Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce que la mort ne vous sépare [ Onyx ]

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Onyx Svart

Terranide

La réponse de Siegfried fit un petit quelque chose à la belle louve, lui procurant de la peine même en entendant ses mots, venant assaillir le cerveau d’Onyx d’autres questions le concernant, comme pourquoi il disait ça, qu’est-ce qu’il voulait dire par-là, tout ça. Elle n’avait pas réussi à trouver beaucoup d’infos sur lui quand elle avait enquêter, donc elle ignorait un paquet de choses à son sujet, et, une part d’elle voulait en savoir plus sur lui. Pourquoi ? Elle ne le savait pas, il l’intriguiait sûrement se disait-elle, peut-être qu’avec ses mauvaises expériences elle était devenue un brin sur ses gardes avec tout le monde pensa-t-elle, puisqu’elle avait enquêté sur tous les exorcistes avec qui elle avait travaillé jusqu’ici. Oui, c’était sûrement ça. Mais tout de même, cela ne l'empêcha pas d’avoir comme un pincement au cœur en l’entendant, tout en désirant en savoir plus. Mais, ça se faisait pas, non, donc elle ne posera pas d’autres questions, pour ne pas être impolie ou trop curieuse.

Comme tout à l’heure, son binôme la sortit de ses interrogations mentales, haussant un sourcil à sa première question. Et avant qu’elle ne puisse répondre quoique ce soit, ou même réfléchir à quoi répondre, le beau brun enchaîna, ajoutant d’autres interrogations à sa questionnette ainsi que des explications, qui ne manqua pas de la faire souffler d’amusement par le nez en le regardant. Pourquoi elle avait choisi le pire de tous les jobs du royaume, celui qui pouvait que lui apporter des emmerdes et lui coller une magnifique étiquette, alors qu’elle voulait être tranquille ? Ha ça, c’était une bonne questions. Mais ce ne fut pas par celle-ci qu’elle répondit, venant à secouer doucement la tête à la négative en souriant tout en fermant les yeux.

« Non, ils ne le sont pas. Pour être honnête, je ne l’ai même pas caché, ils ne me l’ont tout simplement pas demandé. C’est aussi bête que ça. C’est pas plus mal, ils ne sont pas trop curieux, en tout cas pour sur mon job… »

Dit-elle en rouvrant les yeux en les ayant plissé, regardant sur le côté quelques instants en haussant un sourcil. Non, la seule curiosité qui animait le vieux petit couple, c’était de savoir si elle avait quelqu’un et si elle sortait avec quelqu’un, venant la taquiner en lui disant qu’il fallait entretenir la machine, car c’était pas comme le vélo ! À ses pensées, elle soupira doucement en fermant les yeux, une mine entre la gêne et désolement, avant de rouvrir les yeux en regardant par la fenêtre un instant, voyant que c’était toujours aussi calme dehors.

« Parce-que je me suis dis que c’était le job idéal pour une aberration et porte-poisse comme moi. Un boulot qui a mauvaise presse, que personne ne veut faire, qui attire que des ennuis voire des malheurs, c’était parfait pour moi, à croire que j’avais le nom pour le faire, ha ! »

Laissant échapper un très brève sourire d’entre ses lèvres en fermant les yeux, secouant doucement la tête en souriant amusée, avant de rouvrir ses yeux et le reporter vers son binôme.

« Et toi alors, pourquoi donc le pire boulot au monde ? »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Les petits vieux étaient donc assez curieux de la belle louve, mais pas sur le plan professionnel, cela l'amusa pas mal, venant réagir entre ses deux réponses

" Peut être pour te caser avec l'un de leur petit fils."

La cherchant clairement derrière ses mots tout en reprenant son repas, venant enfin à goûter les pattes et les champignon grillé qu'il trouva délicieux tout en gardant ses oreilles bien tendu pour l'écouter. Et là, ses mots vinrent le piquer, l’énerver meme, faisant bien disparaître à nouveau son sourire. Une porte poise, OK, ça il était d'accord vu l'emmerdeuse qu'elle était, mais, pourquoi une aberration ? Son regard s'était relevé, plus froid, sévère. Bien-sur, elle reprit rapidement en venant lui demander sa raison à lui de faire le pire boulot au monde, à quoi il répondit purement et simplement

" Parce que je n'en ais pas le choix."

Oui, aucun choix ne lui était donné depuis toujours et, ce n'était toujours pas aujourd’hui qu'il en avait, il ne pouvait pas s'enfuir, il pouvait certes changer de métier au seins de l’église, mais, son travail serait sûrement encore pire, et son temps de pénitence augmenté, car les haut placé de l'église le verrait allé dans un travail moins dangereux et donc moins  purificateur. Alors, avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, il lui demanda ce qui lui était resté en travers de la gorge

" En quoi est tu une aberration ? "


Direct, franc, il s'en fichait si cela la mettait mal à l'aise, elle pouvait très bien lui dire d'aller se faire foutre et ne pas y répondre, il s'en contenterait, mais au moins il l'aurait demandé.

Onyx Svart

Terranide

Onyx manqua de s’étouffer en entendant les mots de Siegfried, la faisant lever une de ses mains pour venir touser un peu derrière, afin de se reprendre doucement. Puis une fois cela fait, elle reporta son regard vers lui, avec de grands yeux ronds, clignant des yeux plusieurs fois, avant de chuchoter totalement effaré.

