, parfois douce, parfois ferme. Des doigts chauds, précis, délicieusement agiles qui semblent être partout à la fois, se glisser dans les moindres recoins, trouver toujours l'endroit pour l'exciter davantage, avant de revenir sur ses seins, son visage, son ventre crispé de désir...

Brusquement, elle est soulevée contre le mur, et la bouche d'Érogène revient à son cou. Ses chaussures tombent, son collant est tiré vers le bas et rejoint son T-Shirt. Avec autorité, il lui fait serrer ses cuisse autour de ses reins, pour que ses mains puisse lâcher son corps et reprendre leur exploration experte, dévastatrice...


Cyanne

Créature

Re : Prologue [PV]

Réponse 9 samedi 23 janvier 2010, 21:22:04

C'était déstabilisant. Trés destabilisant. Dans un sens, elle était atrocement excitée par toute cette affaire, et ne souhaitait pas que tout cela cesse, c'était vrai. Mais là ... Il avait une manière de faire qui lui faisait une boule dans l'estomac. Une sorte d'angoisse. Cet être était, certes, entouré de mystére, mais il n'en était que trop inquiétant pour la petite adolescente. Quelque peu choquée par les dernières paroles de l'inconnu, elle le laissa tout de même faire, encore un peu tremblante et dépassée par les événements. Les cuisses serrées autour des hanches de cet homme, elle ne peut cependant le lâcher, continuant de réagir contre lui, sa poitrine se soulevant à chaque inspirant avec une certaine violence, son corps devenant d'une chaleur exquise. Sa main, maintenue contre la nuque de l'homme, reste cependant quelque peu appuyée contre lui, tandis que sa main vagabonde dans son dos, en bas de son dos.

Contre lui.


- Cela tombe bien, je n'en ai pas, répondit-elle d'un ton neutre de toute émotion, teintée d'amusement.

Elle se cala plus fort contre lui. Sa bouche, aux lèvres si fines, laissa échapper des soupirs tendres, tandis que ses muscles se tendent et se détendent au rythme de son pouls. Qui s'accélére. De plus en plus rapidement. Elle n'osait pas se demander qui il était, elle se contentait de rester là, contre lui, dans cette pièce, tandis que Tchaïkovski laisse place à d'autres sortes de bruits, à une autre ambiance. Un autre monde ... Elle se mordit la langue, laissant ses mains parcourir la peau de ... Jones, puisqu'il semblait répondre à ce nom.

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Érogène Jones

Humain(e)

Re : Prologue [PV]

Réponse 10 samedi 23 janvier 2010, 22:28:44

La réponse, et surtout le ton de la jeune fille provoquent un grand trouble dans l'esprit d'Erogène Jones. Cette petite... il y a quelque chose en trop, quelque chose qui cloche. Une adolescente normale aurait depuis longtemps abandonnée toute résistance. Cela dit, la résistance... Il aime plutôt ça. Pas de doute, il y a dans cette fille de quoi pimenter sa soirée...

Une petite idée perverse s'insinue dans son esprit.

Mais d'abord, passer à la vitesse supérieur. Cette petite parle trop, et il connait un très bon moyen pour la faire taire... pour un petit moment en tout cas. Les lèvres d'Érogène Jones prennent de nouveau celles de Cyanne, et ses mains se remettent au travail. Mais ce n'est plus les même mains... et elle réalise avec stupeur que les caresse précédente n'était que des tests, des prise de mesure, comme un musicien essaye chaque son de son instrument avant d'entamer sa vrai mélodie... Les mains précédentes caressaient sa peau, pressaient ses muscles, jouaient avec ses sens... Ces mains là... Ces mains là semblent caresser la structure même de son plaisir. Ses doigts, tels ceux d'un harpiste incroyable, pincent, jouent avec des cordes dont elle ne connaissait même pas l'existence... Son cou, ses seins, son sexe, son corps tout entier s'éveille à leur contact, se met à vibrer, à couler de désir. Une ondulation, une vague qui monte, une mélodie impossible qui s'harmonise d'elle même avec les notes de Tchaikovsky. Ce n'est pas possible. Ce n'est pas humain... Elle sait qu'à ce rythme là, son plaisir débordera bientôt les digues, une pensée terrifiante, car elle n'est pas sûre de survivre à un orgasme d'une telle intensité.

Les mains magiques d'Érogène Jones. Son rictus s'élargit lorsqu'il murmure à l'oreille de la jeune fille, lointain mais incontestablement sérieux.

-Si jamais tu crie, je t'étrangle de mes propres mains.

Au rythme de ses caresses, c'est une condamnation à mort. Plus fort, plus intense... Il la tire vers un plaisir irrésistible. Il n'est pas un meurtrier. Il veut simplement voir jusqu'où peut aller l'instinct de préservation de Cyanne... Avec un amusement tinté d'autodestruction, il songe au Sig Sauer qu'il a justement dans le creux des reins. Et aux mains de la jeune fille qui descendent, lentement, le long de son dos... Un bouton à enlever, et l'arme est accessible, avec un chargeur plein enclenché.

