Il faut savoir donner pour recevoir (PV)

Terra est un monde extrêmement vaste et dans certains milieux un dicton revient régulièrement "Tout se monnaye." Et cela peut se vérifier de tant de façons différentes. Que ce soit de l'argent, des objets, des services ou, dans le cas présent, des informations. L'information est une monnaie universelle et très souvent compliqué à obtenir de manière régulière car nombreux sont les escrocs qui cherchent à se faire de l'argent facile sur des personnes vulnérables ou naïves.

Mais dans le lot il existe un personnage atypique surnommé le Courtier. Personne ne connait son véritable nom, son âge ou ses origines. Le seul trait fiable qui pourrait permettre de l'identifier ou le reconnaître est son côté excentrique. L'argent ne l'a jamais intéressé. Certains pensent qu'il est né noble et aurait décidé de tout plaquer du jour au lendemain pour vivre une autre vie. D'autres pensent qu'il est malade mentalement et que ses neurones ont du mal à se toucher. Mais tous s'accordent sur un point : ses informations sont fiables à 100% !

En plus de son comportement qui marque les esprits, sa tenue vestimentaire ne laisse personne indifférent. Lorsqu'il se promène en ville, le Courtier est uniquement vêtu d'une toge blanche. Ce simple bout de tissu ne couvre qu'une partie d'un torse musculeux. S'il avait un jour un noble, il semble clair qu'il n'a pas mené une vie de pacha. Sa longue chevelure sombre et sa barbe donnent de lui l'image d'un illuminé, voire d'un gourou de secte.

Toujours souriant, jamais un mot plus haut que l'autre et jamais le dernier partant pour faire la fête ou payer sa tournée en ont fait un personnage incontournable dans toutes les villes où il a posé les pieds un jour.

« - Au fait, encore merci pour l'aut' jour !
- Tout s'est bien passé ?
- Ouep ! Enfin sauf pour l'ordure qui a voulu dépouiller l'village.
- Vous m'en voyez ravi.»

Jusque là seul, le Courtier a été rejoint brièvement par un homme bourru et un certain embonpoint. L'échange est bref et l'inconnu ricane quelques minutes auprès de lui avant de s'éloigner et quitter le bar. Apparemment l'homme en avait après un escroc qui avait volé les économies de plusieurs couples de personnes âgés dans un village fermier à quelques jours de marche d'ici. Tout ce qu'il avait demandé en échange de ce renseignement était un bon repas et un endroit où passer la nuit.

Oui, cet homme reste surprenant de bout en bout. Il pourrait vous demander de lui indiquer son chemin ou la moitié de votre fortune en fonction de son envie du moment. Reste à voir ce qu'il réclamera à la prochaine personne qui sollicitera son aide.

Lioren pousse la porte de la taverne bondée d'une petite ville marchande de Terra. L'odeur de bière et de viande rôtie emplit l'air, mêlée au brouhaha des rires et des conversations. Elle rabat son capuchon, cachant ses traits. Ses yeux verts balaient la salle. Elle repère un coin sombre près d'une fenêtre et s'y installe, posant sa chope de bière sur la table usée.

Elle est là pour affaires : une créature des marais terrorise une région proche, et elle a besoin d'informations précises pour la traquer. Ses dernières chasses ont mal tourné, et elle ne peut pas se permettre un nouvel échec. Lioren glisse une main vers sa bourse, bien légère ces derniers temps, et grimace : il lui faut du fric et vite.

Elle observe la foule, cherchant une source fiable. Le Courtier, un homme excentrique connu pour ses informations, est dans la taverne. Elle l'a vu, avec sa toge blanche et son sourire énigmatique, discuter avec un type bourru. Mais d'abord, elle veut tenter sa chance ailleurs. Il ne lui inspire pas confiance ce type, bien qu'elle ait entendu dire que ses sources étaient toujours exactes. Elle repère un marchand à une table voisine, un homme aux vêtements riches, entouré de deux filles de joie. Il parle fort, vantant ses contacts. Lioren s'approche, sa voix calme mais directe. Elle sort l'avis de recherche tracé sur un morceau de parchemin et le tend devant le nez de l'homme.

- J'ai besoin d'infos sur cette bestiole. Où elle se cache, ses faiblesses. Vous savez quelque chose ? Je peux payer.