« Tu crois ? Mais… Je m’en fiche moi de leurs petits-fils… »

Clignant des yeux plusieurs fois en disant ça tout en le regardant, jetant des regards vers la cuisine discrètement du coin de l'œil, avant de reporter son regard vers lui, totalement abasourdie par cette idée. Oh ça oui elle s’en fichait des petits-fils, elle sait pas si elle les avait tous vu, mais il ne lui avait fait ni chaud ni froid comme on dit. D’ailleurs, elle ne souvenait pas tous de leurs bouilles maintenant qu’elle y pensait. M’enfin bref ! Après cela, pendant que son binôme savourait son repas, et qu’elle avait fait une pause pour sa part, elle répondit à son autre question, venant lui dire pourquoi elle avait choisi ce métier, et bien entendu, elle lui retourna la questionnette. Et sa réponse ne pouvait que l’étonner, la faisait hausser de nouveau un sourcil. Puis, tout comme tout à l’heure, elle n’eut pas le temps de réfléchir ou répondre, se voyant questionner sur un détail de sa réponse, qui lui arracha un sourire douloureux, la faisant esquiver le regard pour regarder le sol.

« Car je suis une déception et une insulte à une lignée toute entière… Je ne suis pas complète et mon existence ne devrait pas être, tout simplement… »

Lâcha-t-elle d’une petite voix en regardant le sol, se rappelant de tout ce qu’on lui avait rabâcher les oreilles depuis son enfance à ses 16 ans, hormis durant une courte période où elle aurait pû être utile et enfin se montrer digne de sa lignée. L’alcool aidait sûrement un peu à délier sa langue, la douleur aussi d’ailleurs, ne se rendant compte qu’après de ce qu’elle venait de dire. Tant pis, de toute façon, c’était un secret pour personne, enfin, si, puis ho zut merde crotte hein ! Et comme si de rien n’était, elle releva son regard vers son assiette, venant piquer un gros morceau de brohette, tout en venant le questionner à son tour, avant d’avaler cet énorme de morceau de viande d’une bouchée, un peu moins délicatement que d’habitude d’ailleurs et plus de nerf, mais toujours aussi distinguée.

« Pourquoi t’as pas le choix ? »

C’était aussi directe et franc que lui, mais il avait titiller un peu trop sa curiosité sur ce point-là, et avec l’alcool et la bombe qu’elle venait de lâcher, elle avait ranger sa politesse et ses manières sous le bras pour le moment.

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Et voila, il l'avait eut encore une fois. Peut être que oui, peut être que  les grand parents voulait la caser avec l'un de leur petits fils, mais il ne le pensait pas  vraiment, mais en tout cas, sa réponse l'avait bien amusé. Mais, tout cela fut assez balayé par les phrases qu'elle  sortit après, ne lui plaisant pas  du tout et attirant beaucoup trop  son  attention sur elle. Alors, quand elle lui répondit  sur sa question au fait d’être une aberration, il se mit d'autant plus à froncer le regard.

Ohhhh, est ce que ce qu'il pensait être une blague de son propre cerveau était vrai ? Est ce que la belle louve était de sang bleu ? Et de quoi parlait-elle d’être incomplète ? Beaucoup trop de question et pas assez de réponse, mais, avant qu'il ne put reprendre, la demoiselle avait à peine engloutis avec hargne un morceau de viande qu'elle lui retourna une question, venant lui demander pourquoi il n'avait pas le choix d’être exorciste.

Il releva un sourcil à ses mots, un peu surpris, affalé dans sa chaise en venant prendre une gorgée de bière, lui répondant d'abord

" Tu ne sais vraiment rien de moi ? Pourtant il  suffit de demander au premier cureton venue pour savoir ce qu'ils pense de moi, savoir ce que je suis et pourtant tu ne le sais pas."

Là, un léger sourire revint sur son visage avant de reprendre en se penchant vers elle

" La belle louve, l'exorciste Svart, la fierté de l'église au grandes oreilles n'a meme pas été foutu d'entendre ce que le conclave à put lui rétorquer pendant leur échange."

Oh ça, il savait qu'il avait marqué un point à cet instant et cela lui plaisait beaucoup, mais, il reprit un sérieux froid, désagréable.

" Parce que je n'ai pas le choix, enfin si, mais entre choisir la peste et le choléra."

Non, ses choix restaient tous des plus merdique dans sa vie. Mais, encore une fois, il ne lui laissa pas le temps de reprendre, de ne pas se contenter de sa réponse, venant lui, reprendre la main, tel un duel entre les deux exorciste

" Quel lignée. En quoi tu es incomplète ? "

Onyx Svart

Terranide

Hey, mais c’est qu’il la cherchait le mignon là ! Venant lui dire que c’était simple d’avoir des informations sur lui, qu’elle avait qu’à demander au premier curé venu. Et comme si ça suffisait pas, il en rajouter une couche tout en se foutant de sa gueule d’être apprécié par l’église, avec un petit pic sur ses oreilles qui n’avaient pas écoutées le conclave. Oh mon chéri, attends tu vas voir ! Rooooh, s’en était trop !

« Je te poserais pas la question si ça avait été aussi simple d’avoir des informations sur toi mon mignon ! Figure-toi que les curés ou tout autre personnes sur qui je suis tombée n’étaient pas très bavards à ton sujet. En revanche, soupirants, oui, ça ils l’étaient !  »

S’exclama Onyx exaspérée en plissant des yeux, ses oreilles s'agitant sur sa tête pour manifester son agacement, avant qu’elle ne se mette à souffler par le nez pour évacuer tout ça. Puis, elle ferma les yeux en soupirant ensuite, venant se redresser sur sa chaise pour se rapprocher de Siegfried également, rouvrant doucement les yeux en le regardant, reprenant toujours avec une petite voix exaspérée mais basse.