Encore une fois, il l'embrasse à pleine bouche.
« Modifié: dimanche 24 janvier 2010, 01:16:52 par Érogène Jones »

Cyanne

Créature

Re : Prologue [PV]

Réponse 11 samedi 23 janvier 2010, 23:34:19

Ce n'est pas lui.

Ce n'est pas possible.

Le corps entier de la jeune fille s'electrisa brusquement. Au point que chaque muscles, même ceux de ses phalanges, se tendirent un instant, crispés. Elle avait l'impression que chaque morceau de son être prenait une sorte de vie. Elle sentait son souffle gambader, voletant dans ses poumons, et une âme étrange qui s'élevait haut dans l'air. Elle sentait autre chose que ce plaisir habituel qui vous crispe, qui monte en vous. Le danger. Elle ne voulait pas écouter le danger. Ses mains, normalement collées au dos de Jones, se serrérent brusquement, les poigns serrés, tandis que chaque parcelle de son épiderme ... s'éveillait.

Elle eut un soupir, sentant une chaleur glacée naître dans son entre-jambe, ravageant ses pulsions. Elle ne devait pas crier. Ses cuisses, tendues au possible, étaient partagée entre l'envie de continuer et celle d'arrêter. De suite. Pour la survie de la petite. Elle avait l'impression que son coeur n'était même plus retenu, et qu'il courait ici et là, sans craintes ni pudeur.

Un nouveau cri, qu'elle étouffa en se mordant la lèvre inférieure.
Un autre, qui fut si sourd qu'il fallait se concentrer pour l'entendre.

Elle ne lâchait que des soupirs, exaltée. Intenable. Certes, son insctinct de conservation se portait bien. Mais là ... Elle se sentait dépassée. Elle voulait bouger, pour l'empêcher de la toucher, par peur de mourir, et elle dut faire un effort pour desserer les poings et chercher les mains de Jones, le suppliant presque de faire cesser ce qui la conduirait à crier. Ce qui la conduirait à subir une pression sur sa respiration déjà bien mouvementée.

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Érogène Jones

Humain(e)

Re : Prologue [PV]

Réponse 12 dimanche 24 janvier 2010, 00:59:44

Hmm... Elle a de la ressource. Mais Érogène Jones est très loin de son maximum.... Elle lui a saisit les mains, pour empêcher ses caresses, sans savoir que maintenant qu'il a attisé son désir, seul un orgasme libérateur, et même plus d'un, probablement, poura l'empêcher de sombrer dans la folie... Pensée pour toutes ces femmes qu'il a réduites à un état d'esclaves sexuelles avec bien moins que ce qu'il lui fait subir. Pour, Hosaka, pour Effy.

Lentement, dans une descente contrôlée, il se met à genoux tout en la tenant plaquée contre le mur, et la force à reposer ses cuisses sur ces épaules. Elle est dans un tel état que le moindre contact doit la mettre au supplice... Ses mains se dégagent sans efforts de celles, tremblantes, de son infortunée victime et reprennent leur travail de sape, sans toutefois lui faire profiter de son "toucher magique", qu'il a déjà bien trop utilisé.

Avec une lenteur cruelle, il approche sa bouche du sexe dégoulinant de la jeune fille. Son esprit doit le supplier de ne rien en faire, mais elle ne peut empêcher son jeune corps de pousser son bassin en avant, à la recherche de la langue d'Érogène. Sans la moindre tendresse, il se met à explorer, titiller chaque point sensible... Une interminable minute, et il commence à laper avidement, à enfouir sa langue toujours plus profond tandis qu'il se repait des liqueurs qui lui dégoulinent sur le menton. Brusquement, sans prévenir, ses deux mains se rapprochent de l'objet du délit. La gauche pince un clitoris que sa langue vient aussitôt lécher avec avidité, tandis que la droite la pénètre d'un doigt impérieux et commence à travailler sans pitié l'intérieur de son sexe.

Déjà, il sent avec satisfaction les vagues de plaisir briser la première digue, dans une marée que plus rien au monde ne pourra stopper...

Une petite friponne va bientôt avoir besoin d'une punition.
« Modifié: dimanche 24 janvier 2010, 03:01:04 par Érogène Jones »

Cyanne

Créature

Re : Prologue [PV]

Réponse 13 dimanche 24 janvier 2010, 10:26:24

C'était de la folie. Pure. L'essence même de la folie. Elle était partagée entre un état d'abandon et celui de méfiance, toujours réveillé. Elle sentait ses muscles se tendre, toujours autant, avec une irrégularité qu'elle ne contrôlait pas. Ses soupirs étaient brûlants , et elle avait l'impression que sa gorge était devenue une atroce plaine aride, brûlée par un soleil implacable. Elle se forçait à ne pas faire de bruit, mais c'était .. presque impossible. D'autant plus que, quand elle sentit sa bouche s'approcher de son intimité, elle voulut le réfréner, mais ses mains n'obéissaient plus. Elle rejetta son visage en arrière, son bassin et son ventre remuant pour essayer de contenir un plaisir qui remontait en elle, et ses mains se crispaient toujours.

Le pire fut la suite.

