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[Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

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Hadrian Kensley

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Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 30 lundi 10 novembre 2025, 19:29:24

La voir s'affliger de la sorte me surprit encore un peu. Ses réactions ne manquaient jamais de sortir de l'ordinaire. D'autres jeunes femmes auraient protesté, ou auraient vivement défendu leurs loisirs, ou même auraient envoyé leur interlocuteur se faire (enfin, pas moi, mais je suis différent), donc la voir simplement prendre la chose comme un reproche mérité me fit sentir… un peu comme un connard. Et pour quelqu'un de ma trempe, qui traite régulièrement ennemis et alliés comme des pantins ou des pièces sur un échiquier, se sentir comme un connard, c'est assez exceptionnel pour être souligné.

Elle m'explique donc qu'elle ne prenait aucun plaisir aux activités de ses contemporains et contemporaines. Pour elle, semble-t-il, tout semblait sans mérite; la télé, la musique, les coups d'un soir ou la romance. Je me surprends d'ailleurs à l'insistance qu'elle met sur ces derniers points; le dégoût et la peur qui lui venait à l'idée d'imiter sa mère, le tout était tellement évident que j'en viens à me demander si sa peur de partager des intérêts avec d'autres ne découlerait pas justement de cette idée de craindre une vie de ménagère.

Je vois, à son comportement, qu'elle n'a jamais eu de gens à qui parler ainsi. Ce n'est surement pas quelque chose qu'elle pouvait partager à sa mère, ne serait-ce que par amour filial et par absence de désir de l'offenser en réduisant ses choix de vie au même niveau que celle d'une accroc. Je ne peux fauter ni la fille de ne pas vouloir de cette vie, ni la mère de l'avoir voulu; même si je suis à trois distances de l'humanité depuis ma résurrection, il n'est pas rare de voir certains de mes semblables d'avoir des modes de vie pour le moins… inattendu.

Je ne suis pas psychologue. Encore moins un travailleur social. Le plus d'exercice en psychologie que j'exerce provient de mes talents à manipuler l'esprit de mes victimes, et à infliger les pires douleurs mentales possible à des ennemis qui n'ont aucune faille physique.

"Je crois être en mesure de comprendre," dis-je donc après un moment de réflexion. "que vous voyez le mode de vie de votre mère un peu comme le résultat d'une addiction, et comme certaines vulnérabilités se partagent dans une lignée, vous craignez qu'une de vos rencontres amoureuses ne se solde à une addiction au sexe, ou à la procréation."

Je la regarde et je souris, comme pour la rassurer et lui faire comprendre qu'elle était comprise, et acceptée.

"Si vous désirez que je fasse comme si vous n'avez rien dit, je suis parfaitement en mesure de le faire. Cela dit… si un jour, vous ressentez une compulsion qui vous répulse, n'hésitez pas à m'en faire part; il se trouve que ma branche particulière d'occultisme a quelques applications qui peuvent vous bénéficier. Il fut un temps où je me suis même fait passer pour un psychiatre, croyez-le ou non. Et, hommage à mon manque d'imagination; je me faisais appeler Dr. Lecter, et ce malgré mon dédain profond pour la consommation d'organe et de vin, même de mon vivant."

Je décide qu'il est plus prudent de ne pas trop élaborer, simplement parce que mes explications pour la première partie risquait de se transformer en une leçon approfondie dans les secrets des Caïnites, encore moins des Tremere en particulier; s'il y avait bien un des clans qui resserraient l'anus dès qu'ils entendaient parler d'une brèche de discrétion, c'était bien eux. Pour la seconde partie; il n'était jamais bien bon pour un vampire de dire d'où il venait, et ce qu'il avait fait par le passé.

Je me lève un moment pour aller dans la cuisine. Je m'y absente pour quelques minutes, avant de revenir vers elle avec une grande soucoupe remplie de thé fumant. Je pose le tout sur le coin de la table le plus près d'elle.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 31 lundi 10 novembre 2025, 22:07:18

Surprise, la gorgone relève la tête en l’entendant parler de nouveau. Son regard, derrière les verres teintés, est surpris. Il avait en effet mis le doigt sur ce qui l’angoissait le plus. Elle n’aurait pas parlé du sexe ou d’avoir des enfants en termes d’addiction, mais une fois le mot dit à haute voix, ça convenait parfaitement. Elle savait les sensations délicieuses qui pouvaient venir de s’unir avec un homme. Les souvenirs de ses ancêtres, revécus de façon vivide à travers ses rêves, lui en avait donné une bonne mesure. Et elle savait que, si elle commençait, si elle se livrait ainsi intimement à un homme, elle adorerait. Elle aimerait tellement ça qu’elle ne songerait qu’à recommencer. Ce qu’elle ignorait, c’était comment ne pas céder aux pulsions qui l’animerait alors.

Peut-être aurait-elle une prise suffisante sur sa volonté pour ne pas agir comme une nymphomane une fois révélée à l’art du sexe en réel. Mais peut-être pas. Et elle ne savait pas comment les gens faisaient pour être aussi mesuré dans leurs relations. Elle avait l’impression, en tout cas, que sa propre mère se laissait guider par ses impulsions. Et regardez le résultat. Non pas un, ni deux, ni même trois, mais sept enfants ! Et la septième n’était même pas prévue !

Petunia Thornwood avait été honnête à ce sujet avec elle. Elle comptait s’arrêter à six. A 37 ans, elle arrivait à la fin de son cycle ovarien, pensait-elle. Et porter des enfants à terme au-delà s’avèrerait plus risqué pour sa santé. Malgré cette honnêteté, la chose avait toujours dérangé Cypress. Elle n’aimait pas les enfants, alors la seule idée d’en avoir un la répulsait. Elle ne comprenait pas comment on pouvait en pondre autant en même pas vingt ans. Elle ne voyait aucun attrait à se faire déchirer pour la naissance, et à passer sa vie dans les couches, les nuits trop courtes et les biberons. Elle ne se voyait clairement pas penser à toute la logistique nécessaire pour l’alimentation, la scolarité et l’habillement d’une portée de gamins.

Un soupir lui échappe tandis que le vampire se lève. La tête de la brune se pose contre le dossier du canapé, ignorant les sifflements de ses ancêtres qui s’efforçaient de la rassurer, de la consoler. Même si elles avaient accès à ses pensées en temps réel, elles ne comprenaient pas vraiment cette peur, cette phobie, que Cypress ressentait.

« Être excitée, ce n’est pas une maladie, trésor, tentait de raisonner Echione. Ce n’est pas un symptôme qui te pousse à te jeter sur le premier venu ! Tu es toujours toi, malgré le désir que tu peux ressentir. Tu es toujours capable de dire non, de résister, de ne pas sombrer dans un cercle vicieux. »

Mais l’étudiante secoua juste la tête, fermant les yeux quelques secondes.

Elle les rouvrit quand elle entendit le plateau se poser sur la table basse. La grande tasse de thé fumante la fit ciller un instant, avant que son regard ne se relève vers Hadrian, confirmant que c’était bien pour elle. Avec un sourire de gratitude, elle se démêle de la couverture juste assez pour prendre la tasse entre ses mains, exhalant un soupir satisfait en ressentant la chaleur de la porcelaine entre ses doigts et en respirant l’odeur réconfortante du thé.

« Vous n’être peut-être pas psychologue, mais vous avez le talent de me remonter le moral en tout cas, plaisante-t-elle en portant la tasse à ses lèvres, humant le parfum qu’elle aimait tant et trempant à peine ses lèvres dans le liquide pour ne pas se brûler. »

Avec un petit soupir, elle se réinstalla plus confortablement contre le dossier du canapé, ne lâchant pas son précieux thé. Il ne manquait plus qu’un livre -le plus souvent un roman policier, ou historique- et il avait la recette parfaite pour une Cypress détendue. Elle lui fit d’ailleurs part de cette observation avec un petit rire. Un thé et un livre, elle appréciait beaucoup plus que de visionner un film ou sortir en boîte de nuit. C’était tout le répit dont elle avait besoin pour apprécier son existence.