« Hormis des soupirages, j’ai pu entendre pas mal d’éloges sur le fait que tu faisais bien ton travail, que tu excelles même. Mais, j’ai aussi entendu des mises en garde du style « Faites attention, il n’a pas très bon caractère. » ou « J’espère que son insolence ne déteindra pas sur vous ma fille. », ce genre de petites choses vois-tu… Donc, non chéri, je ne sais presque rien sur toi. »

Termina-t-elle en venant pincer ses deux lèvres ensemble avant d’ouvrir la bouche en faisant un petit bruit, ses yeux toujours plissés sur lui, refusant de le quitter du regard, haussant doucement un sourcil en reprenant la parole.

« Puis, j’ai très bien entendu le conclave ce matin : il faut que je prenne exemple sur mon super partenaire qui a trop d’impulsivité à revendre… Et qui semblerait avoir fait quelques déboires qui ont été tolérés grâce à ses résultats… Est-ce bien de cela dont tu parles mon mignon ? »

Décidément, elle avait la langue bien pendue. Quoique, comme d’habitude quand elle était lancée cela étant dit. Mais c’était tout de même différent de d’habitude, il y avait quelque chose qui faisait qu’elle faisait moins de fioritures dans sa façon de parler, y aller un peu franco. Sûrement l’alcool, avec tout ce qu’ils avaient bu, sans compter il y a quelques heures avec ce cher Georges, ça commençait sûrement à faire son petit effet la boisson qui remue parfois les méninges. Mais les méninges, de la brunette n’allaient pas arrêter d’être solliciter pour le moment, venant à pencher la tête doucement en entendant ce que son collègue lui dire qu’il n’avait pas le choix de faire ce job. Enfin, oui et non, lui laissant entendre que ses choix étaient du même ordre.

Évidemment que cela intrigua au plus haut point la belle louve, qui se demandait ce que voulait dire le beau brun par là. Mais alors qu’elle s’apprêta à lui demander, retrouvant son visage habituel en abandonnant un instant sa bouille agacée et gênée, elle n’eut point le temps de s’exprimer, son binôme venant lui couper l’herbe sous le pied pour en revenir à elle, ce qui la fit cligner des yeux plusieurs fois en le regardant. Elle resta silencieuse un moment, ses yeux écarlates plongées dans ses yeux bleus, ses pensées la triturant de toute part, venant entendre des tonnes de voix et souvenirs lui rappeler à quel point pourquoi elle était incomplète, imparfaite et qu’elle était une insulte à toute une lignée qui n’avait jamais connu un tel affront avant sa naissance.

« T’as juste pas l’impression qui me manque quelque chose ? »

Une réponse simple, ou plutôt une question retournée, quelque chose passant dans son regard un très brève instant, une vive douleur. Mais elle détourna vite le regard, venant faire un signe de la tête en arrière vers elle, voulant lui signifier ainsi quelque chose, avant de pivoter légèrement sur sa chaise pour être de trois quart, son regard venant se poser sur le bas de son dos en ayant la tête tournée.

« Là, tu vois… Il manque quelque chose… D’où le fait que je ne sois pas complète et que mon existence est une insulte ainsi qu’une mauvaise blague paraît-il… »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Oh la voir s'emportait comme elle le faisait à cet instant le faisait beaucoup rire intérieurement, souriant presque aux éclats sous ses mots, un peu surprise tout de même de sa première réponses, les curé n'était pas réputé pour leur silence entre membre de l'église. Puis, il se mit à dire ce qu'elle avait put entendre, voyant qu'elle restait agrippé à le surnommer chéri, ce qui l'amusait aussi d'ailleurs, se demandant bien pourquoi.

Elle était bien agacé, ça il pouvait le voir et, il la trouvait ravissante sous cette émotion, cette électricité dans son regard, venant se secouer mentalement la tête en se disant qu'il avait vraiment du trop boire pour penser à ça. Mais, son sourire s’agrandit quand elle proposa ce qu'elle pensait être juste sous ce que le conclave avait dit, puis, il lui répondit

" Oh non, ça ce n'est qu'un petit bout de ce qu'ils ont dit. "


Venant donc lui dire que non, elle n'avait pas bien entendu, titillant un peu l'égo de la demoiselle aux grandes oreilles avant de venir lui demander la raison de pourquoi elle disait être incomplète. Là il pouvait la voir tendu, silencieuse, son regard écarlate planté dans le sien, avant de l'écouter lui demander s'il ne trouvait pas qu'il lui manquait quelque chose. Il la regardait donc, enfin, son visage à cet instant. Des lèvres belle à voler, un regard attirant, une peau blanche qui lui laissait penser être douce comme la soie, des cheveux qui avait l'air lisse, qui devait sentir bon. Non, il secoua de nouveau sa tête en se disant qu'il fallait qu'il arrête de boire pour aujourd’hui sinon il allait avoir des emmerdes.