Le marchand la toise, un sourire moqueur aux lèvres.

" Une gamine comme toi ? Chasser une Bête des Marais ? "  Il ricane. " J'ai rien pour toi ma jolie, sauf si t'as de l’or. Beaucoup d'or. "

Lioren serre les poings, mais garde son calme. Visiblement, il n'avait pas entendu parler de La Grise. Dans un sens, tant mieux. Elle resterait incognito comme ça.

- J'ai une amulette rare. Ça vaut plus que de l'or.

Elle sort un bijou scintillant de sa poche, gagné lors d'un paris. Mais le marchand secoue la tête.

" Pas intéressé. Maintenant dégage. "

Frustrée, Lioren retourne à sa table. Elle aurait pu jouer de son dardillon, mais elle n'avait pas envie que la taverne se transforme en baston générale. Son regard se pose alors sur le Courtier, seul maintenant, son air confiant toujours là. Elle inspire profondément. Elle n'aime pas son côté imprévisible, mais il est sa meilleure option. Elle se lève, ajuste son capuchon et marche vers lui, son poignard bien en vue à sa ceinture.

- Toi, dit-elle en s'arrêtant face à lui.J'ai besoin de savoir où trouver une Bête des Marais qui rôde dans le coin. Et comme je suis pressée, je te demande maintenant : qu'est-ce que tu veux en échange ?

La solitude de l'énigmatique personnage ne dure pas bien longtemps car une inconnue vient rapidement prendre la place de son précédent interlocuteur. A en juger par sa gestuelle et le timbre de sa voix, elle n'est pas venue pour participer à une longue et constructive discussion. Cela ne semble pas déranger un seul instant l'homme qui la regarde avec un grand et sincère sourire pour l'accueillir. Vu son empressement, échanger ses salutations ne semble pas approprié.

« Hooo, bonsoir à toi. Nous avons tous besoin de savoir quelque chose après tout. » lui répond l'homme d'une voix enjouée. La jeune femme n'a même pas besoin de lui montrer l'avis de recherche à son tour car il avait vu du coin de l'oeil l'apparence de la créature en question quant il ajoute rapidement « Dame chance semble vouloir te sourire. Il se trouve que je sais où trouver toutes les créatures malfaisantes de cette région. Humaines ou non d'ailleurs. »

D'une main ferme il se saisit de sa choppe... mais sans la lever pour boire ce qu'elle contient. C'est même tout le contraire. Le Courtier reste immobile pendant quelques secondes, le regard dans le vide. « En voilà une bonne question. De quoi pourrais-je bien avoir envie ou besoin ? » laisse-t'il échapper dans sa barbe. C'est alors qu'il s'exclame d'un « Aaaaah ! » pour ensuite vider le contenu de son verre d'une traite. De façon vulgaire, quitte à s'en mettre partout sur le menton au passage qu'il ira essuyer d'un revers de la main la seconde d'après sans oublier de faire cogner l'objet qu'il tenait contre la table. Revigoré, il bondit de sa chaise avec les deux bras écarté de chaque côté en ordonnant à l'inconnue « Allons dehors ! » pour ensuite se diriger hors de la taverne sans attendre sa réponse.

L'extérieur de la taverne est sombre, tout juste éclairé par les torches des rues avoisinantes ou d'une fenêtre éloignée qui donne sur la cuisine de l'établissement. Une fois rejoint par la jeune femme qui a fait appel à ses connaissances, il lève le bras droit avec la paume ouverte et lui crie « Stop ! Reste où tu es ! » avec fermeté. Son regard semble calculer la distance qui les sépare l'un de l'autre et cette dernière lui parait suffisante pour la suite.

Sans le moindre avertissement il tire sur un pan de sa toge et laisse apparaître son sexe dont il se saisit à pleine main pour commencer à le masturber. Un pénis gros et dont il peine à faire le tour avec sa propre main alors qu'il n'est qu'en demie molle. Mais le plus étrange dans cette scène est le calme avec lequel il s'adresse quand il lui annonce la suite des évènements « Tu vas me regarder me masturber et éjaculer de là où tu es. En échange je te dirai où se trouve la bête que tu recherches. »

Puis le voilà qui s'agite de plus en plus rapidement. Fermement. Laissant même s'échapper quelques gémissements de soulagement au fil des secondes alors que son chibre est parti pour atteindre sa forme complète.