Le pire fut de sentir qu'elle n'allait pas rester longtemps ainsi. Quand elle le sentit venir taquiner son clitoris, tout son corps s'electrisa. Les vas-et-viens qu'il faisait avec son doigt réveillaient son corps trop excité par les caresses de tantôt, et ses soupirs se teintaient d'éclats de voix. Elle ne pouvait pas se retenir ... Un cri, plusieurs même, qu'elle voulait etouffer, passérent outre ses lèvres. Elle voulait plaquer ses mains sur sa propre bouche, mais n'y parvenait pas. Maintenant qu'elle avait permis le premier cri, les autres ne se faisaient pas prier, et elle ne pouvait pas les faire cesser. Tout en sachant qu'elle était fichue.

Elle sentait tout son corps qui réclamait, qui réagissait à toutes ces délicieuses choses. Elle ne pouvait pas faire autrement ...

C'est vivre et cesser de vivre qui sont des solutions imaginaires. L'existence est ailleurs.




Érogène Jones

Humain(e)

Re : Prologue [PV]

Réponse 14 dimanche 24 janvier 2010, 18:54:12

Érogène est plus que satisfait par les hurlements de la jeune fille. Sensation divine, paroxysme de la chasse. Une proie délectable... quelle voix, quelle fraicheur, quel sensibilité. Et par dessus tout quel courage... Elle a luté jusqu'au bout dans ce combat inégal, et maintenant qu'elle a perdu elle mérite d'être châtiée à sa juste valeur.

Il abandonne le sexe inondé et se relève en un éclaire. Les cuisse de Cyanne ne peuvent plus porter le moindre poids, et il doit la soutenir, la presser contre le mur avec son bassin pour ne pas qu'elle s écroule. Les doigts de sa main gauche sont glissés sous sa cuisse, et son pouce la pénètre doucement, vrillant les chairs avec une surprenante délicatesse. Juste de quoi la maintenir sur le grill. Pas plus, pas moins. Tel un cobra silencieux, sa main droite fend les ténèbres et se referme autour d'une gorge menue, si délicate qu'il pourrait la briser sans même y penser. Ils restent un moment immobile, dans cette obscurité moite et pleine de son souffle saccadé, des derniers râles qui viennent mourir au bord de ses lèvres... Érogène veut lui laisser le temps de reprendre ses esprits, de renouer le contact avec ses sens, pour qu'elle ne manque pas une miette de la suite. Le temps de s'imaginer chaque détail de sa mort...

Il approche son visage à quelques centimètres du sien, et ponctue ses mots par les perfides va et vient de son pouce, pour le plaisir de l'entendre gémir à chacune de ses paroles.

-Tu as crié. Je t'avais prévenu, et tu as crié. C'est impardonnable.

Un ton froid, définitif. Sa main resserre imperceptiblement l'étreinte sur sa gorge. Elle est si légère, si fragile contre la puissance de son corps...

-Tu seras punie comme tu le mérites. Et même plus encore. Mais d'abord...

Il retire son pouce, et plaque son bassin contre celui de la jeune fille. De quoi lui faire sentir la formidable érection qui tend les bouton de son pantalon.

-... Je vais finir ce que j'ai commencé...

La seconde suivante, elle se sent voler dans les airs, et atterrir sans aucune violence sur un sol froid et crasseux. A demi assise, en équilibre sur le bas de son dos tandis que la main d'Érogène qui n'a pas lâché sa gorge l'empêche de tomber en arrière. Elle le sent, agenouillé entre ses cuisses grandes ouvertes... Du plat de la main, il lui caresse la vulve, excite encore une fois son clitoris, et s'autorise un dernier doigt inquisiteur, comme pour s'assurer que la voie est bel et bien libre.

Quelques bruits de tissu étouffés, et les pires craintes se réalisent.

Un long sexe d'une rigidité sans faille se colle contre le sien, de toute sa longueur. Et il se met à bouger, à lui caresser l'entrejambe, à se frotter contre son clitoris, une fois, deux fois, puis elle sent avec une netteté presque douloureuse le passage de son gland gonflé qui taquine ses lèvres humides, qui presse, explore, joue sans jamais pénétrer. Aucun doute possible : il va la rendre folle...

La suite est logique, d'autant plus appréciée qu'elle était attendue. Il passe une main sous ses fesses, se penche en avant, et la redresse doucement, l'attire contre lui. Avec une lenteur effroyable, elle sent son propre poids l'empaler sur le vit de Jones, centimètre par centimètre, dans une apothéose de chairs en feu, écartelées. Impuissante, totalement impuissante... Elle se laisse pourfendre jusqu'à la garde, et sent bientôt ses cuisses brûlantes reposer sur celles de son amant-tortionnaire. Rictus pervers. Il permet négligemment à ce corps raidit de désir se blottir contre sa poitrine, d passer ses bras frêles autour de son cou... Et patiemment, il commence à bouger. Un rythme lent, puissant, tandis que sa main la caresse de nouveau la jeune fille pour la forcer à y répondre...

Le pied. Comme dans un lac de lave...
« Modifié: dimanche 24 janvier 2010, 19:03:08 par Érogène Jones »


Répondre
Tags :