Alors, la, se concentrant un peu mieux, il la voyait jouer de son regard, puis de sa tête, ne comprenant toujours pas avant qu'elle ne se tourne de trois quart tout en regardant le bas de son dos. Sans aucun scrupule, il se pencha sur le coté, la regard et regardant donc le bas de son dos en l'écoutant. Son visage resta un peu bête sous ce qu'elle lui disait, ne trouvant pas qu'il lui manquait quelque chose, venant alors lui dire sans détour

" Bah, tu a un joli fessier, donc je ne vois pas ce qui te manque. T'es sensé avoir une queue c'est ça ? "

Dit-il au hasard, se disant peut être que c'était ça en regardant de nouveau son visage alors qu'il avait laissé s’échapper sa première phrase sans pouvoir la retenir.

Onyx Svart

Terranide

Onyx ne savait pourquoi, mais quand c’était Siegfried qui venait la taquiner sur ses compétences et joueur avec son égo, ça l'énervait encore plus, lui donnant envie de pester et taper du pied comme une petite fille. Bien sûr, elle se retint de taper du pied, même si c’était très tentant en cet instant, et que l’alcool n’aidait pas à lutter contre cette envie, venant la débrider un petit peu dans ses réactions et même son langage, n’hésitant pas à donner des petits surnoms doux à son binôme comme « chéri ».

Mais, elle était réellement curieuse à son sujet, essayant de toutes ses forces de se rappeler et remémorer leur convocation de ce matin au conclave, voulant comprendre ce à quoi il faisait allusion. Et la première réponse que la brunette partagea au beau brun face à elle avec son sourire de charmeur de serpent, sourire qui avait tendance à la déconcentrer un peu trop en ce moment, fut accueillie négativement, la faisant souffler du nez en le regardant. Ses grandes oreilles s’agitaient sur sa tête, démontrant à quel point elle était agacée de ne pas avoir trouvé, mais son regard disait qu’elle n'abandonnera pas aussi facilement, bien déterminée à trouver.

Réfléchissant un moment, elle continua à se repasser en boucle leur matinée, cherchant ce que le conclave aurait pu dire au sujet de son partenaire qui pourrait lui en apprendre sur lui. Et à force de se ressasser tout ça, elle ouvrit de grands mirettes à un moment, se rappelant d’un détail qui lui avait presque échappé.

« L’absolution… »

Murmura-t-elle tout bas en le regardant, ses oreilles arrêtant de s’agiter et s’énerver, son visage retrouvant une mine plus intriguée, continuant sur un timbre de voix basse.

« C’est ça ? »

Après cela, les échanges entre ces deux-là continuer de fuser, venant à aborder un sujet plus délicat pour la demoiselle, un détail qui n’avait pas échappé aux oreilles de Siegfried : pourquoi elle était une aberration, pourquoi elle était incomplète. Tout ça avait malheureusement rappeler quelques souvenirs douloureux à la belle louve, la calmant aussitôt et la faisant avoir un regard vague, perdue par moment, une fugace lueur douloureuse dans le regard. Puis, à sa manière, elle essaya de lui faire comprendre ce qui lui manquait, venant d’abord lui demander s’il n’avait pas l’impression qui lui manquait quelque chose, avant de se tourner légèrement pour lui montrer le bas de son dos d’un coup de tête et du regard.

Et la réponse de son collègue ne manqua pas de l'étonner dans un premier temps, ouvrant de grands yeux surprise, faisant emballer son petit cœur rapidement et venant à rougir ensuite en l’entendant complimenter son fessier. Mais elle n’eut pas le temps de réfléchir à quoique ce soit en écoutant la suite des paroles, sentant un coup de poignard soudain dans son cœur à ses mots, à ce détail qui lui rappelait à quel point elle était ratée. Son regard se plissa en regardant sur le côté, pas de colère mais plus de douleur l’espace d’un instant, avant de fermer les yeux et hocher de la tête.

« Oui… »

Répondit-elle tout simplement, n’ayant pas le coeur pour l’instant à développer davantage que c’était bien une queue qui lui manquait au creux de ses reins, tant c’était quelque chose qui pouvait sembler risible pour les autres, mais qui avait eu un impact si fort sur son existence entière, enfin, celle d’antan plus tôt, qui l’a poussé à avoir une nouvelle existence aujourd’hui.

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

L'absolution, voila un mot exact qui lui fit perdre son sourire d'un coup, comme fauché. Son regard restait sur elle, posé, le dos bien contre le dossier de sa chaise, les mains sur la table avant de répondre simplement

" Bingo "

D'un ton sans amusement ou joie. Mais, bien vite, il eut autre choses sur quoi parler, venant craquer et prendre une nouvelle rasade d'alcool sous cet instant, laissant un soupire de plaisir se faire entendre après trois ou quatre gorgée d'affilé avant de reposer sa choppe sur la table tandis qu'il parlait de ce qui manquait à la louve. Et donc, c'était viens sa queue ou plutôt le manque de queue le problème qu'elle avait. Siegfried ne dit rien pendant un instant, la regardant de haut en bas, voyant qu'elle n'était pas bien, ça, ça crevait les yeux, mais il lui répondit encore une fois ce qui lui passait par la tete, sans aucun filtre

" Et alors ? Tu es canon comme ça, une queue en plus ça ne changerait rien. Je pense que c'est même plus un nid à emmerdes "

Puis, il se tourna de trois quart lui aussi, mettant sa main dans son dos comme pour imiter une queue bougeant, venant ajouter

" Non vraiment, c'est truc là sur des animaux ça fout déjà le bordel, ça tape dans tout ce qui bouge ou ne bouge pas, ça ramasse la poussière et déjà que nous avec nos vêtement on choppe des puces quand on dort dans des auberge miteuse, alors avec ça, tu galèrerait encore plus. "

Il arreta ensuite son petit jeu pour se rasseoir correctement, croisant les bras avachi dans sa chaise pour venir conclure

" T'es très bien comme tu es, que les autres aillent se faire foutre."