« Je me rends compte, d’un coup, que ma façon de me détendre peut rappeler des habitudes de petits vieux à la retraite… Observe-t-elle distraitement alors que son esprit s’apaise et repousse sans ménagement les craintes qui l’assaillaient quant au sexe. »

Elle se permit même de laisser traîner son regard un peu plus longtemps sur la silhouette -il fallait l’avouer- appétissante de son compagnon. Interlocuteur. Kidnappeur. Damn, songea-t-elle. C’est à peine si le fait qu’il m’a kidnappé me dérange, à présent. Et ça ne fait même pas 48h…

« C’est donc ça, le syndrome de Stockholm, musa-t-elle à haute voix sans s’en rendre compte. »
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 32 lundi 10 novembre 2025, 23:31:29

"Vous n’être peut-être pas psychologue, mais vous avez le talent de me remonter le moral en tout cas," me dit-elle sur un ton plaisantin.

Manifestement, l'idée de lui apporter du thé avait été bienvenue.

"Ne le dites pas trop fort," dis-je sur le même ton, reprenant place sur le canapé. "Si ça venait à se savoir que j'avais des moments de compassion, demain soir, j'ai soixante-huit lettres d'employés larmoyants. Vanessa la première!"

Le jour où Vanessa verserait une seule larme, je crois ce sera le jour où, à défaut de me préparer pour une lotterie qui ne me servirait à rien, elle aura également pris la décision de foutre le feu à mon plumard pendant ma torpeur. Une larme unique de plaisir sadique. Non, franchement, je ne suis même pas sûr qu'elle soit capable de stimuler suffisamment ses glandes lacrymales pour avoir ce résultat.

Je suis rapidement arraché à ma vilaine pensée envers ma secrétaire quand Cypress reprend la parole, parlant de pouvoir profiter d'un bon thé et d'un bon livre comme son passe-temps préféré.

"Je me rends compte, d’un coup, que ma façon de me détendre peut rappeler des habitudes de petits vieux à la retraite…"

Je lève la main, comme pour l'interrompre, mais plutôt pour chasser cette idée.

"Et alors?" lui demande-je. "Vos plaisirs sont les vôtres. Au moins, lire demande un minimum d'effort de concentration, alors que regarder la télévision… honnêtement, je ne vois moi-même pas l'intérêt. Payer un service pour que ce même service vous balance de la publicité et de la propagande pendant huit heures d'affilées. D'autant plus que la plupart des télévisions sont effectivement contrôlées par des entités qui… vous savez quoi? C'est un autre sujet, on en reparlera un autre soir. Pour ce qui est de livres policiers ou historique… historique, j'en ai quelques uns, mais comme ils auraient besoin d'être traduits, je ne sais pas si c'est vraiment ce que je pourrais appeler de la "détente", et—"

"C'est donc ça, le syndrome de Stockholm…"

Je crois qu'elle ne s'est pas vraiment rendu compte qu'elle avait dit ces mots à voix haute, encore moins pendant qu'elle m'examinait avec deux yeux qui, à mon humble avis, communiquaient beaucoup trop d'intérêt pour que je ne puisse pas l'interpréter comme une forme d'intérêt. Si elle avait toujours des réserves, et que ces réserves étaient toujours bien présentes chez elle, elle semblait plus à l'aise. Fort différent des regards jetés du coin de l'œil, elle me semblait comme si elle me regardait intentionnellement. Un regard dangereux, certes, et pas seulement parce qu'un simple coup d'œil par-dessus ses lunettes ferait de moi une statue fort élégante, mais aussi parce que, jeté à quiconque d'autres, ce serait presque perçu comme une invitation.

"Je suis ravi que vous me voyez sous un meilleur œil," dis-je avec ce même sourire mi-charmeur, mi-poli. "J'ai bon souvenir que ceux qui s'attirent votre mauvais œil finissent dans une position raide et dure."

Honnêtement, si j'avais le temps ou l'inclinaison sur le moment, et l'intention d'exposer cette jeune femme à mes facettes moins humaines, je trouverais probablement un de mes semblables pour le forcer à croiser son regard, et voir si notre malédiction renverse la pétrification.

Ce qui soulève d'ailleurs une autre question.

"Par ailleurs, j'ai cru comprendre que la pétrification que vous infligez est permanente, avec quelques histoires qui clament que seule la mort de la gorgone, ou son sang, peut renverser la pétrification. Est-ce vrai?"

Pendant un moment, je me dis que je peux juste la laisser me répondre, puis une idée, un peu malicieuse, me vient en tête.

"En échange de votre réponse, je pourrais vous faire une offrande de votre choix."

Si le sous-entendu est évident, ne serait-ce que par le fait que je me tourne pour lui faire face, lui laissant une vue un brin audacieuse de ma chemise entrouverte, le terme d'offrande est assez vague, à mon avis, pour lui donner un choix de réponse a, tout en me laissant le loisir d'examiner sa réaction, de voir si je pousse le bouchon trop loin ou si, au contraire, elle est réceptive à mes plaisanteries. De toute façon, je ne crois pas qu'il y ait quelque chose dans cet appartement qu'il me serait nécessairement difficile de me départir à sa requête. Peut-être seulement certains ouvrages de ma bibliothèque.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 33 mardi 11 novembre 2025, 16:01:49

Un petit rire salua la plaisanterie du vampire. Elle préférait ne pas s’attardé sur la question de si les employés étaient tous des goules comme Vanessa ou pas, et profita juste de son thé et de la présence -aussi incroyable que ça puisse paraître- réconfortante d’Hadrian. Il faut dire qu’avec un thé, tout va toujours mieux. C’était probablement la british en elle qui voulait ça.

Elle reprit plutôt sur ses loisirs, n’écoutant que distraitement l’homme les défendre de sa tendance à se dévaloriser, et songea à sa captivité récente mais bien loin de ce qu’elle aurait pu imaginer. Et si elle ne se rendit pas compte d’avoir formulé à haute voix sa pensée à propos du syndrome de Stockholm, elle se rendit vite compte que ses prunelles étaient en train de déshabiller mentalement le vampire. Peut-être que la remarque qu’il avait faite l’avait aiguillée un peu. Peut-être.

En tout cas, elle détourna vite le regard en rougissant de plus belle, maudissant silencieusement sa peau pâle qui dévoilait bien de trop sa gêne. Elle maudit cette propension à rougir visiblement encore plus quand ses ancêtres sifflèrent d’amusement au sous-entendu clair quand il parla de son mauvais œil. Portant la tasse à ses lèvres en baissant un peu la tête, laissant sa crinière masquer la rougeur de ses joues, Cypress prit une longue gorgée après avoir soufflé un peu sur le liquide encore fumant.

Cependant, la question ensuite la prit de court. A vrai dire, elle n’y avait jamais songé. Les hommes pétrifiés lors de son enlèvement n’étaient pas les premiers, certes, mais elle n’en avait pas non plus fait une habitude. Et elle n’avait absolument pas songé à savoir si c’était réversible et comment. Pour se donner le temps de réfléchir, et d’écouter les explications de Medusa qui avait longuement étudié le sujet avec ses sœurs, elle reprit une gorgée de thé. L’offre qu’il fit par la suite manqua de la faire avaler de travers, cela dit. Et rougir encore plus.

Terminant de tousser pour faire passer les quelques gouttes de liquides chaud qui s’étaient engouffrées du mauvais côté, la brune se redressa légèrement sur le canapé.