Lioren toise le Courtier, bras croisés sur sa poitrine qui déborde légèrement de son petit haut usé, l'air sévère. Ses yeux le scrutent avec un mélange d'impatience et de méfiance. Elle s'attendait à un type excentrique, mais pas à ce point. Elle détaille son corps musculeux, simplement à moitié vêtu d'un morceau de tissu blanc  la fibre grossière. Son comportement théâtral, sa chope vidée d'un trait avec du liquide dégoulinant sur son menton ne désarçonne pas la belle chasseuse. Elle hausse un sourcil, presque moqueuse, quand il bondit de sa chaise en l'invitant dehors. Pourquoi ne pas parler ici même ? Elle soupire, agacée et le suit, lui sorti d'une traite sans un regard derrière. Son besoin d'argent et la pression de sa mission la poussent à le suivre. Pas question de lâcher une piste, même si ce type semble jouer avec ses nerfs...

Dehors, la rue est sombre, à peine éclairée par des torches vacillantes et la lueur d’une fenêtre poussiéreuse de la taverne. L'air frais contraste avec la chaleur étouffante de l'intérieur. C'était appréciable. Lioren s’arrête à quelques pas, comme il l'ordonne avec autorité. Se queue serpente comme celle d'un chat agaçé. Son dardillon luit à la lumière des torches, comme un avertissement.

Quand il tire sur sa toge, dévoilant son sexe imposant Lioren ne bronche pas, même si intérieurement elle est légèrement décontenancée. Non pas par la rapidité où vont les choses, mais parce que sa requête n'est pas habituelle. Il aurait pu lui demander une faveur sexuelle à elle, mais il n'était décidément vraiment pas comme les autres mâles qui peuplaient Terra. Le barbu commence à se masturber avec un calme déconcertant, elle ne bronche pas. Un éclat amusé traverse son regard.

- Tiens donc, je savais pas que t'étais un vicelard de ce genre, lâche-t-elle la voix pleine d'ironie.

Beaucoup de rumeurs couraient au sujet du Courtier. Mais pas qu'il était dépravé. Et cette trique... Elle laisse ses yeux descendre sur son membre, notant sa taille impressionnante avec un mélange de de détachement et de curiosité. Elle a vu pire sur les routes de Terra, et ce petit jeu ne l'effraie pas. Sans bouger, le dard qui termine la queue de l'hybride pointe dangereusement contre le cou de l'homme.

- Dépêche-toi de cracher Courtier, je t'ai dit que j'étais pressée. Astique bien.

C'est à son tour d'être ferme dans le ton employé. Elle reste plantée là, immobile, à attendre la suite.

La main qui tient son sexe ne tremble pas un seul instant. On ne peut déceler ni hésitation, ni gêne dans les gestes du courtier qui se paluche comme si il se trouvait tranquillement chez lui alors que n'importe qui pourrait lui tomber dessus sur un concours de circonstance. Cet homme est libre dans ses pensées et ses actions. A croire qu'il est intouchable. Et cela inclus les remarques de l'aventurière à qui il répond avec un flegme déconcertant « Tutututut ! Il ne faut pas y voir la moindre perversion. Si un besoin d'uriner se fait ressentir en pleine forêt, que ferais-tu ? La situation est identique. Je sentais une érection pointer le bout de son nez et je voulais m'en défaire. Ta présence n'est qu'un stimuli comme il existe des milliers. »

Lui parler semble aider son gourdin à durcir davantage de seconde en seconde. Fin observateur, la façon dont cette inconnue observe son anatomie ne lui échappe pas. Les gestes, les micro expressions et même de façon très infime les battements de coeur, sont des choses qu'il repère avec une précision terrifiante.

« Inutile de se presser. Tu n'es pas à la minute près. A cette période de la journée ta cible ne se déplace plus. Je t'encourage même à ne pas te précipiter si tu veux avoir l'occasion de l'éliminer dans son sommeil pour te faciliter les choses. » précise l'excentrique personnage qui se masse avec plus de vigueur alors qu'un filet légèrement perceptible de liquide pré-séminal dégouline de son gland rose gonflé à l'extrême.