Onyx Svart

Terranide

C’était donc ça, cette partie-là des infos que le conclave avait mentionné ce matin dont il lui parlait, l’absolution… Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’il avait fait pour mériter ça ? Et depuis combien de temps il était condamné ? Car de ce qu’elle sait, il est exorciste depuis bien des années et bien avant elle en prime. Et, est-ce que sa punition était liée au fait d’être exorciste ?

« C’est donc pour ça que t’as pas le choix ? »

Osa-t-elle demandé d’une petite voix basse, beaucoup trop intriguée par son binôme en le découvrant un peu plus. C’était étonnant que les curés et tout le tatouin d’ailleurs ne lui avait pas dit ce genre de choses quand elle enquêtait sur lui, car en général, ils aimaient bien mettre en garde contre les brebis galeuses ou se vanter d’avoir transformer un loup en agneau. Mmmmh… C’était très curieux, vraiment, ce qui rendait la chose plus intrigante encore. La louve n’était pas sûre que le beau brun répondrait à sa question, mais dans le doute, elle l’a posa quand même, tentant le coup, au pire, bah tant pis, elle n’en serait pas plus, après tout ça ne l’a regardait pas, donc elle ne lui en tiendrait pas rigueur en l’envoyant valser.

En parlant de valse, c’est elle qui en eut une bien belle de valse émotionnelle, venant à aborder l’épineux sujet des plus douloureux à sa personne : son manque de queue, qui faisait d’elle une chose reniée et désapprouvée de tous d’où elle venait. Les yeux fermés et sa tête tournée sur le côté, la belle louve essayait de se reprendre, de faire disparaître cette satanée douleur dans son cœur qui lui donnait fortement envie de pleurer, refusant que cela arrive et refusant plus que tout de pleurer à nouveau devant quiconque. Même si la dernière fois le contexte pour elle était différent, elle ne voulait plus jamais que cela se produise, elle ne voulait plus avoir l’air plus minable qu’elle ne l’était déjà. Mais les mots de Siegfried lui firent ouvrir de grands yeux, venant l’interpeller et faire battre son pauvre petit cœur qui ne savait plus sur quelle valve dansait.

Il l’a trouvait canon comme ça ? Vraiment ? Puis, attends… Une queue c’était un nid à problèmes ? La brunette ne savait quoi répondre, quoi dire, étant surprise et un peu chamboulée par les mots de son partenaire qui ne l’avait pas laissé de marbre. Doucement, elle pivota sa petite tête vers lui pour le regarder, ses mirettes écarlates grandes ouvertes et scintillantes à cause de larmes qui lui étaient montées malgré elle, pouvant le voir à son tour pivotait sur sa chaise en montrant son dos, venant mimer avec sa main une queue qui s’agite tout en déblatérant en plaisanterie sur les inconvénients d’avoir une queue et les soucis que cela pourrait lui apporter, avant de reprendre son sérieux en lui disant qu’elle était très bien comme elle était et que les autres pouvaient aller se faire voir.

Ses grands yeux légèrement larmoyant le regardaient, clignant plusieurs fois comme à leur habitude quand quelque chose l’étonna, puis, soudainement, un léger souffle s’échappa d’entre ses lèvres avec un petit rire tandis qu’elle ferma ses yeux. Puis, elle se mit à rire doucement, avant de rire aux éclats, relevant ses épaules en baissant sa petite tête, venant lever une de ses mains pour cacher sa bouche tout en arrêtant pas de rire, tout en se laissant tomber dans sa chaise en même temps. C’était un rire différent de d’habitude, un rire certes amusé, mais, qui était sans retenue, emplie de sincérité et de soulagement, totalement sans filtre à l’instant où elle laissa tomber sa main, dévoilant ainsi ses lèvres et ses petites dents qui laissait apparaître un joli sourire. La demoiselle passa ses bras autour d’elle tant elle riait, ses oreilles s’agitant amusées à toute vitesse, venant à se plaquer même légèrement en arrière tant elle riait, tandis que son corps tressaillit doucement sur sa chaise. Et Onyx s’arrêta doucement de rire, expirant et inspirant pour reprendre son souffle, rouvrant doucement ses yeux en regardant dans le vide.

« Je n’avais jamais pensé à tout cela… »

Dit-elle une première fois, une petite voix essoufflée emplie d’amusement avec un brin sanglotante sur la fin, respirant rapidement pour reprendre son souffle tout se reprenant, ses yeux toujours dans le vide alors qu’elle esquissa un fin sourire touchée.

« Et c’est la première fois de ma vie qu’on… Que quelqu’un me dit que je suis bien comme je suis… »

Fermant ses yeux un instant, en essayant de calmer sa respiration et son souffle, toujours son petit sourire touchée aux lèvres, elle termina d’une voix douce et reconnaissante, rouvrant lentement ses petits yeux dont les larmes étaient restées coincés aux coins de ses mirettes, reportant son regard vers son binôme.

« C’est gentil… Merci… »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

On disais souvent qu'un silence valait plus que des mots et, dans son cas, lorsqu'elle demanda si c'était  bien pour cela qu'il n'avait pas le choix, ce fut donc sa seul réponse, venant à changer de sujet rapidement après cela, repassant sur la jeune femme comme point de conversation ou plutôt le manque de quelque chose apparemment.