« De mon choix, vraiment ? Questionna-t-elle avec de grands yeux intrigués. Même si je demandais le Texte de Noah ? Non pas que je compte le faire… Um… Juste pour savoir ! »

Au-dessus de sa tête, le serpent contenant l’âme de Kyanessa s’était mis à rire, ayant parfaitement compris le sous-entendu. Et le fait que l’esprit de la pauvre Cypress avait directement sauté à ce qui la passionnait au lieu de voir ce qui était sous son nez. Mais attendez quelques secondes…

Et voilà qu’elle se mettait à rougir de nouveau alors que son esprit connectait enfin quelques neurones. Ce qui fit rire de plus belle ses ancêtres. Se laissant doucement retomber contre le dossier du canapé, la brune secoua la tête.

« Um… Je ne sais pas, vraiment… Medusa me dit que ça ne coûte rien de vous le dire. Et Echione insiste qu’il est peut-être pour le mieux d’éclaircir le mythe. Peut-être que je me contenterais de votre promesse, si vous avez besoin de quelqu’un pour traduire des langues anciennes, que vous penserez à moi quand je serais diplômée ? Consultante m’irais très bien ! Pas besoin d’être… Um… Directement confrontée au public ou quoi que ce soit. »

Son index vient jouer avec le pourtour de la tasse tandis qu’elle ignore Kyanessa qui lui propose de demander une place pour réchauffer son lit, le pauvre, constamment froid comme la mort ! Ses joues la trahissent en restant enflammées tandis que son regard ne peut s’empêcher d’être attiré par le spectacle qu’il offre avec sa chemise entrouverte.

« Enfin, reprend l’étudiante après s’être raclé la gorge. Le mythe est globalement faux. La mort d’une gorgone n’inverse pas le processus de pétrification. Quant à l’usage de son sang… C’est partiellement vrai. Allez savoir pourquoi, si on me prend du sang du côté gauche, il peut agir comme un poison, un venin mortel. Tandis que du côté droit, une seule goutte pourrait guérir même un cancer incurable. Mais il faut que ce soit donné volontairement. Si c’est pris de force, alors la personne responsable se changera lentement mais irrémédiablement en pierre dans un laps de temps variable, en général entre sept jours et sept mois. Je pense que ça varie autant en fonction de la force de l’intention de celui qui le fait. Si c’est le commanditaire, c’est très long, pour mieux faire souffrir. Plus ça s’éloigne dans la chaîne de commande, plus ça accélère, comme si la magie comprenait qu’ils ne faisaient que suivre des ordres mais punissait quand même. Donc, du sang donné provenant du côté droit de mon corps peut renverser le processus. »

Reprenant une gorgée de thé, appréciant autant la saveur que la chaleur, Cypress fronce les sourcils.

« Oh… Peut-être que vous désirez sauver vos hommes ? Il y en a un, je le crains, qui a été brisé en morceaux, donc qui est définitivement perdu. Mais le reste, je peux vous offrir une goutte de mon sang pour chaque individu affecté… »

Instinctivement, alors qu’elle se détendait un peu plus sur le canapé, la brune commença à étendre ses jambes, les glissant sous celles du vampire sans y faire attention, son esprit toujours en train de contempler la pétrification de son regard et les attributs de son sang.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 34 mardi 11 novembre 2025, 18:37:25

Je dois admettre que j'avais deux théories en tête; soit elle adressait immédiatement mon sous-entendu, quitte à le rejeter, soit elle allait essayer d'éviter le sujet en mentionnant le livre de Noah. Et compte tenu de la rougeur et de l'embarras qui commence à s'établir sur ce visage pâle, je commence à soupçonner que ses intentions à mon égard ne sont pas, ou du moins plus, complètement professionnelle.

Je suis un vampire. Dans la conceptualisation moderne, je suis l'incarnation même du danger érotique et, dans les conceptualisations moins modernes, celle du viol de l'innocence par le démon. Et dans les deux cas, il y a un fond de vérité. Je suis simplement, au bas mot, un prédateur, et le prédateur en moi est presque motivé par la vulnérabilité de Cypress, au point que, malgré moi, mon regard commence à glisser sur elle à mon tour. Sur ses yeux, ses lèvres, son cou, et j'entends presque le battement nerveux de son cœur dans sa poitrine.

Je dois donc admettre quelque chose, autant à moi-même qu'à tout ce qui peut percevoir mes pensées; l'idée m'a, effectivement, à ce moment précis, traversé l'esprit. J'ai beau me parader comme un maître de la Bête, capable de résister aux pulsions les plus grandes grâce à mon sang-froid et à ma volonté de faire. Mais voilà, pour le meilleur ou pour le pire, une de mes failles se trouve dans la proximité émotive. Quelque chose en moi veut détruire cette confiance, cette intimité.

Je me contiens. À peine. En grande partie grâce à mes précautions; ma résidence au complet est non seulement mon antre, mais mon sanctuaire; la Bête ne peut y surgir ici.

"Une fois traduit, je comptais plutôt le détruire, grand dommage que ce serait, ne serait-ce que pour éviter qu'il ne tombe dans des mains que je préfèrerais ne jamais voir tenir cet ouvrage, mais je suppose que je pourrais le conserver et le dissimuler dans une de mes cachettes, et vous y donner accès," dis-je avec un haussement d'épaule. "Croyez-moi, Cypress, posséder cet ouvrage ne ferait que s'assurer que vous et vos proches ne deveniez des cibles pour des êtres déterminés à mettre la main dessus."

Elle m'explique alors le fonctionnement de son corps, m'expliquant la différence entre le côté droit et le côté gauche. Logiquement parlant, je me dis qu'il n'y a aucune raison pour laquelle son sang pourrait changer de propriété, puis elle m'explique que sa volonté a également un effet sur la récolte. Encore une fois, je me plonge dans une réflexion, et j'ignore presque complètement sa référence à mes hommes pétrifiés; d'un côté parce que je n'avais pas grand-chose à faire de mes laquais, la plupart méritant un sort bien pire que ce que Cypress leur avait accordé, et d'un autre parce que je venais de trouver un sujet beaucoup plus intéressant pour mes attentions.

Je lève un bras pour prendre sa main dans la mienne. J'examine sa paume, et j'approche de mon nez. Je renifle sa paume droite, puis je fais de même avec la paume gauche.

"Intéressant… Très intéressant…" murmure-je. "Effectivement, l'odeur est différente…"

Et alors, une idée m'effleure l'esprit.

"Pardonnez-moi, j'ai une curiosité que je dois simplement satisfaire."

Je m'approche alors d'elle, davantage, posant le genou sur le canapé pour me redresser sur une jambe, posant les mains de chaque côté d'elle pour m'appuyer contre l'angle du canapé, et je continue mon examen olfactif; je n'ai pas besoin de m'approcher plus que de raison, donc je conserve une distance respectable. J'ignore le serpent qui m'adresse un sifflement chargé de ce que je ne peux que croire être un avertissement, et j'inspire le cou de la jeune femme, avant de me tourner vers l'un de ses serpents et lui accorder le même traitement.

Fascinant.

Évidemment, je ne peux pas avancer mes théories; soit son sang change de propriétés en raison d'un organe qui est stimulé par un muscle qu'elle contrôle elle-même, ou alors c'est un changement purement surnaturel influencé par sa malédiction. Honnêtement, parler d'organes et de glandes et autres, en dehors d'un traité scientifique… pas nécessairement un sujet approprié, à moins de vouloir effectivement passer pour Hannibal Lecter inspectant son prochain repas.

Après cet examen, je ne peux m'empêcher de remarquer la proximité que j'ai légèrement imposé.

Une autre curiosité s'impose alors.

"Dites-moi, Cypress; quelles pensées traversent votre esprit, en ce moment ? Le danger ? L'anxiété ?"

Je remarque un des serpents faire une tête fort peur reptilienne; plus du genre un ricanement de cartoon.