Désormais en pleine érection, son membre pourrait presque fendre l'air si il décide de s'amuser avec pour l'embêter. L'idée lui a traversé l'esprit un bref instant. Il n'en fera rien et se contentera se s'astiquer le manche de longues minutes durant lesquelles il va se lancer dans des explications détaillées pour aider la jeune femme dans sa future chasse.

C'est alors que le moment fatidique arrive. Toutes les bonnes choses ont une fin comme on a l'habitude de dire. Le visage du Coursier se crispe un peu et son regard semble se perdre à droite et à gauche pour finir par se fixer sur celui de son interlocutrice « Je... Aaarrrrgggh ! R-Recule ! J'ai mal calculé et je risque de te... »
La jeune femme aura a peine le temps de faire deux ou trois pas en arrière qu'un missile blanc est propulsé dans sa direction. Le projectile épais et visqueux effleure ses orteils en venant souiller le sol. Tout comme le suivant, puis le suivant et encore le suivant. A croire qu'il cherche à délimiter un espace précis en traçant une épaisse ligne blanche de peinture.

- Si j'avais une envie je te la ferais pas sous le nez... rétorque Lioren comme pour elle-même. J'ai comme l'impression que tu me racontes des foutaises. T'as juste envie que je matte ta grosse queue.

Lioren ne comptait de toute manière pas avoir une conversation sensée avec cet énergumène de toute manière, et l'hypothèse de la chasseuse faisait sens. Y avait qu'à voir l'état dans lequel il était. Ses gémissements et le bruit de friction de sa paume contre sa trique parvenaient nettement aux oreilles rondes de l'hybride. Elle pouvait presque voir le sang pulser dans les veines apparentes sur l'énorme pine du marchand d'informations. Elle jette un regard appuyé sur son membre raide. Et merde, ça faisait un bail qu'elle n'avait pas traîné dans un bordel. Et ce taré avec son culot réveille un truc qu'elle essaie de dissimuler sous sa méfiance.

- Garde tes conseils, Courtier. Toi, tu vends tes bobards, moi je bute des bestioles. Chacun son domaine.

Les muscles du torse du Courtier se crispent, sa main s'agite maintenant vigoureusement. Et sa queue pointe vers la belle. Tout son être se contracte, et elle n'a pas le temps de reculer... Le jus épais s'écrase la pointe de sa botte, dans un premier jet. Elle n'est pas impressionnée. Pas dès le premier jet, du moins. Elle voit le reste du foutre se déverser abondamment en grosses giclées. L'homme avait décidément les couilles bien pleines.

Elle baisse les yeux sur la flaque de semence qui a frôlé ses bottes. D'un coup de queue, elle ramasse un peu du liquide visqueux avec son dardillon, l'examinant à la lueur des flammes. Si c'était ça le trésor qu'elle empochait ce soir... Puis elle projette l'échantillon de sperme au sol d'un geste sec. Elle essuie sa botte sur les pavés, un sourire narquois aux lèvres.

- T'aimes qu'on te zieute ou c'est ma tronche qui te fait bander ?

Le compliment serait toujours bienvenu.

- T'as éjaculé. J'ai regardé. Maintenant parle. Donne moi la position exacte du monstre.

Avec une franchise à toute épreuve, l'homme répond du tac-au-tac à la jeune femme sur ce qui l'excite « Je ne connais aucun homme, hétéro, qui n'aimerait pas être observé par une jolie femme. Et ta poitrine ne me laisse pas indifférent non plus. » Compliment ? Message destiné à la titiller à son tour ? Dur de savoir si il le pense ou si il veut juste lui rendre la pareille. Toujours est-il que l'étrange personnage a obtenu ce qu'il souhaitait en venant dans ce petit coin isolé.

« Un marché est un marché. Et j'ai toujours honoré les miens » explique le Courtier à sa cliente alors qu'il range son matériel sous sa toge maintenant qu'il a fini de s'en servir. Le voilà qui se lance ensuite dans des explications des plus détaillées : zone, plantes dangereuses, arbres marqués à éviter ou escalader pour avoir une meilleure vue, etc. Avec ça l'aventurière devrait s'en sortir sans le moindre mal à moins d'avoir deux mains gauche.