De par son coté franc et brut de décoffrage, un peu boosté à l'alcool, il lui avait donc donné son point de vue sur ce qu'elle pensait d'avoir une queue. Pour lui,  ça ne servait a rien, peut être à être caresser si  le pelage était doux, mais rien de plus qu'une contrainte supplémentaire, surtout si elle n'arrivait pas déjà à  contrôler ses oreilles, alors  une queue, pour en avoir vu  un certain nombre, il savait que cela serait mission impossible pour elle.

Et sous sa réponse,  il put bien voir la surprise dans le regard de la louve, mais aussi un scintillement,  léger, presque invisible, mais grandissant doucement, le scintillement d'un larme naissant sur ses yeux. Il  ne savait pas pourquoi, mais il  eut un point douloureux au torse en la  voyant ainsi, avant d’être surprise lorsqu'elle se mit, d'un coup sans prévenir, éclater de rire. Son rire sonnait vrai, sincère,  libre, résonnant dans le restaurant sans obstacle, laissant à Siegfried le temps d'apercevoir ses lèvres étiré sous son rire, ses dents blanc et belles, ses canines acéré, se disant,  une fraction de seconde " Elle a vraiment un sourire envoûtant "

Quand elle lui dit qu'elle n'avait jamais pensé à tout cela, il s'en était un peu douté, venant ajouter

" Non puis, tu es déjà facile à lire avec tes oreilles, alors avec une queue en prime, tu serais vraiment une très mauvaise menteuse, en plus, c'est un coup à te faire attraper plus facilement aussi."

Mais, quand elle eut fini de reprendre son souffle, il grimaça du coin de la bouche en entendant la fin, ce sanglot masqué, ce sont qu'il avait entendu bien des fois et qu'il détestait. Mais, ce fut ensuite lui qui fut gêné, car elle se mit à lui dire que  personne ne lui avait jamais dit qu'elle était bien comme elle était, suivi d'un remerciement. Les deux phrases le gênait, le fait d’être remercié, ne sachant pas quoi dire ou faire sous ses mots, regardant ailleurs à cet instant, haussant les épaules dans une légère grimace de sa bouche montrant son inconfort

" Tu devrais finir de manger, ça va être froid et en plus ça t’évitera de redire des bêtise. "

Trouva t-il a dire comme excuse pour chasser cela.


Onyx Svart

Terranide

Face à son silence, la louve comprit qu’il n’avait pas envie d’aborder le sujet, tout en comprenant que malheureusement, l’absolution et le fait que son partenaire soit exorciste est un lien. N'insistant point sur ce sujet, la conversation passa vite à un autre, qui cette fois était lié à la jolie brunette, venant à aborder ce qui faisait défaut chez elle par cette queue manquante, un sujet des plus douloureux pour elle qui lui faisait tant mal qu’elle avait envie d’en pleurer. Et cela n’avait pas manqué à faire réagir le binôme d’Onyx, venant lui démontrer tous les inconvénients d’une queue tout en lui disant qu’elle était très bien comme ça donc.

Oui, ça l’avait émue, pourtant, c’était pas la première fois qu’on lui disait qu’elle était canon ou très bien comme elle était, non. Mais, c’était la première fois qu’on lui disait dans ce contexte, avec cette information manquante à son sujet, et ça, ça l’avait touchée terriblement. Puis, la façon de Siegfried de presque dédramatiser la chose, l’avait surprise au point de la faire éclater de rire tant c’était cocasse. Et qu’est-ce qu’elle avait rit, bon sang, s’en était au point qu’elle en avait perdu ses manières et qu’elle riait sans retenue, comme une pauvre donzelle du peuple presque. Ça faisait des années qu’elle avait pas rit comme ça, la dernière fois qu’elle avait rit comme ça, ça s’était mal finie d’ailleurs… Vite, elle chassa cette pensée de sa tête, ne voulant pas y repenser, tout comme elle ne voulait pas se remettre à pleurer de nouveau devant qui que ce soit, plus jamais non.

C’est donc le regard dans le vide, après avoir tant rit, que la noirette vint avouer au beau brun qu’elle n’avait jamais pensé à ce qu’il lui disait sur les inconvénients de posséder une queue. Et, à cela, elle put l’entendre rebondir là-dessus, lui affirmant que cela ne ferait que l'handicapper vu qu’elle ne savait pas gérer déjà ses oreilles, puis que de toute façon c’était aussi un coup à être trop vulnérable, risquant de se faire attraper par cet appendice poilue. À cette suggestion, la louve fronça doucement les sourcils en gardant son regard sur les côtés, sachant que malheureusement ce détail était plus que véridique, connaissant trop bien les risques de se faire chopper par ses oreilles, l’ayant vécue et n’ayant pas du tout apprécié cela.

« En effet, vu comme ça, cela se tient… Peut-être que c’est pas plus mal… »

Finit-elle par dire en soupirant tout en fermant les yeux, rouvrant doucement ses yeux en tentant de se calmer et reprendre son souffle qu’elle avait perdue après avoir tant rit. Puis ensuite, elle reprit la parole, venant le remercier pour ce qu’il avait dit, ce à quoi elle eut comme réponse une invitation à retourner dans son assiette au lieu de dire des bêtises, ce qui lui arracha un sourire amusé ainsi qu’un léger rire. Et sans un mot, elle hocha de la tête, se redressant et venant finir le peu de chose qui restait dans son assiette, terminant les quelques bouts de brochettes qui restait avec un peu de pâtes et des champignons. Oui, c’était froid quasiment, mais ça la gênait pas, c’était bon aussi ainsi de toute façon, puis, pour être honnête, elle n’avait plus très faim après tout ça, mais bon, fallait bien finir cette assiette.