"… Vous n'avez jamais vraiment beaucoup d'intimité, je suppose?"

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 35 mardi 11 novembre 2025, 21:10:50

Sans songer un instant à protester, Cypress laisse Hadrian saisir l'une de ses mains, relâchant doucement la tasse qu'elle tenait et la posant à tâtons sur la table basse parce son attention toute entière était dirigé sur l'homme face à elle. Il répéta la même chose avec l'autre, humant sa peau comme si elle avait un parfum intriguant.

Et, effectivement, il trouve une variation d'odeurs entre les deux côtés. Subtile, si bien qu'un être se nourrissant du sang d'autrui ne le remarquerais probablement pas s'il tentait de la vider de son sang. Non pas que l'esprit de la gorgone conjura cette image précise quelques instants après quand le vampire se pencha au-dessus d'elle, l'encadrant de ses bras contre le canapé. Certainement pas.

Les battements de son cœur s'étaient considérablement rapprochés, cependant, probablement audibles par Hadrian alors qu'il était si proche. La brune ne savait pas trop si les images qui flottèrent alors dans son esprits étaient issues de sa propre imagination ou envoyées par Kyanessa qui encourageait presque le vampire à continuer à tourmenter ainsi les hormones de sa descendante.

« Um… je… Les deux ? Balbutia-t-elle en réponse à la question posée. »

A vrai dire, il est fort possible qu'elle ressente également une pointe d’excitation alors que ses prunelles, à l'abri derrière les verres teintés, étudiaient les traits d'Hadrian. Mais elle refuse même d'y songer, préférant se réfugier derrière les deux émotions proposées.

« Pas vraiment d'intimité, non… … Il vous faudra être adepte du voyeurisme si... Um. »

Elle plaqua une main sur ses lèvres en écarquillant les yeux alors que sa langue décidait d'être plus audacieuse que son esprit pouvait le concevoir. Elle ne savait pas d’où sortait cette réplique qui ressemblait beaucoup à du flirt. De ses désirs réprimés par sa presque-phobie des relations intimes, peut-être ?

En tout cas, sa sortie eut le mérite de surprendre les serpents sur son crâne. Avant de faire redoubler l'hilarité de Kyanessa. Cypress eut l'impression que ses joues imitaient un feu stop à un carrefour. Aussi rouges et probablement visibles d'aussi loin. Et son cœur qui s'y mettait de plus belle, battant follement dans sa poitrine.

La gêne, et probablement une part de désir caché tout en dessous, donnèrent l'impression à la brune que la chaleur avait monté subitement. Elle relâcha son emprise sur la couverture, qui glissa contre ses épaules. Presque malgré elle, ses prunelles remontaient vers le visage du vampire avant de redescendre vers la peau pâle offerte à son regard. Dans un cas comme dans l'autre, ces visions ne faisaient rien pour apaiser son pouls ou la chaleur de ses joues.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 36 mardi 11 novembre 2025, 23:40:22

"Um… je… Les deux ?"

Je m'attendais peut-être à une autre réponse, mais la façon dont elle prononce ces deux mots m'arrache un sourire; ce n'était pas complètement faux, assurément, mais pas complètement correct non plus. Dans sa voix, je sens un léger trémolo, surtout de la façon dont ses yeux, derrière ses lunettes, avaient déjà commencé à m'observer, et de la façon dont elle m'observe maintenant.

"Pas vraiment d'intimité, non… … Il vous faudra être adepte du voyeurisme si... Um."

Un sourire me monte aux lèvres.

"Si?"

Elle plaque une main sur sa bouche, et un silence s'installe. Je le laisse peser, non pas parce que je suis choqué de son allusion, mais tout simplement parce qu'elle mérite un peu d'être gênée, et aussi parce qu'il y avait un bienfait à l'exposer à un moment de gêne qui n'était pas foncièrement négatif. Comme elle m'a dit; elle n'avait jamais été à l'aise. Pourtant, même gênée, à ce moment-ci, elle ne me semblait pas mal à l'aise. Peut-être sortie de sa zone de confort, assurément, mais pour elle qui avait rejeté tout ce qui se rapprochait de près ou de loin au sexe ou aux relations intimes, c'était probablement la réaction la moins averse qu'elle pouvait y avoir. Et, aussi loin que je me souvienne, c'est le seul moment qu'une femme, un enfant ou un animal m'a sincèrement arraché la pensée du mot "Adorable". Je remarque même le choc de ses ancêtres aux mots de leur descendantes.

Elle relâche la couverture, dénudant ses épaules. Essaie-t-elle de me séduire, maintenant? Non, assurément pas. Se rendait-elle simplement compte de la signification de ce geste? Surtout devant un vampire? Elle a les épaules et la nuque presque à nu, j'aurais juste à fondre dessus et à planter mes crocs dans sa chair, aspirer son s– Non. Vaut mieux ne pas y penser. Hors de ma tête, la Bête.

Ma main quitte alors le dos du canapé, et se pose sur l'épaule nue et chaude de Cypress, puis remonte doucement jusqu'à son cou, du bout des doigts, puis sa mâchoire et sa joue. Je m'approche encore un peu, et avant même qu'elle ne puisse protester, si elle en avait vraiment l'intention, je me penche sur elle, frôlant sa bouche avant de poser un baiser à la commissure de ses lèvres.

"Il me faudrait être adepte du voyeurisme si…?"

Peut-être que c'est puéril de la pousser à suivre ses idées. Honnêtement, je sais exactement ce qu'il lui ait passé en tête, mais il me semble important qu'elle admette, que ce soit à moi ou à elle-même, qu'elle n'est peut-être pas aussi averse à l'approche d'un autre qu'elle le disait plus tôt. Et je me rends compte que, même moi qui comptait quand même, au départ, de conserver un certain professionnalisme envers elle, je ne peux m'empêcher de constater que je suis celui qui lui fait des avances.

Et cela ne faisait même pas encore 48h.

Saloperie de syndrome de Stockholm inversé.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 37 mercredi 12 novembre 2025, 13:13:38

Ses lèvres restent closes quand le vampire lui demande de préciser la suite de sa pensée. Elle ne peut pas. Elle ne veut pas. Ce serait s'aventurer en terrains glissants. Ce serait ouvrir la porte à ces pensées qu'elle réprime fermement par peur de s'y laisser aller. De s'y laisser corrompre.

Elle frissonne quand la peau froide d'Hadrian caresse son épaule échauffée, dénudée par la couverture qui a glissé. Elle ne peut s’empêcher de remonter son regard jusqu'aux yeux de l'homme alors que sa main épouse maintenant le contour de sa mâchoire. Elle déglutit, frissonne, mais ne desserre pas les lèvres. Ses ancêtres se son redressées, écartées. Peut-être pour laisser la place au vampire, peut-être pour l'encourager.

La brune sent ses yeux s'écarquiller de plus belle alors que les lèvres fraîches de l'homme se posent au coin des siennes. Et il répète sa question. Sa voix, si près de son oreille, déclencha un frisson de plus chez la gorgone. Ses lèvres s'entrouvrent contre son gré (ou peut-être suivant un instinct certain), et à mesure qu'elle répond finalement d'une voix qui va vers les aigües, ses joues continuent de chauffer.

« Si vous… envisagiez… de me… Um… séduire ? »

Au moment de prononcer les derniers mots, Cypress ferma les yeux. Elle ne voulait pas voir l'amusement, ou le rejet, ou la surprise qui pourrait animer le regard d'Hadrian. Elle se sentait déjà bien assez sotte de la sorte. Après avoir professé ne pas vouloir se livrer à la décadence sexuelle au risque de s'y trouver accro, voilà que ses paroles aborde précisément cela. Avec ce qu'on pourrait probablement appeler un petit couinement de souris en détresse, la brune s'enfonce plus encore dans le canapé, laissant glisser ses reins contre les coussins, comme pour espérer laisser le mobilier l'avaler et cachet sa honte.