C'est fou quand même. Son air est identique à celui qu'il avait en débarquant dans cette allée sombre. Comme si tout ce qui venait de se dérouler était parfaitement normal. Il se déplace, se laisse observer et éjacule le plus naturellement du monde. La seule différence réside dans le souvenir qu'il va laisser à même le sol en s'en allant.

Satisfait de la transaction il offre son plus grand sourire à l'inconnue « Voilà. N'hésite pas à revenir me voir si tu veux remplir davantage ta bourse. Surtout que mon petit doigt me dit que nous allons être amenés à nous revoir très vite. »
D'un pas assuré et léger, l'homme retourne au bar en commandant deux menus du jour. Sans doute qu'il a besoin de se recharger les batteries ou faire des forces pour plus tard.

Lioren plisse les yeux, un sourire narquois aux lèvres, en entendant le Courtier parler de sa poitrine.

– Joli compliment mais ça paye pas mes factures, lâche-t-elle de sa voix crue et moqueuse.

Bien que décontenançant, la vision de l'homme gicler devant elle lui avait plu. Et quelle bite...

– Tes infos, elles ont intérêt à valoir ton petit show.

Elle note les indications précises de l'étrange énergumène et hoche la tête, pas convaincue mais prête à tenter le coup.

– T'as intérêt à pas m'avoir vendu du vent, Courtier. Si je reviens bredouille, t'entendras parler de moi.

Elle tourne les talons, sa queue claquant l'air et disparaît dans la nuit.


Trois jours plus tard, Lioren pousse la porte de la même Tarverne, ses sources ayant indiqué que le Courtier était toujours dans les parages. Les bottes crottées de boue des marais et l'air furax. Pas de Bête des Marais, juste des marécages puants et des plantes qui ont failli lui arracher une jambe. Elle repère le Courtier, toujours attablé au même endroit, et fond sur lui.

– J'ai été doublée ! Tes infos c'était de la merde, ou alors tu les as vendues à quelqu'un d'autre avant moi ?

Elle grogne grogne et plante ses poings sur la table, penchée, son visage à quelques centimètres du sien. Il pouvait remarquer sa poitrine qui pendait vers l'avant. Ca l'encouragerait sûrement à parler vu la réflexion qui lui avait faite quelques jours plus tôt.

– Rien là-bas, à part des bestioles qui m'ont bouffé les nerfs et fait perdre mon temps. Tu me rembourses ou tu me trouves un autre contrat qui a intérêt à valoir un paquet de fric.

Sa queue frôle sa jambe sous la table, le dardillon dangereusement proche de son entre-jambe.

– Ou peut-être que t'as autre chose à offrir pour te faire pardonner,  ajoute Lio, un éclat provocateur dans ses yeux verts.

Elle se redresse, attend bras croisés , prête à marchander ou à menacer de nouveau s'il fallait.

Les journées ne se ressemblent jamais pour le Courtier qui profite de chacun d'entre eux à sa manière. Après sa rencontre avec l'aventurière il s'est pris aux jeux d'argent avec un succès plus qu'honorable. Il sait comment fonctionne le milieu et les organisateurs ou mécènes qui sont aux manettes ne sont pas trop difficiles quand on réinjecte l'argent qu'ils perdent dans leurs affaires. Cela lui aura coûté quelques tournées et la réservation d'un logement pour une bonne semaine afin de ne pas risquer de se faire suriner au mauvais coin de rue un soir.

Puis, un soir qui s'annonçait tranquille, un visage familier vient se présenter devant lui. Avec une expression peu avenante sur le visage. Un poil souriant mais calme il répond à l'aventurière « Non, mais il existe de nombreux chasseurs de talent dans la région. L'un d'eux a dû te devancer. »

L'homme l'écoute sans broncher tandis qu'elle lui réclame un remboursement ou un dédommagement sous une autre forme. Le tout avec sa généreuse poitrine se balançant sous son nez au moindre mouvement de sa part, même le plus léger. « Je ne vois pas en quoi je devrais te dédommager pour une chose dont je ne suis pas responsable. Mais soit, je n'aime pas avoir de clients insatisfaits. Hmmmmm... »

Son repas touchait à sa fin lorsque l'inconnue avait débarquée. D'un geste de la main il se saisit d'un torchon et s'essuie la bouche avec avant de se lever en repoussant le tabouret sur lequel il était assis. Comme à son habitude il prévient l'aubergiste qu'il laisse son argent sur la table pour ensuite se tourner vers la jeune femme « Suis-moi. » Aucun autre mot ne sort de sa bouche jusqu'à ce qu'ils arrivent tous les deux devant une auberge de luxe. L'endroit semble provenir d'un autre univers que celui de la taverne où il vient de prendre son dîner.