Quand elle eut fini, elle attrapa doucement son verre, prenant le risque de finir le fond de celui-ci, espérant juste que cela ne la rendra pas plus pipelette sur certaines choses, comme ça a été le cas là, ne s’attendant pas à en dire autant sur elle à qui que ce soit. Après avoir bue quelques gorgées, et finit son verre donc, Onyx le reposa délicatement sur la table, jetant un regard par la fenêtre en revenant à leurs petites affaires. Tout était normal, rien ne bougeait dehors et il n’y avait toujours rien à signaler, c’était plutôt bon signe visiblement.

« C’est calme… Il nous reste encore un peu de temps… Qu’est-ce qu’on fait ensuite ? »

Demanda-t-elle en reportant son regard vers Siegfried, la tête légèrement penchée en haussant un sourcil, attendant son verdict pour la suite des choses. Maintenant qu’ils avaient finis de manger, ils pouvaient soit rester ici à continuer d’observer dehors un moment, retourner chez elle, faire un tour si ils n’avaient pas peur que quelqu’un aille chez elle, prendre de l’avance pour aller chez le joaillier peut-être ou alors autre chose ?

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Après ce fou rire inédit aux yeux de l’exorciste, un silence reprit place dans la pièce, dans le restaurant, meme les cuisines paraissaient calme, les autres personnes présent dans la salle étant presque toute parti et le reste presque sans dire un mots. Siegfried regardait de nouveau dehors où le monde se faisait plus calme au fur et à mesure que la journée se terminait, rentrant chez eux, faisant leur dernières courses.

Là, il se mit à soupirer lentement, comme cherchant à se détendre, puis, il entendit la louve reprendre la parole. Il leur restait encore un peu de temps faisait-elle remarquer, demandant ce qu'il faisait maintenant qu'ils avaient fini leur repas. Sur ses mots, il jeta un regard sur leur pichet de bière presque fini, se disant que s'il n'était pas en mission, il en aurait bien recommander un autre, mais à la place, il se dit que c'était une mauvaise idée. Alors, il se mit à bailler d'un coup, ne s'en cachant pas avant de venir s'étirer, puis, de lui répondre le fond de sa pensée

" Franchement, si ce n'était que moi je me ferais bien une petite sieste."

Un peu de fatigue de la matinée, de toute la réflexion et le stress de la journée ainsi que de ce qui les attendaient, tout cela mélangeait lui donnait envie de fermer les yeux un instant, surtout saupoudré d'alcool et d'un bon repas qui calait bien l’estomac.

" C'est la faute de ton foutu canapé ça, j'en suis sure, quelle idée d'acheter un truc pareil et après tu t’étonne de ne pas arriver à temps au conclave." 

Dit-il autant pour la taquiner que pour s'amuser. Mais sinon, non, il n'avait aucune idée de quoi faire en attendant que la nuit ce soit suffisamment installé pour eux, il était bien trop tôt pour aller chez le joaillier d'ailleurs.

Onyx Svart

Terranide

En entendant son partenaire lui répondre qu’il se ferait bien une sieste, la belle louve hocha doucement la tête, comprenant bien que depuis ce matin à courir partout la fatigue se faisait ressentir, sans parler du repas copieux qu’ils venaient de s’engloutir. En plus, ils avaient leur mission ce soir, enfin, si ils arrivaient à récupérer les alliance finies. Mais la brunette n’eut point le temps de répondre quoi que ce soit que le beau brun se mit à la charrier avec son canapé trop confortable, tout en suggérant que c’était de la faute du meuble moelleux qu’elle était arrivée en retard ce matin. Ho, nan mais non, c’est pas vrai ! Ni une ni deux, la demoiselle reprit du poil de la bête et son naturel revint vite au galop.

« Ça n’a rien à voir avec mon canapé, je le jure ! C’est la faute du gars avec sa calèche, il a inversé les itinéraires de tout le monde et je me suis retrouvée bloquée à l’autre bout de la ville ! Il a fallu que je me sauve de là et que je cours à toute allure pour traverser toute la ville pour arriver à temps au conclave… »

Plissant des yeux en le regardant tout en fronçant des sourcils, sa bouche en cul de poule en marmonnant tout cela d’une petite voix exaspérée en cherchant à se justifier. Puis elle ferma les yeux, venant soupirer fatiguée, avant de poursuivre d’une voix redevenue à son habitude.

« Mais si tu veux, on peut remonter à l’appartement et se reposer pendant le temps qui nous reste à attendre. Toi tu pourras siester et moi, je ferais attention à l’heure tout en me posant. Ça t’irait ça ? »

Mais à peine eut-elle le temps de dire cela, que Madame Bondeni était arrivée vers eux, venant se saisir de leurs assiettes vides tout en venant prendre de leurs nouvelles.