Elle s'arrête soudainement, un autre son bien différent se coinçant dans sa gorge nouée. Elle avait étendue un peu ses jambes plus tôt, les glissant presque sous les cuisses du vampire quand il était assis à côté d'elle. Le changement de position de l'homme amenait à présent son genou entre les jambes nues de l’étudiante. Ce petit son qu'elle venait d'émettre était à mi-chemin entre un gémissement et une exclamation de surprise alors qu'elle se retrouvait avec la cuisse masculine appuyant contre son intimité, la jupe de sa robe noire retroussée au niveau de ses fesses.

Les yeux soudainement ouverts en grand, écarquillés, la gorgone se retrouve à fixer Hadrian comme une biche prise dans les phares d'une voiture.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

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Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 38 mercredi 12 novembre 2025, 22:48:42

« Si vous… envisagiez… de me… Um… séduire ? »

La séduire?

Suis-je en train de la séduire?

Peut-être. En tout cas, je cherche visiblement à la faire réagir. Et plus elle réagit, plus je veux qu'elle réagisse davantage. Est-ce de la séduction, ou un appétit?

De la voir fondre, battre en retraite sans y arriver, de lutter contre ces envies qu'elle rejetait des plus sincèrement, tout en ne pouvant faire autrement que d'y succomber lorsqu'une tentation trop forte ne se présente à elle, c'était presque comme me revoir dans les premiers jours de ma résurrection. Ses yeux, rivés sur moi, au travers de ses lunettes qui cachent à peine l'embarras qu'elle ressentait à ces mots prononcées de lèvres qui ont toujours lutté contre l'intention d'y donner voix, me donnent faim, comme la biche donne faim au prédateur affamé. Encore un autre instinct (tiens, d'où il vient, celui-là?) à réprimer.

"Et si, dans l'hypothèse où je serais effectivement en train de vous séduire," dis-je en posant délicatement le front contre le sien, juste assez près pour sentir l'odeur du thé sur son haleine. "Me demanderiez-vous d'arrêter?"

Ma main droite se pose sur la cuisse nue, chaude et galbée de Cypress dans un geste qui se voulait tentant, mais non pas empressé. Mon autre, toujours contre sa joue, décrit sa mâchoire, mon pouce suivant la forme de son menton pour remonter vers ses lèvres vermeilles, aussi vives et écarlates que le sang dans ses veines, et passer doucement sur sa bouche.

"Si je me tentais à embrasser votre bouche, me repousseriez-vous? Si je poussais la chose encore, peut-être plus… jusqu'où irons-nous avant que votre instinct ne vous pousse à vous y arracher?"

Je lui relève le menton, et son visage suit. Dans le reflet de ses yeux, où je plonge les miens, je vois mon reflet. Je vois la présence que j'ai. À ce moment précis, elle ne voit, ou ne peut voir, rien d'autre que moi. Ces yeux, remplis d'un désir renfrogné, pouvaient, et peuvent encore, me figer pour une éternité, sans que je n'aie la moindre façon de m'y arracher, et pourtant, je n'arrive pas à me défaire de cette attraction.

"Vous êtes dangereuse, Cypress. Très. Très. Très dangereuse… Et pourtant…"

Je me rends à peine compte de m'être encore penché sur elle. Tout ce que je ressens, l'instant suivant, c'est la sensation de ces lèvres de braise contre les miennes, et de ma main glissant de sa joue pour venir se glisser dans son dos et l'attirer contre moi, la relevant presque pour que son buste se presse contre mon torse. J'ignore ce que je viens de provoquer chez elles; de la colère? De la panique? Mais elle n'est pas seule. Je m'attends presque à sentir ses ancêtres se déchainer pour me repousser.

Ah, Hadrian. Tu as passé près d'un siècle sans faire une erreur aussi monumentale. Ou du moins aucune qui se résumait à un jet de dés pour déterminer si tu allais survivre, ou finir tes jours dans ce qui serait assurément une pose peut élégante si on venait à te retrouver.

Mais, si cela devait être ta dernière minute sur terre à cause d'un mauvais calcul… Je dois admettre qu'elle n'est pas si terrible, cette minute.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 39 jeudi 13 novembre 2025, 19:54:16

Cypress aurait voulu ouvrir la bouche pour répondre un « Très certainement ! » quand il demanda si elle l’arrêterait, si jamais il était effectivement en train de la séduire. Mais tout ce qui franchit la barrière de ses lèvres fut un petit soupir plaintif en sentant la main froide saisir sa cuisse brûlante. Un petit soupir qui s’écrasa contre les lèvres très proches -trop, peut-être- d’Hadrian.

La brune geint doucement en sentant les doigts sur son visage lui redresser la tête, l’obligeant à plonger son regard dans celui du vampire. Son cœur battait à toute allure. Elle sentait le sang pulser dans ses extrémités. Il lui était impossible de détourner le regard, ou de prononcer le moindre mot. Ses lèvres s’ouvraient, mais aucun son n’en sortait. Elle aurait voulu lui répondre qu’elle ne s’était jamais risquée dans la moindre relation, jusqu’à présent, parce qu’elle n’était justement pas certaine de pouvoir lutter contre ses pulsions. Contre le désir qui s’éveillait et qui embrasait ses reins. Contre l’attraction qu’il représentait. Contre le besoin de se livrer à ses attentions.

Ses paupières papillonnent un instant quand il se penche, quand leurs lèvres se scellent et se découvrent. Puis elles finissent par rester closes. Les serpents sur sa tête se tiennent à l’écart. Par respect ? Par intimité ? Parce qu’elles n’ont pas envie de gâcher les efforts du vampire qui a fait -en quelques heures, voire quelques minutes si on ne s’intéresse qu’à cette soirée- plus de progrès avec la gorgone que ses propres ancêtres en presque vingt ans ? Quelle qu’en soit la raison, elle se tiennent à l’écart, leur offrant une intimité toute relative, et ne pipent pas mot. Pas un sifflement, pas un geste brusque.

Cypress gémit contre les lèvres d’Hadrian quand sa poitrine s’écrase contre le torse de l’homme. Quand ses tétons érigés, même au travers du soutien-gorge et de la fine robe noire, rencontre les pectoraux masculins. Sans vraiment le décider, la jambe de la brune se remonte contre le flanc d’Hadrian. Comme si elle ne pouvait plus supporter d’avoir autant de distance entre eux. Comme si son corps brûlant était irrémédiablement attiré par la fraîcheur qui émanait du vampire.

Un autre gémissement s’étrangla dans sa gorge alors que ses mains se décidaient enfin à agir. L’une d’elle s’arrima à la taille d’Hadrian pour mieux le serrer contre elle tandis que l’autre s’agrippait à la nuque masculine. Son esprit s’était arrêté de fonctionner, de penser, de refuser en bloc ce qui était en train de se passer. Il se contentait de ressentir ces sensations inédites. Comme s’il avait protesté pour la forme, puis abandonné la lutte.

« Oh, Hadrian, soupira l’étudiante d’une voix basse, chargée de désir. »

Jamais auparavant elle n’avait réellement ressenti ce qu’il lui faisait éprouver. Revivre la vie de ses ancêtres dans un rêve, c’était bien beau, mais ça ne valait pas la réalité. Même si, sur le coup, elle avait eu l’impression que c’était vivide, elle devait avouer qu’en expérimentant elle-même… Ces sensations n’avaient clairement rien à voir. Tout était plus intense !