Il monte, un, deux, trois étages et ouvre la porte de la première chambre sur sa droite et y fait entrer celle qui l'accompagne. « A en juger par ton apparence tu as passé tout ce temps dans les marais. Cette chambre à une baignoire, tu peux en profiter pour te laver et te détendre. On discutera ensuite. » lui propose le Courtier avec un sourire doux.

Lioren plisse les yeux, un rictus moqueur aux lèvres. Un autre chasseur l'avait devancée ? Lioren était pourtant sûre d'être la seule sur la piste du monstre...Elle se contente de grogner en guise de réponse. Le Courtier avait merdé : point. Sa poitrine tend toujours le tissu de son haut alors qu'elle croisait les bras. Et elle sait qu'il mate. Quand il lui dit de le suivre, elle n'hésite pas, s'attendant à une autre bizarrerie de sa part.

– Si c'est encore un de tes plans foireux, t'es fini.

Elle le suit et constate qu'il l'emmène dans un endroit d'un tout autre genre. C'était quoi ce palais à la con ? Lio n'avait pas l'habitude d'être emmenée dans ce genre d'endroit. Est-ce que les gens ici allaient croire qu'elle est une pute pour être emmenée ici...? Comment le Courtier pouvait-il payer une chambre dans cette auberge ?

Conduite au troisième étage dans une chambre confortable, la chasseuse ne peut s'empêcher de siffler par admiration quand elle passe le seuil de la porte. Il se foutait pas de sa gueule. Et l'idée d'un bain chaud était tellement tentante.

– Un bain ? Ok mes muscles sont en vrac... concède-t-elle.

Elle quitte ses bottes et fait tomber son veston aux pieds de l'homme, le défie du regard. Puis elle passe à côté de lui et se dirige vers la baignoire placée derrière un paravant. Elle regarde : l'eau y est fumante, et sa couleur trouble ainsi que l'odeur des vapeurs laissent deviner que des sels de bain et des herbes y ont été ajoutés.

Une fois nue, elle s'assoit sur le bord de la baignoire et y trempe un orteil avant de se glisser dans l'eau chaude avec un soupir d'aise.

– Aaaahhh... Comment fais-tu pour payer cette chambre Courtier ? Et pourquoi me traîner ici ? Je te le dis de suite : je suis pas ta poule, que ce soit clair...

Sa voix baisse, provocante.

Séparés par un paravent, l'aventurière entendra d'abord la voix de son interlocuteur de loin quand il répond tout d'abord « Avec de l'argent, tout simplement. Disons que la chance a été de mon côté cette fois. » Puis sa voix se veut plus proche quand il ajoute « Tu aurais préféré avoir droit à un saut d'eau glacée à la place ? Car c'est généralement ce qui est offert dans les autres tavernes pour faire sa toilette. »

Sans même s'embêter à répondre à sa dernière affirmation, elle entendra sa voix de près quand il viendra affirmer « Ce n'est que réparation pour le moment. » en venant présenter son chibre à son visage. Sa trique est aussi épaisse et tendue que lors de leur précédente rencontre. Un imposant morceau de viande brûlant et couvert de veine vient se frotter sur ses joues, sur son front, repoussant même partiellement sa frange. Du gland s'échappe quelques gouttes de liquide pré-éjaculatoire.

Sa main gauche n'est pas en reste car elle se pose d'abord sur l'épaule de l'aventurière. Mais elle ne compte pas y prendre racine car elle descend rapidement, tout en délicatesse, pour venir lui saisir fermement un sein. Jusque là il n'avait pu que les observer. Les pauvres monts délicats et moelleux. Emprisonnés contre leur gré dans ces horribles prisons de tissu. Les voilà désormais à l'air libre et à sa merci. « Cette façon de me faire pardonner semble te convenir. Je peux le voir dans tes yeux. »[/b]

Tout en affirmant son propos, le Courtier continue de faire pression sur la peau délicate de son visage avec son membre si grotesque qui doit trembler fort. Chaque pulsation est forcément ressenti par la jeune femme.