« Alors jeunes gens ? Tout s’est bien passé ? Ça vous a plu ? »

« Oui, c’était très bon. »

« Mon cher époux n’a fait pas de conneries avec l’assaisonnement cette fois ? »

« Ha ha, non, c’était parfait. »

« Tant mieux ! Alors… Vous souhaitez prendre un dessert, boire un café ou peut-être recommander un pichet ? »

« C’est très aimable, mais on va s’arrêter là pour aujourd’hui. »

« Très bien, je vous apporte ça de ce pas ! Et je vous offre les pichets de bière, pour me faire pardonner des désagréments ainsi que de l’attente ! »

« Mais… »

« Tutututu ! Tais-toi mon petit ange, on ne contrarie pas ses aînées ! C’est dit, c’est ainsi et tu ne me contredis pas ! Sur ce, je reviens de ce pas ! »

Et sur ces belles paroles, la vieille dame se sauva au pas de course avec les assiettes, verres et pichets vides, les laissant tous deux seuls un instant. Puis en peu de temps qu’il en faut, elle revint avec l’addiction, les pichets de bières brunes offerts comme promis, venant s’enquérir de savoir qui paye ou si elle devait diviser en deux l’addition. Une fois cette affaire de comptabilité réglée et la facture payée, nos deux exorcistes purent quitter le restaurant et se retrouver enfin dehors, c’est à ce moment-là que la noirette releva son regard vers le grand brun à ses côtés.

« Alors ? Sieste ou pas sieste ? »

Siegfried Rosenfeld

Humain(e)

Son sourire se fit fin, se retenant de rire en la voyant s'emporter si facilement sur sa pic, que ce soit  envers son canapé, mais surtout son " retard " à la réunion du conclave. Oui, il se marrait beaucoup à cet instant, sa voix exaspéré l'amusant beaucoup trop d'ailleurs. Mais, bien-sur, cela ne dura qu'un instant, revenant à la conversation après un lourd soupire de la part de la louve, venant lui indiquer que, s'il le décidait il pouvait très bien remonter chez elle pour se reposer pendant le temps qu'il leur restait à attendre.

Il hésitait quelques peu, se demandant si cela ne risquait pas d’être contre-productif en fin de compte, jusqu'à ce que la mamie revienne pour s’enquérir de savoir si le repas s'était fini comme il se devait et si son marie avait de nouveau eut la main lourde, venant meme à offrir les boissons au passage, laissant voir à Siegfried que oui, elle avait vraiment plus au petit vieux qui tenaient ce restaurant.

Lorsqu'elle repartie, il la regardait à nouveau, un sourire taquin en coin de lèvres

" Tu leur a tapé dans l’œil dit donc "

Lui dit-il pour l’embêter un peu, avant que Madame Bondeni ne revienne jusqu'à eux avec l'addition. Là, sans dire un mot et sans consulter la louve, il sorti sa bourse en baillant, venant à l'ouvrir pour déposer assez d'argent pour payer les deux repas dans la coupelle ou était posé l'addition, finissant par se relever en refermant et rangeant sa bourse, disant en meme temps à la demoiselle qui le questionnait de nouveau à propos de la sieste

" Allez,, je me laisse tenter par la sieste."

Et, sur ses mots, il ne perdit pas plus de temps, marchant déjà en direction de la sortie du restaurant, passant le pas de la porte en venant prendre une bouffée d’air, jetant un nouveau coup d’œil autour d’eux.

Onyx Svart

Terranide

En entendant son collègue lui dire qu’elle avait tapé dans l'œil des gens du restaurant, la louve plissa des yeux en le regardant, soufflant agacée par le nez en le voyant avec son sourire taquin qu’il avait quand il lui cherchait des puces. Mais elle n’eut pas le temps de riposter quoique ce soit que la vieille dame était revenue aussi vite qu’elle était partie, ramenant l’addition et venant s’enquérir de savoir comment les deux exorcistes voulaient régler. Et là encore, elle n’eut point le temps de dire quoique ce soit, voyant son binôme prendre les devants et régler l’addition pour eux deux. C’est d’un petit hochement de tête qu’elle le remercia sans un mot en le regardant, un peu gênée comme à son habitude quand ce genre de chose arrivait. Mais afin de sortir de cet embarras, la brunette vint donc demander au grand brun pendant qu’ils se relevaient et se diriger vers la sortie s’il voulait siester ou pas chez elle, ce à quoi il lui répondit par l’affirmative.

« Et bien soit ! »

Une fois dehors, tout comme lui, Onyx respira l’air frais de fin d’après-midi, tout en jetant un œil discret aux alentours. Non, il n’y avait presque plus un chat, la plupart des gens s’étaient sauvés chez eux ou dans des bars, profitant sûrement de la fin de journée après le travail et tout ça. Après avoir zieuter les environs et vu qu’il n’y avait rien à signaler, la demoiselle reprit la marche et se dirigea donc chez elle, marchant un court instant dans la ruelle pour arriver devant son immeuble, y entrer, passer le couloir d’entrée et celui qui faisait l’angle, avant de se retrouver devant la porte de son appartement.

Ni une ni deux, elle sortit sa clé et fit deux trois mouvements de poignets, finissant par ouvrir la porte et la poussant, rentrant la première avant d’être suivie par son partenaire. À l’intérieur de l’appartement tout était normal et calme comme à son habitude, rien n’avait bouger et personne n'était rentré donc, ouf ! Tandis qu’elle se dirigeait vers son bureau et déposa sa capeline sur la chaise devant celui-ci, la louve brisa le silence.

« Fais donc comme chez toi, mets toi à l’aise, sieste tranquillement et dis moi quand tu veux que je te réveille. »

Après cela, elle se dirigea vers la bibliothèque sans attendre la réponse de Siegfried, jeta un rapide coup d'œil et attrapa un livre délicatement. Puis, elle s’installa sur le gros coussin devant les meubles, ouvra le livre et s’apprêta à lire un petit peu pendant que son cher collègue allait siester.


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