Sa langue fourchue, animée d’un instinct que Cypress n’aurait pas deviné posséder, quémanda le passage entre les lèvres fraîches du vampire. Ses ongles -entretenus même si pas forcément manucurés- griffaient légèrement la nuque et le dos d’Hadrian. Elle réagissait au moindre frottement, frôlement. Elle n’était clairement pas en train de se refuser à ses attentions délicieuses.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

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Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 40 jeudi 13 novembre 2025, 21:23:07

Peut-être qu'il y a plus du serpent dans la gorgone que j'aurais pu l'imaginer, car dès le premier baiser, je la sens répondre à cette étreinte, et quelle étreinte. Sa main m'agrippe la nuque, l'autre s'agrippe à ma taille, et sa jambe m'attire plus près. Je la sens frémir, trembler et se braquer contre moi, faisant clair que toute retraite est interdite.

"Oh, Hadrian", fait-elle alors, mettant fin au premier baiser.

J'en viens à me demander si sa voix n'aurait pas quelque propriété surnaturelle, elle aussi. Que sais-je, peut-être que les gorgones partagent quelque chose avec les sirènes? Peut-… non. Arrête de penser, me dis-je, non sans adresser à Cypress un sourire qui se voulait rassurant. Tu as juste un peu oublié ce que c'est d'être humain. Elle te veut, et manifestement, tu la veux aussi. Alors, arrête de penser, et concentre-toi sur elle.

Une réflexion avec laquelle, pour une fois, mon cerveau est parfaitement d'accord, et donc décide, à son tour, de fermer un peu le côté logique. Après tout, être un vampire ne voulait pas forcément dire que j'étais devenu insensible. Certes, faire démarrer le moteur prenait un peu plus d'effort et de considération, mais une fois parti, qui sait.

Malgré son étreinte contre moi, je parviens, tant bien que mal, à retirer ma chemise, relâchement brièvement ma propre étreinte sur elle, puis je reviens à elle, entourant sa hanche et son dos de mes bras pour l'emmener de nouveau contre moi, plaquant mes lèvres contre les siennes. Je sens sa langue se presser contre mes lèvres et, avec un soupir enivré, je les entrouvre pour que la mienne vienne à sa rencontre. Le baiser grimpe drastiquement en intensité, et notre étreinte devient encore un peu plus serrée.

J'entend le crissement de protestation de sa jupe alors que je me presse contre elle, et je la retrousse davantage d'une main, la relevant jusqu'à sa taille, lui accordant une plus grande liberté de mouvement, évitant le risque d'endommager le vêtement et, bonus, m'accorde pleinement accès à ses jambes. Et quelles jambes. En fait… quelle femme. Plus je la touche, plus je la regarde, et plus je me rends compte que Cypress est d'une très, très rare beauté. Peut-être que je ne portais pas assez attention depuis son enlèvement, mais… à défaut de faire des statues elle-même, je connais quelques sculpteurs professionnels (et amateurs, ne se le cachons pas) qui seraient ravis d'en faire quelques-unes à son effigie. Peut-être que je lui offrirai l'opportunité, histoire de glorifier un peu la vanité de ses ancêtres.

Après quelques baisers de plus, je me décroche, non sans un certain mal, de ses lèvres, pour venir baiser la peau de son cou, mais sans y trainer, attentif au moindre geste de réflexe, histoire de ne pas ruiner le moment avec de la panique; après tout, il serait normal qu'elle voie la chose d'un mauvais œil; appelez-ça un racisme justifié, mais un vampire qui s'approche de votre nuque semble toujours sur le point de se faire un repas à votre escient, et si certaines personnes étaient très (voire beaucoup trop) intéressées par la chose, je ne voulais rien précipiter chez Cypress. Donc, plutôt que de m'arrêter là, mes mains descendent sur les boutons qui tenaient son haut en un morceau, et un à un, je les fais sauter, libérant son tronc et me laissant libre accès à son buste, dans lequel je viens poser quelques baisers fort appréciatifs

Une œuvre d'art.

Je remonte ensuite pour m'emparer de ses lèvres, mordillant légèrement la pulpe de sa lèvre inférieure, faisant bien attention de ne pas percer la peau de mes crocs, et je lui agrippe la taille, et je la soulève un peu pour l'assoir contre le dossier, plutôt que l'écraser contre le siège. Alors que je recule un peu, je regarde ses lèvres, et d'un pouce, j'essuie le rouge à lèvre que j'ai malencontreusement ruiné.

"Vous avez un petit tr—"

Au même moment où j'allais faire le commentaire, je perçois mon reflet dans ses lunettes, et je vois mes lèvres, et leur contour, couvert de traces de rouge à lèvres. J'aurais pu en rire, mais pendant un moment, je tâte mes lèvres pour m'assurer que je n'ai pas, accidentellement ou par instinct, cherché à lui soutirer du sang.

 Je prend alors la chemise que j'avais retiré plus tôt, et j'essuie un peu mes lèvres, ce qui me rassure un peu; c'était bien du rouge à lèvres. Je souris à Cypress, et je m'approche de nouveau, posant mon front contre le sien.

"Encore?" l'invite-je.

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 41 samedi 15 novembre 2025, 13:37:10

Si Cypress s’arrêtait cinq minutes pour réfléchir, elle perdrait probablement toute volonté de continuer. L’ardeur avec laquelle elle répondait au toucher du vampire l’effraierait. La façon dont son corps cherchait le contact avec lui ne ferait que lui confirmer qu’elle n’avait aucune volonté de se refuser les myriades de sensations délicieuses qu’il provoquait chez elle. Alors elle ne s’arrêtait pas. Elle profitait, elle quémandait. Elle se frottait contre le corps sculpté d’Hadrian comme si elle ne pouvait jamais en avoir assez.

Un petit geignement plaintif lui échappa de plus belle alors qu’il se redressait, l’air frais s’engouffrant soudain sur sa peau mise à nue. Le soudain silence de ses ancêtres -qui pourtant ne perdait pas une miette du spectacle- ne la fit pas tiquer, pas plus que la façon dont ses lèvres brûlaient de retrouver celles du vampire. Ses prunelles émeraude ne le lâchaient pas alors qu’il retirait sa chemise. Elle put ainsi retrouver la vision qu’elle avait eue dans la salle de bain plus tôt. La seule différence tenait au bandage qui couvrait la blessure que la brune avait été horrifiée de découvrir.

Bien entendu, elle fut pleine d’entrain quand il revint la couvrir de baisers qui lui paraissaient alors brûlants. Elle ne se rendit même pas rendu compte que sa jupe était remontée sur sa taille, exposant la dentelle noire qui couvrait son intimité luisante. L’étudiante n’avait pas non plus forcément conscience des boutons du corsage de la robe qui sautaient sous les doigts agiles d’Hadrian, offrant la vision de sa poitrine généreuse couverte de la dentelle affriolante que Vanessa avait ajouté dans ses affaires en les lui ramenant la veille.

Son corps souple répondait parfaitement à chaque effleurement de l’homme, lui tirant gémissements ou soupirs affamés tandis que ses reins s’enflammaient, tandis qu’elle s’efforçait de garder le mâle entre ses cuisses, au plus près de sa féminité qui s’éveillait. Derrière la barrière protectrice de ses lunettes, Cypress ne se rassasiait pas de la vision qu’il lui offrait. Le souffle court, et alors qu’il la relevait pour la caler plus confortablement contre le dossier du canapé, elle ne parvenait pas à articuler la moindre parole cohérente.

Un petit rire étranglé lui échappe quand il commence une remarque sur quelque chose qu’elle aurait au niveau des lèvres. Elle devine qu’il s’agit de son rouge à lèvre étalé, étant donné les traces qu’elle peut voir contre celles d’Hadrian. Il confirme la chose en s’essuyant contre sa chemise, et elle soupire de satisfaction alors qu’il revient poser son front contre le sien.