Lioren, nue dans l'eau fumante, sent son pouls s'accélérer quand elle entend la voix de l'homme qui se fait plus proche... Le voilà qui passe de son côté du paravent, sa bite imposante frôlant son visage. Le gland luisant de liquide glisse sur sa joue, repoussant sa frange. Merde, ce taré la chauffait avec son show l'autre soir et maintenant ça... Ce chibre brûlant réveille un désir qu'elle a du mal à planquer. Sa main sur son sein, pétrissant sa chair, fait durcir son téton immédiatement. Elle tressaille, son corps trahissant sa méfiance.


– Réparation, mon cul, marmonne-t-elle un rictus provocateur.

Il avait juste envie de la baiser. Sa queue animale s'agite dans l’eau, le dardillon frôlant sa cuisse à lui, piquant juste assez pour le taquiner. Elle attrape sa main sur son sein, ses ongles s'enfonçant, mais ses lèvres s'entrouvrent, effleurant son gland. Elle passe ensuite sa langue sur ses lèvres. Elle le goûte, salé, brûlant, et un grognement lui échappe. Sans un mot, elle l'engloutit, sa langue dansant sur les veines gonflées, sa bouche serrant son membre. Ses yeux verts, brillants, le défient, même avec sa bite au fond de sa gorge. Elle suce, lente puis rapide, ses lèvres humides glissant sur sa longueur, le sentant pulser. L'eau clapote contre ses seins au rythme de la fellation qu'elle offre au marchand d'infos. Elle relâche son membre, un filet de salive reliant ses lèvres au gland.

– Donne-moi un contrat aussi juteux que ta queue Courtier, et ce sera pardonné, grogne Lioren.

Elle replonge, sa langue taquinant son extrémité gonflée. Son corps s'arque, elle fait danser sa langue contre son frein, puis descend et remonte sa langue contre la hampe immense.

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(@Matsuo Butahito ton image est mal hébergée, ça doit être un souci de compte sur Free Image Host  )

La douleur de cette ponction sur sa cuisse ne le dérange pas un instant. Sans doute parce qu'il est trop occupé à profiter des autres talents de sa partenaire du soir. Idem pour ses ongles qui ne font que renforcer sa poigne sur cette belle et savoureuse mamelle qui se déforme un peu plus à son contact. Un long gémissement « Aaaaahnnnn ! » quitte ses lèvres quand celles de l'aventurière se collent à son sexe affamé. Le visuel est aussi agréable que les sensations procurées quand on se fait sucer. Et cette jeune femme ne semble pas gênée d'avoir sa propre salive produire ce type d'effet en le libérant.

Entre deux soupirs de satisfaction, le Coursier répond à sa demande « Je suis un fervent adepte de l'échange équivalent. » en se laissant faire. Une main libre s'accroche à la baignoire alors que l'autre continue son petit jeu avec sa poitrine. Pendant de longue secondes il va malaxer son sein pour le découvrir. Puis il va se mettre à glisser sa paume sous l'amas de chair pour le soulever et le relâcher la seconde d'après dans un son humide. Mais c'est en venant pincer son mamelon que son sexe réagit en tressautant dans la bouche de sa cliente.

« Tu m'excitais déjà beaucoup l'autre jour, mais là... Tu me donnes envie de... », sans ajouter un mot, l'homme relève un peu ses hanches pour lui faire dévorer quelques centimètres de plus sans forcer non plus le passage de sa gorge. Il veut la tester, gentiment. Jouer avec elle. Après une vingtaine de secondes il la libère et se place de façon à avoir accès à sa poitrine pour jouer avec sans obstacle.


PS : normalement c'est corrigé pour l'image.

Lioren s'accoude au rebord en bois de la baignoire pour prendre un meilleur appui. De ce fait, sa poitrine déborde et elle laisse un meilleur accès au Courtier. Sa grosse main continue de palper le moelleux de son globe de chair, avant d'en attraper l'extrémité, déjà à moitié durcie par l'air frais. La chasseuse en frissonne.

De...? questionne-t-elle, fausse ingénue.

Puis il s'enfonce en activant ses hanches, aux portes de sa gorge. Un bruit de gargarisme étrangle Lioren. Elle relève le défi, ses lèvres s'étirant pour engloutir son membre entier, la pointe effleurant le fond de sa bouche. Sa langue s'enroule autour de la hampe, traçant des spirales lentes sur les veines saillantes, puis accélérant contre la peau tendue. Sa main glisse sous ses bourses, tièdes, lourdes, gonflées à bloc. Mmmh. Elle les soupèse, les pressant avec douceur, sentant leur chaleur pulser sous ses doigts, lui arrachant un grognement étouffé.

– Hmpshhfff....

Elle resserre sa prise sur ses bourses, les roulant entre ses doigts. Sa bouche avale plus loin, ses joues creusées, son nez frôlant son pubis, la gorge ouverte pour accueillir chaque centimètre. Sa gorge était mainetnant déformée par la grosseur de cette trique. Un filet de salive coule sur son menton, se mêlant à l'eau, tandis que ses mouvements deviennent frénétiques. Ses seins sont secoués par le rythme. Elle sent son membre tressaillir, pulser contre sa langue, et elle pousse plus loin, déterminée à le gober jusqu'à la garde. L'engin était si gros qu'elle n'était pas sûre d'y parvenir.
Sa gorge gargouille, elle en a presque du mal à trouver son air. tandis qu'elle suce plus fort, ses lèvres scellées autour de sa base.

Pop. Elle relâche un instant, son souffle rauque, un filet de salive visqueuse reliant ses lèvres au gland luisant, avant de replonger, sa langue dansant avec précision. Ses cuisses tremblent, sa fente pulsait sous l'eau chaude. Elle sent son propre désir monter, ses hanches roulant instinctivement, l'eau clapottant contre ses courbes.

"Toujours se fier à sa première intuition" est probablement le seul conseil de ses parents que le Courtier continue de suivre aujourd'hui. Car dès leur première rencontre l'homme avait décelé une part de perversité refoulée chez l'aventurière. Le fait qu'un autre la devance pour la cible qu'elle convoitait était cependant une parfaite coïncidence. Une agréable et savoureuse coïncidence. Sentir ses douces lèvres se coller à son membre à lui en déformer la bouche est exquis et il n'a aucun problème à l'exprimer en gémissant à base de « Uuurrrrgggh ! » rauques.

Sans parler de cette main qui semble avoir une dizaine de doigts tant elle malaxe ses couilles avec une dextérité hors du commun. La femme qui se trouve avec lui dans cette chambre n'est pas une débutante en la matière. Cette découverte risque d'en entrainer bien d'autres. Ce qui n'est pas pour lui déplaire. Malgré que son gland n'a pas le droit à un répit long avant de se faire dévorer de nouveau par cette bouche insatiable qui semble capable de faire autre chose que de lui vociférer au visage.

Le plaisir procuré par cette pipe sauvage est des plus appréciable, pourtant l'homme à d'autres plans et se retire en reculant quitte à libérer le sein qu'il malmenait depuis aussi longtemps que l'aventurière dévorait sa queue. Une épaisse couche de salive recouvrait la totalité de son gland et les première centimètres de sa peau. Dont une bonne partie formait des bulles ressemblant presque à de l'écume. C'était aussi dégoûtant qu'excitant à admirer.

« Sors ! » lui ordonne sèchement l'homme qui la saisit par le bras pour l'aider. Sans ménagement, il la fait se retourner et écarter les cuisses. Face contre la baignoire. Une main vient se glisser dans la raie de ses fesses rebondies dans lesquelles il plongerait ses dents volontiers. Mais à la place, il vient les écarter à deux mains tout en tirant la langue pour offrir une léchouille à sa vulve exposée une fois à genoux derrière elle. L'eau dans laquelle la femme se trouvait l'instant précédent ne parvient pas à masquer le goût si caractéristique de la cyprine dont il se régale. Deux doigts viennent même l'accompagner dans son aventure pour la rendre encore plus folle. « Sucer une grosse bite te fait toujours cet effet ? » lance-t-il sur un ton amusé et provocateur.