« Encore, confirma-t-elle dans un souffle. Plus, ajoute-t-elle en arquant son corps pour épouser celui d’Hadrian, ses cuisses encadrant les hanches masculines tandis que ses jambes se nouaient derrière son bassin. »

Les lèvres tentatrices de la belle restaient entrouvertes alors que son souffle chaud se heurtait au visage du vampire. Ses yeux étaient emplis de ce désir qui semblait vouloir jaillir hors de son corps s’il n’était pas endigué. Une main agrippa la nuque de l’homme alors que la jeune femme se hissait presque à la seule force de ses cuisses pour coller son corps enfiévré contre lui, pour sentir chaque relief épouser ses courbes généreuses.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 42 samedi 15 novembre 2025, 16:57:02

« Encore… Plus… ! »

On dit, dans le folklore local, que le vampire n’a aucun pouvoir s’il n’a pas été invité à franchir le pas de la porte, et je crois que je n’ai pas vraiment besoin d’une invitation de plus. Je reviens encore à l’assaut de sa bouche. Sa peau avait encore monté de quelques degrés supplémentaires, et je sens son désir presque coller à la mienne ; ses émotions, communiquées à la fois par ses yeux et par ses gestes, sont si vives que je les entends presque. Une cacophonie de supplications insistantes, de désirs refoulés, d’anticipations inassouvies et de craintes… justifiées ?

Aucun mot n’est nécessaire. Mes mains glissent sur ses épaules, ses bras, et suivent la courbe exquise de ses flancs, de ses hanches, et de ses cuisses. Je la tire plus fermement contre moi, et je presse mon bassin contre le sien. Plus précisément, je presse la bosse de tissu retenant ma virilité, tirée de son inertie par l’excitation et par l’afflux de sang que je propageais dans mon corps, contre le tissu humide de la dentelle qui préservait présentement sa pudeur. Une préservation anecdotique, assurément, mais louable. Nos corps se frottent l’un à l’autre, alors que mes doigts creusent délicatement dans la peau de sa cuisse, la tirant encore plus fermement.

Finalement, je brise les baisers et, une main sur sa nuque pour lui supporter le cou, je pose de nouveau baisers sur son cou, et sa gorge, son buste. Sa poitrine se soulève devant moi au rythme de sa respiration, et j’entends son cœur battre follement dans sa cage thoracique. Son impatience, sa soif et son désir n’a rien à envier à ceux d’un vampire nouveau-né dont le progéniteur lui offre la première dose de sang frais. Dans un autre contexte, cela m’aurait peut-être attendri, mais dans l’instant présent, je veux simplement faire grimper encore plus l’intensité de ses sensations. Je retrouve donc la dentelle de son soutien-gorge et, faisant grimper mes doigts entre les cheveux (et les serpents) qui adornaient sa tête, je lui tire délicatement les cheveux vers l’arrière, forçant son buste à se redresser, et je fonds sur sa poitrine. D’un coup de dents acérés, je sectionne la dentelle, et les deux soutiens se séparent l’un de l’autre, libérant ses seins d’un coup.

Je ne saurais dire si Cypress ressent une quelconque colère à sentir son vêtement être ainsi malmené, et je m’en serais peut-être soucié si je n’avais pas les moyens de remplacer le vêtement. Toujours est-il que je fond sur ses seins comme l’aigle sur le lapin, et je couvre sa poitrine de baisers, tout en relâchant doucement la tension sur ses cheveux pour la laisser bouger librement, et pour éviter de me prendre des sifflements de protestations. Je remonte alors vers son sein gauche et, par suite de quelques baisers qui remontent jusqu’à son apogée, je m’empare de son téton érigé, tendu, sensible et, à l’odeur, gorgé de sang, et il me faut faire grande restreinte pour ne pas y plonger crocs, mais simplement le mordiller du bout des dents, et le suçer.

Vous, qui avez accès à mes pensées, pourriez croire que je pense beaucoup au sang et à planter mes crocs quelque part sur la personne de Cypress, et vous auriez absolument raison ; cette pensée de mordre, de manger, de consommer la vie d’autrui, ce n’est pas qu’une pensée, mais un instinct constamment en conflit avec la raison. C’est une lutte constante entre le moi et le surmoi, le vampire contre la Bête qui l’habite. Pour le vampire, il n’est rien de plus intense, de plus satisfaisant et de plus extatique que le baiser, le sacrifice rituel du sang d’une victime à la grandeur de notre monstre intérieur. Ce n’est pas pour rien que les vampires sont considérés comme la personnification même du viol et de la gratification personnelle ; c’est au détriment des autres que nous prenons notre plus grand plaisir, et même si le baiser est une expérience sensorielle inégalable pour la victime, c’est comme justifier l’abomination du viol pour la réaction physique de l’orgasme d’une victime. N’est-ce vraiment plus un viol parce que les sens de l’autre ont été stimulés à leur paroxysme ? La réponse est évidemment que l’extase n’efface jamais l’horreur de la chose.

Et il m’en prend beaucoup pour ne pas infliger cette horreur sur Cypress, non pas parce que je lui veux du mal, mais parce que la Bête en moi voit en elle une proie offerte, un sacrifice présenté à ses envies. Et donc, je dois la refouler. La dompter, la mâter, sans pour autant la renier.

Je recule après un moment, et je me rends compte que la morsure sur son sein gauche était un peu plus profonde que prévue, et je passe délicatement ma langue sur la marque de morsure. La salive du vampire est un mélange curatif, anesthésique et légèrement aphrodisiaque, normalement utilisé par le chasseur pour que la victime ne souffre pas du baiser et ne garde pas un souvenir trop négatif de l’expérience, et effacer les marques de son passage, ce qui permet au tout venant de justifier la marque violacée à leur cou d’un suçon intense, tout simplement. Pour Cypress, la sensation était comparable à ce picotement ressenti lorsqu’on est assis ou agenouillés trop longtemps sur une jambe.

Suite à cela, je lui caresse délicatement la cuisse, remontant les mains vers sa culotte, et je remonte pour lui murmurer à l’oreille.

« Permettez ? »

Cypress Thornwood

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 43 samedi 15 novembre 2025, 19:01:39

« Oh, souffle la brune quand elle peut sentir la proéminence mâle se presser contre la dentelle humide qui couvre encore son intimité. »

Cypress geint, gémit, se contorsionne pour en avoir plus. Elle fait glisser ses doigts contre le torse exposé, glissant ses ongles à la ceinture comme pour inciter l’homme à le retirer prestement, avant de remonter dans son dos pour s’y agripper.

La main qui se glisse dans ses cheveux, évitant les corps sinueux et écailleux de ses ancêtres, lui tire un halètement enthousiaste. Elle offre bien volontiers sa gorge, la peau fine et sensible de son cou semblant frémir en rythme avec le sang qui pulse dans ses veines. A cet instant, elle ne saurait se rappeler pourquoi c’est en général une mauvaise idée de présenter ainsi sa gorge à un vampire. Elle peine déjà à se rappeler qu’Hadrian en est un, perdue qu’elle était dans ces sensations à la fois inédites et familières qu’il évoque chez elle.

La gorgone remarque à peine les crocs qui effleurent sa peau en incisant le tissu de son soutien-gorge. Elle soupire presque de soulagement quand ses seins sont finalement libérés de leur carcan et s’offre au regard écarlate de celui qui sera très certainement son amant dans un futur extraordinairement proche. Un gémissement s’échappe tandis qu’elle découvre le plaisir qu’il lui procure en agaçant un téton roide, sensible.

Son corps tremble contre lui, ne sachant que faire de cette adrénaline qui sature ses veines, de cette endorphine qui bouleverse son cerveau. Elle s’arque, se trémousse, comme pour écraser la bouche masculine contre ses courbes généreuses, pour l’empêcher -en vain- de redresser la tête. Ses yeux se ferment, derrière les verres teintés, et un petit cri d’extase s’enfuit de sa gorge alors que la langue d’Hadrian court sur la marque de ses dents imprimée sur sa peau laiteuse.

Cypress redresse la tête, rouvrant difficilement les yeux, pour darder un regard suppliant sur le vampire.

« Faites. Je vous en prie, implora-t-elle en venant écarter un peu les cuisses. J’ai besoin de vous, siffle-t-elle sans s’en rendre compte. »

Mais, à la façon dont ses doigts reviennent s’agripper aux épaules d’Hadrian, à la manière dont sont corps l’appelle en s’arquant et se courbant pour lui, il peut en deviner l’essence. Les serpents, dont elle a pratiquement oublié l’existence à la suite de leur silence inhabituel, se tiennent avec autant de distance que possible pour leur laisser un semblant d’intimité. Les corps sinueux sont entremêlés à la manière d’un nœud particulièrement complexe et semblent capable de s’allonger puisqu’elles paraissent pouvoir presque disparaître derrière le dossier du canapé.

Les reins de la belle se soulèvent du canapé pour aider à retirer la dentelle qui couvrait encore son intimité. Elle aide, comme elle peut, à faire glisser le sous-vêtement le long de ses cuisses, de ses jambes, jusqu’à ce qu’il repose finalement par terre. Elle s’offre totalement, ses précédents arguments comme évaporés sous la chaleur torride de son corps affamé. Ses lèvres voraces restent entrouvertes, réticente à se refermer totalement. Et ses doigts reviennent jouer avec la ceinture de son pantalon, plus insistants, effleurant parfois -souvent- la protubérance qui s’y cachait encore, désirant le dévoiler à son tour.
Cypress = #A63EB5 ; Melantho = #5E7ED5 ; Kyanessa = #8CE8B0 ; Echione = #96F57E ; Drakaina = #A6E348 ; Ophione = #F1CC9A ; Medusa = #E6A246.

Hadrian Kensley

Créature

Re : [Cypress Thornwood] That Beautiful Monster

Réponse 44 dimanche 16 novembre 2025, 00:38:35

Cypress aurait aussi bien pu le crier à l'époumonnade que les mots "Je vous en prie, j'ai besoin de vous" n'auraient pas résonné plus fort dans l'esprit du vampire, qui était déjà fort attentif à tous les sons qu'elle émettait; les avantages d'être un prédateur. Que ce soit ses mots ou ses mains qui, manifestement, cherchaient à le délester de son pantalon, elle l'appelait à elle et, malgré toutes ses prétentions d'être un maître de ses pulsions, Cypress était une pulsion plus sauvage encore que la Bête. Chose terrifiante, quand il y pensait. Heureusement, à ce moment-là, il ne pensait plus autant.

Le canapé ne lui convenait plus. La position semi-assise, semi-couchée ne convenaient pas. Il ne pouvait pas l'observer et l'apprécier à sa juste valeur ainsi. Donc, il décida de changer l'endroit. De toute façon, le salong risquait, tôt ou tard, d'accueillir Lilyanne lorsqu'elle reviendrait de sa chasse, et il n'avait pas forcément envie de les présenter de suite. Le vampire démontra plutôt sa supériorité physique en soulevant Cypress.

Il ne la prévint que d'une seule phrase, et de très peu de temps;

"Accrochez-vous à moi," dit-il entre deux autres baisers.

Et il ne lui laissa exactement que deux secondes pour s'exécuter, car l'instant d'après, Cypress quittait le canapé, soulevée par les bras musclés du vampire, un geste qui parut si naturel et sans effort que même son souffle n'augmenta pas d'une note. Les jambes de chaque côté de sa taille, il la porta jusqu'à la pièce d'à côté.

La chambre d'Hadrian était sombre, sans fenêtre, avec comme toute source de lumière deux petites lampes qui n'émettaient qu'un très léger rayonnement qui laissait les occupants se distinguer, posée sur deux tables de chevets vide et sans décoration, autre qu'une montre laissée à l'abandon. Hadrian referma la porte derrière lui du pied, et porta la belle anglaise vers le lit, dans lequel il la déposa délicatement, sur une couverture de polyester noire douce. Le lit était propre, et partageait une légère odeur d'eau de cologne avec son propriétaire. Le vampire se pencha sur elle pour poser ses lèvres sur les siennes, encore une fois.

"Fermez les yeux," dit-il entre deux baisers. "… ou gardez-les ouvert, à votre aise."

Il y avait une chose qu'Hadrian n'avait pas goûté. Enfin, deux choses, mais la seconde ne viendrait probablement que bien plus tard, et pas sans cause. La première, et celle qui nous intéresse, était le goût de Cypress. Et par son goût… enfin, vous voyez où je veux en venir, si? Un autre baiser, puis il se releva, ses doigts caressant la joue de Cypress, sa gorge, et descendant doucement sur son corps jusqu'à atteindre son estomac, alors qu'il se relevait, laissant la lumière refléter sur sa peau pour laisser à Cypress le plaisir d'observer son premier amant à son aise, avant de s'agenouiller au pied du lit et de la tirer par les cuisses jusqu'à ce que ses fesses soient sur le bord. Une fois dans cette position, et offerte aux yeux cramoisis brillants du vampire, celui-ci lui adressa un dernier coup d'œil avant de se pencher sur son ventre et souffler doucement dessus, et poser un baiser, puis mordiller sa peau.

Cypress peut alors sentir la main du vampire quitter son abdomen, passant à côté de sa tête et glissant entre ses jambes, et le contact d'une main glaciale contre son intimité, tâtant d'abord ses grandes lèvres, et les détaillant doucement du bout des ongles. Sans se presser, les doigts du vampire vinrent trouver son clitoris, et tout doucement, il le stimula. Rien de bien exotique, certes, mais la faire attendre semblait lui faire plaisir, et donc, il fait rouler la bille entre ses doigts, il la pince et la tord doucement, puis recommence à la rouler, de plus en plus vite, avant de retirer sa main et de la remplacer par ses lèvres, qui vinrent à leur tour pincer le clitoris, puis l'aspirer entre ses lèvres pour laisser la langue faire son ouvrage dessus.

Mais Hadrian n'étant pas homme à s'arrêter à une action, sa main droite, jusque là inactive, agrippa le sein droit de la gorgone pour le malaxer, palpant cette chair sensible, brûlante, nue, alors que l'autre écartait les grandes lèvres pour faciliter le passage de la langue, qui maintenant s'aventurait librement sur cette intimité luisante d'humidité.

Cette gâterie ne dura que quelques petites minutes, mais suffisamment pour qu'Hadrian soit satisfait des gémissements de sa belle, moment auquel il se redressa et déboucla son pantalon. Il ne faisait pas tant un spectacle, mais il s'assura que le regard de Cypress était sur lui avant de retirer avec une lenteur modérée, son pantalon, se retrouvant donc à nu devant Cypress.

Sans être à l'image des statues grecques qu'on pouvait voir dans les musées d'art classique, Hadrian était physiquement en forme, et sous cette lumière, paraissait même un peu plus imposant qu'il ne l'était réellement. Son torse et abdomen était garni d'une pilosité légère, aussi sombre que ses cheveux et sa barbe. Son abdomen était garni de six abdos apparents. Plus bas encore, un pubis clair, pâle. Probablement fraichement rasé, ou du moins le semblait-il, et "plus bas" encore, ou du moins presque, une verge bien dressée, gorgée de sang. Peut-être encore la seule chose sur le corps d'Hadrian qui pouvait être chaud au toucher, et c'était parce qu'il y avait suffisamment de sang circulant à cet endroit pour le tenir ainsi.

Il regarda Cypress et lui sourit.

"Plus Ulysse qu'Héraclès, mais définitivement pas Persée." Plaisanta-t-il.


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